Larcenet nous offre la chronique d'une vie, avec ses hauts et ses bas, ses peines et ses joies. Cette histoire est à la fois touchante, amusante, triste, sérieuse, légère...on passe par tous les sentiments au fil de ses 4 albums qui se lisent pour chacun avec délectation.
On ne peut être qu'ému et se retrouver dans les tribulations de Marco, certains passages nous remémorent des souvenirs plus ou moins heureux, nous rappellent des gens d'ont on a croisé la route, des situations vécues, ou nous questionnent sur notre avenir proche. Rarement j'ai ressenti ce sentiment d'être aussi proche du personnage, de le comprendre, l'impression d'avoir affaire a un ami, voir pour certains passages un reflet de moi même.
Le dessin minimaliste de Larcenet ne m'enthousiasmait pas des masses, je dois l'avouer, mais au fil des pages je mis suis fait, et pour tout dire je me suis mis à l'apprécier.
C'est vrai que ce serait triste un monde sans hirondelles...
Yaaaaaaaaah !!! Y'a des jours où vous prennent des envies de meurtre quand devant un tel chef d'oeuvre et d'énergie dépensé, gâché par on ne sait quoi, on en est réduit à attendre une hypothétique (le mot est faible...) sortie du troisième et dernier tome de cette série.
Car M'enfin! me souffle Gaston, c'est quand même incompréhensible qu'une série aussi originale, de qualité et ayant eu un réel succès auprès du public finisse comme ça... ou plutôt ne trouve pas sa fin.
Tout y est pourtant, un scénario à l'intrigue bien ficelée, qui monte en puissance et qui nous fait découvrir progressivement des personnages fouillés et attachants. Un dessin et une colorisation splendide qui colle parfaitement à cet univers steampunk qui sert de toile de fond à notre intrigue... et... et... et puis plus rien !
Alors oui, il faut lire cette série qui place la barre du genre très haute ! Mais, rhaaaaaaa, qu'est-ce que c'est rageant de se demander si cette série finira un jour ou non...
Je tiens à remercier vivement l’immense crapule qui s’est décarcassé, dérangé, a fouillé dans des tonnes de poussières, a menacé de mort des libraires pour me dénicher un exemplaire de « A story of war » ! Qu’il en soit béni à tout jamais !
« A story of war », c’est l’histoire de Peter Wood, un pauvre gus qui va être mobilisé dans l’armée américaine afin de combattre les « jaunes » sur une île de l’océan Pacifique, ça se passe pendant la seconde guerre mondiale.
« A story of war », c’est aussi et surtout un album du talentueux Alec Severin ! Pour ceux qui ne connaissent pas cet auteur, voici un petit résumé de sa biographie et de ses réalisations : Alec Séverin est connu par les bédéphiles pour avoir conçu de A à Z ses bd, c'est-à-dire en les imprimant, reliant et vendant lui-même ! Le résultat donne des albums d’une qualité impressionnante à tous les niveaux !
Alec Séverin est connu également par le monde du 9ème art pour ses capacités visuelles extraordinaires qui lui permettent de dessiner n’importe quels décors, objets et personnages d’une façon très réaliste de mémoire !
Mais revenons sur “A story of war”…
L’album fut paru en 1985, il s’agit de la première « vraie » bd d’Alec Severin. Ce qui frappe le lecteur habitué aux productions de cet auteur, c’est que l’album présente un style de dessin épuré et aux tons grisâtres. Pour la petite histoire, « A story of war » fut réalisée en 9 jours non stop ! 150 pages en 9 jours soit une moyenne quotidienne de 16 planches (Les Lewis Trondheim, Joann Sfar, Boulet et compagnie sont-ils capable de faire de même ?) !
L’histoire est dure, très dure à l’image de la scène finale et de la découverte du « secret » de l’infirmière Muriel Krown. En fait, derrière le destin d’un soldat qui va devenir pacifique, le récit est aussi une belle histoire d’amour et un appel au respect des autres. Les personnages comme Peter Wood et secondaires comme Teddy Barnes me sont apparus attachants. L’histoire est ponctuée de scènes et de dialogues assez marrants qui contrastent avec la dureté du récit.
Quant à la narration, je la trouve très bonne : je n’ai eu à aucun moment des problèmes de compréhension, la lecture fut accrocheuse et intéressante.
Graphiquement, j’aime beaucoup le coup de crayon d’Alec Séverin. Malgré la rapidité à laquelle l’auteur a conçu cet album, de nombreuses planches sont magnifiques comme celle de la page 73 où le lecteur y découvrira le débarquement des troupes. L’emploi de tons gris se justifie par l’atmosphère tendue et guerrière du récit. Cependant et c’est le gros reproche que je fais à ce one-shot, ces « couleurs » me sont apparus la plupart du temps trop foncées (est-ce un problème d’impression ?) : elles noient –à mon avis- l’encrage de l’auteur.
Cet album d’Alec Séverin, je l’ai espéré et attendu pendant de longs mois : le résultat est conforme aux attentes que je plaçais sur ce livre car j’y ai éprouvé beaucoup de plaisirs à le feuilleter tant au niveau de la narration que du dessin (150 pages en 9 jours, le tout avec des planches vraiment magnifiques et adaptées au scénario, vous vous rendez compte !). « A story of war » est un récit qui m’est apparu émouvant et captivant à lire par la présence de personnages marquants et de scènes dures mais terriblement réalistes.
Bref, si un jour, vous arrivez à mettre la main sur un exemplaire de cette bd, ne passez pas à côté ! Acquérez-le !
Difficile en effet de ne pas penser aux oeuvres de Dillies à la lecture de cette série. Mais, selon moi, la comparaison s’arrête à la musique jazzy et aux personnages animaliers.
"Georges Frog" possède suffisamment de qualités pour ne pas être une simple copie. La première qualité est la simplicité des propos. On suit le quotidien de Mr Rainette qui, en ces temps difficiles des années trente, tente de percer avec sa musique. Ce personnage est des plus touchant. Accompagné de son piano qui lui donne souvent la réplique, notre petite grenouille va aussi connaître l’amour ainsi que la déception. Mais, bien vaillant, Georges ne s’en démonte pas et s’accroche au jazz et à ses convictions musicales. J’ai beaucoup apprécié ma lecture et j’y ai pas mal appris sur la musique mine de rien. Ajoutons une ambiance sympathique et des propos sincères, tout est en place pour passer un bon moment de lecture. Ca se suit donc avec plaisir et on a qu’une hâte, connaître la suite …
Une réussite !
On aime ou on n’aime pas.
Attention nous sommes dans un genre très particulier, en plus d'être une BD pornographique (n'ayons pas peur des mots même si je n'aime pas trop ce terme), c'est une BD ultra spécialisée, ce n'est pas juste "une BD de cul" qui se lit d'une main.
Xavier Duvet nous amène dans le milieu SM, mais surtout nous amène dans les méandres du fétichisme. Ici il s'agit d'évoquer le fétichisme des bas, des collants et autres articles qui mettent en général si bien en valeur les formes féminines. Mais là encore Duvet pousse le paroxysme de la féminisation en l'appliquant à l'homme. Osé me dire vous? Oui mais l'artiste s'en sort avec brio. La maitrise graphique de Duvet est telle qu'il parvient à transformer un homme en une créature si sensuelle qu'on en oublie barrière des sexes.
Lorsqu'on arrive à la fin de la BD, on ne peut que constater que l'auteur à atteint son but tant le dessin est troublant. Les planches généreuses et superbement illustrées font mouche à chaque fois. On ne peut rester insensible à la lecture de cette BD.
Enfin, il n'y a, à mon sens, rien de plus difficile que de dessiner des personnages de façon réaliste sans faire d'erreur de perspective ou de proportion. Là encore Duvet nous ébloui de son talent qui touche à la perfection (seuls Luis Royo ou Sorayama arrivent dans un registre plus érotique à une telle maitrise).
En résumé une BD pour les amateurs éclairés qui sauront prendre la pleine mesure de l'univers développé par le Maître.
6/5 pour le dessin.
4/5 pour le scénario.
On pourrait s'arrêter à une première impression et déclarer qu'il s'agit d'une sympathique oeuvre pour ado, à la limite de la parodie et dont le scénario avance laborieusement.
Dire que ce premier tome est un bon moyen de s'amuser en mettant en veilleuse son cerveau.
On pourrait aussi reprocher au dessin, même s'il est techniquement excellent, de manquer un brin de personnalité, bien que le travail sur les ombres et les lumières ainsi que la narration soient très soignés.
C'est à la relecture qu'on découvre les petites subtilités disséminées un peu partout dans l'épais volume. Les prises de position militante de l'auteur. L'empathie pour chacun de ses personnages du plus vilain au plus insignifiant. La méticulosité apportée à chaque détail de la vie de ces étudiants apprentis héros. La représentation loufoque de la guerre des sexes.
Et cet amour immodéré pour un genre en mal de reconnaissance: le bis.
Après lecture du deuxième opus qui va bien au delà du premier tome, je vais sauter le pas et attribuer un 5 bien mérité à cette série !
Juste une petite mise en garde pour commencer :
la série n'est pas finie et fort malheureusement, elle ne se terminera probablement jamais pour le plus grand malheur des amateurs tel que je suis.
D'ailleurs, j'ai du mal à comprendre pourquoi aucun éditeur n'est tombé sur le dos de Lidwine pour le forcer à finir son œuvre coûte que coûte ? On aurait sûrement assisté à la naissance d'un immense chef d'œuvre...
Mais que font les éditeurs ?
Tout y est : dessins, coup de crayon, couleurs, scénario, mise en scène, personnages principaux et secondaires, ambiance, monde imaginaire fantastique, cadre onirique, imagination bucolique et j'en passe... Tout est calé au millimètre près. Y a du très grand génie là dessous !
C'est tout simplement incroyable, et tellement incroyable qu'on a parfois du mal à y croire. Et oui, les génies ne sont pas toujours compris de leurs contemporains (n'a-t-il pas été reproché à Mozart de mettre "trop de notes" dans sa musique).
Lidwine nous emmène dans un conte féérique qu'il nous fait découvrir avec une poésie généreuse doublée d'une mélancolie lancinante particulièrement chiadée. J'ai été subjugué par cet album !
L'histoire se pose avec une finesse sans égale. Le lecteur rentre dans un monde torturé de mille sévices et l'auteur nous le fait découvrir avec simplicité. il y a même une certaine candeur dans la narration. Elle est presque détachée des évènements, ce qui permet au lecteur de prendre du recul et d'avoir un regard quasi objectif sur ce qu'il lit.
Laisser le lecteur à sa libre interprétation, c'est aussi prendre le risque qu'il ne comprenne pas.
Lidwine est et s'impose comme un chercheur dans l'art de la BD. La complexité qui en ressort n'est qu'une fausse image de ce qu'il veut nous faire transparaître. Avec une extraordinaire sobriété, il décrit magnifiquement les convulsions d'un monde à l'agonie. Humblement, il pose un décor digne des plus grandes légendes de notre monde.
Ce travail a été réalisé avec une énorme passion et une grande conviction. Lidwine a du beaucoup donner de lui même dans cette œuvre : il aurait fallu le reconnaître et le soutenir dans son travail.
Du génie, du génie, et encore du génie.
Évidemment, ce n'est pas un livre qui se lit en 1/4h : il faut prendre le temps de l'apprécier. Tourner les planches, revenir en arrière, admirer, fouiller les dessins du regard, trouver les détails et les indices laissés de ci de là ; petit à petit on comprend l'ampleur de l'ouvrage et franchement : on s'extasie.
J'espère que nombreux seront ceux qui partageront mon sentiment, pour qu'une nouvelle ère de la BD s'épanouisse en marge de la "mangaïsation" du livre à image de l'Europe occidentale (ceci dit certains manga sont excellents !).
Un incommensurable regret à la hauteur de la mélancolie onirique de cette série toujours en cours...
LIDWINE !!!!!!!!!! HEEELLLLLPPP !!!!!!!! :)
Il fallait faire un choix, il fallait trancher entre 4 et 5 étoiles… Je me lâche donc pour cette série hors norme…
Magnifique est le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir lu cette BD.
Un vrai bonheur.
Herenguel renoue par cette série avec une passion de jeunesse, matérialisée par une ceinture de Cow-boy fabriquée par son père alors qu'il avait huit ans. Il y ajoute une touche de fantastique et de gros monstres hirsutes sorte d'exutoire tel qu'Herenguel le fait beaucoup plus lourdement dans Krän le Barbare, l'autre série qu'il scénarise. Mais contrairement à sa première série, ici, Herenguel fait dans le subtil, dans le crédible. L'histoire nous propulse en 1880 à Providence, dans le Rhode Island, état du nord Est de Etats-Unis. Le scénario n'est en lui-même peut être pas exceptionnellement original, mais il fait appelle à bon nombre de références littéraires dont il ne se cache pas (dont la moindre est de placer son histoire à Providence, ville où naquit et décéda HP Lovecraft ;)).
Nous y rencontrons Miss Cathy Gattine, fraîchement arrivée de Washington pour inspecter et évaluer la maison d'un défunt. Mais rapidement, on découvre que la mort est tout sauf naturelle et normale… On décolle alors dans un univers Western mâtiné de fantastique d'ésotérique et d'horreur. Un mélange détonant parfaitement maitrisé par son auteur et dont les ficelles sont loin d'être simples à dénouer. Herenguel nous livre un scénario au cordeau, dynamique, vivant, trituré. Nous retrouvons tous les personnages que nous sommes en droit d'attendre dans tout bon Western, et je comprends la critique de certains qui les disent trop caricaturaux. Mais les personnages ont de vrais caractères, de vraies personnalités et au fil de la lecture (et surtout des 2 tomes) les personnalités deviennent beaucoup moins évidente et les lourds secrets se dévoilent.
Et comme si cela ne suffisait pas, Herenguel nous livre des dessins d'une beauté incroyable.
Déjà, regardez cette couverture, digne des affiches des plus grands films d'Hollywood à la belle époque. Un charme, un mystère et ce contraste clair obscur de toute beauté.
Son trait fin, fait preuve d'une recherche des détails qui prouve un fort travail de recherche et de documentation. Les personnages ont des vraies gueules, les expressions sont tout en subtilité. Cela nous change de Krän et de son trait caricatural !
Les positions, les postures des personnages et des monstres sont sans reproche, les mise en scène, les découpages, les cadrages offre des tableaux vraiment puissant.
Ce trait est appuyé et renforcé par une colorisation unique, certainement audacieuse utilisant certainement diverses techniques dont la plus visible est l'utilisation de peinture très diluée (je suis nul en technique) qui donne à la lumière une vraie beauté et puissance. On a l'impression d'être constamment dans ces fins d'après midi d'automne où le soleil abondant n'est cependant plus très chaud, avec des lumières rasantes et une impression omniprésente de brume oppressante. Herenguel dans cet album, et c'est surement sa plus grande force, joue avec les lumières et les ombres de manière sublime, un vrai régal pour les yeux.
Je pourrai être plutôt dithyrambique avec ce dessin qui m'a scotché.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, cela dur sur plus de 69 pages ! Pour le prix d'un album normal, pratiquement 1,5 fois plus de plaisir de lecture, prolongeant constamment le scénario et permettant un vrai développement de l'histoire.
Et enfin pour ma part, cerise sur le gâteau, ayant acheté la première édition, je l'ai eu sous enveloppe protectrice avec un Ex Libris offert…
Herenguel conclut son diptyque avec brio. Le scénario, Les personnages se livrent un peu plus et de nous personnages prennent une importance nouvelle même si pas inattendue. Plus que l'importance de chacun, il s'agit bien de leur rôle sur lequel il convient de s'attarder, car certains personnages au final sont vraiment surprenant. Et jusqu'à la dernière seconde, je me serai laissé emporter par ce flot d'adrénaline, par ce flot d'action bestiale. Cette aventure au fond des bois la nuit comporte tous les éléments du genre, mais parfaitement revisités, parfaitement mixé. Le scénario qui nous est offert s'il ne présente rien de nouveau a cette force de tout reprendre sans tomber dans la banalité. Le mélange des genres est extrêmement bien maitrisé. J'ai tout simplement adoré ce qu'Hérenguel nous a livré ici. La vision personnelle d'Hérenguel est vraiment agréable. J'espère que son père lui a fabriqué dans son enfance un autre jouet qui saura l'inspirer autant pour un nouveau scénario de cet acabit !
Le scénario va crescendo, offrant une intensité de tous les instants. Difficile de respirer et même tourner les pages nous fait retenir notre souffle plutôt que de le reprendre.
Enfin, les 64 pages de ce tome 2 permettent une fois encore à l'auteur de rebondir maintes fois et d'offrir un final qui n'en finit pas. A chaque fois que l'on pense enfin le calme revenu, hop on nous en rajoute une petite couche pour notre grand bonheur.
Voilà, c'est terminé. C'est la classe. Une série comme j'en ai vraiment rarement lu. Une série qui cristallise tout les genres que j'aime dans un scénario musclé, dynamique et associé à un dessin hors concours.
Merci M. Herenguel.
Après la lecture du premier tome.
Quelle frustration à la fermeture de ce premier volet, vivement la suite du tome 2.
Cette BD est difficile à définir. Le scénario part un peu dans tous les sens et pourtant l'ensemble reste cohérent et passionnant. Les personnages ne font pas de la figuration et sont intrigants.
Pour il ne s'agit que d'un tome introductif, mais déjà la curiosité prend le dessus, où cette histoire va nous mener ? Qui sont réellement tous ces personnages ?
Le dessin est original et apporte une ambiance correspondant à merveille au récit.
J'ai vraiment adoré cette BD et j'attends beaucoup de la suite.
Je ne chercherai pas à apporter un résumé rationnel sur ce one-shot.
Le scénario est rempli de sens mais laisse avant tout au lecteur sa propre appréciation selon son humeur et sa sensibilité.
Cela est possible grâce au dessin hors norme de Supiot : une véritable oeuvre d'art, avec des couleurs qui en mettent plein les mirettes.
Graphiquement c'est une des plus belles BD que j'ai eu l'occasion de lire.
Avec un scénario moins abstrait, je serai peut être monté à la note maximale.
A découvrir de toute urgence, cette BD atypique sur tous les points de vue offre une expérience surprenante.
Cette espèce de conte relativement noir marque les esprits grâce à ses superbes cases allant jusqu'à la page entière.
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Le Combat ordinaire
Larcenet nous offre la chronique d'une vie, avec ses hauts et ses bas, ses peines et ses joies. Cette histoire est à la fois touchante, amusante, triste, sérieuse, légère...on passe par tous les sentiments au fil de ses 4 albums qui se lisent pour chacun avec délectation. On ne peut être qu'ému et se retrouver dans les tribulations de Marco, certains passages nous remémorent des souvenirs plus ou moins heureux, nous rappellent des gens d'ont on a croisé la route, des situations vécues, ou nous questionnent sur notre avenir proche. Rarement j'ai ressenti ce sentiment d'être aussi proche du personnage, de le comprendre, l'impression d'avoir affaire a un ami, voir pour certains passages un reflet de moi même. Le dessin minimaliste de Larcenet ne m'enthousiasmait pas des masses, je dois l'avouer, mais au fil des pages je mis suis fait, et pour tout dire je me suis mis à l'apprécier. C'est vrai que ce serait triste un monde sans hirondelles...
Le Réseau Bombyce
Yaaaaaaaaah !!! Y'a des jours où vous prennent des envies de meurtre quand devant un tel chef d'oeuvre et d'énergie dépensé, gâché par on ne sait quoi, on en est réduit à attendre une hypothétique (le mot est faible...) sortie du troisième et dernier tome de cette série. Car M'enfin! me souffle Gaston, c'est quand même incompréhensible qu'une série aussi originale, de qualité et ayant eu un réel succès auprès du public finisse comme ça... ou plutôt ne trouve pas sa fin. Tout y est pourtant, un scénario à l'intrigue bien ficelée, qui monte en puissance et qui nous fait découvrir progressivement des personnages fouillés et attachants. Un dessin et une colorisation splendide qui colle parfaitement à cet univers steampunk qui sert de toile de fond à notre intrigue... et... et... et puis plus rien ! Alors oui, il faut lire cette série qui place la barre du genre très haute ! Mais, rhaaaaaaa, qu'est-ce que c'est rageant de se demander si cette série finira un jour ou non...
A Story of war
Je tiens à remercier vivement l’immense crapule qui s’est décarcassé, dérangé, a fouillé dans des tonnes de poussières, a menacé de mort des libraires pour me dénicher un exemplaire de « A story of war » ! Qu’il en soit béni à tout jamais ! « A story of war », c’est l’histoire de Peter Wood, un pauvre gus qui va être mobilisé dans l’armée américaine afin de combattre les « jaunes » sur une île de l’océan Pacifique, ça se passe pendant la seconde guerre mondiale. « A story of war », c’est aussi et surtout un album du talentueux Alec Severin ! Pour ceux qui ne connaissent pas cet auteur, voici un petit résumé de sa biographie et de ses réalisations : Alec Séverin est connu par les bédéphiles pour avoir conçu de A à Z ses bd, c'est-à-dire en les imprimant, reliant et vendant lui-même ! Le résultat donne des albums d’une qualité impressionnante à tous les niveaux ! Alec Séverin est connu également par le monde du 9ème art pour ses capacités visuelles extraordinaires qui lui permettent de dessiner n’importe quels décors, objets et personnages d’une façon très réaliste de mémoire ! Mais revenons sur “A story of war”… L’album fut paru en 1985, il s’agit de la première « vraie » bd d’Alec Severin. Ce qui frappe le lecteur habitué aux productions de cet auteur, c’est que l’album présente un style de dessin épuré et aux tons grisâtres. Pour la petite histoire, « A story of war » fut réalisée en 9 jours non stop ! 150 pages en 9 jours soit une moyenne quotidienne de 16 planches (Les Lewis Trondheim, Joann Sfar, Boulet et compagnie sont-ils capable de faire de même ?) ! L’histoire est dure, très dure à l’image de la scène finale et de la découverte du « secret » de l’infirmière Muriel Krown. En fait, derrière le destin d’un soldat qui va devenir pacifique, le récit est aussi une belle histoire d’amour et un appel au respect des autres. Les personnages comme Peter Wood et secondaires comme Teddy Barnes me sont apparus attachants. L’histoire est ponctuée de scènes et de dialogues assez marrants qui contrastent avec la dureté du récit. Quant à la narration, je la trouve très bonne : je n’ai eu à aucun moment des problèmes de compréhension, la lecture fut accrocheuse et intéressante. Graphiquement, j’aime beaucoup le coup de crayon d’Alec Séverin. Malgré la rapidité à laquelle l’auteur a conçu cet album, de nombreuses planches sont magnifiques comme celle de la page 73 où le lecteur y découvrira le débarquement des troupes. L’emploi de tons gris se justifie par l’atmosphère tendue et guerrière du récit. Cependant et c’est le gros reproche que je fais à ce one-shot, ces « couleurs » me sont apparus la plupart du temps trop foncées (est-ce un problème d’impression ?) : elles noient –à mon avis- l’encrage de l’auteur. Cet album d’Alec Séverin, je l’ai espéré et attendu pendant de longs mois : le résultat est conforme aux attentes que je plaçais sur ce livre car j’y ai éprouvé beaucoup de plaisirs à le feuilleter tant au niveau de la narration que du dessin (150 pages en 9 jours, le tout avec des planches vraiment magnifiques et adaptées au scénario, vous vous rendez compte !). « A story of war » est un récit qui m’est apparu émouvant et captivant à lire par la présence de personnages marquants et de scènes dures mais terriblement réalistes. Bref, si un jour, vous arrivez à mettre la main sur un exemplaire de cette bd, ne passez pas à côté ! Acquérez-le !
Georges Frog
Difficile en effet de ne pas penser aux oeuvres de Dillies à la lecture de cette série. Mais, selon moi, la comparaison s’arrête à la musique jazzy et aux personnages animaliers. "Georges Frog" possède suffisamment de qualités pour ne pas être une simple copie. La première qualité est la simplicité des propos. On suit le quotidien de Mr Rainette qui, en ces temps difficiles des années trente, tente de percer avec sa musique. Ce personnage est des plus touchant. Accompagné de son piano qui lui donne souvent la réplique, notre petite grenouille va aussi connaître l’amour ainsi que la déception. Mais, bien vaillant, Georges ne s’en démonte pas et s’accroche au jazz et à ses convictions musicales. J’ai beaucoup apprécié ma lecture et j’y ai pas mal appris sur la musique mine de rien. Ajoutons une ambiance sympathique et des propos sincères, tout est en place pour passer un bon moment de lecture. Ca se suit donc avec plaisir et on a qu’une hâte, connaître la suite … Une réussite !
Discipline
On aime ou on n’aime pas. Attention nous sommes dans un genre très particulier, en plus d'être une BD pornographique (n'ayons pas peur des mots même si je n'aime pas trop ce terme), c'est une BD ultra spécialisée, ce n'est pas juste "une BD de cul" qui se lit d'une main. Xavier Duvet nous amène dans le milieu SM, mais surtout nous amène dans les méandres du fétichisme. Ici il s'agit d'évoquer le fétichisme des bas, des collants et autres articles qui mettent en général si bien en valeur les formes féminines. Mais là encore Duvet pousse le paroxysme de la féminisation en l'appliquant à l'homme. Osé me dire vous? Oui mais l'artiste s'en sort avec brio. La maitrise graphique de Duvet est telle qu'il parvient à transformer un homme en une créature si sensuelle qu'on en oublie barrière des sexes. Lorsqu'on arrive à la fin de la BD, on ne peut que constater que l'auteur à atteint son but tant le dessin est troublant. Les planches généreuses et superbement illustrées font mouche à chaque fois. On ne peut rester insensible à la lecture de cette BD. Enfin, il n'y a, à mon sens, rien de plus difficile que de dessiner des personnages de façon réaliste sans faire d'erreur de perspective ou de proportion. Là encore Duvet nous ébloui de son talent qui touche à la perfection (seuls Luis Royo ou Sorayama arrivent dans un registre plus érotique à une telle maitrise). En résumé une BD pour les amateurs éclairés qui sauront prendre la pleine mesure de l'univers développé par le Maître. 6/5 pour le dessin. 4/5 pour le scénario.
Freaks' Squeele
On pourrait s'arrêter à une première impression et déclarer qu'il s'agit d'une sympathique oeuvre pour ado, à la limite de la parodie et dont le scénario avance laborieusement. Dire que ce premier tome est un bon moyen de s'amuser en mettant en veilleuse son cerveau. On pourrait aussi reprocher au dessin, même s'il est techniquement excellent, de manquer un brin de personnalité, bien que le travail sur les ombres et les lumières ainsi que la narration soient très soignés. C'est à la relecture qu'on découvre les petites subtilités disséminées un peu partout dans l'épais volume. Les prises de position militante de l'auteur. L'empathie pour chacun de ses personnages du plus vilain au plus insignifiant. La méticulosité apportée à chaque détail de la vie de ces étudiants apprentis héros. La représentation loufoque de la guerre des sexes. Et cet amour immodéré pour un genre en mal de reconnaissance: le bis. Après lecture du deuxième opus qui va bien au delà du premier tome, je vais sauter le pas et attribuer un 5 bien mérité à cette série !
Le dernier loup d'Oz
Juste une petite mise en garde pour commencer : la série n'est pas finie et fort malheureusement, elle ne se terminera probablement jamais pour le plus grand malheur des amateurs tel que je suis. D'ailleurs, j'ai du mal à comprendre pourquoi aucun éditeur n'est tombé sur le dos de Lidwine pour le forcer à finir son œuvre coûte que coûte ? On aurait sûrement assisté à la naissance d'un immense chef d'œuvre... Mais que font les éditeurs ? Tout y est : dessins, coup de crayon, couleurs, scénario, mise en scène, personnages principaux et secondaires, ambiance, monde imaginaire fantastique, cadre onirique, imagination bucolique et j'en passe... Tout est calé au millimètre près. Y a du très grand génie là dessous ! C'est tout simplement incroyable, et tellement incroyable qu'on a parfois du mal à y croire. Et oui, les génies ne sont pas toujours compris de leurs contemporains (n'a-t-il pas été reproché à Mozart de mettre "trop de notes" dans sa musique). Lidwine nous emmène dans un conte féérique qu'il nous fait découvrir avec une poésie généreuse doublée d'une mélancolie lancinante particulièrement chiadée. J'ai été subjugué par cet album ! L'histoire se pose avec une finesse sans égale. Le lecteur rentre dans un monde torturé de mille sévices et l'auteur nous le fait découvrir avec simplicité. il y a même une certaine candeur dans la narration. Elle est presque détachée des évènements, ce qui permet au lecteur de prendre du recul et d'avoir un regard quasi objectif sur ce qu'il lit. Laisser le lecteur à sa libre interprétation, c'est aussi prendre le risque qu'il ne comprenne pas. Lidwine est et s'impose comme un chercheur dans l'art de la BD. La complexité qui en ressort n'est qu'une fausse image de ce qu'il veut nous faire transparaître. Avec une extraordinaire sobriété, il décrit magnifiquement les convulsions d'un monde à l'agonie. Humblement, il pose un décor digne des plus grandes légendes de notre monde. Ce travail a été réalisé avec une énorme passion et une grande conviction. Lidwine a du beaucoup donner de lui même dans cette œuvre : il aurait fallu le reconnaître et le soutenir dans son travail. Du génie, du génie, et encore du génie. Évidemment, ce n'est pas un livre qui se lit en 1/4h : il faut prendre le temps de l'apprécier. Tourner les planches, revenir en arrière, admirer, fouiller les dessins du regard, trouver les détails et les indices laissés de ci de là ; petit à petit on comprend l'ampleur de l'ouvrage et franchement : on s'extasie. J'espère que nombreux seront ceux qui partageront mon sentiment, pour qu'une nouvelle ère de la BD s'épanouisse en marge de la "mangaïsation" du livre à image de l'Europe occidentale (ceci dit certains manga sont excellents !). Un incommensurable regret à la hauteur de la mélancolie onirique de cette série toujours en cours... LIDWINE !!!!!!!!!! HEEELLLLLPPP !!!!!!!! :)
Lune d'argent sur Providence
Il fallait faire un choix, il fallait trancher entre 4 et 5 étoiles… Je me lâche donc pour cette série hors norme… Magnifique est le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir lu cette BD. Un vrai bonheur. Herenguel renoue par cette série avec une passion de jeunesse, matérialisée par une ceinture de Cow-boy fabriquée par son père alors qu'il avait huit ans. Il y ajoute une touche de fantastique et de gros monstres hirsutes sorte d'exutoire tel qu'Herenguel le fait beaucoup plus lourdement dans Krän le Barbare, l'autre série qu'il scénarise. Mais contrairement à sa première série, ici, Herenguel fait dans le subtil, dans le crédible. L'histoire nous propulse en 1880 à Providence, dans le Rhode Island, état du nord Est de Etats-Unis. Le scénario n'est en lui-même peut être pas exceptionnellement original, mais il fait appelle à bon nombre de références littéraires dont il ne se cache pas (dont la moindre est de placer son histoire à Providence, ville où naquit et décéda HP Lovecraft ;)). Nous y rencontrons Miss Cathy Gattine, fraîchement arrivée de Washington pour inspecter et évaluer la maison d'un défunt. Mais rapidement, on découvre que la mort est tout sauf naturelle et normale… On décolle alors dans un univers Western mâtiné de fantastique d'ésotérique et d'horreur. Un mélange détonant parfaitement maitrisé par son auteur et dont les ficelles sont loin d'être simples à dénouer. Herenguel nous livre un scénario au cordeau, dynamique, vivant, trituré. Nous retrouvons tous les personnages que nous sommes en droit d'attendre dans tout bon Western, et je comprends la critique de certains qui les disent trop caricaturaux. Mais les personnages ont de vrais caractères, de vraies personnalités et au fil de la lecture (et surtout des 2 tomes) les personnalités deviennent beaucoup moins évidente et les lourds secrets se dévoilent. Et comme si cela ne suffisait pas, Herenguel nous livre des dessins d'une beauté incroyable. Déjà, regardez cette couverture, digne des affiches des plus grands films d'Hollywood à la belle époque. Un charme, un mystère et ce contraste clair obscur de toute beauté. Son trait fin, fait preuve d'une recherche des détails qui prouve un fort travail de recherche et de documentation. Les personnages ont des vraies gueules, les expressions sont tout en subtilité. Cela nous change de Krän et de son trait caricatural ! Les positions, les postures des personnages et des monstres sont sans reproche, les mise en scène, les découpages, les cadrages offre des tableaux vraiment puissant. Ce trait est appuyé et renforcé par une colorisation unique, certainement audacieuse utilisant certainement diverses techniques dont la plus visible est l'utilisation de peinture très diluée (je suis nul en technique) qui donne à la lumière une vraie beauté et puissance. On a l'impression d'être constamment dans ces fins d'après midi d'automne où le soleil abondant n'est cependant plus très chaud, avec des lumières rasantes et une impression omniprésente de brume oppressante. Herenguel dans cet album, et c'est surement sa plus grande force, joue avec les lumières et les ombres de manière sublime, un vrai régal pour les yeux. Je pourrai être plutôt dithyrambique avec ce dessin qui m'a scotché. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, cela dur sur plus de 69 pages ! Pour le prix d'un album normal, pratiquement 1,5 fois plus de plaisir de lecture, prolongeant constamment le scénario et permettant un vrai développement de l'histoire. Et enfin pour ma part, cerise sur le gâteau, ayant acheté la première édition, je l'ai eu sous enveloppe protectrice avec un Ex Libris offert… Herenguel conclut son diptyque avec brio. Le scénario, Les personnages se livrent un peu plus et de nous personnages prennent une importance nouvelle même si pas inattendue. Plus que l'importance de chacun, il s'agit bien de leur rôle sur lequel il convient de s'attarder, car certains personnages au final sont vraiment surprenant. Et jusqu'à la dernière seconde, je me serai laissé emporter par ce flot d'adrénaline, par ce flot d'action bestiale. Cette aventure au fond des bois la nuit comporte tous les éléments du genre, mais parfaitement revisités, parfaitement mixé. Le scénario qui nous est offert s'il ne présente rien de nouveau a cette force de tout reprendre sans tomber dans la banalité. Le mélange des genres est extrêmement bien maitrisé. J'ai tout simplement adoré ce qu'Hérenguel nous a livré ici. La vision personnelle d'Hérenguel est vraiment agréable. J'espère que son père lui a fabriqué dans son enfance un autre jouet qui saura l'inspirer autant pour un nouveau scénario de cet acabit ! Le scénario va crescendo, offrant une intensité de tous les instants. Difficile de respirer et même tourner les pages nous fait retenir notre souffle plutôt que de le reprendre. Enfin, les 64 pages de ce tome 2 permettent une fois encore à l'auteur de rebondir maintes fois et d'offrir un final qui n'en finit pas. A chaque fois que l'on pense enfin le calme revenu, hop on nous en rajoute une petite couche pour notre grand bonheur. Voilà, c'est terminé. C'est la classe. Une série comme j'en ai vraiment rarement lu. Une série qui cristallise tout les genres que j'aime dans un scénario musclé, dynamique et associé à un dessin hors concours. Merci M. Herenguel.
Terre de feu
Après la lecture du premier tome. Quelle frustration à la fermeture de ce premier volet, vivement la suite du tome 2. Cette BD est difficile à définir. Le scénario part un peu dans tous les sens et pourtant l'ensemble reste cohérent et passionnant. Les personnages ne font pas de la figuration et sont intrigants. Pour il ne s'agit que d'un tome introductif, mais déjà la curiosité prend le dessus, où cette histoire va nous mener ? Qui sont réellement tous ces personnages ? Le dessin est original et apporte une ambiance correspondant à merveille au récit. J'ai vraiment adoré cette BD et j'attends beaucoup de la suite.
Le Dérisoire
Je ne chercherai pas à apporter un résumé rationnel sur ce one-shot. Le scénario est rempli de sens mais laisse avant tout au lecteur sa propre appréciation selon son humeur et sa sensibilité. Cela est possible grâce au dessin hors norme de Supiot : une véritable oeuvre d'art, avec des couleurs qui en mettent plein les mirettes. Graphiquement c'est une des plus belles BD que j'ai eu l'occasion de lire. Avec un scénario moins abstrait, je serai peut être monté à la note maximale. A découvrir de toute urgence, cette BD atypique sur tous les points de vue offre une expérience surprenante. Cette espèce de conte relativement noir marque les esprits grâce à ses superbes cases allant jusqu'à la page entière.