L'année 2010 commence très bien pour le Lombard. Voici que le Banni est dans nos bacs et déjà on se sent attiré par la superbe couverture.
Lorsqu'on découvre ce qui se cache derrière, on ne peut qu'être sublimé ! Le dessin est époustouflant, l'allure incroyable et le réalisme sans pareil.
Le scénario est bien construit, on découvre les personnages avec cette mise en place minutieuse, mais pas ringarde, ni soporifique, plutôt intelligente dans la narration.
Un premier tome à découvrir très vite !!!
J’adore cet univers crée par Peeters et Schuiten. Tout tourne autour des cités, de leurs mystères, de leur fonctionnement, de leur architecture, de leurs habitants… mais surtout de leur âme… elles sont presque vivantes, et constituent des personnages à part entière. Les histoires sont toujours fascinantes et oniriques, à la limite de la compréhension, ou en tout cas ouvertes aux interprétations personnelles. Il n’y a que le tome « Brüsel » auquel je suis resté un peu hermétique (en attendant une relecture je l’espère plus fructueuse). Les autres m’ont enchanté. Si je ne devais en garder qu’un, ce serait sans doute « La fièvre d'Urbicande », mais le choix serait difficile.
Le dessin est absolument sublime, en noir et blanc ou en couleur. Tout y est magnifique : l’architecture des différentes cités (ah, la tour), les personnages, les paysages… Quelle précision, quelle créativité.
Un grand bravo aux auteurs.
Albums lus :
: La fièvre d'Urbicande, Souvenirs de l'éternel présent
: L'enfant penchée, La tour, Les murailles de Samaris, La Théorie du Grain de Sable, La route d'Armilia, L'ombre d'un homme, La Frontière Invisible 1 & 2
: Brüsel
Beaucoup aimé.
J'ai tout de suite flashé sur le dessin.
L'histoire se construit peu à peu. Le fil de l'histoire se découvre peu a peu.
Peut-être que j'ai beaucoup aimé car il m'est déjà arrivé de n'espérer n'être plus qu'une pierre détachée, se contentant d'observer l'univers.
Je trouve que des questions intéressantes sont posées : qu'est-ce qu'est l'Homme? Qu'est-ce qui fait un Humain ?
J'aime beaucoup la phrase "Nous avons créé le monde en noir et blanc. Les Hommes ont inventé le gris, se jouant de nous."
Apparemment, il y a 2 réactions possible : soit on aime, soit on n'aime pas.
Perso, moi, j'ai beaucoup aimé.
A lire absolument. Et si on aime, alors on achète. Et si non, ben tant pis.
C'est complètement par hasard que je suis tombé sur cette BD de Larcenet que je ne connaissais pas. Et là c'est le choc !
Traiter en BD le sujet de feu le service militaire obligatoire, on voit pas ça tous les jours. Et puis on sent les clichés arriver par paquet de 12...
Mais non, loin de là. Larcenet a la force et l'énergie de poser à plat tous ses ressentis et de nous les exposer de façon magistrale. Moi qui sors de Blast, j'avoue y avoir retrouvé la charge émotionnelle volontairement pesante qui s'en dégage. On est dans la retranscription d'un malaise profond, dans l'introspection qui fait mal.
Et puis le côté très brut et chargé du graphisme est un excellent parti pris. Il renforce complètement la trame de son récit et sers son propos de la meilleure façon.
J'ai aussi beaucoup apprécié les autres styles graphiques qui viennent se glisser dans le récit à différent moments cruciaux. Le côté humoristique façon Donjon pour le style quand il retranscrit les rencontre avec sa mère ; même si cela surprend au début, cela s'intègre finalement très bien au reste, et allège le propos. Et enfin, le style "hiéroglyphe inca" que j'ai trouvé magnifique : un pur bijou de graphisme noir & blanc !
Une grande BD donc, sur un thème délicat, et qui plus qu'un exercice est une vrai réussite de l'auteur pour nous signifier et retranscrire l'horreur qu'il a vécu. C'est là, que je ne regrette vraiment pas d'avoir choisi d'être objecteur de conscience...
Le Noir et blanc italien est souvent réussi, mais avec Toppi il prend une saveur particulière.
Le collectionneur est un personnage étrange : gentleman pilleur, c'est surtout une canaille au langage précieux.
Jamais cruel, il a la morale stricte, et mène ses affaires avec sérieux. (ce n'est pas Indiana Jones ...)
Fin géographe, il est aussi historien, ethnologue et cultivé.
Diablement attachant c'est aussi un héros parfait, jamais pris en défaut.
La narration "pleine page" de Toppi offre des planches de toute beauté, un découpage très libre, et une lecture peu contraignante. On est bercé de page en page ... et non de case en case. C’est agréable comme un conte pour enfant !
De fait, les personnages sont par contre souvent "figés". (Toppi n'excelle pas dans la représentation du mouvement.)
La magie c'est qu'il suffit d'une page pour être propulsé à l'autre bout du monde, dans une autre culture, dans un autre univers, et chaque fois au coeur d'une belle légende. Chaque aventure est l'occasion de découvrir un contexte historique, un moment privilégié d'histoire. C'est réellement envoutant.
Le thème de la chasse au trésor, avec sa part d'énigme et un soupçon d'extraordinaire est souvent une réussite ... il n'en faut pas plus à un BDphile pour se laisser prendre.
Mais si en plus c'est dirigé par un maitre... c'est un vrai coup de coeur.
Ha ha, du pur bonheur.
Autant je ne suis pas un fanatique de "Carmen McCallum" (même si les derniers cycles commencent à bien me plaire), autant ce préquel est tout simplement génial :
- Une mise en scène très bien réfléchie, d’un bout à l’autre des 5 tomes.
- Des scènes d’actions jubilatoires et des situations dramatiques qui font mal au bide.
- Aucun temps morts, comme d’habitude, avec Duval.
- Toutes les réponses aux questions que l’on pouvait se poser sur le passé de Carmen.
Côté dessin, l’original Cassegrain a très bien croqué notre mercenaire pour la rendre encore plus attachante que dans la série mère. Et son dessin s’adapte plutôt bien à la mise en scène nerveuse de Duval.
Même si il est moins détaillé que le travail d’un Quet, par exemple, la constance de son trait, tout au long de la série, donne beaucoup de cachet.
De la pop-corn bd au scénario intelligent. Quand on aime le genre, on est devant un must.
Très bon album que voici!
Le dessinateur (dont, je pense, c'est le premier album) réussi presque un sans faute aussi bien au niveau du graphisme qu'au niveau colorisation. Presque, car je trouve les visages des personnages un peu trop figés par moment. Mais, par contre, rien à redire sur le reste. Vivement la suite qui ne pourra, je n'en doute pas, qu'être encore de meilleure qualité.
Au niveau de la couleur, Tarumbana réussit à faire croire à de la couleur directe alors que l'ordinateur a (je pense) été utilisé. Et en plus, le choix des tons est vraiment bien pensé. Rien à redire de ce côté là...
Au niveau du scénario, même constatation: on frise presque le sans faute. Juste deux petits bémols:
- les transitions entre les scènes sont parfois un peu trop brusque (on tourne la page et on se retrouve dans d'autres lieus, avec d'autres personnages.
- la fin est trop rapide: on a l'impression que le scénariste a été surpris par l'approche de la page 46 alors qu'il avait encore beaucoup à dire et que, du coup, il a condensé l'histoire en prenant des raccourcis.
Mais sinon, très belle histoire, sans (pour l'instant) magie ou autres bestioles fantastiques. Les personnages sont humains et le récit est bien maitrisé. Il inspire confiance pour la suite.
Mention spéciale pour les flash-back qui sont dans une teinte argentée, et de ce fait facilement identifiables...
Les deux "presque sans faute" font donc un 4 étoiles (mais on n'est pas loin du 5)
Enorme !
Autant le dire tout de suite, cette BD fait partie de mon top 5 :o
Certes, c'est toujours flou un Matsumoto, et effectivement, au départ on ne sait ni ou l'on est, ni de quoi il s'agit.
La magie cependant, c'est qu'on ne décroche pas tellement l'ambiance est fabuleuse. Preuve qu'en BD même l'incompréhension la plus totale n'empêche pas d'être accroc. C'est ça la poésie, ca vous touche avant même que le cerveau interprète. Pour cela oui ! ca s'approche de Moebius.
Puis tout de même, on passe vite à l'action, au tragique.
Number 5 dézingue un premier ... puis un second membre des rainbows, et sans en percevoir tout de suite les enjeux, on s'engage dans un compte à rebours, une chasse à l'homme.
Mais qu'est ce que les rainbow au fait ?
A la tête de "l'armée pour la paix" (concept absurde s'il en est), on trouve le conseil rainbow : 9 membres, 9 super héros.
Les rainbow sont à la fois un concept marketing pour "tenir" le peuple, mais se révèlent également surhumains puisque génétiquement issus du même papa créateur. C'est d'emblée la question de l'humain qui est posée, celle de la génétique et de l'intervention humaine dans l'évolution etc ...
En bref, chez les rainbow, on porte un numéro, et le classement est celui du mérite : one est plus fort que Two lui même plus fort que Three etc ...
Quel désordre donc, quand number 5 (homme révolté) perturbe le système et enlève la Matriochaka.
Ensemble ils parcourent la planète et on découvre avec eux un monde étrange, au centre de toute les questions.
La terre n'est plus que l'ombre d'elle même, désertique, et les lois de "limitation" (natalité, énergie, robotique) sont le reflet d'une planète contrôlée, génétiquement modifiée, et dont le système semble a bout de souffle.
La voila l'ambition de Number one : changer le monde !
Number One ,cet être étrange, ce dieu vivant, véritable messie semble développer des capacités extraordinaires. Il porte en lui un tel amour du monde qu'il est sans doute capable de le changer. Il est d'ailleurs capable de le "manger"
Seulement voila, l'amour du prochain, ce n'est pas vraiment la tendance, et pour certains la vie n'a de sens qu' a travers le combat. A l'utopie de Number one s'oppose donc la colère de Victor, la révolte de Number 5, et à travers ces personnages c'est toutes les facettes de l'humain qui s'illustrent
Au fil des tomes on vit une course poursuite donc, il s'agit d'arrêter number 5. Et a chaque étape, chaque combat, chaque décès ... on va découvrir des émotions, de plus en plus fortes. le compte a rebours des morts correspond donc à un crescendo émotif pour le number one, pour les rainbow, et pour le lecteur.
La magie de cette BD c'est que chaque évènement, chaque émotion est ressentie par tous les rainbow.
La force de Matsumoto c'est d’être capable de nous infliger cette puissance émotive au même titre que ces êtres "télépathes" la ressentent en temps réel comme s'ils était au fond une conscience unique.
On prend donc en pleine gueule cette résonance émotionnelle de plus en plus extrême: amour, bonheur tristesse, colère ...
Difficile de tout analyser, mais les interrogations sont très profondes, et l'impression visuelle ne l'est pas moins.
Cette BD pose la question de la condition humaine, avec un brio rarement atteint.
La seule envie après l'avoir lu, la relire encore pour la comprendre un peu plus. Et puis revoir 2001 l'odyssée de l'espace aussi parce que quelque soit le média il y a des oeuvres "existentielles" qui vous bouleversent.
Number 5 en est une, au même titre que "la condition humaine" ou le" meilleur des mondes".
C'est un BD qu'il ne faut pas rater !
Certes, de temps en temps, les blagues ne sont pas drôles. Après avoir lu 4/5 planches, on se dit que ça va être pareil. Mais c'est ça qui en fait toute sa saveur. On croit qu'on va arrêter et la planche suivante nous fait marrer.
Un conseil : ne le lisez pas quand vous êtes en dépression. Car à ce moment là, vous ne trouverez pas la planche drôle et la prochaines fois vous vous rappellerez de votre dépression à ce moment-là. Mais dites-vous bien que c'est mon Coup de Coeur et qu'il faut l'acheter.
P.S. : J'ai tous les albums et je l'ai aussi en bibliothèque rose.
Voilà la première série manga que j'ai lue. Yu-Gi-Oh! est une véritable formule magique, et a bouleversé toute une génération ! Tout y est ! Action, magie, émotion... Ce manga est tout simplement excellent, et ne s'est jamais essoufflé, même en 38 tomes (plus un hors série).
La série se compose de quatre parties:
Le commencement: Yugi apprend à contrôler son double et affronte plein de brigands.
Le royaume des Duellistes: Yugi, afin de libérer son grand père, se rend sur l'île des duellistes pour y affronter Pegasus, le méchant le plus légendaire de la série !
Battle City: Un grand moment de la BD manga ! Le plus long cycle de la série et le plus célèbre ! Yugi affronte Marik, possédé par sa haine.
Le Roi Yugi: Un cycle exceptionnel ! Yugi se rend 5000 ans en arrière afin de retrouver le nom du Pharaon, et de vaincre le puissant Zork Nécrophédius ! Un chapitre sanglant !
Il y a également eu un dessin animé avec 6 saisons (dont deux cycles ajoutés: Le Monde Virtuel de Noah et le Sceau d'Horycacle), plus un film brillantissime sorti en salles en fin 2004.
Bref, ce manga est tout simplement génial et cultissime ! Le fait d'explorer le monde des jeux est également très original !
A acheter les yeux fermés !
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Le Banni
L'année 2010 commence très bien pour le Lombard. Voici que le Banni est dans nos bacs et déjà on se sent attiré par la superbe couverture. Lorsqu'on découvre ce qui se cache derrière, on ne peut qu'être sublimé ! Le dessin est époustouflant, l'allure incroyable et le réalisme sans pareil. Le scénario est bien construit, on découvre les personnages avec cette mise en place minutieuse, mais pas ringarde, ni soporifique, plutôt intelligente dans la narration. Un premier tome à découvrir très vite !!!
Les Cités obscures
J’adore cet univers crée par Peeters et Schuiten. Tout tourne autour des cités, de leurs mystères, de leur fonctionnement, de leur architecture, de leurs habitants… mais surtout de leur âme… elles sont presque vivantes, et constituent des personnages à part entière. Les histoires sont toujours fascinantes et oniriques, à la limite de la compréhension, ou en tout cas ouvertes aux interprétations personnelles. Il n’y a que le tome « Brüsel » auquel je suis resté un peu hermétique (en attendant une relecture je l’espère plus fructueuse). Les autres m’ont enchanté. Si je ne devais en garder qu’un, ce serait sans doute « La fièvre d'Urbicande », mais le choix serait difficile. Le dessin est absolument sublime, en noir et blanc ou en couleur. Tout y est magnifique : l’architecture des différentes cités (ah, la tour), les personnages, les paysages… Quelle précision, quelle créativité. Un grand bravo aux auteurs. Albums lus :
: La fièvre d'Urbicande, Souvenirs de l'éternel présent
: L'enfant penchée, La tour, Les murailles de Samaris, La Théorie du Grain de Sable, La route d'Armilia, L'ombre d'un homme, La Frontière Invisible 1 & 2
: Brüsel
Gabrielle
Beaucoup aimé. J'ai tout de suite flashé sur le dessin. L'histoire se construit peu à peu. Le fil de l'histoire se découvre peu a peu. Peut-être que j'ai beaucoup aimé car il m'est déjà arrivé de n'espérer n'être plus qu'une pierre détachée, se contentant d'observer l'univers. Je trouve que des questions intéressantes sont posées : qu'est-ce qu'est l'Homme? Qu'est-ce qui fait un Humain ? J'aime beaucoup la phrase "Nous avons créé le monde en noir et blanc. Les Hommes ont inventé le gris, se jouant de nous." Apparemment, il y a 2 réactions possible : soit on aime, soit on n'aime pas. Perso, moi, j'ai beaucoup aimé. A lire absolument. Et si on aime, alors on achète. Et si non, ben tant pis.
Presque
C'est complètement par hasard que je suis tombé sur cette BD de Larcenet que je ne connaissais pas. Et là c'est le choc ! Traiter en BD le sujet de feu le service militaire obligatoire, on voit pas ça tous les jours. Et puis on sent les clichés arriver par paquet de 12... Mais non, loin de là. Larcenet a la force et l'énergie de poser à plat tous ses ressentis et de nous les exposer de façon magistrale. Moi qui sors de Blast, j'avoue y avoir retrouvé la charge émotionnelle volontairement pesante qui s'en dégage. On est dans la retranscription d'un malaise profond, dans l'introspection qui fait mal. Et puis le côté très brut et chargé du graphisme est un excellent parti pris. Il renforce complètement la trame de son récit et sers son propos de la meilleure façon. J'ai aussi beaucoup apprécié les autres styles graphiques qui viennent se glisser dans le récit à différent moments cruciaux. Le côté humoristique façon Donjon pour le style quand il retranscrit les rencontre avec sa mère ; même si cela surprend au début, cela s'intègre finalement très bien au reste, et allège le propos. Et enfin, le style "hiéroglyphe inca" que j'ai trouvé magnifique : un pur bijou de graphisme noir & blanc ! Une grande BD donc, sur un thème délicat, et qui plus qu'un exercice est une vrai réussite de l'auteur pour nous signifier et retranscrire l'horreur qu'il a vécu. C'est là, que je ne regrette vraiment pas d'avoir choisi d'être objecteur de conscience...
Le Collectionneur
Le Noir et blanc italien est souvent réussi, mais avec Toppi il prend une saveur particulière. Le collectionneur est un personnage étrange : gentleman pilleur, c'est surtout une canaille au langage précieux. Jamais cruel, il a la morale stricte, et mène ses affaires avec sérieux. (ce n'est pas Indiana Jones ...) Fin géographe, il est aussi historien, ethnologue et cultivé. Diablement attachant c'est aussi un héros parfait, jamais pris en défaut. La narration "pleine page" de Toppi offre des planches de toute beauté, un découpage très libre, et une lecture peu contraignante. On est bercé de page en page ... et non de case en case. C’est agréable comme un conte pour enfant ! De fait, les personnages sont par contre souvent "figés". (Toppi n'excelle pas dans la représentation du mouvement.) La magie c'est qu'il suffit d'une page pour être propulsé à l'autre bout du monde, dans une autre culture, dans un autre univers, et chaque fois au coeur d'une belle légende. Chaque aventure est l'occasion de découvrir un contexte historique, un moment privilégié d'histoire. C'est réellement envoutant. Le thème de la chasse au trésor, avec sa part d'énigme et un soupçon d'extraordinaire est souvent une réussite ... il n'en faut pas plus à un BDphile pour se laisser prendre. Mais si en plus c'est dirigé par un maitre... c'est un vrai coup de coeur.
Code Mc Callum
Ha ha, du pur bonheur. Autant je ne suis pas un fanatique de "Carmen McCallum" (même si les derniers cycles commencent à bien me plaire), autant ce préquel est tout simplement génial : - Une mise en scène très bien réfléchie, d’un bout à l’autre des 5 tomes. - Des scènes d’actions jubilatoires et des situations dramatiques qui font mal au bide. - Aucun temps morts, comme d’habitude, avec Duval. - Toutes les réponses aux questions que l’on pouvait se poser sur le passé de Carmen. Côté dessin, l’original Cassegrain a très bien croqué notre mercenaire pour la rendre encore plus attachante que dans la série mère. Et son dessin s’adapte plutôt bien à la mise en scène nerveuse de Duval. Même si il est moins détaillé que le travail d’un Quet, par exemple, la constance de son trait, tout au long de la série, donne beaucoup de cachet. De la pop-corn bd au scénario intelligent. Quand on aime le genre, on est devant un must.
Le Banni
Très bon album que voici! Le dessinateur (dont, je pense, c'est le premier album) réussi presque un sans faute aussi bien au niveau du graphisme qu'au niveau colorisation. Presque, car je trouve les visages des personnages un peu trop figés par moment. Mais, par contre, rien à redire sur le reste. Vivement la suite qui ne pourra, je n'en doute pas, qu'être encore de meilleure qualité. Au niveau de la couleur, Tarumbana réussit à faire croire à de la couleur directe alors que l'ordinateur a (je pense) été utilisé. Et en plus, le choix des tons est vraiment bien pensé. Rien à redire de ce côté là... Au niveau du scénario, même constatation: on frise presque le sans faute. Juste deux petits bémols: - les transitions entre les scènes sont parfois un peu trop brusque (on tourne la page et on se retrouve dans d'autres lieus, avec d'autres personnages. - la fin est trop rapide: on a l'impression que le scénariste a été surpris par l'approche de la page 46 alors qu'il avait encore beaucoup à dire et que, du coup, il a condensé l'histoire en prenant des raccourcis. Mais sinon, très belle histoire, sans (pour l'instant) magie ou autres bestioles fantastiques. Les personnages sont humains et le récit est bien maitrisé. Il inspire confiance pour la suite. Mention spéciale pour les flash-back qui sont dans une teinte argentée, et de ce fait facilement identifiables... Les deux "presque sans faute" font donc un 4 étoiles (mais on n'est pas loin du 5)
Number 5
Enorme ! Autant le dire tout de suite, cette BD fait partie de mon top 5 :o Certes, c'est toujours flou un Matsumoto, et effectivement, au départ on ne sait ni ou l'on est, ni de quoi il s'agit. La magie cependant, c'est qu'on ne décroche pas tellement l'ambiance est fabuleuse. Preuve qu'en BD même l'incompréhension la plus totale n'empêche pas d'être accroc. C'est ça la poésie, ca vous touche avant même que le cerveau interprète. Pour cela oui ! ca s'approche de Moebius. Puis tout de même, on passe vite à l'action, au tragique. Number 5 dézingue un premier ... puis un second membre des rainbows, et sans en percevoir tout de suite les enjeux, on s'engage dans un compte à rebours, une chasse à l'homme. Mais qu'est ce que les rainbow au fait ? A la tête de "l'armée pour la paix" (concept absurde s'il en est), on trouve le conseil rainbow : 9 membres, 9 super héros. Les rainbow sont à la fois un concept marketing pour "tenir" le peuple, mais se révèlent également surhumains puisque génétiquement issus du même papa créateur. C'est d'emblée la question de l'humain qui est posée, celle de la génétique et de l'intervention humaine dans l'évolution etc ... En bref, chez les rainbow, on porte un numéro, et le classement est celui du mérite : one est plus fort que Two lui même plus fort que Three etc ... Quel désordre donc, quand number 5 (homme révolté) perturbe le système et enlève la Matriochaka. Ensemble ils parcourent la planète et on découvre avec eux un monde étrange, au centre de toute les questions. La terre n'est plus que l'ombre d'elle même, désertique, et les lois de "limitation" (natalité, énergie, robotique) sont le reflet d'une planète contrôlée, génétiquement modifiée, et dont le système semble a bout de souffle. La voila l'ambition de Number one : changer le monde ! Number One ,cet être étrange, ce dieu vivant, véritable messie semble développer des capacités extraordinaires. Il porte en lui un tel amour du monde qu'il est sans doute capable de le changer. Il est d'ailleurs capable de le "manger" Seulement voila, l'amour du prochain, ce n'est pas vraiment la tendance, et pour certains la vie n'a de sens qu' a travers le combat. A l'utopie de Number one s'oppose donc la colère de Victor, la révolte de Number 5, et à travers ces personnages c'est toutes les facettes de l'humain qui s'illustrent Au fil des tomes on vit une course poursuite donc, il s'agit d'arrêter number 5. Et a chaque étape, chaque combat, chaque décès ... on va découvrir des émotions, de plus en plus fortes. le compte a rebours des morts correspond donc à un crescendo émotif pour le number one, pour les rainbow, et pour le lecteur. La magie de cette BD c'est que chaque évènement, chaque émotion est ressentie par tous les rainbow. La force de Matsumoto c'est d’être capable de nous infliger cette puissance émotive au même titre que ces êtres "télépathes" la ressentent en temps réel comme s'ils était au fond une conscience unique. On prend donc en pleine gueule cette résonance émotionnelle de plus en plus extrême: amour, bonheur tristesse, colère ... Difficile de tout analyser, mais les interrogations sont très profondes, et l'impression visuelle ne l'est pas moins. Cette BD pose la question de la condition humaine, avec un brio rarement atteint. La seule envie après l'avoir lu, la relire encore pour la comprendre un peu plus. Et puis revoir 2001 l'odyssée de l'espace aussi parce que quelque soit le média il y a des oeuvres "existentielles" qui vous bouleversent. Number 5 en est une, au même titre que "la condition humaine" ou le" meilleur des mondes".
L'Elève Ducobu
C'est un BD qu'il ne faut pas rater ! Certes, de temps en temps, les blagues ne sont pas drôles. Après avoir lu 4/5 planches, on se dit que ça va être pareil. Mais c'est ça qui en fait toute sa saveur. On croit qu'on va arrêter et la planche suivante nous fait marrer. Un conseil : ne le lisez pas quand vous êtes en dépression. Car à ce moment là, vous ne trouverez pas la planche drôle et la prochaines fois vous vous rappellerez de votre dépression à ce moment-là. Mais dites-vous bien que c'est mon Coup de Coeur et qu'il faut l'acheter. P.S. : J'ai tous les albums et je l'ai aussi en bibliothèque rose.
Yu-Gi-Oh !
Voilà la première série manga que j'ai lue. Yu-Gi-Oh! est une véritable formule magique, et a bouleversé toute une génération ! Tout y est ! Action, magie, émotion... Ce manga est tout simplement excellent, et ne s'est jamais essoufflé, même en 38 tomes (plus un hors série). La série se compose de quatre parties: Le commencement: Yugi apprend à contrôler son double et affronte plein de brigands. Le royaume des Duellistes: Yugi, afin de libérer son grand père, se rend sur l'île des duellistes pour y affronter Pegasus, le méchant le plus légendaire de la série ! Battle City: Un grand moment de la BD manga ! Le plus long cycle de la série et le plus célèbre ! Yugi affronte Marik, possédé par sa haine. Le Roi Yugi: Un cycle exceptionnel ! Yugi se rend 5000 ans en arrière afin de retrouver le nom du Pharaon, et de vaincre le puissant Zork Nécrophédius ! Un chapitre sanglant ! Il y a également eu un dessin animé avec 6 saisons (dont deux cycles ajoutés: Le Monde Virtuel de Noah et le Sceau d'Horycacle), plus un film brillantissime sorti en salles en fin 2004. Bref, ce manga est tout simplement génial et cultissime ! Le fait d'explorer le monde des jeux est également très original ! A acheter les yeux fermés !