Les derniers avis (9564 avis)

Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Turcos
Turcos

La France traverse actuellement une crise identitaire sans précédent, et la place de ceux qui sont nés dans un autre pays devient de plus en plus contestée par les autorités. A l'heure où l'on clame la prédominance de la patrie, il est bon de rappeler que nombreux furent ceux, nés sous d'autres horizons que les frontières actuelles, qui ont donné leur vie pour cette... patrie. Qu'on les appelle tirailleurs (sénégalais, algériens...) ou tout simplement Turcos (surnom donné par les soldats russes, confondus par les tenues des soldats concernés), il est vital de se souvenir d'eux. C'est ainsi que Kamel Mouellef, entrepreneur (je ne sais pas de quoi et au final cela n'a aucun intérêt) a voulu raconter l'histoire de son arrière-grand-père, dont le régiment a participé à toutes les batailles du front français de 14-18. Il s'agit bien sûr d'une fiction, placée dans le cadre historique de la Der des Ders (pour le tome 1 du moins). Cette oeuvre de mémoire est salvatrice, complétée par des bonus en fin d'album racontant les conditions de vie de ces soldats, la façon dont ils furent reconnus, etc. de nombreuses photos de ces combattants émérites et de leurs sépultures sont aussi présentes. Un récit très intéressant, puisque nous voyons la façon dont sont utilisés ces soldats, parfois pour des tâches un peu ingrates. le récit se lit sans grande gêne, avec le dessin semi-réaliste de batist, qui fait du beau boulot même si on est loin d'un Tardi en termes de style, par exemple. Il y a tout de même un souci en termes de narration. Les transitions entre les différentes parties du récit me semblent un peu artificielles, et on se perd parfois entre les deux personnages principaux, Mourad et Alouache. Mais malgré ces petits défauts, il faut saluer le travail de l'éditeur, qui a réalisé une superbe maquette, à la hauteur de l'album.

29/11/2011 (modifier)
Par raistlin
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série 20th Century Boys
20th Century Boys

ATTENTION ! Ne pas fuir cette série sous prétexte que c'est un manga ! Essayez au moins d'en lire un ! Dessin de qualité, scénario complexe et prenant, personnages attachants, virtuosité de l'auteur pour mélanger les époques et accrocher le lecteur, grande cohérence de l'ensemble (je considère personnellement que la série n'est complète qu'avec 21th century boys), j'ai passé de longues heures à lire cette série sans me lasser ! Eh oui, sans me lasser ! Qu'est ce qu'une œuvre qui s'étire artificiellement ? C'est un récit qui se répète, qui n'ajoute rien et qui sent le maintien en vie forcé (je pense à XIII ou Thorgal sur une certaine période). Ici, l'auteur nous promène dans sa vision passé/présent/futur sans jamais perdre le fil de son intrigue, mais tout en prenant le temps de décrire sa vision des ces trois époques. Le lecteur qui veut juste savoir qui est Ami et pourquoi il est ainsi trouvera cela forcément trop long. Celui qui veut avoir le dénouement de suite également. Mais à mon sens un récit ne se résume pas à une fin ou une résolution d'énigme, si tant est que l'environnement décrit est un univers dans lequel on se plonge avec plaisir. Et c'est exactement le cas dans cette série. De la nostalgie de l'enfance ou d'une certaine époque, jusqu'à un futur extrême mais pas excessif, j'ai lu les 24 (j'insiste !) tomes sans agacement, sans lassitude, juste parce que j'ai aimé être baladé ainsi d'époque en époque, de personnage en personnage, d'énigme en énigme, de rebondissement en rebondissement. Comme un morceau de musique qui dure longtemps mais sans qu'on voit le temps passer... Alors oui, j'admets sans problème que quelques ficelles sont un peu grosses, que certaines questions restent sans réponses, qu'un ou deux dispositifs peuvent paraître peu crédibles, mais tout cela n'apparaît que lorsqu'on cherche à analyser le travail de l'auteur... Oui encore, la série aurait pu faire 4 ou 5 tomes de moins, soit, mais moi, on m'aurait privé de 4 ou 5 tomes à lire avec délice dans la mesure où quand l'auteur vous manipule avec autant de dextérité et de talent, je dis Encore !!! Oui aussi, on aurait pu avoir des réponses plus précises sur certains points, mais un récit qui vous laisse une petite part d'interprétation et d'interrogation après la lecture de la dernière page, est un récit qui continue à vivre en vous et qui vous donnera envie de le relire !!! Donc, en conclusion : essayez au moins le premier tome de cette série, la qualité d'ensemble vaut largement cette tentative ! Par contre il faut savoir qu'à moins de l'avoir intégralement dans une bibliothèque, si vous accrochez, votre porte-monnaie ne vous dira pas merci, lui !

28/11/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Duam
Duam

Waouh..., « Duam » c’est une damnation visuelle, presque mille fois plus beau que Les Epées de verre… tourner les pages c’est la joie de découvrir une autre merveille et la tristesse de laisser les précédentes. Je dirais que c’est de la couleur directe, je bien vu certains coups de pinceau, mais y a-t-il de l’informatisation derrière tout ça… ? Je ne sais pas, peu importe c’est tellement beau que c’est divin. Les couleurs sont magnifiques et d'une variété infinie, le trait est super fin et le tout méticuleusement détaillé. J’ai refermé la bd il y a bien trois heures déjà et depuis je l’ai réouverte je ne sais combien de fois, et je reste ébahie à chaque fois par tant de beauté. Qu’en est-il du scénario ? De bonnes surprises aussi. Cette histoire à mi-chemin entre fantastique et fantasy a sa part de déjà-vu, tout ne peut pas avoir le goût du neuf, mais elle recèle certains éléments très originaux. Elle mêle magie, pantins, dieux monstrueux et un personnage qui a une particularité vraiment étonnante et que je vous laisse découvrir... allez juste un indice, on le voit sur la couverture. L'histoire est prenante du début à la fin, le suspense est soutenu, je ne dirais pas qu'il est haletant, car tant de beauté ne laisse pas de place à l'excitation, il faut déguster chaque case avec lenteur. Voici une série qui pourrait tirer en longueur comme savent si bien le faire certaines, et qui me comblerait de joie. Finalement le seul défaut notable en début de lecture mais que l’on finit par accepter, c’est sa narration. Celle-ci est trop simple, je ne dis pas simpliste ni naïve, juste trop simple, les phrases sont courtes et manquent de recherche et de poésie, elles ont le ton des histoires que l’on raconte aux enfants, un style sans fioriture tout en simplicité. C’est pour cette raison que j’ai classé ce récit dans le genre conte, car à la lecture c’est l’impression que l’on ressent le plus, un conte fantastique. Dommage quand même ce petit manque de poids au niveau narratif. Tome 2 J'en ai profité pour relire le tome 1 et l'impression est la même, excellent dessin et scénario intéressant, c'est ce qui m'a fait passer outre le problème narratif, qui pourra se révéler assez rédhibitoire pour certains ; c'est aussi la raison pour laquelle j'ai un peu baissé ma note. L'auteur nous gratifie d'une voix-off qui raconte ce que l'on voit, pour que cela passe il aurait fallu un style plus poétique empli de métaphores par exemple, hélas la trop grande simplicité de l'écriture n'émeut pas et agace. Ce défaut et d'ailleurs plus prononcé dans le second tome. C'est vraiment dommage car le reste est réellement excellent.

15/06/2010 (MAJ le 28/11/2011) (modifier)
Couverture de la série Ils étaient Dix
Ils étaient Dix

Merci pour cette admirable BD qui m'a mis le pied à l'étrier de la BD, vieux novice dans cet art, j'ai voulu faire un cadeau de Noël, j'ai feuilleté le premier tome dans un grand magasin et je me le suis acheté, depuis je suis devenu accro aux BD, l'époque napoléonienne est admirablement restituée, les personnages sont ce que l'on attend de ces héros oubliés. Le dessin est clair et fouillé, le scénario est très bien construit. A lire absolument si comme moi vous êtes marqué par cette période de l'histoire de France. Dommage que cette série soit déjà finie, je guette le prochain album de Stalner.

25/11/2011 (modifier)
Par gruizzli
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Allez, je mets le coup de coeur pour cette série qui est quand même encore dans mon cœur et pour longtemps. D'abord, je dois dire que c'est grâce à ce site que je me suis lancé dans cet achat, connaissant Ayrolles par son autre série phare : De capes et de crocs. Je suis donc parti avec un avis positif et j'ai acheté les yeux fermés les 6 tomes. Un achat que je ne regrette vraiment pas ! Garulfo, c'est un conte moderne qui est à la hauteur de ces prédécesseurs ! Ici, pas de gentillesse tout mignonne tout au long de l'histoire ! On a des gens pas sympa du tout, et parfois c'est cruel (rassurez-vous, c'est vraiment peu souvent). Mais comme la plupart des contes, ça se finit bien, on a une (des) morale(s) bien distillées dans le tout, et une histoire qui tient parfaitement la route ! Ensuite, je viens au gros point fort de l'histoire : l’humour ! Car ici, l'humour est omniprésent, aussi bien dans les mimiques, dans les attitudes, les parodies de contes célèbres, les dialogues... On a vraiment une œuvre parfaite dirais-je. Il ne manque vraiment rien. Pour le dessin, rien à souligner, il est parfaitement en accord avec l'histoire, sans être extrêmement détaillé mais tout de même très beau. Bref, une parfaite symbiose. En conclusion, une excellente BD, qui trône parfaitement dans n'importe quelle bibliothèque, et qui mérite parfaitement ses louanges. Et un coup de cœur pour moi même si ça fait un moment maintenant.

24/11/2011 (modifier)
Par herve
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Dorian Gray
Dorian Gray

Je m'étais pourtant juré de ne plus acheter de bd adaptées de romans ou de nouvelles. Et patatras! débarque Corominas avec cette adaptation du seul roman d'Oscar Wilde, roman que j'ai lu dans ma jeunesse et qu'Albert Lewin avait superbement porté à l'écran en 1945. Que dire, sinon que les planches sont sublimes, véritablement magnifiques, et la version que nous livre Corominas est d'une intelligence remarquable. Le découpage en 5 actes, débutant, à chaque fois, sur la métamorphose du tableau, est fort bien amené. L'auteur a réussi le pari fou de restituer deux idées principales du roman, à savoir le monde de l'Angleterre Victorienne et le goût de l'esthétisme porté au paroxysme. J'ai pour ma part craqué sur l'édition Canalbd, édition d'une très grande qualité qui est complétée de superbes illustrations. Un régal !

24/11/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Muraqqa'
Muraqqa'

Ana Miralles s'est fait connaître en France avec le sensuel Djinn, sur scénario de Jean Dufaux. Pour Muraqqa', elle travaille à nouveau avec son mari, Emilio Ruiz Zavala, en nous plongeant dans l'Inde du XVIIème siècle. La dessinatrice aime toujours croquer de jolies femmes nues, et c'est encore le cas ici, puisque nous sommes au sein d'un harem. Mais il n'y a pas forcément de la fesse à toutes les pages, c'est presque toujours justifié, et réalisé sans voyeurisme. Ana Miralles réalise en outre de très belles cases, un peu contemplatives, qui nous permettent de découvrir ce Zenana en profondeur. Il y a de très belles vues de paysages urbains, de petits carrés floraux, des bains réservés aux femmes... les femmes sont belles, mais plutôt que la longiligne Priti, celle que j'ai trouvé la plus belle, physiquement parlant mais aussi avec ses vêtements et bijoux, est Ladli. Très bonne idée du scénariste de nous faire découvrir cette micro-société en même temps que cette artiste-peintre. Cependant je trouve que les personnages, hormis Priti, Ladli et Aqa, manquent un peu d'épaisseur. C'est normal pour des eunuques et des castrats, mais un peu frustrant, si j'ose écrire. Il y a également des bouts d'intrigue qui m'échappent un peu, comme cette conspiration interne au sujet d'un anniversaire. L'un des éléments importants est aussi le Choc des religions, puisque Priti est une Jaïn, autrement dit une végétarienne très attachée à la nature, et qu'elle se retrouve dans un cadre musulman. Le fait qu'elle soit mandatée pour peindre le réel dans ce cadre m'a étonné, je pensais que ce n'était pas le cas chez les Musulmans... La part de mystère que représente le prince renégat est toutefois assez prenante, et l'on a envie de lire la suite, ne serait-ce que pour le trait élégant et les couleurs chaudes d'Ana Miralles.

23/11/2011 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Gratte-Ciel du Midwest
Les Gratte-Ciel du Midwest

J’adore la BD underground américaine, et le dessin et résumé de cet album m’avaient tout de suite attiré… et je ne suis pas déçu. A chaud je dirais presque qu’il s’agit d’un de mes « romans graphiques » préférés ! Les thèmes sont durs (la cruauté chez les enfants, les problèmes d’intégration à l’école, les soucis à la maison) mais ne verse (presque) jamais dans le larmoyant, et surtout l’auteur dédramatise son récit en y incorporant les rêveries du gamins, véritable mécanisme d’évasion et de défense contre ce monde cruel, produisant des passages oniriques remarquablement mis en scène et souvent remplis d’humour. La fin est très belle, très simple et remplie de poésie. J’ai moins accroché aux passages textuels et autres fausses pubs, intercalés entre les chapitres en BD. Mais ce petit détail n’a pas du tout gâché ma lecture… une chouette découverte, et un coup de cœur !

22/11/2011 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Okko
Okko

Hub, le concepteur de cette série géniale a laissé entendre dans diverses interviews qu’il n’avait jamais été au Japon par phobie de prendre l’avion… C’est cette anecdote qui fait toute la saveur de ce monde mi-médiéval mi-fantastique car dès la première page le dépaysement est totalement réussi. La faute à des dessins clairs et chatoyants, un beau style simple permettant une immersion dans un univers riche complet et dont on accepte vite les règles. La faute également à des scénarios simples en surface et un peu plus complexes en substance. Okko est un véritable petit bijou appelé à devenir un classique au même titre que des séries comme Tintin ou la quète de l’oiseau du temps auquel il emprunte le souffle épique et enchanteur tout en demeurant unique. Au premier abord ces histoires de chasseurs de démons menées par un guerrier déchu de tout honneur et antipathique restent d’un abord classique. Okko pourtant ne se résume pas à cela tant son équipe formée d’un moine alcoolique, d’un géant invulnérable caché sous un masque démoniaque et d’un disciple candide s’attribuent tour à tour une importance conséquente dans les différents cycles. Les personnages sont difficiles à cerner par un manque voulu d’informations à leur égard ce qui permet d’en développer par petites touches leur passé trouble et différentes origines au gré des albums. Chaque cycle reprenant les éléments (eau, terre, ciel, feu et le néant) peut se lire presque de façon indépendante par dyptique. Et même là où on pourrait y cerner certaines facilités comme la ballade parmi les monastères du cycle de la terre avec répétition d’événements banals, j’y retrouve davantage une aisance à poser les ambiances pour mieux les tordre et surprendre son lectorat sans le gratter dans le sens du poil. Car Hub sait parfaitement où il va et même s’il est encore trop tôt pour poser un certain regard de recul sur les histoires déjà contées, nul doute que la conclusion en sera surprenante. La force de ces histoires est d’amener un cliffhanger improbable et haletant à la fin de chaque premier tome de cycle pour le conclure par une mélancolie et une certaine forme de poésie n’excluant pas des scènes d’action proprement ébouriffantes par leur montage et mise en scène. L’œuvre m’a curieusement renvoyé vers Apocalypse Now avec cette lente dérive vers l’inconnu dont on sait qu’on n’en sortira pas indemne. Hub mixe beaucoup d’éléments issus du jeu de rôle et du cinéma asiatique sans pour autant les copier et c’est très fort. J’ai retrouvé ce qui me plaisait tant dans la défunte série Lotus de Jade en bien plus travaillé… De même des références comme les films du Sabreur Manchot ou des Baby Cart me paraissent évidentes. On y parle même des premiers Méchas japonais avec ces armures de guerre fabuleuses et presque plausibles. Le fantastique est omniprésent mais agit par légères touches car tout n’est que mystères et chuchotement en ces temps troubles. L’essentiel n’est pas forcément la façon dont chaque enquête ou aventure sera résolue mais plutôt les impacts qu’elle laissera aux principaux protagonistes pour leur honneur et leur vécu. Il s’agit d’un monde bien sombre mais aux atours bien sensuels comme des décors et des costumes magnifiques ainsi que pas mal de touches humoristiques bienvenues avec les deux moines dont le plus jeune raconte son histoire à la façon du « Nom de la Rose ». Il y a suffisamment de choses agréables pour lire et relire Okko et je me surprends à en attendre vivement le huitième tome vu comme l’histoire prend un tournant encore inédit avec certains rebondissements et ne peux qu’en conseiller la lecture tout en pestant moi-même pour l’avoir découverte si tardivement. Epique et magnifique, Okko est bien la preuve que l’on peut manier l’aventure et le dépaysement tout en touchant à la sensibilité de chacun. Merci à Hub pour cette œuvre unique et intemporelle qui touche du doigt la magie des Histoires de Fantômes Chinois avec finesse et talent.

21/11/2011 (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Actu en patates
L'Actu en patates

Cet album regroupe des gags parus sur l'excellent blog de Martin Videberg dans lequel il caricature quotidiennement l'actualité politique (mais pas que), en mettant en scène ces célèbres personnages en forme de patates. Son dessin aux allures simplistes, est en fait terriblement efficace. Les personnalités sont parfaitement identifiables, le trait est fun et naïf. Il colle à merveille à l'humour de l'auteur. Le ton est uniforme, mais les gags sont variés. Ils sont faciles d'accès, même si on ne suit pas la politique de près, on en saisit facilement le sens et la chute. Souvent les transpositions blogs vers format papier ne réussissent pas à garder la même fraîcheur, des répétitions se font sentir et l'album papier peut être indigeste. Ce n'est absolument pas le cas ici. Le découpage en petits chapitres permet de regrouper des gags d'un même thème sur quelques pages et d’enchaîner ensuite sur un autre sujet. D'ailleurs avec un titre comme "quinquennat nerveux" on pourrait penser que l'on aura droit exclusivement a des gags politiques. Heureusement ce n'est pas le cas, et on a également droit aux meilleures vannes sur l'équipe de France de foot, les geeks et Apple, Fukushima... bref tout ce qui à fait l'actu des dernières années. Un album plein de bonne humeur que je recommande chaudement.

21/11/2011 (modifier)