Les derniers avis (9564 avis)

Par Raphifty
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Acriboréa
Acriboréa

Un scénario, des rebondissements, des surprises, de l’action, Acriboréa a tout pour plaire. Dans un univers de science-fiction où l’enjeu est la survie de l’humanité, le lecteur plongera dans une intrigue passionnante. Rythmée par un scénario original et bien ecrit, il tient le lecteur en haleine du début jusqu'à la fin. Cette série possède également des dessins qui conviennent parfaitement à l'univers. Clairs et très riches, ils s'accordent très bien avec l'univers présenté. Prévue en 5 épisodes, Acriboréa se termine en apothéose et entre dans la catégorie des « immanquables » ! Un très bon moment de lecture pour les fan de SF et pour les autres!

05/05/2008 (MAJ le 17/02/2012) (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Petit Monde
Le Petit Monde

Une vraie gifle sortie de nulle part, mais du genre de celles qui vous carressent pour mieux vous surprendre ! De Morvan je ne connaissais rien ou si peu, qu’il est prolifique et apprécié et basta mais j’ai beaucoup apprécié ce qui ressort comme étant surement le meilleur opus de la série 7 à savoir son « 7 Yakusas ». C’est un peu le Jodorowsky de la culture japonaise, un type à l’imagination débordante sachant s’entourer des meilleures révélations au crayon. Et ce n’est surement pas « Le Petit Monde » qui m’empêchera de prétendre le contraire tant cette œuvre est unique par son style et sa narration débridée… Imaginez vous l’univers de Peter Pan déclinée en fable futuriste et violente et vous aurez une idée du voyage en apnée que nous offrent sur un plateau JD Morvan et son mystérieux dessinateur chinois Terada. En effet sans être nécessairement familier à l’univers de J.M Barrie, on en reconnait vite les personnages et l’univers transposé dans une société éclatée en plusieurs strates et dont chacun des 3 tomes de cette œuvre nous y fera descendre tels les niveaux d’un jeu video complètement barré. Car si l’ensemble se lit vite et de façon particulièrement claire, tout va vite dans ce petit monde dont le titre faussement naïf rappelle celui de Aldous Huxley et de son ironique chef d’œuvre « Le meilleurs des mondes ». Morvan délivre un univers cohérent où les classes sociales se superposent dans les bidonvilles aux accents latins d’Amérique du Sud. En haut, on se déplace en jet privé ou petite voiture british, les contours sont arrondis et les droides remplacent les devoirs parentaux. La meileure communication ? se plonger dans des rêves virtuels illicites afin de se sortir d’un quotidien trop aseptisé. En bas dans les « favelas », tout le monde est solidaire, se serre les coudes et la technologie laisse place à des épaves. Les angles se resserent et deviennent anguleux et la violence règne en règle. Les notables « descendent » des beaux quartiers pour y trouver de quoi se shooter ou prendre du plaisir avec des filles faciles… La fée Clochette devient un délire de junkie… Tout n’est qu’une quête à lutter contre la solitude et l’ennui… Au milieu de tout cela, Kumiko, fille d’un ambassadeur japonais, va tenter de trouver du réconfort avec l’écorché vif Piedra mais le Capitan Gancho, rival manchot de ce dernier, n’hésitera pas à les traquer par pure ambition vénale et/ou sentiment de jalousie… Le bel univers cruel de J.M. Barrie est un écrin de qualité pour permettre à JD Morvan de se lâcher à toutes berzingues sur les dessins dingues et inspirés de l’inconnu Terada ! Un joli prétexte qui offre des angles et des perspectives de folie avec des séquences d’action voire même d’animation absolument démentes ! Les couleurs pastel sont tout à fait adaptées pour un spectacle visuel qui n’omet pas la poésie et de jolis moments d’accalmie. Le fait de mixer format franco-belge et dessins d’influence manga est un choix judicieux. Terada ne manque pas de talents ni d’humour dans la façon très particulière de mettre tout ce petit monde en scène sans perdre le lecteur ni le prendre par la main. Qu’il s’agisse d’une poursuite de véhicules sur autoroute, de gunfights à la Tarantino ou d’un assaut sur les eaux, on est pris à la gorge comme devant un film à grand spectacle. Au final je me demande si le gamin qui ne veut pas grandir, ce n’est pas un peu moi qui ai pris un pied pas possible à lire une histoire qui a le mérite de rester cohérente de la première à la dernière page… Lire Peter Pan à la sauce Dragonball au rythme d’une séquence d’action à la Matrix, ça n’arrive pas si souvent mais je veux bien me shooter également pour m’y replonger et en redemande encore car le seul véritable défaut de cette série, c’est qu’elle est finie ! :( Merci à la communauté BDT pour m’avoir fait découvrir presque par erreur cette série qui mérite amplement d’être reconnue à juste titre… Un gros, gros, gros coup de cœur !

17/02/2012 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Voyage des Pères
Le Voyage des Pères

Cette bd n’est clairement pas faite pour les anticléricaux. Si c’est ton cas, passe ton chemin car, à moins d’un miracle, tu n’apprécieras pas. Et pourtant . . . . . . et pourtant ce serait passer à côté d’une petite perle qui dépoussière les évangiles du nouveau testament. Le ton est frais et moderne ; l’humour léger et bien vu. Il se dégage de ces pages une très grande sensibilité qui rend les personnages attachants (même Jonas !). Cette histoire, c’est celle de papas qui partent à la recherche de leurs fils embrigadés dans la secte tendance du moment menée par le nazaréen. Le discours n’est pas toujours tendre envers le catholicisme mais il se justifie par la crainte de l’inconnu et l’amour d’un père à son fils disparu. Jonas est particulièrement terrible et porte quasi à lui tout seul tout le sel du récit. La fin de la vie de Jésus est connue de tous, celle des apôtres et de leurs pères beaucoup moins. Maintenant, elle est dévoilée . . . Côté dessin, un gros travail est réalisé sur les personnages quasi-caricaturaux. C’est assez expressif et donc réussi . . . Voici donc une bd à lire, à relire, à emprunter, à acheter, à offrir, à s’offrir ou à se faire offrir (comme c’est mon cas ^^).

14/02/2012 (modifier)
Par Erwelyn
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jack Black
Jack Black

Les amateurs de James Bond, Jack Bauer le héros de 24 heures chrono, Jason Bourne (les initiales sont les même et le titre sonne comme un roman de Robert Ludlum), de Sam Fisher, l'agent des jeux vidéos d'infiltration Splinter Cell, ou encore de Mission impossible et des films de John Woo vont se régaler. Sauf que Jack Black est encore plus fort qu'eux tous réunis. C'est un homme amélioré, transformé pour sa mission, il ne peut donc pas être mis en échec. Visuellement, la couleur est belle et il y a un bon dosage entre scènes d'action et de violence. Le scénario, qui ne réinvente pas le genre, est pourtant captivant. Les auteurs ne lésinent pas sur les dialogues et on a finalement une première mission menée à bien, sans temps mort, avec tous les ingrédients d'un très bon film d'action et d'espionnage, sans frustration à la fin de ce premier album. Bravo et longue vie à Jack Black. Limite je mettrais 5/5, mais j'attends de voir si la suite est à la hauteur.

14/02/2012 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Enfant cachée
L'Enfant cachée

En voilà une surprise ! J’étais persuadé d'avoir lu de bonnes critiques de cette bd sur le site … Il faut croire que je les ai lues chez la concurrence vu son absence de la base de données. Qu’importe, voici l’oubli réparé ! Cette bd est une petite pépite dont le sujet porte sur une période sombre de l’histoire pourtant abondamment traitée dans divers médias (y compris la bd). Il s’agit d’un témoignage sur le quotidien des juifs durant la guerre 40-45. Mais les auteurs se démarquent des productions du même genre en axant leur récit sous le regard de Dounia, une petite fille juive de 8-10 ans. Et ça change tout ! La candeur et la naïveté du début cèdent rapidement la place à la peur suite à l’arrestation de ses parents par les Allemands. En 80 pages, ce one shot aborde bon nombre d’éléments indissociables au quotidien des juifs : discrimination par le port de l’étoile, interdiction d’exercer un métier, rafles, camps de concentration, cache des enfants, résistance, … Le plus surprenant est que ces faits, pourtant ignobles, ne destinent pas cette bd à un public averti. Bien au contraire, ce témoignage est tout public car il est raconté par les mots simples d’une petite fille et, finalement, les horreurs de la guerre sont davantage suggérées que montrées. Le trait rond, fin et disproportionné appuie avec justesse les propos du récit. Bref, voici une bd tout public sur un sujet qui ne l’est pas vraiment … Une belle leçon de pédagogie en somme !

13/02/2012 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Sherlock Holmes & les Vampires de Londres
Sherlock Holmes & les Vampires de Londres

Belle opération de séduction de la part d’un éditeur en pleine rédemption, Sherlock Holmes et les Vampires de Londres avait pourtant tout du projet bancal et casse-gueules mais réunit suffisamment de qualités pour faire passer son scénario hautement peu crédible pour les fans du détective de Baker Street ainsi que les amateurs de vampires dont les codes ont été scrupuleusement respectés. La collection 1800 dont cette œuvre fait office de baptême du feu pour moi est une excellente méthode pour mixer habilement uchronies et surtout les boucler en deux tomes. Il ne faut pas croire pour autant que l’histoire est bâclée puisque cette histoire maintient toutes ses promesses en terme d’inventivité et de respect des mondes dont elle s’inspire. Première bonne idée, on a en effet affaire à un Sherlock Holmes qui relate dans un courrier intime à un Watson absent, mais plus que présent, ses déboires, suite à sa pseudo mort contre son ennemi juré Moriarty et les efforts qu’il consent pour masquer son identité. Plusieurs attentats d’ordre surnaturels vont le ramener à Londres contre son gré afin de lutter contre une communauté de vampires protégée par la reine Victoria. Faisant fi de ses talents de déduction, c’est dans l’urgence et l’apprentissage de nouvelles règles qu’il va devoir se plier pour contrer une menace politique peut être encore plus importante que les exactions d’un vampire psychopathe… Si rien ne parait clair à la lecture de ces quelques lignes, je rassure de suite l’amateur en l’incitant à s’immerger pleinement dans cette histoire haletante et relativement bien troussée. Un relent de Jack l’éventreur épaissi de quelques litres de sang à déguster plane sur ces deux tomes que j’ai dévorés pleinement. Les dessins ne sont pas en reste malgré quelques erreurs parfois grotesques (voir la façon amateur dont la mer est dessinée en plein mouvement !!!), et une fin peut-être un peu trop rapide n’entache en rien un récit tourné vers l’action et le mystère. Le dessin reste de bien belle facture et reconstitue avec minutie une ville de Londres aussi mystérieuse et ludique qu’un tel récit l’exige. Bref j’ai adoré et recommande pleinement cette aventure inédite du plus célèbre des détectives, qu’on l’apprécie ou pas. Les amateurs de vampires vont être eux pleinement comblés. Hâte de lire l’incursion de Conan Doyle chez Lovecraft par les mêmes auteurs. !

13/02/2012 (modifier)
Par fab11
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Billy Wild
Billy Wild

Billy Wild est une série hors norme, originale, magnifique et j'en passe. Ce n'est pas seulement le dessin de Guillaume Griffon qui me fait dire tout cela, il y a aussi le scénario qui faisait présager au départ un western classique et qui nous plonge rapidement dans le fantastique, le combat entre le bien et le mal, mais aussi dans une violence hallucinante. Hans Güt est un jeune garçon qui rêve de devenir un cow-boy, il fait la rencontre d'un personnage peu commun appelé Linus qui lui donne un curieux élixir qui va le rendre invulnérable. Ainsi naîtra Billy Wild le plus grand chasseur de primes de tous les temps. Pour en revenir au dessin il est très particulier. Je pense qu'il ne peut pas plaire à tout le monde. Mais il est vrai que le graphisme est d'une originalité assez rare. Les personnages ont des têtes et des corps difformes, ils sont pour beaucoup à la limite du "monstrueux". Mais il faut avouer ces personnages finissent par nous paraître normaux tant on est absorbé par l'histoire et la beauté du graphisme. Les doubles pages sont magnifiques, vu le nombre de détails que l'on peut y trouver, comme par exemple la tête de Guillaume Griffon accrochée au mur avec de nombreux autres trophées. Le noir et blanc s'adapte parfaitement au récit, la couleur aurait été de trop à mon avis. Mais pour moi qui adore le noir et blanc, quelle claque visuelle. Il y a un petit bémol quand même à la fin, c'est à dire la taille de Linus qui a sans doute rendu jaloux Godzilla, mais bon comme c'est un récit fantastique on n'y pensera plus. Je conseille donc vivement cette série ahurissante aux fans de westerns fantastiques et à ceux fans de dessins peu communs.

12/02/2012 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Années Pilote
Les Années Pilote

Quelle bonne idée a eue Glénat de publier ces inédits ! J'adore Reiser et son dessin qui semble si banal à première vue, mais qui devient magnifique si on regarde un peu mieux. Ses personnages sont très expressifs et il maîtrise le mouvement à la perfection. L'album est donc un regroupement des histoires qui sont parues dans Pilote et Pilote Pocket et qui ne sont jamais parues en album (quoique il me semble que deux ou trois histoires sont parues dans L'écologie). La plupart porte sur des sujets d'actualité (le concorde, le vote aux élections de 1969, l'armée, etc) , la plupart du temps un fait divers, que Reiser s'amuse à ridiculiser. L'humour est un peu moins corrosif que dans les autres œuvres de Reiser, mais il reste excellent. J'aime sa manière de déconner sur les sujets qu'il traite. Bien sûr, dans cet album il y a des trucs un peu moins marrants qui ne m'ont pas fait rire, mais globalement j'ai passé un excellent moment de détente. Je conseille cet album à tous les fans de Reiser quoique le prix est un peu élevé.

12/02/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Las Rosas
Las Rosas

"Western tortilla à l'eau de rose", annonce avec humour la couverture de l'album. J'aime bien cette dénomination. Western, parce que ça se passe dans un de ces déserts américain, dans une ambiance proche du film Bagdad Café. Tortilla, c'est pour la touche mexicaine en plus même si l'héroïne principale est aussi à moitié chinoise. Et l'eau de rose enfin, parce que cela parle beaucoup de sentiments, et puis aussi parce que ça finit bien. J'ai immédiatement été charmé par l'atmosphère de cette histoire, une atmosphère qu'elle partage certes avec de nombreux récits ou road-movies dans les décors ensoleillés et loin de la civilisation urbaine de ces déserts façon route 66, le côté paumé du désert de Mojave et autres. On est dès les premières pages imprégné dans une communauté de femmes vivant recluses dans un camping sauvage adossé à une station-service qui est leur dernier lien avec le reste du monde. Elles ont choisi de vivre ici pour se réfugier de la vie, pour éviter les troubles de leurs passés ou simplement pour se ressourcer. Le long premier chapitre de cet ouvrage est contemplatif. Aux côtés d'une jeune femme enceinte et rebelle qui vient d'échouer là, on découvre doucement les membres de cette communauté, les liens qu'ils partagent et les nombreux petits mystères qu'ils recèlent. Il fait chaud, le désert est poussiéreux, les routiers passent en klaxonnant et la nuit seules résonnent les discussions de femmes que la vie a amochées. Peu à peu se met en place un canevas de sentiments, amours et ressentiments, de secrets enfouis qu'il aurait mieux valu déterrer plus tôt pour leur éviter d'envenimer des situations malheureuses. Quand le fin mot de l'histoire se met en place, il apparait à la fois simple et complexe, très humain, touchant. Je suis tombé sous le charme. Les personnages sont tous excellents, avec des personnalités fortes et originales. Ils sont attachants malgré leur côté brûlé à vif. Le graphisme est dôté d'une âme qui s'accorde joliment avec l'intrigue. En quelques courbes, sans trop de détails, il suffit à mettre tout ce petit monde et ces décors en scène, laissant l'imaginaire combler ce que le trait économe évite parfois de représenter. Le rythme de la lecture est lent mais prenant, malgré une petite baisse de régime passée la moitié de l'ouvrage quand celui qu'on attendait finit par se montrer enfin. La fin est l'aboutissement agréable d'une intrigue bien menée depuis le début, tenant la route tout en étant assez émouvante à mon goût. C'est comme un bon film sentimental à ambiance, presque sans action mais avec de très bons personnages et un chouette décor.

11/02/2012 (modifier)
Par tolevau
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Pilote à l'Edelweiss
Le Pilote à l'Edelweiss

Encore une fois, c'est du très grand Hugault au dessin. Ayant montré dans ses précédents albums qu'il dominait parfaitement son sujet avec les warbirds de 39-45, cette fois c'est dans la première guerre mondiale qu'il nous plonge. Un aspect graphique majestueusement maîtrisé, des angles de vue nous plongeant au coeur de l'action, tout cela allié à un scénario simple mais efficace. Au final, on obtient un premier album magnifique et indispensable à tous les amateurs du genre, ainsi qu'à ceux qui apprécient simplement les belles BD.

11/02/2012 (modifier)