Les derniers avis (7397 avis)

Par |fred|
Note: 5/5
Couverture de la série Les Formidables Aventures de Lapinot
Les Formidables Aventures de Lapinot

J'adore Lapinot. Pourtant je suis parti avec des tas d'à priori en voyant le dessin, et lisant rapidement quelques planches. En réalité, on finit carrément par apprécier le dessin de Lewis Trondheim, qui colle parfaitement à l'ambiance. On lisant un Lapinot, on est quasiment sûr de rigoler un bon moment, ce qui compte énormement. Et comme d'habitude, quelques clins d'oeil à des scénes de vie ordinaire apparaissent, pour notre plus grand plaisir. Bref, on peut penser qu'il s'agit à la base d'un humour potache, mais en réalité, c'est une bd tout simplement hyper plaisante à lire (une petite préférence pour slaloms quand même :) )

10/04/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 5/5
Couverture de la série Ghost World
Ghost World

Epatant, hallucinant, fantasmagorique, caustique, ironique, fabuleux... Qu'est-ce que c'est chouette... Je comprend que cela ne plaise pas à tout le monde, que ce ne soit pas interessant pour certains... Il se trouve que j'adore, tout simplement. Peut-être parce que ces filles pourraient être parmi mes meilleures amies...Peut-être parce que certaines de leurs réactions ou de leurs discussions me sont vraiment familières...Peut-être parce que d'une certaine manière je me sens proche d'elles...de leur manière de vivre, de s'exclure en quelque sorte du monde qui les entoure...De se donner cette impression d'être uniques et différentes par de petits actes anodins... Il s'agit en fait d'une sorte de recueil, d'une succession de chapitres, qui sont autant de tranches de vie, de moments d'existence de Rebecca et Enid...Le tout est cependant très cohérent, et il se dégage de l'ensemble une atmosphère presque surréaliste liée à l'étroitesse de la ville, au confinement forcé dans ces lieux où la marginalité constitue un échappatoire vers un "ailleurs" au même titre que la ligne de bus n°5... Le graphisme est vraiment idéal et extremement adapté à l'histoire. Je n'imagine pas du tout un autre style, ou même une colorisation différente. Cet épurement, ce dépouillement du trait et des couleurs (ou plutôt des non-couleurs...) permet de faire passer de nombreux sentiments, et réflexions de manière très intelligente. Les personnages ne sont jamais "parfaits", ils ont tous une humanité apparente, ce sont des gens ordinaires, ni des modèles, ni des anti-héros, juste des êtres normaux, comme on pourrait en croiser au coin de la rue. Ghost World, le monde fantôme, celui où on ne peut vivre ni avec les autres, ni sans eux, celui où malgré tout on reste prisonnier d'un système, sauf quand on est deux, et qu'on est deux "barges", socialement parlant, se construisant une vie plus belle que celle qui nous est destinée, en faisant de l'ordinaire un extraordinaire perpetuel, en faisant de la monotonie une aventure, en faisant du quotidien un certain moment de rêve.

10/04/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 5/5
Couverture de la série Tokyo Babylon
Tokyo Babylon

Tokyo Babylone est un des deux chefs d'oeuvres du studio Clamp (le reste pouvant se ranger selon moi dans la catégorie "très moyen"). A mille lieues de Rg Veda, de son graphisme flamboyant et de son histoire complexe, Tokyo Babylone, nous séduit par ses dessins très épurés et ses petites scenettes qui semblent indépendantes jusqu'à la fin. C'est sans doute le contraste entre ce ton très léger et la gravité de l'histoire qui en fait une oeuvre si fascinante, atypique, ne laissant personne indifférent. C'est une série fantastique, mais surtout une vibrante critique du monde moderne. Les démons que Subaru exorcise s'appellent égoisme, vénalité, haine ou apparences... Ajoutez à celà la beauté des albums, avec de magnifiques illustrations en couleur dignes de gravures de mode, et vous comprendrez pourquoi je juge cette bédé "culte".

08/04/2003 (modifier)
Par Sejy
Note: 5/5
Couverture de la série La fille du professeur
La fille du professeur

Un très grand moment de plaisir que cet album ! Je ne connaissais pas Emmanuel Guibert. J'ai lu coup sur coup "le capitaine écarlate" et "la fille du professeur" et je dois dire que j'ai pris une grande claque dans la gu..le ! (et j'en redemande !). Quelle beauté et quelle légéreté dans les dessins ! Tant d'expression et de relief dans les visages avec juste quelques nuances de couleurs...sublime! L'histoire de Sfar,quant à elle, ne reste pas en marge. Une aventure romanesque abracadabrante à la fois vive et fluide. Un humour "so british" omniprésent, tour à tour dans les dialogues, les situations ou l'exubérance des personnages. J'ai même senti, par instants, un agréable petit arrière goût de "Monty python". Bref, que du bonheur ! D'ailleurs j'y retourne !

08/04/2003 (modifier)
Par loki
Note: 5/5
Couverture de la série Blame !
Blame !

Deux mots définissent ce manga selon moi, "quelle ambiance" !! Le dessinateur a su créer un univers sublime dans un monde cauchemardesque, où les machines règnent en maîtres. En plus, les combats même s'ils sont confus sont très bien réalises avec des monstres incroyables (on pourrait presque croire que c'est Giger qui les a inventés, il a créé le concept de l'alien dans le film du même nom). C est vrai que c'est violent et qu'il n'y a pas beaucoup de dialogues, mais pour moi, cela nuit pas du tout au récit et il y a toujours une progression dans le récit même si elle est lente. Excellent.

05/04/2003 (modifier)
Par Remyz
Note: 5/5
Couverture de la série Les Arcanes du Midi-minuit
Les Arcanes du Midi-minuit

Une excellente série Soleil !!!! Tout d'abord le dessin est tres bon, pour ses premiers albums, Cyrill Trichet assure, son trait est fin, il tient bien en main ses persos...etc Au niveau du scenarii le tome 1 pouvait paraitre creux, le second l'est beaucoup moins, nous avons droit à des enquetes dans un univers où se croisent humains et autres creatures. Les enquetes sont tres bien ficelées et assez captivante. On ne s'ennuie pas (du moins dans le tome 2), les dialogues sont long mais interessant et essentiel à la bonne comprehension des enigmes. Bref du tout bon :)

04/04/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 5/5
Couverture de la série Midnight Nation
Midnight Nation

"Si un quidam, vous voyant lire Midnight Nation, ose vous lancer un méprisant « En train de lire un comics ? » , qu’il crève." Jean-Pierre Fuéri Midnight Nation, c'est autre chose, je crois que c'est vraiment une des histoires les plus atypiques qu'il m'a été donnée de lire. Bien sur c'est un comics et pourtant il se démarque de la production américaine que je connais pour de multiples raisons. Midnihgt Nation, c'est l'histoire de David, homme ordinaire, qui se retrouve forcé, un jour, de contempler ce (et ceux) que tout le monde refuse de voir...Ceux, qui n'ayant personne à aimer, personne de qui être aimé se retrouvent dans le lieu intermédiaire, ni morts, ni vivants. Dans ce monde où la solitude et l'abandon sont des généralités, des créatures appelées les Marcheurs ont fait leur apparition. Ils passent librement d'un monde à l'autre, semant misère et désolation sur leur passage... Midnight Nation, c'est l'histoire de Laurel, guide mystérieux dans ce no man's land où tout le monde semble la connaître, la respecter ou la craindre, qui doit accompagner David dans un voyage de 5000 kilomètres. Un voyage qu'elle a déjà accompli un grand nombre de fois, mais qui la mène toujours à la même souffrance... Midnight Nation, c'est l'histoire de tous ceux dont personne ne se souviendra jamais, de tous ceux qui ne resteront dans aucune mémoire. Midnight Nation, c'est un voyage à la recherche d'une âme, à la reconquête d'une identité perdue, à la poursuite d'une destinée, c'est un cheminement physique à travers l'Amérique et aussi un cheminement moral vers une humanité oubliée. Midnight Nation, c'est une prouesse scénaristique (pour ceux qui ne l'avaient pas encore compris...) mais surtout une prouesse graphique. Franck a ce don de faire passer dans un regard bien plus que tout un discours... Des dessins somptueux donnent à cette histoire des allures de road-movie faisant de David un cowboy solitaire cheminant auprès de Laurel qui est ce que personne n'imagine... Des couleurs magnifiques, tout simplement, des cadrages très efficaces et un découpage mettant en valeur à la fois les scènes d'action et les passages plus intimistes. Midnight Nation, à lire sans hésiter, ne serait-ce que pour se rendre compte du génie de Franck et Straczynski, mais surtout pour regarder le monde autrement.

04/04/2003 (modifier)
Par loki
Note: 5/5
Couverture de la série L'ile des morts
L'ile des morts

Voila une histoire comme je les aime, tordue à souhait, lovecraftien, et en plus on en prend vraiment plein la vue avec les dessins de Sorel. On tient un must pour tous ceux qui aiment les histoires fantastiques avec une ambiance bien particulière. Un petit reproche quand même, il faut lire plusieurs fois la fin pour comprendre quelque chose.

03/04/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 5/5
Couverture de la série L'Ascension du Haut Mal
L'Ascension du Haut Mal

TOME 1 : Ce premier tome d'une série autobiographique qui devrait comporter 6 tomes couvre la période 1964-1969. C'est ici et maintenant que David B. plante le décor de sa série la plus personnelle avec en prime une édition splendide chez l'Association, dans la collection Eperluette. La couverture souple en couleur jaune et noire est superbe, résumant à la perfection, en une seule image, en un seul méandre de personnages et de formes au second plan, la puissance évocatrice de cette série. David B. nous offre un récit construit sur un mode narratif peu habituel, alternant les points de vue du présent, de l'auteur de BD, et les points de vue de l'enfant qu'il était entre 1964 et 1969. Son dessin tout en contrastes de noir et de blanc, est à la fois simple et terriblement efficace. Il ne s'embarrasse pas de considérations fumeuses pour aller là où il le veut : à l'essentiel. Ce 1er tome se révèle en peu de pages comme une drogue dure, on ne la lâche plus, on est absorbé par cette histoire, et pour peu qu'on se retrouve à un moment ou à un autre dans l'histoire de cette famille qui lutte contre une terrible maladie, on se sent impliqué. Un autre point à souligner concerne la densité extraordinaire de ce 1er tome… On apprend beaucoup de choses, on retrouve des parallèles avec le Cheval Blême (autre album de l'auteur à l'Association) et le puzzle David B. se met à s'animer dans la tête du lecteur. A travers quelques anecdotes, quelques réflexions éparses, on met les pièces les unes avec les autres et on se rend compte de l'ampleur de l'œuvre de cet auteur. Mais le plus gros point fort de ce 1er tome est le ton adopté. Sans complaisance, en toute simplicité, David B. parvient à faire passer son émotion, parvient à poser les jalons de cette série qui s'annonce déjà comme un monument de la BD. Dès que j'ai eus terminé ce 1er tome, malgré l'heure avancée de la nuit, j'ai sauté sur le tome 2 que j'ai dévoré avec une faim de vérité et de sensibilité identique. TOME 2 : Ce deuxième tome s'attarde sur le monde de la macrobiotique, et présente un univers inconnu pour la majorité du lecteur, avec une vision et un ton très justes. La destinée des ancêtres peut paraître parfois longue, d'ailleurs une planche représente la mère et l'auteur, au présent, s'interrogent sur l'intérêt de ces histoires pour le lecteur. Mais David B. nous explique l'intérêt de ces scènes familiales, et c'est peut être le seul défaut que je peux trouver à ce 2° album : cette explication n'était peut être pas nécessaire, le lecteur aurait certainement trouvé la clé sans. Car rien n'est présenté ici par volonté de s'afficher, mais tout est simplement destiné à faire passer le message de l'auteur, tout va dans un seul sens, qui ne fait que bâtir une explication aux univers de David B. l'auteur de BD. Néanmoins ce 2ème tome est tellement bien écrit, si bien raconté (dans la veine du 1er donc) que son auteur dépasse les intérêts du lecteur pour l'épilepsie de son frère ou son éclosion personnelle d'artiste. Jamais une BD ne m'avait autant touché que cette Ascension du haut mal, et ce 2ème tome me pousse à vouloir continuer la série, c'est une évidence. Parce que David B. fait preuve d'une maestria peu commune et m'a vraiment émerveillé, ému, étonné, bref conquis. Parce que dans ce tome 2 on retrouve son attirance pour le Japon et ses légendes (et son autre BD "Le tengû carré" toujours à l'Association résonne différemment, éclairée par la lecture du présent ouvrage). Parce que cette série s'appuie sur des visions oniriques qui subliment l'imaginaire de son auteur, et ne peuvent que refléter les préoccupations imaginaires de chacun. Parce qu'enfin cette œuvre sonne juste, vraie, et qu'elle rend honneur à l'art dans ce qu'il a de plus beau : nous faire vaciller, nous faire réfléchir, nous transporter au-delà de notre simple condition de spectateur. TOME 3 : Ce troisième tome semble un peu moins axée sur la maladie de Jean-Christophe que les 2 premiers albums. En réalité l'épilepsie du frère aîné est toujours au centre de l'histoire, mais si elle reste aussi pesante, aussi présente aussi, elle est un peu éclipsée par l'émergence des relations frères / sœur ainsi que par le chemin que suit le narrateur. De plus à travers les visites chez les gourous, les rebouteux plus ou moins honnêtes, c'est toute la société des années 70 qui est abordée ici, bref, un décor bien plus ample et ouvert qu'on pourrait le penser sans avoir lue cette BD. On voit le narrateur à 12 ans, passionné d'histoires et d'Histoire, se réfugiant dans un monde qui ferait peur à bien d'autres enfants, pour échapper au destin de son frère. A travers ses réactions d'enfant, David B. pose des questions délicates par le biais de planches très fortes, chargées d'émotion, qui ne peuvent qu'interroger le lecteur sur une réelle problématique. La scène où le petit frère s'interroge sur le destin de son frère épileptique, se demandant s'il ne vaudrait pas mieux le voir mourir pour le bien de tous, est particulièrement forte. Mais là où David B. est vraiment très fort, c'est qu'il ne laisse jamais le lecteur rester sur une impression trop longtemps. Il varie les scènes, et les situations; démontrant ainsi un talent certain pour raconter une histoire, quelle qu'elle soit. Deuxième aspect intéressant, particulièrement visible sur cette scène "interrogation sur la mort du grand frère", c'est la justesse du ton choisi. Il ne cherche pas à s'apitoyer, à se faire plaindre, ne donne jamais l'impression d'en faire trop, et il se contente d'être vrai. Le dessin supporte toujours magnifiquement cette histoire hors norme, même s'il n'est vraiment épatant que lorsque David B. représente la maladie sous la forme de serpents, d'hydres, ou qu'il jette les images de son imaginaire d'alors, celui qui lui servait d'échappatoire, de défouloir. Un tout petit peu en dessous des 2 premiers tomes, ce 3ème album reste toutefois dans la même veine et s'achève sur une situation déchirante, qui fait avancer l'histoire en même temps que l'attachement du lecteur à ces destins terribles. TOME 4 : Le tome 4 se veut un prolongement du tome 3, avec un accent moindre sur la maladie de Tito, qui est parti se faire suivre dans un centre pour handicapés loin de sa famille. Le récit se concentre donc sur le narrateur et les parents qui se donnent sans compter dans la recherche d'un moyen de guérison pour leur fils aîné. Ce tome 4 est très intéressant car il positionne l'imaginaire du narrateur qui va devenir celui de l'auteur que nous connaissons aujourd'hui. Par quelques planches au ton adapté, il évoque la question juive lorsqu'il décide de s'appeler dorénavant David. De plus c'est à partir de ce moment là que le narrateur commence à noter ses rêves. Et lorsqu'on connaît l'univers de David B, et qu'on a aimé la lecture de son "Cheval blême", des "incidents de la nuit", de "la lecture des ruines", il est fascinant de découvrir les prémices de cette imagination débridée dans la lecture de ce tome 4. L'importance des livres est également montrée, et on devine à quel point cet univers littéraire a été primordial pour aider le petit frère à appréhender et à vaincre la maladie de son frère. Les planches qui montrent David en train d'exciter la réaction de Tito sont très fortes. Sans chercher à s'apitoyer ni à verser dans le nombrilisme, David B parvient à faire ressentir les choses, à faire passer les sentiments qui l'animaient alors. A côté de cette justesse de ton et de cette sensibilité jamais calculée car très naturelle, le dessin est toujours aussi bon. Il soutient l'histoire, et la bichromie se mue en un dégradé d'ombres qui annonce l'apogée que représentera la suite de la série. TOME 5 : L'avant dernier tome de la série (mais le dernier paru à ce jour) est un sommet de cette saga autobiographique que l'on peut qualifier de culte à tous points de vue. Le dessin est plus que jamais maîtrisé, et pour dépeindre l'aggravation de la maladie et des crises de Tito, David B utilise des ombres et des dégradés très étudiés, franchement réussis. Ce tome 5 fait ressurgir sur le devant de la scène Tito, qui a alors 18 ans et le BEPC en poche, ses crises l'empêchant depuis un moment de suivre une scolarité normale. Pis, après une bagarre dans le centre pour handicapés, il retourne chez lui. Son comportement se modifie et devient carrément violent. Les scènes de dispute et d'agression envers les siens sont vraiment poignantes. Emouvantes mais sans gratuité, ces planches soutenues par ce dessin si juste sont vraiment très réussies, et comptent parmi les meilleures de toute la série. Par leur force évocatrice, elles captivent le lecteur sans lui faire ressentir le moindre voyeurisme. David B prouve une fois de plus qu'il est un conteur hors pair, et continue de captiver ses lecteurs avec le tome peut être le plus noir des 5. La visite dans le centre pour enfants atteints d'handicap moteur est également très touchante : les réactions à retardement de Tito et son isolement face aux dessins que David réalise pour les enfants sont une parfaite illustration de leurs différences nées de la maladie. En parallèle à ces événements, le narrateur se montre plus que jamais attaché à sa passion pour le dessin. La scène où il se remet en cause, où il se demande à quel point sa productivité incroyable pour le dessin n'a pas déstabilisé son frère est vraiment belle. Pour une fois, une connotation négative est attribué à l'art, alors que jusqu'à maintenant, ces dessins et ces livres isolaient le narrateur certes mais le rendaient plus fort pour affronter la situation, et donc pouvaient être perçues comme uniquement positives. Un tome 5 grandiose qui ne présente qu'un seul défaut : le tome 6 (le dernier) se fait cruellement attendre! TOME 6 : Oui! Il est là, il est là ! :) Ca a été long mais on ne le regrette pas. Car ce sixième et dernier tome est une formidable réussite. David B. nous offre un album lourd, en poids comme en place dans son oeuvre. Dans ce sixième opus, il recentre l'histoire sur lui, sur on ascension d'auteur de bande dessinée, et replace l'expérience terrible de la maladie de son frère dans un contexte plus personnel. C'est véritablement grandiose la façon dont David B. relie cet album à toute sa production, en donnant des clés de lecture partout pour une oeuvre qu'on ne peut pas aborder en dilettante. De plus le graphisme déjà excellent des tomes précédents atteint une maîtrise encore plus terrible. Mise en page modifiée, dessins encore améliorés et histoire terriblement juste, avec ce dernier volet de sa saga, David B. nous offre un monument de la bande-dessinée. INDISPENSABLE.

02/04/2003 (modifier)
Par woody
Note: 5/5
Couverture de la série L'Ascension du Haut Mal
L'Ascension du Haut Mal

Voià comment raconter sa vie en passionnant le lecteur. Et pourtant le sujet est assez casse-gueule. Oui mais l'auteur arrive toujours a nous surprendre graphiquement et a nous émouvoir. C'est difficile de décrire cette série au dessins noirs et torturés, dessins qui collent parfaitement a l'ambiance de l'histoire...la magie du talent sans doute.

02/04/2003 (modifier)