Midnight Nation est un de mes plus gros coups de cœur de ces dernières années, tous genres de BD confondus.
C’est une mini-série de 12 épisodes de 24 pages, issue du studio Top Cow et éditée par Image. En France, c’est Semic qui s’est chargé d’une première sortie en kiosques, et à présent en librairie dans sa collection Semic Book.
Aux commandes du scénario, un monsieur sorti de l’audiovisuel, Joe Michael Straczynski, à l’origine entre autres de la série télévisée Babylon 5. Depuis peu, JMS (c’est plus simple non ?) s’est intéressé au medium comics, et il enchaîne succès après succès. Midnight Nation est l’une de ses toutes premières incursions dans la BD.
Il a choisi pour l’accompagner aux dessins, l’excellent Gary Frank, qui a longtemps usé ses crayons sur des séries à succès comme Incredible Hulk ou Gen 13 par exemple. Son talent n’a cessé de s’affirmer, jusqu’à arriver à son paroxysme sur Midnight Nation (ainsi que sa précédente mini-série où il était dessinateur et scénariste : Kin).
La grande force de cet artiste, ce sont avant tout ses personnages, très travaillés, très expressifs. Les émotions se lisent sur les visages de manière saisissante. Un vrai tour de force.
Quant à l’histoire à proprement parler, c’est celle d’un homme ordinaire plongé dans une situation extraordinaire.
David Grey, enquêteur au LAPD, bascule dans un autre monde, superposé au notre, hanté par des créatures inquiétantes, croquemitaines de l’ombre : le monde des marcheurs … Là où se retrouvent aussi les oubliés de la société, ceux qui à force de ne pas être vus finissent par devenir transparents. Et dans ce monde, une seule chose importe : ne pas perdre son âme, ou plutôt arriver à la reconquérir pour s’en sortir.
David va disposer de moins d’un an pour faire le voyage à pied jusqu’à New-York, lieu de sa possible rédemption. Il voyagera avec un guide, en la personne de Laurel, une jeune femme condamnée à accompagner inlassablement les hommes dans leurs quêtes.
Midnight Nation c’est donc ça, l’histoire d’un homme qui court après le salut de son âme, dans un monde dont il ne comprend pas les règles.
Le dénouement de l’intrigue est à l’avenant du reste : original et sans concession. Ne craignez pas la déception d’une fin plate après une idée de départ excitante, JMS et G. Frank nous tiennent en haleine jusqu’au bout, et ont concocté une fin forte et très réussie.
Vraiment, sur tous les points, Midnight Nation est un comics d’exception, à découvrir de toute urgence.
Contrairement aux avis un peu négatifs sur le scénario classique, je trouve précisément que c'est un des meilleurs scénarios que j'ai pu lire. Pas manichéen pour deux sous, alors que justement il en a l'air pendant les 3/4 du temps. La fin a été une révélation pour moi. Evidemment je ne vais pas la raconter ici, mais je trouve que ça vaut le coup de dépasser l'aspect un peu convenu que peut avoir la bédé dans son premier tome pour arriver à l'aspect moins lisse du second. Tout n'est pas tout noir ni tout blanc. Le dessin de Marini est évidemment magnifique, je suis un grand fan depuis très longtemps (et précisément déçu par ses plus récents travaux).
Et oui c'est du Bilal: un futur apocalyptique, des dessins oeuvres d'art, et des personnages hauts en couleurs et en interrogation.
Avec Bilal l'histoire est quasiment toujours noire et la trilogie Nikopol ne fait pas exception. Mais le mieux c'est les dessins qui sont de véritables tableaux et ça c'est superbe.
Donc je n'ai qu'une chose à dire A LIRE A REGARDER.
J'adore cette serie et je viens d'apprendre une bonne nouvelle :
La serie se termine en 2006 ! Soit Vance veut continuer avec un autre scenariste et Van Hamme termine l'histoire et lui laisse reprendre le personnage, soit tout se termine...
On ne peut donc s'attendre qu'à au maximum 3 albums pour terminer l'histoire !
Il faut savoir s'arrêter à temps! Je pense comme certains que la serie aurait du s'arrêter au XIIIeme episode! Comme je me doutais le XIIIeme épisode est special et cela m'a plu mais il ne faut pas essayer de faire du blé absolument! J'attends la suite mais... Je ne sais pas combien d'épisodes il reste à sortir mais j'espère connaître la fin avant de mourir.
Y a pas à dire c'est avec spawn que je suis entré dans le monde des comics et je pense qu'on ne pouvait pas mieux commencer. Pour moi Spawn est LE comics Culte.
Ce sont tout d'abord les dessins que je trouve fantastiques, merveilleux, plein de couleurs et de sombres ombres... L'histoire elle aussi est bien ficellée, car on se prend au jeu de voir s'agiter au grés de ses aventures spawn qui n'est ni tout à fait un vrai méchant, mais qui n'est pas du tout un gentil.
De plus si je peux ajouter, rien que pour les spawns médiévaux ça vaut le coup ils sont superbes
(il me semble que tout les spawns ne sont pas présent sur ce site, mais cela va changer j'en suis sur)
Et oui encore une bd culte signée avec Ledroit comme dessinateur.
Le monde de cette déesse s'est effondré dans l'oubli des siècles, mais un inspecteur de police (l'héroïne) va redonner vie au mythe, c'est ainsi que commence l'histoire.
Pour parler juste, c'est glauque, noir, un futur que l'on aimerait pas vivre mais alors pas du tout.
Les dessins (ou les oeuvres de Ledroit) rendent véritablement l'esprit voulu par Mills (enfin je l'espère car s'il voulait un avenir plutôt rose alors ça colle pas).
Du début à la fin on est absorbé par la bd, j'adore.
Et voilà encore une histoire du cultissime monde de Troy, et y a pas à dire tout ce qui traite du monde de Troy tient du culte.
Là on est avec les trolls, ces boules de poils attendrissantes qui vous mangent en discutant avec vous, charmant non?
Sinon c'est comme pour les Lanfeusts, histoire très bien, dessins très biens, et humour carrément super.
Merci Arleston, et merci Mourrier, on en veut encore!
J'attends toujours avec beaucoup d'impatience la sortie d'une nouvelle BD de "Blueberry". La fréquence de sortie me semble beaucoup trop lente, et l'écart de parution entre les sorties beaucoup trop long.
Et comme Blanc-Dumont et Corteggiani se mettent au diapason de Giraud, c'est deux fois plus de bonheur !
Métamorphose c'est une plongée dans un univers éclaté, non linéaire, délirant, absurde, où toutes les lois, toutes les normes, tous les codes que nous connaissons sont transgressés, sublimés pour donner quelque chose d'entièrement nouveau, qui laisse une saveur totalement inédite et inoubliable dans la bouche. Kabuki personnifie le lecteur qui au biais des différentes rencontres avec les pensionnaires de l'asile, voit sa conception du monde et des principes qui le dirigent totalement bouleversés. Cette remise en question se fait d'abord par le biais d'Amiko. Jeune femme étonnante qui revigore une Communication devenue vaine et sclérosée, par de nouvelles méthodes d'écriture, de gestuel, de langue, de psyché qui nous forcent à redevenir attentif au moindre geste, au moindre signe. Emcé 2 remet en cause notre conception du temps et de l'espace, Bouddha notre spiritualité... Bref c'est un véritable voyage au-delà du miroir que nous offre David Mack, qui soit dit en passant n'a jamais caché son admiration pour Lewis Carroll...L'auteur nous livre donc un extraordinaire hymne à la folie créatrice (seuls les fous changent le monde semble-t-il est son credo), par le biais d'un dessin caméléon utilisant des techniques (collages, pinceau, crayonnées) et des styles (réaliste, impressionisme, art abstrait, cartoony) multiples, le tout saupoudré d'une mise en page éclatée et d'un lettrage particulier (nous forçant par-exemple à bouger la tête et pas seulement les yeux) et d'une musicalité permettant de repousser les frontières narratives de la bande dessinée et surtout de nous montrer comment la réalité est tout sauf une est indivisible...Et puis il y a Kabuki évidemment petite chrysalide jamais sûre d'arriver à sa complète maturation, toujours entre deux mondes, fantôme bien réel dansant entre la vie et la mort, personnage au côté tragique qui n'est pas sans rappeler celui d'une certaine Elektra, sans cesse perdue et sans cesse retrouvée en quête d'une liberté inaccessible tellement les chaînes qu'elle s'est forgée semblent lourdes... Peut-être d'ailleurs la bad girl la plus emblématique de l'univers comic mainstream depuis la ninja grecque...
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Midnight Nation
Midnight Nation est un de mes plus gros coups de cœur de ces dernières années, tous genres de BD confondus. C’est une mini-série de 12 épisodes de 24 pages, issue du studio Top Cow et éditée par Image. En France, c’est Semic qui s’est chargé d’une première sortie en kiosques, et à présent en librairie dans sa collection Semic Book. Aux commandes du scénario, un monsieur sorti de l’audiovisuel, Joe Michael Straczynski, à l’origine entre autres de la série télévisée Babylon 5. Depuis peu, JMS (c’est plus simple non ?) s’est intéressé au medium comics, et il enchaîne succès après succès. Midnight Nation est l’une de ses toutes premières incursions dans la BD. Il a choisi pour l’accompagner aux dessins, l’excellent Gary Frank, qui a longtemps usé ses crayons sur des séries à succès comme Incredible Hulk ou Gen 13 par exemple. Son talent n’a cessé de s’affirmer, jusqu’à arriver à son paroxysme sur Midnight Nation (ainsi que sa précédente mini-série où il était dessinateur et scénariste : Kin). La grande force de cet artiste, ce sont avant tout ses personnages, très travaillés, très expressifs. Les émotions se lisent sur les visages de manière saisissante. Un vrai tour de force. Quant à l’histoire à proprement parler, c’est celle d’un homme ordinaire plongé dans une situation extraordinaire. David Grey, enquêteur au LAPD, bascule dans un autre monde, superposé au notre, hanté par des créatures inquiétantes, croquemitaines de l’ombre : le monde des marcheurs … Là où se retrouvent aussi les oubliés de la société, ceux qui à force de ne pas être vus finissent par devenir transparents. Et dans ce monde, une seule chose importe : ne pas perdre son âme, ou plutôt arriver à la reconquérir pour s’en sortir. David va disposer de moins d’un an pour faire le voyage à pied jusqu’à New-York, lieu de sa possible rédemption. Il voyagera avec un guide, en la personne de Laurel, une jeune femme condamnée à accompagner inlassablement les hommes dans leurs quêtes. Midnight Nation c’est donc ça, l’histoire d’un homme qui court après le salut de son âme, dans un monde dont il ne comprend pas les règles. Le dénouement de l’intrigue est à l’avenant du reste : original et sans concession. Ne craignez pas la déception d’une fin plate après une idée de départ excitante, JMS et G. Frank nous tiennent en haleine jusqu’au bout, et ont concocté une fin forte et très réussie. Vraiment, sur tous les points, Midnight Nation est un comics d’exception, à découvrir de toute urgence.
l'Etoile du Désert
Contrairement aux avis un peu négatifs sur le scénario classique, je trouve précisément que c'est un des meilleurs scénarios que j'ai pu lire. Pas manichéen pour deux sous, alors que justement il en a l'air pendant les 3/4 du temps. La fin a été une révélation pour moi. Evidemment je ne vais pas la raconter ici, mais je trouve que ça vaut le coup de dépasser l'aspect un peu convenu que peut avoir la bédé dans son premier tome pour arriver à l'aspect moins lisse du second. Tout n'est pas tout noir ni tout blanc. Le dessin de Marini est évidemment magnifique, je suis un grand fan depuis très longtemps (et précisément déçu par ses plus récents travaux).
La Trilogie Nikopol
Et oui c'est du Bilal: un futur apocalyptique, des dessins oeuvres d'art, et des personnages hauts en couleurs et en interrogation. Avec Bilal l'histoire est quasiment toujours noire et la trilogie Nikopol ne fait pas exception. Mais le mieux c'est les dessins qui sont de véritables tableaux et ça c'est superbe. Donc je n'ai qu'une chose à dire A LIRE A REGARDER.
XIII
J'adore cette serie et je viens d'apprendre une bonne nouvelle : La serie se termine en 2006 ! Soit Vance veut continuer avec un autre scenariste et Van Hamme termine l'histoire et lui laisse reprendre le personnage, soit tout se termine... On ne peut donc s'attendre qu'à au maximum 3 albums pour terminer l'histoire !
XIII
Il faut savoir s'arrêter à temps! Je pense comme certains que la serie aurait du s'arrêter au XIIIeme episode! Comme je me doutais le XIIIeme épisode est special et cela m'a plu mais il ne faut pas essayer de faire du blé absolument! J'attends la suite mais... Je ne sais pas combien d'épisodes il reste à sortir mais j'espère connaître la fin avant de mourir.
Spawn
Y a pas à dire c'est avec spawn que je suis entré dans le monde des comics et je pense qu'on ne pouvait pas mieux commencer. Pour moi Spawn est LE comics Culte. Ce sont tout d'abord les dessins que je trouve fantastiques, merveilleux, plein de couleurs et de sombres ombres... L'histoire elle aussi est bien ficellée, car on se prend au jeu de voir s'agiter au grés de ses aventures spawn qui n'est ni tout à fait un vrai méchant, mais qui n'est pas du tout un gentil. De plus si je peux ajouter, rien que pour les spawns médiévaux ça vaut le coup ils sont superbes (il me semble que tout les spawns ne sont pas présent sur ce site, mais cela va changer j'en suis sur)
Sha
Et oui encore une bd culte signée avec Ledroit comme dessinateur. Le monde de cette déesse s'est effondré dans l'oubli des siècles, mais un inspecteur de police (l'héroïne) va redonner vie au mythe, c'est ainsi que commence l'histoire. Pour parler juste, c'est glauque, noir, un futur que l'on aimerait pas vivre mais alors pas du tout. Les dessins (ou les oeuvres de Ledroit) rendent véritablement l'esprit voulu par Mills (enfin je l'espère car s'il voulait un avenir plutôt rose alors ça colle pas). Du début à la fin on est absorbé par la bd, j'adore.
Trolls de Troy
Et voilà encore une histoire du cultissime monde de Troy, et y a pas à dire tout ce qui traite du monde de Troy tient du culte. Là on est avec les trolls, ces boules de poils attendrissantes qui vous mangent en discutant avec vous, charmant non? Sinon c'est comme pour les Lanfeusts, histoire très bien, dessins très biens, et humour carrément super. Merci Arleston, et merci Mourrier, on en veut encore!
Blueberry
J'attends toujours avec beaucoup d'impatience la sortie d'une nouvelle BD de "Blueberry". La fréquence de sortie me semble beaucoup trop lente, et l'écart de parution entre les sorties beaucoup trop long. Et comme Blanc-Dumont et Corteggiani se mettent au diapason de Giraud, c'est deux fois plus de bonheur !
Kabuki
Métamorphose c'est une plongée dans un univers éclaté, non linéaire, délirant, absurde, où toutes les lois, toutes les normes, tous les codes que nous connaissons sont transgressés, sublimés pour donner quelque chose d'entièrement nouveau, qui laisse une saveur totalement inédite et inoubliable dans la bouche. Kabuki personnifie le lecteur qui au biais des différentes rencontres avec les pensionnaires de l'asile, voit sa conception du monde et des principes qui le dirigent totalement bouleversés. Cette remise en question se fait d'abord par le biais d'Amiko. Jeune femme étonnante qui revigore une Communication devenue vaine et sclérosée, par de nouvelles méthodes d'écriture, de gestuel, de langue, de psyché qui nous forcent à redevenir attentif au moindre geste, au moindre signe. Emcé 2 remet en cause notre conception du temps et de l'espace, Bouddha notre spiritualité... Bref c'est un véritable voyage au-delà du miroir que nous offre David Mack, qui soit dit en passant n'a jamais caché son admiration pour Lewis Carroll...L'auteur nous livre donc un extraordinaire hymne à la folie créatrice (seuls les fous changent le monde semble-t-il est son credo), par le biais d'un dessin caméléon utilisant des techniques (collages, pinceau, crayonnées) et des styles (réaliste, impressionisme, art abstrait, cartoony) multiples, le tout saupoudré d'une mise en page éclatée et d'un lettrage particulier (nous forçant par-exemple à bouger la tête et pas seulement les yeux) et d'une musicalité permettant de repousser les frontières narratives de la bande dessinée et surtout de nous montrer comment la réalité est tout sauf une est indivisible...Et puis il y a Kabuki évidemment petite chrysalide jamais sûre d'arriver à sa complète maturation, toujours entre deux mondes, fantôme bien réel dansant entre la vie et la mort, personnage au côté tragique qui n'est pas sans rappeler celui d'une certaine Elektra, sans cesse perdue et sans cesse retrouvée en quête d'une liberté inaccessible tellement les chaînes qu'elle s'est forgée semblent lourdes... Peut-être d'ailleurs la bad girl la plus emblématique de l'univers comic mainstream depuis la ninja grecque...