Les derniers avis (7459 avis)

Par Nejikun
Note: 5/5
Couverture de la série Hunter X Hunter
Hunter X Hunter

"Hunter X Hunter" est un manga culte dans l'univers du shonen, c'est indéniable. L'univers que Togashi a créé est vraiment fantastique, on est très vite pris dedans, et dans mon cas je peux vous dire que jai vraiment du mal à m'en défaire. Ensuite j'ai pu lire des critiques des tomes 17 ou 18 au niveau de la qualité du dessin, mais ce qui n'a pas été dit, c'est que la qualité du dessin est mauvaise uniquement lorsque le chapitre est prépublié (dans le magazine Jump, en l'occurence). Ils sont ensuite retouchés par l'auteur. Une dernière chose, la comparaison avec DBZ est un peu exagérée, les personnages et la progression sont totalement différents.

27/03/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5
Couverture de la série Blankets - Manteau de neige
Blankets - Manteau de neige

Je vous trouve tous injustes avec ce bijou! Seulement quatre étoiles? Il vaut plus que ça, c'est du très très grand comics! On peut certes avoir un intérêt variable pour la vie de Thompson, mais la manière y est! La forme est magistrale! Quel dommage que le traducteur (ou l'éditeur?) se soit senti obligé de nous traduire le titre "Blankets" par "Manteau de neige"... Pour que nous échappe la cohérence et la subtilité de l'oeuvre? Parce que « Blankets », cela désigne aussi bien la neige que la couverture offerte par Raina et qui donne sa structure narrative à l'oeuvre. Enfin, tout ça ne dira pas grand chose à ceux qui ne l'ont pas encore lu... A ceux-là, je dirais juste : ne vous laissez pas abuser par le fait que cet album soit annoncé comme la chronique d'un premier amour. Ne dire que ça de ce comics est déjà une simplification abusive. La force de l'oeuvre, c'est qu'elle parle de toute une vie, non seulement de cette première histoire d'amour, mais plus généralement du passage de l'adolescence à l'âge adulte, du rapport de l’individu au monde. Formellement, c'est une oeuvre d'une richesse inouïe, sur le plan de l'émotion aussi, même si on est plus dans la retenue et le sentiment doux-amer que dans la pleurnicherie facile. La présence du religieux ne m'a pas du tout gêné. C'est un vecteur comme un autre pour se poser des questions métaphysiques. En plus, cela permet de comprendre l'archaïsme de la pensée chrétienne américaine (leurs cours de catéchismes ressemblent à ceux que suivaient ma grand-mère au début du siècle...). Craig Thompson a dû se libérer de tout ça et c'est tant mieux.

26/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Ikkyu
Ikkyu

On m'avait décrit l'oeuvre comme "un monument du manga", quelque chose de bien au-dessus du reste. Donc je note sur ma (longue) liste de course, curieux. Puis voilà-t-il pas que ces 4 gros et superbes volumes se décident à me tomber dans les mains en occasion. Bonjour madame, j'embarque tout ça, merci de m'avoir souffler l'idée Laotzi, et bonne lecture. Bon, en bref : ça y est. Je l'ai trouvé. ll existe. Je me demandais si je pourrais mettre un jour un manga sur le même plan que "Quartier Lointain". Et bien que très différent, "Ikkyu" se révèle être du même accabit. Une oeuvre très forte, à la profondeur abyssale, universelle, et dont on ne ressort pas indemme. Très loin de la simple distraction. Début du volume 1, bien sympathique, une ressemblance avec les traits de Otomo dans les visages et les ombrages qui me semble assez frappante, puis plus loin avec la façon de traiter les décors de Samura, mais ce qui m'a le plus déstabilisé, c'est cette exposition des faits historiques. Ce n'est pas une simple contextualisation à laquelle nous avons droit, mais un véritable chronique des règnes impériaux, batailles... et cela ne m'a pas trop charmé, comment l'exprimer ? Puis Ikkyu entre au monastère, et ça y est, la machine est en marche. Que se passe-t-il par la suite ? On dévore l'ensemble. Les passages "historiques" (grosse surprise, Ikkyu est un personnage qui a existé, je l'ai appris au volume 2) s'insèrent parfaitement dans les moments de vie d'Ikkyu, sa quête, et font bien plus que contextualiser le récit. Ils ancrent celui-ci dans le réel, et jamais une leçon d'histoire n'aura été menée avec autant de brio. Déjà, par le rôle d'instauration du suspense que ces passages occupent (qu'arrive-t-il à Ikkyu pendant ce temps là ?), ils nous donnent à voir bien plus que des manoeuvres politiques, des batailles absurdes et sanglantes, ils nous montrent comment vivait un peuple (ou plutôt survivait, voire mourait), et la dimension historique est d'autant plus pertinente qu'elle démontre très habilement le décalage avec l'opulence des monastères corrompus, et le désarroi du peuple. Mais bien évidemment, la plus grande richesse de l'oeuvre reside dans la chronique de la vie d'Ikkyu, et sa façon d'être et d'agir par rapport à son environnement si bien ancré et auquel il n'est pas étranger, jusque dans les plus hautes sphères, mais dont il ignore les plus tenaces des conventions. La quête, les actes, les leçons, tout, l'ensemble, au-delà des manoeuvres politiques, de la souffrance d'une population néantisée, est une démonstration d'humanité et de liberté absolue, dans laquelle je me suis retrouvé à un point tel que je ne peux le décrire. Un bijou, un joyau, qui dépasse de bien loin la sphère de la bande dessinée. Chronique d'une époque, chronique d'une vie (mais en fait ce sont des dizaines d'existences que nous suivons). "Un monument de la bande dessinée" serait plus juste. Ce n'est pas la peine que je m'épuise en superlatifs, c'est incomparable. D'une maturité étonnante. Une perle. Je devrais en faire abstraction pour évoquer mes autres lectures, mais peut-on encore ici parler de "lecture" ? :) - On ne sent même plus l'odeur de la mort... - La vie est-elle là pour nous faire rêver ? - Non, non... elle est là pour nous faire vivre.

26/03/2004 (modifier)
Par nico
Note: 5/5
Couverture de la série Atalante - La Légende
Atalante - La Légende

Cette bd relatant un univers héroïque se basant sur la mythologie est très réussie. Crisse ajoute toujours sa petite touche dans le dessin, que j'adore. Bref, il s'agit d'une bd à avoir absolument dans sa bdthèque, au meme titre que quasi tous les albums de Crisse, qui est l'un des plus grands auteurs rencontrés ces dernières années.

24/03/2004 (modifier)
Par nico
Note: 5/5
Couverture de la série Dragon Ball
Dragon Ball

Une serie très longue et franchement incontournable. C'est l'un, si ce n'est le meilleur manga jamais édité. Il ne faut surtout pas s'arrêter à la série tv et se faire une véritable opinion en lisant toute la série et en appréciant l'évolution de tous les personnages. Bref, une série culte à acheter par n'importe quel moyen.

24/03/2004 (modifier)
Par cac
Note: 5/5
Couverture de la série 20th Century Boys
20th Century Boys

Rhaaaaaaa, *bave* je veux le fin mot de l'histoire. Lu les 11 tomes parus à ce jour en France, et c'est génial. Ca commence doucement et après on est emporté : qui est ce fameux Ami ? On se dit c'est untel, ah non c'est lui, on pense même à Kenji le héros de l'histoire - plusieurs petits détails le laissent à penser - et on se dit que c'est impossible puisqu'ils sont confrontés... En plus l'auteur rajoute une tonne de nouveaux gamins jamais vus avant dans la bande à Kenji, ce qui élargit encore le champ des possibles Ami. Et dire que Urasawa arrive à rallonger la sauce sur autant de tomes sans que ça ne devienne jamais ennuyeux. Alors après, savoir quid de "Monster" ou "20th Century boys" remporte la palme ? J'hésite encore, je pense que ça se vaut largement dans le genre thriller et que ça surpasse largement tout ce qu'on pourrait faire dans le style en Europe. Les détracteurs des mangas pour diverses raisons se privent de quelque chose avec ces petits bijoux japonais. Pour finir je pourrais gueuler sur l'éditeur Génération Comics, ça m'énerve que ce soit ce genre de charlot qui publie une telle oeuvre et pour ce prix-là en plus, mais bon... :'( Tome 12 Le 16 juin 2004. Ce tome est génial comme d'hab, on est encore baladé tout le tome pour enfin connaître le visage d'Ami - à moins que ce ne soit encore un éternel rebondissement pour nous dire que non en fait c'est pas lui, ce qui serait bien possible, il m'avait semblé avoir lu qu'au Japon on ne savait toujours pas qui était Ami. D'ailleurs j'aurais jamais deviné, alors que je pensais avoir trouvé en lisant le tome, ce personnage ne m'a pas du tout marqué. Une originalité dans la mise en scène : Urasawa rejoue une scène sous 2 angles de vue différents. Certains trucs s'expliquent, bref c'est passionnant et ça se dévore. Un truc qui m'a énervé et qui gêne la compréhension surtout, c'est les erreurs dans la traduction ou dans les bulles, il y a un problème quelque part (notamment l'histoire des années 1970 - 1971, c'est déjà pas très clair alors si il y a des coquilles en plus).

24/03/2004 (modifier)
Par amienois
Note: 5/5
Couverture de la série Les Poussières de l'infini
Les Poussières de l'infini

Rien à dire, ça déchire de a à z, peut-etre parce que Zerriouh et Studio 2hb sont d'Amiens. On est vite à fond dans la B.D, ca passe trop vite, ce n'est pas grave, on relit parce qu'on redécouvre toujours des nouveaux trucs cachés dans les décors, fausses pubs, clins d'oeil au cinéma... Conclusion : oui et encore oui !!, vivement le 2

24/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 5/5
Couverture de la série Valérian
Valérian

Ma série culte. Lue en long, en large et en travers depuis près de 20 ans, toujours pas lassée. Côté dessin, c'est hyper inventif. L'imagination de Mézières est impressionnante, tant pour ses décors que pour son bestiaire. Même si on sent qu'il n'aime pas chiader ses dessins, tant pis, l'atmosphère est là et c'est ce qui compte. Les scénarios sont très distrayants, souvent très drôles, et les albums s'avalent d'une traite ! Valérian a un côté loser inattendu dans ce genre de série, ça le rend attachant. Et puis Laureline... ah Laureline ! A mon sens la meilleure héroïne qui ait été créée. Inoubliable ! Malheureusement, les derniers opus ne sont pas au niveau. Ils auraient dû s'arrêter à "Sur les frontières" :o/

24/03/2004 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 5/5
Couverture de la série Lone Wolf & Cub
Lone Wolf & Cub

Ogami Itto, ancien exécuteur du shogûn devenu ronin et assasin qui parcourt le Japon avec son fils... Cette histoire toute simple est ici très bien scénarisée, à travers différentes petites histoires. Personnellement j'ai vu les films avant de lire ce manga dont ils sont tirés et je dois dire qu'ils respectent totalement l'univers de celui-ci. Les dessins sont bons (même s'ils ont vieilli) et les différentes histoires bien menées. Bref du tout bon, et si vous êtes fan de Japon médiéval comme moi alors n'hésitez plus, ce manga vaut largement un Vagabond au niveau profondeur(peut-être pas au niveau du dessin mais après tout l'essentiel est de se faire plaisir, ce qui est assurément le cas avec ce manga).

23/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 5/5
Couverture de la série Short program
Short program

Short Program est un petit condensé de bonheur et un bon moyen de découvrir le talent d'Adachi, un des mangakas les plus célèbres au Japon (bien plus que Katsura, ArzaK !), un de ceux qui passeront sans nul doute à la postérité. Adachi écrit pour les adolescents, filles et garçons (chose assez rare au Japon où les 2 publics sont très clairement séparés (shôjô/shônen)). C'est un aspect qu'il ne faut pas perdre de vue quand on lit son oeuvre. Pour avoir découvert cet auteur adolescente (il y a 13 ans), je peux témoigner que ses histoires touchent au coeur à cet âge-là. Il y a une telle sensibilité dans ces histoires toutes en non-dits, dans ces personnages ordinaires et attachants, tellement vrais et loin des stéréotypes, qu'on est obligé de s'identifier à ses personnages ou à "vivre" à leur côté leurs histoires quotidiennes. Mais ma note ne rélève pas de la nostalgie. 13 ans plus tard, même si je m'identifie moins aux personnages, bien sûr, j'aime toujours autant l'oeuvre d'Adachi, dont Short Program est un des exemples les plus réussis (le tome 1 surtout). De cet auteur paraît également Niji-iro Tohgarashi en ce moment chez Glénat, oeuvre assez mineure dans la bibliographie d'Adachi mais très sympathique. Espérons qu'un jour Touch sera traduit, c'est son chef-d'oeuvre, son manga culte qui reste à ce jour un des plus gros succès de librairie au Japon.

23/03/2004 (modifier)