C'est bien compliqué de noter Lucky Luke. C'est une partie de mon enfance de bédéphile. Pour ma part je note ici les albums avant la fiancée de Lucky Luke... ensuite ils ne présentent aucune espèce d'intérêt. Même inégaux, avant la fiancée de Lucky Luke, je crois que je les aime tous (sauf 7 histoires de Lucky Luke), même les premiers moins aboutis graphiquement. Je ne saurai dès lors pas en conseiller un, tellement j'adhère aux histoires et aux personnages.
J’ai longtemps hésité à m’embarquer dans ce comics de superhéros. Heureusement, on est bien loin de Superman et Captain America.
Le dessin est bon, mais les couleurs sont à chier (peut-être l’effet comics).
Mais alors le scénario, c’est du Alan Moore tout craché : c’est dense, réfléchi, original, etc, bref excellent.
Voila une série qui n’a pas volé ses 5 étoiles.
Celui qui est né deux fois est le début d'une série ambitueuse de Derib destinée à rendre hommage aux "indiens" qui ne se sont jamais appelé comme cela...
Non seulement Derib est passionné par le sujet qu'il fait partager, à travers les rites de passages et la vie au quotidien d'une civilisation, mais il va plus loin que d'habitude dans la composition de ses planches.
Presque pas de blancs entre les strips, inserts nombreux de cases, utilisation soutenue du cercle, donne une recherche graphique et stylistique appropriée à ce western adulte, sans oublier les nombreux plan silencieux
Tout cela concours à l'authenticité de cette histoire simple.
A noter que Pluie d'Orage est l'esprit parent d'Amos, le héros de Red Road
Avec le temps qui passe, impossible de ne pas mettre le maximum à cette série. Jamais les amérindiens n'ont été aussi bien traités en bd. Il s'agit d'une histoire qui témoigne du passé avec ses douloureuses réalités, et de la mésestimée culture autochtone des USA, et du devenir de cette culture. On sent que Derib y a mit tout son coeur et ses capacités, pour aboutir à une histoire fluide, dense et subtile.
Certes, il y a bien un côté qui peut paraître un rien moralisateur, mais cela est largement compensé par la force et la noblesse des sentiments que suscite le voyage du jeune indien paumé Amos.
Ce n'est pas rien de traduire en bd l'itinéraire intérieur d'un personnage, ses changements au fur à mesure qu'il apprend et qu'il est confronté à de nouvelles situations, parfois cruelles, parfois libératrices.
Rien que pour cela, "Red Road", suite indirecte de Celui qui est né deux fois mérite de rester dans les annales.
Un petit bijou dans le genre Fantastique, trop sous-exploité en BD.
Graphiquement somptueux, Christophe Bec est un auteur sur qui il faudra compter dans les années qui viennent.
On peut également souligner le choix des auteurs sur le choix audacieux de la fin de la série, une fin qui fait réfléchir et qui reste longtemps dans la tête.
Perso je préfère les fins ouvertes aux fins fermées que l'on oublie vite !
"Quand je mange mes Bombes sucrées glacées au chocolat, c'est toujours le deuxième bol que je préfère : le plaisir du premier est un peu gaché par l'impatience, et à la fin du troisième, j'ai toujours un peu mal au coeur..."
Cette réplique de l'enfant terrible Calvin résume à mon avis toute la tendresse et la férocité à la fois de l'univers d'un enfant très attachant, qui vit mille et une aventures pas toujours si imaginaires que ça.
Composé pour beaucoup de running-gag tous plus fendard les uns que les autres (Ah,la guerre des bonhommes de neige, le Père Noel, la baby-sitter, la machine spatio-temporelle en carton, les dinosaures, et bien d'autres), Calvin & Hobbes sait aussi être touchant et réaliste.
Mille fois bravo à Bill Watterson pour avoir restitué l'état d'esprit d'un enfant que nous avons tous été. La bd humoristique de ces 20 dernières années.
Ce manga a de quoi paraître déroutant, Tsuge ne s'embarrasse pas avec les codes narratifs habituels du manga, ici pas de découpage rapide ou sophistiqué, Tsuge préfère utiliser un système tout en douceur, l'action se ressent plus qu'elle ne se voit.
Yoshiaru Tsuge n'est clairement pas un auteur de manga mainstream, ses oeuvres sont mesurées, personnelles et rares.
On est loin du classique avec cet auteur. L'Homme sans talent exprime la vision décalé qu'a Tsuge de ce monde, Sukezo, le mangaka sans talent, ne cherche ni à s'intégrer ni à se mettre en marge du monde, il vit juste sa vie à sa façon, au bord de la vie, sans chercher de but à atteindre. Bien sûr cela déroute autant le lecteur que l'entourage du héros.
Cette histoire est empreinte de richesse et d'émotions diverses, malgré l'aspect lourdement dramatique de l'oeuvre, ce manga prête parfois à rire ce qui, compte tenu du propos, est un tour de force.
Les dessins sont aussi simples qu'intenses, en parfaite résonance avec le récit.
Pour apprécier ce manga il faut se laisser surprendre, ce n'est pas évident d'aborder le manga sous cet angle en France, tant nous avons tendance à classer les oeuvres par genres, Shonen, Shojo, Seinen etc...
De ce point de vue, l'Homme sans talent est tout bonnement inclassable.
Une oeuvre culte... je n'en sais rien, mais une BD marquante, intense, dérangeante, destructrice, tout simplement belle, ça j'en suis sûr!
L'homme sans talent est incontestablement une lecture cinq étoiles.
Que dire du manga 20th century boys si ce n'est qu'il m'apparaît comme exceptionnel, impressionnant, génial, monstrueux (non, là je m'égare sur une autre histoire du même auteur). Les qualificatifs élogieux pourraient pleuvoir ainsi pendant des pages entières. En bref, c'est un chef-d'oeuvre.
Il faut d'abord relever le caractère monumental de la série. A ce jour, 21 tomes sont parus au Japon, 18 étant déjà traduits en langue française. Et la série n'est toujours pas terminée, même si ce 21ème tome lève le voile sur de nombreuses questions(selon ma libraire qui l'a su de machin truc qui est allé le trouver en format numérique... ). J'admire donc déjà la quantité astronomique de travail que l'auteur a du fournir pour le développement d'une telle série.
Le scénario est en tout point remarquable, l'auteur jonglant admirablement avec différentes époques et un nombre impressionnant de personnages. Il développe progressivement son scénario à rebondissements sans jamais lasser le lecteur. Je dois dire qu'arrivé au 12ème tome, la complexité de l'histoire m'a fait recommencer du début. Mais au regard du coût de la série, autant profiter plusieurs fois de l'investissement... Je me garde bien de dévoiler ici les détails du scénario afin de laisser aux futurs lecteurs la surprise la plus complète possible.
Le dessin est tout simplement admirable. J'ajouterai juste que j'apprécie tout particulièrement l'évolution du physique des personnages au travers des âges.
Reçu 5/5 sans hésiter!
Laiyna est décidément un personnage attachant, radieux, dont le souvenir reste toujours aussi fort. Les superbes dessins de René Hausmann, avec ses couleurs chatoyantes, ses senteurs de sapins, de rocailles et de forêts légendaires, en font tout simplement un must du genre. Car ça ne se regarde pas seulement, l'histoire d'un moyen-age préhistorique avec son lot de personnages grotesques ou raffinés recèle une poésie certaine.
Brunschwig et Hirn signent ici un premier album de toute beauté, tant par la forme que sur le fond. On prend l’album en main, format idéal, couverture mate, douce, on se l’approprie immédiatement. Une couverture forte, originale, intrigante, qui sort du lot de la (sur-) production (formatée) actuelle ou toutes les couvertures finissent par se ressembler.
On l’ouvre et la magie opère, on entre dans l’histoire, charmé par les atmosphères colorées si harmonieuses, on découvre les ambiances de cités, mais pas en spectateur, on s’immerge dans ces lieux qu’on fuirait plutôt dans la réalité.
On découvre à travers un trait épuré des personnages attachants, inquiétants, au fil des pages des jalons se mettent en place, le jeu subtil des flash-back qui caractérisent la marque de fabrique de M. Brunschwig est poussé dans les extrêmes enrichissant une fois de plus un mode narratif cinématographique rarement utilisé à ce niveau. Et quand on referme cet ouvrage précieux, on voudrait que le tome deux soit déjà sous presse pour que nos interrogations ne nous taraudent pas jusqu'à sa parution...
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Lucky Luke
C'est bien compliqué de noter Lucky Luke. C'est une partie de mon enfance de bédéphile. Pour ma part je note ici les albums avant la fiancée de Lucky Luke... ensuite ils ne présentent aucune espèce d'intérêt. Même inégaux, avant la fiancée de Lucky Luke, je crois que je les aime tous (sauf 7 histoires de Lucky Luke), même les premiers moins aboutis graphiquement. Je ne saurai dès lors pas en conseiller un, tellement j'adhère aux histoires et aux personnages.
Watchmen
J’ai longtemps hésité à m’embarquer dans ce comics de superhéros. Heureusement, on est bien loin de Superman et Captain America. Le dessin est bon, mais les couleurs sont à chier (peut-être l’effet comics). Mais alors le scénario, c’est du Alan Moore tout craché : c’est dense, réfléchi, original, etc, bref excellent. Voila une série qui n’a pas volé ses 5 étoiles.
Celui qui est né deux fois
Celui qui est né deux fois est le début d'une série ambitueuse de Derib destinée à rendre hommage aux "indiens" qui ne se sont jamais appelé comme cela... Non seulement Derib est passionné par le sujet qu'il fait partager, à travers les rites de passages et la vie au quotidien d'une civilisation, mais il va plus loin que d'habitude dans la composition de ses planches. Presque pas de blancs entre les strips, inserts nombreux de cases, utilisation soutenue du cercle, donne une recherche graphique et stylistique appropriée à ce western adulte, sans oublier les nombreux plan silencieux Tout cela concours à l'authenticité de cette histoire simple. A noter que Pluie d'Orage est l'esprit parent d'Amos, le héros de Red Road
Red Road
Avec le temps qui passe, impossible de ne pas mettre le maximum à cette série. Jamais les amérindiens n'ont été aussi bien traités en bd. Il s'agit d'une histoire qui témoigne du passé avec ses douloureuses réalités, et de la mésestimée culture autochtone des USA, et du devenir de cette culture. On sent que Derib y a mit tout son coeur et ses capacités, pour aboutir à une histoire fluide, dense et subtile. Certes, il y a bien un côté qui peut paraître un rien moralisateur, mais cela est largement compensé par la force et la noblesse des sentiments que suscite le voyage du jeune indien paumé Amos. Ce n'est pas rien de traduire en bd l'itinéraire intérieur d'un personnage, ses changements au fur à mesure qu'il apprend et qu'il est confronté à de nouvelles situations, parfois cruelles, parfois libératrices. Rien que pour cela, "Red Road", suite indirecte de Celui qui est né deux fois mérite de rester dans les annales.
Sanctuaire
Un petit bijou dans le genre Fantastique, trop sous-exploité en BD. Graphiquement somptueux, Christophe Bec est un auteur sur qui il faudra compter dans les années qui viennent. On peut également souligner le choix des auteurs sur le choix audacieux de la fin de la série, une fin qui fait réfléchir et qui reste longtemps dans la tête. Perso je préfère les fins ouvertes aux fins fermées que l'on oublie vite !
Calvin et Hobbes
"Quand je mange mes Bombes sucrées glacées au chocolat, c'est toujours le deuxième bol que je préfère : le plaisir du premier est un peu gaché par l'impatience, et à la fin du troisième, j'ai toujours un peu mal au coeur..." Cette réplique de l'enfant terrible Calvin résume à mon avis toute la tendresse et la férocité à la fois de l'univers d'un enfant très attachant, qui vit mille et une aventures pas toujours si imaginaires que ça. Composé pour beaucoup de running-gag tous plus fendard les uns que les autres (Ah,la guerre des bonhommes de neige, le Père Noel, la baby-sitter, la machine spatio-temporelle en carton, les dinosaures, et bien d'autres), Calvin & Hobbes sait aussi être touchant et réaliste. Mille fois bravo à Bill Watterson pour avoir restitué l'état d'esprit d'un enfant que nous avons tous été. La bd humoristique de ces 20 dernières années.
L'Homme sans talent
Ce manga a de quoi paraître déroutant, Tsuge ne s'embarrasse pas avec les codes narratifs habituels du manga, ici pas de découpage rapide ou sophistiqué, Tsuge préfère utiliser un système tout en douceur, l'action se ressent plus qu'elle ne se voit. Yoshiaru Tsuge n'est clairement pas un auteur de manga mainstream, ses oeuvres sont mesurées, personnelles et rares. On est loin du classique avec cet auteur. L'Homme sans talent exprime la vision décalé qu'a Tsuge de ce monde, Sukezo, le mangaka sans talent, ne cherche ni à s'intégrer ni à se mettre en marge du monde, il vit juste sa vie à sa façon, au bord de la vie, sans chercher de but à atteindre. Bien sûr cela déroute autant le lecteur que l'entourage du héros. Cette histoire est empreinte de richesse et d'émotions diverses, malgré l'aspect lourdement dramatique de l'oeuvre, ce manga prête parfois à rire ce qui, compte tenu du propos, est un tour de force. Les dessins sont aussi simples qu'intenses, en parfaite résonance avec le récit. Pour apprécier ce manga il faut se laisser surprendre, ce n'est pas évident d'aborder le manga sous cet angle en France, tant nous avons tendance à classer les oeuvres par genres, Shonen, Shojo, Seinen etc... De ce point de vue, l'Homme sans talent est tout bonnement inclassable. Une oeuvre culte... je n'en sais rien, mais une BD marquante, intense, dérangeante, destructrice, tout simplement belle, ça j'en suis sûr! L'homme sans talent est incontestablement une lecture cinq étoiles.
20th Century Boys
Que dire du manga 20th century boys si ce n'est qu'il m'apparaît comme exceptionnel, impressionnant, génial, monstrueux (non, là je m'égare sur une autre histoire du même auteur). Les qualificatifs élogieux pourraient pleuvoir ainsi pendant des pages entières. En bref, c'est un chef-d'oeuvre. Il faut d'abord relever le caractère monumental de la série. A ce jour, 21 tomes sont parus au Japon, 18 étant déjà traduits en langue française. Et la série n'est toujours pas terminée, même si ce 21ème tome lève le voile sur de nombreuses questions(selon ma libraire qui l'a su de machin truc qui est allé le trouver en format numérique... ). J'admire donc déjà la quantité astronomique de travail que l'auteur a du fournir pour le développement d'une telle série. Le scénario est en tout point remarquable, l'auteur jonglant admirablement avec différentes époques et un nombre impressionnant de personnages. Il développe progressivement son scénario à rebondissements sans jamais lasser le lecteur. Je dois dire qu'arrivé au 12ème tome, la complexité de l'histoire m'a fait recommencer du début. Mais au regard du coût de la série, autant profiter plusieurs fois de l'investissement... Je me garde bien de dévoiler ici les détails du scénario afin de laisser aux futurs lecteurs la surprise la plus complète possible. Le dessin est tout simplement admirable. J'ajouterai juste que j'apprécie tout particulièrement l'évolution du physique des personnages au travers des âges. Reçu 5/5 sans hésiter!
Laïyna
Laiyna est décidément un personnage attachant, radieux, dont le souvenir reste toujours aussi fort. Les superbes dessins de René Hausmann, avec ses couleurs chatoyantes, ses senteurs de sapins, de rocailles et de forêts légendaires, en font tout simplement un must du genre. Car ça ne se regarde pas seulement, l'histoire d'un moyen-age préhistorique avec son lot de personnages grotesques ou raffinés recèle une poésie certaine.
Le sourire du clown
Brunschwig et Hirn signent ici un premier album de toute beauté, tant par la forme que sur le fond. On prend l’album en main, format idéal, couverture mate, douce, on se l’approprie immédiatement. Une couverture forte, originale, intrigante, qui sort du lot de la (sur-) production (formatée) actuelle ou toutes les couvertures finissent par se ressembler. On l’ouvre et la magie opère, on entre dans l’histoire, charmé par les atmosphères colorées si harmonieuses, on découvre les ambiances de cités, mais pas en spectateur, on s’immerge dans ces lieux qu’on fuirait plutôt dans la réalité. On découvre à travers un trait épuré des personnages attachants, inquiétants, au fil des pages des jalons se mettent en place, le jeu subtil des flash-back qui caractérisent la marque de fabrique de M. Brunschwig est poussé dans les extrêmes enrichissant une fois de plus un mode narratif cinématographique rarement utilisé à ce niveau. Et quand on referme cet ouvrage précieux, on voudrait que le tome deux soit déjà sous presse pour que nos interrogations ne nous taraudent pas jusqu'à sa parution...