Je suis fortement passionné par les histoires policières, les thrillers.
Quand j'ai découvert cette bd, j'ai de suite apprécié ; le suspens m'a pris à la gorge dès le début du premier tome ; franchement de la grande bd "policière".
Félicitations aux auteurs.
De plus les dessins sont assez réalistes, c'est bien.
Bravo encore.
Je le recommande vivement à tous les amateurs de bd à suspens et policières.
A priori, je ne suis pas fort branché "fantastique"; mais à la lecture de premier tome de la saison 1, je me suis pris vraiment dans cette histoire très passionnante ; des rebondissements à n'en plus finir, des courses poursuites ; des découvertes, des secrets ; c'est vraiment une bd à recommander aux lecteurs de bd et amateurs d'histoire "différentes".
Les dessins sont d'une très bonne qualité ; les scenarii sont bien ficelés.
Franchement : bravo et félicitations pour les auteurs.
Venant de terminer la lecture du tome 6, je laisse un avis sur cette série historique.
Coup de chapeau pour cette plongée dans le monde romain au temps de l'empereur Néron. Série très bien documentée mais également très intéressante à suivre au niveau du scénario. On se trouve emporté dans cette ambiance "du pain et des jeux" caractéristique de l'Empire romain.
Le profil psychologique des personnages est très travaillé, en particulier le couple impérial avec un empereur instrumenté et paranoïaque et une Poppée particulièrement démoniaque.
Niveau graphique, très bonne évolution depuis le début de la série. A ce niveau, le dernier tome me semble particulièrement réussi.
A posséder dans sa BDthèque.
Petite modification après avoir lu le message d'Erik :
Le dernier tome laisse une place beaucoup plus importante à Lucius Murena, justifiant le titre de la série de manière plus marquée. Tout laisse à penser, que les relations conflictuelles entre l'Empereur et Murena sera au coeur du prochain tome. Surtout après l'épisode Acté...
Contrairement à mes petits camarades, Jinbé est l'une des oeuvres de l'auteur que je préfère. Bon, c'est vrai que je les apprécie toutes, mais le côté plus mature de cette dernière (par rapport à l'ensemble de ses écrits) m'a littéralement envoûté.
Jinbé raconte l'histoire d'amour naissant entre un homme quadragénaire et une jeune fille tout juste majeure qui se révèle être la fille de son épouse décédée (qu'elle a eu d'un précédent mariage). Tout est raconté et dessiné en finesse, tout n'est que non dit : on y suit le rapprochement entre ces deux êtres apprenant à se découvrir au fil des mois, dans leur vie de tous les jours.
Une histoire simple, mais ô combien touchante. Et c'est certainement dû, une fois de plus, au talent de conteur de Adachi.
Allez je rajoute ma pierre,
Des scénarios à suspens parfaits de l'impeccable Charlier.
Une très bonne continuation de Gir tout seul qui, s'il étire son histoire comme un chewing-gum sur plusieurs albums, maîtrise très bien son sujet et sa construction et réussit l'exploit de nous tenir en haleine avec un héros qui ne fait pas grand chose puisque immobilisé presque tout le long!
Du vrai bon western où le héros cache une belle âme derrière sa"gueule" et ses "mauvaises" fréquentations.
Les dessins de Giraud sont sublimes dans tous les styles qu'il a traversés.
Les couleurs "chaudes et lourdes" de la 1ere moitié environ convenaient parfaitement à l'atmosphère des albums. Elles deviendront plus lumineuses ensuite, ce qui n'enlèvera rien à la beauté des planches, au contraire.
C'est LA référence western de la B.D.
J'ai acheté les 4 premiers tomes, un peu par hasard et j'ai tout de suite accroché, un scénario original édifié autour des idées classiques de la SF (Les CIC, colonisateurs de planètes), un dessin pas exceptionnel mais accrocheur et dynamique. L'histoire, construite autour de références bibliques mystiques (qui prennent plus tard tout leur sens), nous emporte dans un univers apocalyptique fascinant, et dans le genre Bajram ne fait pas dans la demi-mesure.
Mais c'est surtout la personnalité de ses anti-héros qui donne à UW1 tout son intérêt, en particulier Kalish (forcément) et son attitude "je sais tout et j'emmerde tout le monde". Chaque tome débute d'ailleurs par un petit flashback expliquant le traumatisme des six lascars.
Les deux tomes suivant ne m'ont pas déçu. Le coup de théâtre final auquel on ne s'attendait presque pas, clôture parfaitement cette série cultissime. On pourra juste reprocher à Bajram d'avoir choisit la facilité pour la fin qui suit ce dernier, on croirait même qu'il s'excuse de ce raccourci par la bouche de son héros. Mais bon, on sait tous à quel point il est difficile de terminer une série, et malgré ça, elle reste extra.
Les albums de Loustal que je préfère sont toujours ceux qu'il fait en collaboration avec Paringaux. Depuis Barney et la note bleue, les deux auteurs se sont toujours complétés à merveille et nous ont offert ce qui se fait de mieux en matière de polar en BD. La poésie et les métaphores du texte en voix off guide celle des dessins et développe un univers de paumés glauque et moite tellement dense qu'il prend aux tripes.
"Le sang des voyous" est le plus noir des albums du tandem, mais la narration et la correspondance entre texte et image reste toujours des plus efficace.
On en redemande !
Quand j'ai vu que les auteurs du Complexe du chimpanzé avaient sorti une nouvelle série, je me suis jeté dessus, et non, je ne regrette rien.
Ce qui peut refroidir c'est le prix que coûte cet album. Mais bon franchement pour un peu moins de 17€ on a 96 pages de pur bonheur.
Côté dessin on retrouve Jean-Michel Ponzio avec ses traits bien à lui, dont certains lui reprochent d'être trop froids, trop figés. Pour ma part j'aime beaucoup ce style qui, je trouve, se marie bien avec le scénario.
Le scénario n'est pas en reste et nous plonge dans un futur proche qui fait froid dans le dos, avec ses trusts intouchables et surpuissants. On y suit Thomas Hale, un chercheur travaillant pour la firme pharmaceutique Genetiks et dont le code génétique vient d'être totalement décrypté par celle-ci. En acceptant d'en faire don à Genetiks il devient la propriété de celle-ci.
En proie à d'étranges visions et voyant sa liberté individuelle énormément amputée, il va de moins en moins faire confiance à Genetiks et commencer à fouiner dans les dossiers de celle-ci. Il découvrira bien vite que des enjeux bien plus importants sont tapis dans l'ombre de Genetiks.
Une fois la lecture achevée, on se pose beaucoup de questions (que je ne citerai pas ici pour ne pas faire de spoiler) sur ce que vit notre héros et sur la société Geneticks, dont les réponses seront sûrement apportées dans le prochain tome.
En bref on est ici en présence d'un très bon thriller futuriste dont les éléments sont distillés au compte-gouttes mais sans jamais laisser le lecteur en attente.
LA SUITE, VITE...
A mon avis, incontournable. On referme le livre avec une drôle de sensation, c'est un récit très fort, le tout amené avec une grande finesse et un dessin (bon, d'accord, je suis fan d'Alfred) de grande qualité.
Un cri, un sujet dur et surtout casse-gueule, les deux s'en sortent avec brio.
Comment passer à côté de cet ouvrage... c'est tout simplement impossible.
"L'orchestre des doigts" est une BD que je n'ai achetée que pour le sujet qu'elle traitait : les sourds. Un domaine que je ne connaissais absolument pas et que j'étais curieux de découvrir. Ce fut clairement une révélation, malgré un dessin étonnant au premier abord et qui finalement se révèle en parfaite adéquation avec le thème au fil des pages.
On découvre dans cette oeuvre la perception des sourds (et des muets) dans un Japon du début du 20ème siècle et l'évolution des moeurs et de l'apprentissage du langage des sourds, que ce soit par les méthodes oralistes ou gestualistes.
Une oeuvre triste, dure, parfois crue, extraordinairement bien documentée (avec un parallèle avec ce qui s'est passé en Europe et aux Etats-Unis à la même époque, ou avant), basée sur des faits réels. C'est quelque part l'histoire de milliers de gens auquel on ne pense jamais, que l'on ne côtoie jamais, et qui sont pourtant là tout autour de nous sans qu'on y fasse attention.
Tout simplement magistral, totalement indispensable, qui ouvrira les yeux du lecteur sur un monde inconnu et qui changera peut-être sa perception des choses.
Une formidable oeuvre éducative, un peu comme peuvent l'être les films Le Tombeau des Lucioles concernant l'horreur de la guerre, ou Requiem for a Dream concernant le fléau qu'est la drogue.
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Niklos Koda
Je suis fortement passionné par les histoires policières, les thrillers. Quand j'ai découvert cette bd, j'ai de suite apprécié ; le suspens m'a pris à la gorge dès le début du premier tome ; franchement de la grande bd "policière". Félicitations aux auteurs. De plus les dessins sont assez réalistes, c'est bien. Bravo encore. Je le recommande vivement à tous les amateurs de bd à suspens et policières.
Le Chant des Stryges
A priori, je ne suis pas fort branché "fantastique"; mais à la lecture de premier tome de la saison 1, je me suis pris vraiment dans cette histoire très passionnante ; des rebondissements à n'en plus finir, des courses poursuites ; des découvertes, des secrets ; c'est vraiment une bd à recommander aux lecteurs de bd et amateurs d'histoire "différentes". Les dessins sont d'une très bonne qualité ; les scenarii sont bien ficelés. Franchement : bravo et félicitations pour les auteurs.
Murena
Venant de terminer la lecture du tome 6, je laisse un avis sur cette série historique. Coup de chapeau pour cette plongée dans le monde romain au temps de l'empereur Néron. Série très bien documentée mais également très intéressante à suivre au niveau du scénario. On se trouve emporté dans cette ambiance "du pain et des jeux" caractéristique de l'Empire romain. Le profil psychologique des personnages est très travaillé, en particulier le couple impérial avec un empereur instrumenté et paranoïaque et une Poppée particulièrement démoniaque. Niveau graphique, très bonne évolution depuis le début de la série. A ce niveau, le dernier tome me semble particulièrement réussi. A posséder dans sa BDthèque. Petite modification après avoir lu le message d'Erik : Le dernier tome laisse une place beaucoup plus importante à Lucius Murena, justifiant le titre de la série de manière plus marquée. Tout laisse à penser, que les relations conflictuelles entre l'Empereur et Murena sera au coeur du prochain tome. Surtout après l'épisode Acté...
Jinbé
Contrairement à mes petits camarades, Jinbé est l'une des oeuvres de l'auteur que je préfère. Bon, c'est vrai que je les apprécie toutes, mais le côté plus mature de cette dernière (par rapport à l'ensemble de ses écrits) m'a littéralement envoûté. Jinbé raconte l'histoire d'amour naissant entre un homme quadragénaire et une jeune fille tout juste majeure qui se révèle être la fille de son épouse décédée (qu'elle a eu d'un précédent mariage). Tout est raconté et dessiné en finesse, tout n'est que non dit : on y suit le rapprochement entre ces deux êtres apprenant à se découvrir au fil des mois, dans leur vie de tous les jours. Une histoire simple, mais ô combien touchante. Et c'est certainement dû, une fois de plus, au talent de conteur de Adachi.
Blueberry
Allez je rajoute ma pierre, Des scénarios à suspens parfaits de l'impeccable Charlier. Une très bonne continuation de Gir tout seul qui, s'il étire son histoire comme un chewing-gum sur plusieurs albums, maîtrise très bien son sujet et sa construction et réussit l'exploit de nous tenir en haleine avec un héros qui ne fait pas grand chose puisque immobilisé presque tout le long! Du vrai bon western où le héros cache une belle âme derrière sa"gueule" et ses "mauvaises" fréquentations. Les dessins de Giraud sont sublimes dans tous les styles qu'il a traversés. Les couleurs "chaudes et lourdes" de la 1ere moitié environ convenaient parfaitement à l'atmosphère des albums. Elles deviendront plus lumineuses ensuite, ce qui n'enlèvera rien à la beauté des planches, au contraire. C'est LA référence western de la B.D.
Universal War One
J'ai acheté les 4 premiers tomes, un peu par hasard et j'ai tout de suite accroché, un scénario original édifié autour des idées classiques de la SF (Les CIC, colonisateurs de planètes), un dessin pas exceptionnel mais accrocheur et dynamique. L'histoire, construite autour de références bibliques mystiques (qui prennent plus tard tout leur sens), nous emporte dans un univers apocalyptique fascinant, et dans le genre Bajram ne fait pas dans la demi-mesure. Mais c'est surtout la personnalité de ses anti-héros qui donne à UW1 tout son intérêt, en particulier Kalish (forcément) et son attitude "je sais tout et j'emmerde tout le monde". Chaque tome débute d'ailleurs par un petit flashback expliquant le traumatisme des six lascars. Les deux tomes suivant ne m'ont pas déçu. Le coup de théâtre final auquel on ne s'attendait presque pas, clôture parfaitement cette série cultissime. On pourra juste reprocher à Bajram d'avoir choisit la facilité pour la fin qui suit ce dernier, on croirait même qu'il s'excuse de ce raccourci par la bouche de son héros. Mais bon, on sait tous à quel point il est difficile de terminer une série, et malgré ça, elle reste extra.
Le Sang des Voyous
Les albums de Loustal que je préfère sont toujours ceux qu'il fait en collaboration avec Paringaux. Depuis Barney et la note bleue, les deux auteurs se sont toujours complétés à merveille et nous ont offert ce qui se fait de mieux en matière de polar en BD. La poésie et les métaphores du texte en voix off guide celle des dessins et développe un univers de paumés glauque et moite tellement dense qu'il prend aux tripes. "Le sang des voyous" est le plus noir des albums du tandem, mais la narration et la correspondance entre texte et image reste toujours des plus efficace. On en redemande !
Genetiks
Quand j'ai vu que les auteurs du Complexe du chimpanzé avaient sorti une nouvelle série, je me suis jeté dessus, et non, je ne regrette rien. Ce qui peut refroidir c'est le prix que coûte cet album. Mais bon franchement pour un peu moins de 17€ on a 96 pages de pur bonheur. Côté dessin on retrouve Jean-Michel Ponzio avec ses traits bien à lui, dont certains lui reprochent d'être trop froids, trop figés. Pour ma part j'aime beaucoup ce style qui, je trouve, se marie bien avec le scénario. Le scénario n'est pas en reste et nous plonge dans un futur proche qui fait froid dans le dos, avec ses trusts intouchables et surpuissants. On y suit Thomas Hale, un chercheur travaillant pour la firme pharmaceutique Genetiks et dont le code génétique vient d'être totalement décrypté par celle-ci. En acceptant d'en faire don à Genetiks il devient la propriété de celle-ci. En proie à d'étranges visions et voyant sa liberté individuelle énormément amputée, il va de moins en moins faire confiance à Genetiks et commencer à fouiner dans les dossiers de celle-ci. Il découvrira bien vite que des enjeux bien plus importants sont tapis dans l'ombre de Genetiks. Une fois la lecture achevée, on se pose beaucoup de questions (que je ne citerai pas ici pour ne pas faire de spoiler) sur ce que vit notre héros et sur la société Geneticks, dont les réponses seront sûrement apportées dans le prochain tome. En bref on est ici en présence d'un très bon thriller futuriste dont les éléments sont distillés au compte-gouttes mais sans jamais laisser le lecteur en attente. LA SUITE, VITE...
Pourquoi j'ai tué Pierre
A mon avis, incontournable. On referme le livre avec une drôle de sensation, c'est un récit très fort, le tout amené avec une grande finesse et un dessin (bon, d'accord, je suis fan d'Alfred) de grande qualité. Un cri, un sujet dur et surtout casse-gueule, les deux s'en sortent avec brio. Comment passer à côté de cet ouvrage... c'est tout simplement impossible.
L'Orchestre des doigts
"L'orchestre des doigts" est une BD que je n'ai achetée que pour le sujet qu'elle traitait : les sourds. Un domaine que je ne connaissais absolument pas et que j'étais curieux de découvrir. Ce fut clairement une révélation, malgré un dessin étonnant au premier abord et qui finalement se révèle en parfaite adéquation avec le thème au fil des pages. On découvre dans cette oeuvre la perception des sourds (et des muets) dans un Japon du début du 20ème siècle et l'évolution des moeurs et de l'apprentissage du langage des sourds, que ce soit par les méthodes oralistes ou gestualistes. Une oeuvre triste, dure, parfois crue, extraordinairement bien documentée (avec un parallèle avec ce qui s'est passé en Europe et aux Etats-Unis à la même époque, ou avant), basée sur des faits réels. C'est quelque part l'histoire de milliers de gens auquel on ne pense jamais, que l'on ne côtoie jamais, et qui sont pourtant là tout autour de nous sans qu'on y fasse attention. Tout simplement magistral, totalement indispensable, qui ouvrira les yeux du lecteur sur un monde inconnu et qui changera peut-être sa perception des choses. Une formidable oeuvre éducative, un peu comme peuvent l'être les films Le Tombeau des Lucioles concernant l'horreur de la guerre, ou Requiem for a Dream concernant le fléau qu'est la drogue.