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Couverture de la série Valérian
Valérian

Première BD dont j'ai été, et dont je suis toujours, fan. Valérian m'a fait découvrir la BD, elle m'a ouvert sur un monde au-delà de "Tintin" et Astérix, m'a fait découvrir d'autres univers, un bestiaire incroyable et une folle richesse. Certes le dessin des débuts était un peu incertain, mais quelle joie pour moi cela a été de découvrir les aventures de Valérian et Laureline par-delà la galaxie, explorant des mondes magiques de beauté. Et quel bonheur pour moi d'apprendre que Dargaud va profiter de la sortie en dessin animé pour éditer des intégrales, qui me permettront enfin de constituer une collection homogène, je suis aux anges. Se replonger dans "l'empire des mille planètes", ou "Sur les terres truquées", quel bonheur.

22/09/2007 (modifier)
Par sejy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Koma
Koma

Koma est un chef-d’œuvre du 9ème Art. Je n’ai que trop attendu pour en aviser, différant si souvent l’échéance, anxieux à l’idée de le malmener par mon verbe hésitant. Cette série chère à mon cœur, est une perle de tendresse et d’humour au-dessus de tout vocable. Et c’est donc fébrile, envahi d’appréhension que je vais tâcher de vous convaincre, sinon de vous insuffler un peu de mon enthousiasme. Gamine facétieuse, Addidas vit dans une agglomération morose, mégapole aux mille cheminées touchant le ciel. Pour son père, âme en peine inconsolable depuis le décès de son épouse, elle est l’unique trésor d’une vie austère. Mais la petite est malade. Vaillante, en dépit de ses brefs comas inexpliqués et impromptus, elle assiste très souvent papa dans son labeur de ramoneur. C’est tellement plus facile de nettoyer les étroits boyaux avec sa taille. Malheureusement, lors d’une expédition solitaire plutôt chahutée, Addidas dégringole dans un conduit souterrain, victime d’un nouvel évanouissement. Égarée dans les profondeurs de la terre, elle va faire une rencontre étrange. Un colosse bleu, créature impressionnante mais terrifiée, banni par ses pairs parce qu’il n’a pas réussi à préserver l’intégrité mécanique de sa «machine». Une bien mystérieuse machine… Dans un surprenant patchwork de genres, Pierre Wazem et Frederik Peeters imaginent une fable originale, une allégorie moderne et urbaine d’une Alice au pays des merveilles pour les grands. Du steampunk au fantastique en passant par l’anticipation, on vagabonde de péripéties en surprises, de rencontres en étonnements, de découvertes en ravissements. Un scénario riche et mouvementé, empreint de loufoque et d’absurde, mais qui n’en demeure pas moins bien ficelé et tout à fait cohérent. On le devine parfois teinté d'une forme d’improvisation, un «sans filet» excitant manifestement maîtrisé par des auteurs qui empruntent à tout moment les sentiers d’idées nouvelles et soudaines et nous régalent de leur géniale inspiration. Si le fond est résolument lourd et pessimiste (mal inconnu, monde aux accents totalitaire, phénomènes angoissants…), son traitement est lui tout en subtilité. Plein de sensibilité, de poésie et non dénué d’humour, il dégage un ton frais, une sensation de légèreté. Grâce, en autre, à la présence d’Addidas, cette gentille petite fille rêveuse un peu désabusée et tellement attachante. Elle est si craquante avec ses grands yeux et son sourire ravageur, avec ses répliques irrésistibles emplies d’une belle naïveté enfantine et d’une maturité étonnante, une délicieuse répartie qui fait très souvent mouche. Accompagnée de personnages secondaires aux caractères fouillés, ils décontractent cette atmosphère plutôt pesante, gratifiant le récit d’un parfait équilibre. Hormis le côté divertissement simple, cette bande dessinée propose également un angle de lecture plus interrogateur. Une dimension tour à tour critique, philosophique ou introspective. Notamment, ce monstre, clone antinomique et personnification du mal-être inconscient d’Addidas. Ou ces «ballades» dans les méandres lugubres du sous-sol, inquiétante métaphore de ses comas répétés. Ou encore ces réflexions sous-jacentes sur l’enfance, la différence ou la mort. Un enchantement pour l’esprit. Graphiquement, le bonheur est également au rendez-vous. La ligne est simple et pure. Et si elle privilégie une expressivité à couper le souffle, elle n’en reste pas moins belle. La colorisation, alternant ombres, teintes «coucher de soleil» ou variations plus vives, fleure cette aventure onirique d'une dernière fragrance, une mélancolie douce et enivrante. La touche finale d’une œuvre en tous points admirable. Même après ce dégobillage volubile, il manquera toujours des mots pour exprimer tout ce que m’inspire ce petit bijou. Alors je clos en remerciant les auteurs d'avoir su si brillamment émerveiller mes yeux, réveiller mon imaginaire d’adulte, et faire vibrer mon cœur d’enfant.

22/09/2007 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blueberry
Blueberry

Le meilleur western en bd que je connaisse. Avec Charlier, parfois j'accroche et parfois j'accroche pas et ben ici je trouve qu'il a écrit les meilleurs albums de sa carrière. Les scénarios sont passionnant et c'est remplient de rebondissement qui donne absolument envie de lire la suite. Les personnages sont excellent et particulièrement les méchants qui sont pour la plupart très réussi et inoubliables. Le dessin de Giraud est excellent et j'ai adoré suivre son évolution. Les tomes 11 à 15 sont pour moi les meilleurs de la série et ceux qui faut lire au moins une fois dans sa vie. Les tomes où Giraud est en solo sont de bonne fracture sauf Arizona Love qui m'a toujours ennuyé malgré un bon début.

21/09/2007 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Astérix
Astérix

Une bonne série d'humour pour toute la famille ! Les enfants rient des aventures d'Astérix pendant que les adultes rient encore plus avec les références et les jeux de mots. Le talent scénaristique de Goscinny, qui est au top de sa forme, est complété à merveille par le dessin d'Uderzo. Les personnages sont attachants et mémorables. J'ai relu la plupart des albums des dizaines de fois sans que je m'ennui. Concernant les albums d'Uderzo en solo, je trouve qu'ils sont pas si mal que ça. Je considère 'L'odyssée d'Astérix' et 'Chez Rahazade" comme des chef d'oeuvres. Par contre, les trois derniers sont nuls et sont totalement dispensables.

20/09/2007 (modifier)
Par ManuB
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Universal War One
Universal War One

Je suis obligé de poster sur cette série, car pour moi c’est une référence de la science-fiction tous supports confondus. Bajram nous propose un excellent scénario basé sur un domaine déjà traité à maintes reprises mais pas toujours évident à maîtriser : les voyages temporels. Ici, il met en avant une théorie parfaitement plausible à laquelle il se tient du début à la fin, d’ailleurs dans le dernier tome il nous dévoile des éléments qui montrent qu’il avait cerné l’intégralité de son récit dès le premier tome. Il en ressort donc une parfaite cohérence des 6 albums. Pour compléter cela, il a su parfaitement jouer avec des personnages charismatiques, à la limite de la caricature, les personnalités de chacun étant très bien utilisées et les dialogues, même s’ils sont parfois un peu complexes car techniques, sont très bons. Il a également construit chaque album de manière intéressante : en début, quelques planches présentant le passé d’un des personnages principaux, et un découpage en chapitre où chacun présente une référence biblique dont on découvrira l’origine à la fin de la série. Dans un style réaliste, le dessin est de mieux en mieux maîtrisé au fil des albums. Les « acteurs » ont de vraies tronches, mais quelques planches sont un peu sombres et les personnages sont difficiles à discerner. Les décors futuristes et spatiaux sont très réussis. Le découpage sert parfaitement les scènes d’action et apporte une bonne lisibilité. Les 2 derniers tomes ont été réalisés entièrement par informatique et ceci donne un côté plus « lisse » au dessin qui certes ne m’a pas dérangé mais peut dérouter. A posséder absolument !

20/09/2007 (modifier)
Par Kalish
Note: 5/5
Couverture de la série Le Grand Pouvoir du Chninkel
Le Grand Pouvoir du Chninkel

Avant toute chose, nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faut lire cette bd en noir et blanc ; la colorisation lui retire pas mal de son charme. L’ayant lu très jeune pour la première fois, je n’avais pas remarqué toutes les références bibliques, je n’ai donc pas été dérangé par cette surenchère qui, apparemment, fait gronder certains. Maintenant, je dois reconnaître que Van Hamme ne fait pas vraiment dans l’originalité mais sa narration est très agréable ; c’est un vrai plaisir de dévorer cette œuvre. Il a su parsemer un peu d’humour au milieu de la triste histoire de son Chninkel pour nous amener à son excellent final. Vraiment rien à redire. Mais cet ouvrage ne serait pas ce qu’il est sans la démonstration que nous offre Rosinski. J’adore sa façon de dessiner les chninkels ; leurs grands yeux noirs, leurs dents de lapin les rendent très attachants et émouvants. On aurait espéré un peu de bonheur pour J’on et G’wel… Culte sans aucun doute.

19/09/2007 (modifier)
Par Nolwenn
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Kenshin le Vagabond
Kenshin le Vagabond

Je trouve ce manga excellent. Les personnages sont très attachants, particulièrement les personnages masculins (Kenshin, Sanosuke, Aoshi, Anji, Sojiro...). Les méchants sont tous différents, autant physiquement que mentalement. Les combats sont très impressionnants, c'est vrai que des fois c'est un peu un "bazar". En plus j'adore cet humour, c'est vrai peut-être un peu enfantin mais c'est pour ça que j'aime bien !!! Bonne relecture pour les fans !!!

18/09/2007 (modifier)
Par Ems
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Rural !
Rural !

Etienne Davodeau se révèle excellent dans l'art de l'écoute de l'autre et l'analyse sociologique. J'avais lu Les Mauvaises gens il y a un mois environ, et j'avais adoré sa façon de conter cette chronique sociale sur ses parents et l'émergence du syndicalisme dans sa région natale. Un peu plus jeune que lui et ayant grandi à plus de 300 kms de là, j'y retrouvais beaucoup de similitudes sur mon contexte de vie. Avec "Rural !", c'est encore plus poussé : j'ai grandi à 200 mètres d'une ferme ayant comme activité la laitière. ED a bien observé et retranscrit la vie et le travail à la campagne, à la lecture de cette BD, j'avais des images de mon passé qui remontaient à presque toutes les pages. Au-delà de l'activité de la ferme à vocation biologique, j'ai découvert la lutte du pot de terre contre le pot de fer : la création d'une autoroute coupant le GAEC en deux. Les témoignages et les faits sont édifiants, mais après coup l'on se dit que c'est partout la même chose... Le militantisme de cette BD est limité, on assiste plus à une démonstration du fonctionnement d'un système qu'à une démagogie infertile. Du grand art, un beau documentaire se lisant d'une traite tant les qualités de narration sont bonnes.

18/09/2007 (modifier)
Par Kaitô
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Crisis on Infinite Earths
Crisis on Infinite Earths

« Crisis on infinite earth » est certes un pavé qui a vieilli mais qui reste quand même un achat indispensable, notamment pour les amateurs de l'univers DC et ceux qui veulent comprendre le cross over Identity crisis jusqu'a Infinite crisis. A lire et à relire.

17/09/2007 (modifier)
Par Kalish
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Travis
Travis

Plusieurs cycles pour cette série mais rien ne se termine jamais réellement. Le cycle des cyberneurs est vraiment excellent, un scénario béton servi par d’explosives scènes d’action (du jamais vu pour moi). Le second est plus un cycle de transition répondant aux multiples questions soulevées en fin de premier. L’histoire est tout de même sympa à suivre mais le changement de dessinateur pour le tome 6.2 m’a un peu déçu ; Alizon n’est pas mauvais, mais pour le tome qui bouge le plus, Quet aurait été préférable. Donc niveau dessin, tant que c’est Quet, rien à redire, un petit temps d’adaptation à son style nerveux, mais finalement c’est un vrai plaisir. Mais le plus fort dans "Travis" ce sont les personnages : Travis, héros au grand cœur qui laisse petit à petit sa place de vedette à Vlad Nyrki plus charismatique, Pacman, Thundercat. Leurs caractères et attitudes respectives sont vraiment bien forgés, on sent un grand travail de Duval à ce niveau. Tome 8, début d’un nouveau cycle. Travis devient un peu plus humain, le charisme de Pacman est de retour, Thundercat réapparaît, Vlad flingue à tout vas, l’histoire démarre bien… LA série d’action SF a encore de grandes années devant elle.

17/09/2007 (modifier)