Les gros points forts de cette série :
- les dessins, très soignés, superbes (il n'y a qu'à regarder les couvertures),
- l'ambiance mystérieuse, sombre, intimiste...celtique, quoi !
Le scénario donne l'impression d'avoir été écrit pour renforcer cette ambiance plutôt que le contraire, et on ne s'en plaint pas. Les personnages sont exactement ceux qu'on attend dans un monde comme celui-là.
Quand on lit La Complainte des Landes Perdues, c'est comme si on se téléportait dans un autre monde : le dépaysement est total.
A lire absolument.
Une fois de plus, l'humour et le talent de conteur de Philippe Tome font merveille dans cette série, qui reste d'un niveau très élevé. Et cette métaphore filée sur la double vie du héros (prêtre/flic), quelle trouvaille !
Le dessin de Luc Warnant, puis de Bruno Gazzotti, tout en rondeurs, colle bien avec l'histoire.
Jugez plutôt :
" Après ce coup-là, moi, je prends des vacances, avec mon argent bien gagné. Mais attention, je pars pas dans un camp avec des ploucs et des pitres qui leur organisent des jeux pour pas qu'ils s'ennuient..." (T. 1 , Long feu, p. 46)
...ou encore, après l'incendie d'un foyer pour travailleurs immigrés :
"Je connais déjà la suite... La manif-silencieuse de protestation place de la Bastille, avec des banderoles PLUS JAMAIS CA, tout ce cirque des gens qui ont une conscience mais pas de couilles pour se battre." (T. 1 , Long feu, p. 47)
Une vision du monde plutôt froide, voire acerbement cynique...
Le scénario n'est pas tant un scénario d'action : entre deux coups de fusil, il vise plutôt l'introspection psychologique, et c'est ainsi que l'on apprend comment un jeune étudiant en droit devient tueur professionnel, ou que l'on assiste à ses velléités suicidaires...
Ainsi le présent s'entremêle-t-il de flashbacks musclés, qui sont autant de prétextes à livrer, à chaque fois, une nouvelle facettes de cet énigmatique personnage : le tueur.
Le dessin, quant à lui, est à la hauteur du personnage : froid, voire glacé, et percutant, avec quelques effets sympas dans le découpage. On aime ou on n'aime pas.
C'est une super série, le scénario très recherché pour l'époque, le lieu...,les dessins sont magnifiques, les couleurs aussi. En plus, Ruben est super sympas, Morvan aussi. Franchement, lisez à tout prix cette BD car elle en vaut le coût.
Comment ai-je pu ne pas remarquer cette série?
Les avis m'ont donné l'envie de la lire et je ne l'ai pas regretté.
Le scénario est excellent de même pour le dessin.Rien à jeter.
Vivement la suite.
Une BD geniale, apres Garous, Marlysa Gaudin nous offre un très bonne nouvelle serie.
Un polar palpitant, dans un monde peuple de nombreuses race différentes, aucun temps mort dans le scénar, on ne s'ennuie pas.
Le dessin est bon mais manque un peu d'âge, mais cela ne gêne en rien la lecture, les couleurs sont bien adaptées, pas trop flashies.
Un bon premier tome, j'attend vivement la suite!!!
Critique reportée du 06/01/02
La critique de Max à propos du dessin de Yves Swolfs
Swolfs est un dessinateur fort talentueux, qui excelle dans cette superbe série qu'est " Le Prince de la Nuit".
En revanche, ce qui nuit à son talent est le caractère beaucoup trop classique de son trait (surtout au niveau de l'encrage). Certes, ses architectures sont très belles (notamment les châteaux...), les paysages et les décors font plus vrais que nature... mais les personnages manquent de mouvement, de dynamisme... de puissance, quoi ! Même si certaines cases sont très rythmées, l'ensemble souffre d'un encrage peut-être trop complexe (qui fige le dessin).
Swolfs devrait se laisser aller, atténuer son encrage, rendre ses planches plus vivantes (qui sont d'ailleurs bien coloriées) ! Ses perspectives sont très belles, mais comme il le dit lui-même, il a encore du mal à créer des vues complètement vertigineuses (comme le fait si bien Marini dans " Rapaces " !)
Mais bon, "Le Prince de la Nuit" reste, sur un plan graphique, une série très réussie.
Quant au scénario, Swolfs respecte scrupuleusement le mythe du vampire ( à la Stoker ) avec son archétype du vampire : le très classique Kergan... Rien d'original jusque là, mais il y a l'aspect psychanalithique qui rend cette série particulièrement intérressante. L'utilisation de flashbacks contribue à cela. Entre parenthèse, le dernier tome m'a particulièrement séduit grâce aux nombreuses interventions historiques ( nazisme, Himmler...) Très réussi !
Bref, Swolfs signe une bien belle série qui manque sûrement de rebondissements ( moins prévisible en tout cas ! )... mais lire un album est toujours un plaisir !
Bravo pour le site ! et bonne continuation pour Swolfs ! :-)))
Critique reportée du 25/02/02
Pourquoi j'ai aimé le Prince de la nuit selon JP
- Une BD en 6 volumes sans temps mort et surtout sans contradiction. Les BD longues sont en géneral les plus interessantes.
- dessin de grande qualité
- femmes sublimes
- sur un theme auquel je n'accroche pas (les vampires), l'auteur arrive à nous faire rentrer ds son monde, d'ailleurs cela explique pourquoi tout le monde lit cette BD en 1 ou 2 soirées.
Critique reportée du 26/02/02
Pour ma part, c'est le mythe qui m'a amener à rencontrer la BD. J'ai lu le premier tome et j'ai trouvé réellement intéressant ce rapprochement intime entre la quête éternelle de vengeance par delà les vies humaines, et la représentation éternelle du mal habitant les même hommes.
En fait je retrouve dans cette BD le thème récurrent du vampire, image irrésistible du mal avec d'autres mises en abîme plus spécifiques comme le courage d'un chevalier aliéné peu à peu par sa cause. La bête finit par rattraper son chasseur !
Voilà c'est plutôt obscur comme vision de l'oeuvre mais je sors d'examens alors mon cerveau est plutôt embrumé...
Quand Moebius se met à faire du Jodo sans Jodo, on sent la différence ! Le propos est nettement plus humaniste, les décors plus poétiques (pas de "technos" à l'horizon, ça repose !) et l'histoire coule beaucoup mieux. Et puis, le dessin de Moebius est toujours aussi somptueux !
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Complainte des landes perdues
Les gros points forts de cette série : - les dessins, très soignés, superbes (il n'y a qu'à regarder les couvertures), - l'ambiance mystérieuse, sombre, intimiste...celtique, quoi ! Le scénario donne l'impression d'avoir été écrit pour renforcer cette ambiance plutôt que le contraire, et on ne s'en plaint pas. Les personnages sont exactement ceux qu'on attend dans un monde comme celui-là. Quand on lit La Complainte des Landes Perdues, c'est comme si on se téléportait dans un autre monde : le dépaysement est total. A lire absolument.
Soda
Une fois de plus, l'humour et le talent de conteur de Philippe Tome font merveille dans cette série, qui reste d'un niveau très élevé. Et cette métaphore filée sur la double vie du héros (prêtre/flic), quelle trouvaille ! Le dessin de Luc Warnant, puis de Bruno Gazzotti, tout en rondeurs, colle bien avec l'histoire.
Le Tueur
Jugez plutôt : " Après ce coup-là, moi, je prends des vacances, avec mon argent bien gagné. Mais attention, je pars pas dans un camp avec des ploucs et des pitres qui leur organisent des jeux pour pas qu'ils s'ennuient..." (T. 1 , Long feu, p. 46) ...ou encore, après l'incendie d'un foyer pour travailleurs immigrés : "Je connais déjà la suite... La manif-silencieuse de protestation place de la Bastille, avec des banderoles PLUS JAMAIS CA, tout ce cirque des gens qui ont une conscience mais pas de couilles pour se battre." (T. 1 , Long feu, p. 47) Une vision du monde plutôt froide, voire acerbement cynique... Le scénario n'est pas tant un scénario d'action : entre deux coups de fusil, il vise plutôt l'introspection psychologique, et c'est ainsi que l'on apprend comment un jeune étudiant en droit devient tueur professionnel, ou que l'on assiste à ses velléités suicidaires... Ainsi le présent s'entremêle-t-il de flashbacks musclés, qui sont autant de prétextes à livrer, à chaque fois, une nouvelle facettes de cet énigmatique personnage : le tueur. Le dessin, quant à lui, est à la hauteur du personnage : froid, voire glacé, et percutant, avec quelques effets sympas dans le découpage. On aime ou on n'aime pas.
Sir Pyle
C'est une super série, le scénario très recherché pour l'époque, le lieu...,les dessins sont magnifiques, les couleurs aussi. En plus, Ruben est super sympas, Morvan aussi. Franchement, lisez à tout prix cette BD car elle en vaut le coût.
Le Chant des Stryges
Comment ai-je pu ne pas remarquer cette série? Les avis m'ont donné l'envie de la lire et je ne l'ai pas regretté. Le scénario est excellent de même pour le dessin.Rien à jeter. Vivement la suite.
Les Arcanes du Midi-minuit
Une BD geniale, apres Garous, Marlysa Gaudin nous offre un très bonne nouvelle serie. Un polar palpitant, dans un monde peuple de nombreuses race différentes, aucun temps mort dans le scénar, on ne s'ennuie pas. Le dessin est bon mais manque un peu d'âge, mais cela ne gêne en rien la lecture, les couleurs sont bien adaptées, pas trop flashies. Un bon premier tome, j'attend vivement la suite!!!
Le Prince de la Nuit
Critique reportée du 06/01/02 La critique de Max à propos du dessin de Yves Swolfs Swolfs est un dessinateur fort talentueux, qui excelle dans cette superbe série qu'est " Le Prince de la Nuit". En revanche, ce qui nuit à son talent est le caractère beaucoup trop classique de son trait (surtout au niveau de l'encrage). Certes, ses architectures sont très belles (notamment les châteaux...), les paysages et les décors font plus vrais que nature... mais les personnages manquent de mouvement, de dynamisme... de puissance, quoi ! Même si certaines cases sont très rythmées, l'ensemble souffre d'un encrage peut-être trop complexe (qui fige le dessin). Swolfs devrait se laisser aller, atténuer son encrage, rendre ses planches plus vivantes (qui sont d'ailleurs bien coloriées) ! Ses perspectives sont très belles, mais comme il le dit lui-même, il a encore du mal à créer des vues complètement vertigineuses (comme le fait si bien Marini dans " Rapaces " !) Mais bon, "Le Prince de la Nuit" reste, sur un plan graphique, une série très réussie. Quant au scénario, Swolfs respecte scrupuleusement le mythe du vampire ( à la Stoker ) avec son archétype du vampire : le très classique Kergan... Rien d'original jusque là, mais il y a l'aspect psychanalithique qui rend cette série particulièrement intérressante. L'utilisation de flashbacks contribue à cela. Entre parenthèse, le dernier tome m'a particulièrement séduit grâce aux nombreuses interventions historiques ( nazisme, Himmler...) Très réussi ! Bref, Swolfs signe une bien belle série qui manque sûrement de rebondissements ( moins prévisible en tout cas ! )... mais lire un album est toujours un plaisir ! Bravo pour le site ! et bonne continuation pour Swolfs ! :-)))
Le Prince de la Nuit
Critique reportée du 25/02/02 Pourquoi j'ai aimé le Prince de la nuit selon JP - Une BD en 6 volumes sans temps mort et surtout sans contradiction. Les BD longues sont en géneral les plus interessantes. - dessin de grande qualité - femmes sublimes - sur un theme auquel je n'accroche pas (les vampires), l'auteur arrive à nous faire rentrer ds son monde, d'ailleurs cela explique pourquoi tout le monde lit cette BD en 1 ou 2 soirées.
Le Prince de la Nuit
Critique reportée du 26/02/02 Pour ma part, c'est le mythe qui m'a amener à rencontrer la BD. J'ai lu le premier tome et j'ai trouvé réellement intéressant ce rapprochement intime entre la quête éternelle de vengeance par delà les vies humaines, et la représentation éternelle du mal habitant les même hommes. En fait je retrouve dans cette BD le thème récurrent du vampire, image irrésistible du mal avec d'autres mises en abîme plus spécifiques comme le courage d'un chevalier aliéné peu à peu par sa cause. La bête finit par rattraper son chasseur ! Voilà c'est plutôt obscur comme vision de l'oeuvre mais je sors d'examens alors mon cerveau est plutôt embrumé...
Le Monde d'Edena
Quand Moebius se met à faire du Jodo sans Jodo, on sent la différence ! Le propos est nettement plus humaniste, les décors plus poétiques (pas de "technos" à l'horizon, ça repose !) et l'histoire coule beaucoup mieux. Et puis, le dessin de Moebius est toujours aussi somptueux !