Après nous avoir fait frémir avec la superbe série Comptine d'Halloween ( Delcourt ) , Callède et Denys récidivent avec Dans la nuit , un album qui , franchement , ne manque pas d'interêt .
Le scénario est , comme vous l'aurez compris , d'une qualité plus qu'évidente car tous les ingrédients sont réunis pour vous faire frissonner et ma foie , on peut dire que le pari est gagné .
Dans un climat glauque et oppressant , les auteurs nous offrent une fable macabre de toute beauté qui grâce à son developpement crédible , nous donne l'impression que la mort nous attend à chaque page . Le ton est vif et aucun temps mort ne vient perturber la continuité du récit . L'héroïne , Samantha est vraiment attachante dans son rôle de jeune fille de 15 ans subissant la dérive de son père . Le scénariste a réussi à nous faire partager ses angoisses et ses peurs et on se demande vraiment où va nous conduire cette histoire surtout qu'on peut y deceler une petite dose de fantastique , imprévue au premier abord .
Le dessin de Denys est très convaincant . Son traît a visiblement prit de l'assurance . Les gros plans sont plus fréquents que dans sa série précédente . D'ailleurs , je trouve que ce cadrage accentue encore plus le suspens et c'est tant mieux . Les ombrages sont tout à fait réussi également . Ceci contribue de créer une ambiance digne d'un roman de Stephen King .
Au niveau des couleurs , Hubert ( Amenophis IX ) a choisi une palette beaucoup plus terne . Celle-ci s'intègre parfaitement dans le climat lourd et angoissant du récit .
Sorti dans la collection Insomnie , il est évident que cette album mérite ce label et on peut qu'esperer que la suite arrive bien vite .
A suivre d'urgence !
Tout simplement excellent, difficile de mettre "culte" avant que l'histoire ne soit finie (on ne sait jamais...) mais bon tous les éléments sont là pourtant.
Une idée géniale, un scénario bien ficelé avec un rebondissement digne de ce nom à la fin du tome 3, et de superbes dessins.
La fin du 3eme tome m'a rappelé la fin de la planète des singe (le premier film de 1969) lorsque le héros arrive sur la plage et voit la statue de la liberté à moitié ensevelie.
Les dessins sont vraiment superbes et on prend vraiment du plaisir à les regarder.
Un reproche ? Oui, comme quelqu'un le dit plus bas, cela manque un peu de violence digne de ce nom. Je ne suis pas un fan de la violence mais là tout de même nous parlons des Huns.
Une BD extrêmement bien foutue, que ce soit au niveau de l’intrigue, du réalisme historique (les auteurs ont visiblement bien creusé leur sujet) ou de la psychologie des personnages. Comme déjà dit, le point de vue adopté est celui d’un Klaniste très convaincu, que l’on observe à la lorgnette sans se faire guider par un jugement moralisateur explicite des auteurs.
Le scénario a de plus l’énorme avantage d’éviter le manichéisme, en montrant que si les Klanistes ne sont pas des tendres, les Noirs ne sont pas tout blancs non plus (ha ha). Passages à tabac et exécutions sommaires frisant le sadisme sont aussi très présents de l’autre côté… (Voir notamment la scène finale, d’une barbarie phénoménale : un Klaniste se fait couper le bras à la hache, un autre est achevé à la fourche et un troisième bouffé par les cochons…)
En plus, cerise sur un gâteau déjà plus que savoureux, le lecteur a droit à des petites intrigues gentillettes au sein du Klan, essentiellement composé, bien sûr, de notables du coin : rivalités de pouvoir, émulation, remords de certains (qui iront jusqu’au suicide), règlements de comptes sordides,… Tout ceci confère une couche supplémentaire de réalisme, et montre bien que ce genre de mouvement n’est idéologique qu’un temps, pour vite se muer en instrument de pouvoir.
Bref : une peinture très noire, très glauque, mais très méticuleuse du Klan - et de l’âme humaine. Un must.
Géniale, cette série a berçé mon enfance!
Plein de bonnes idées(en plus à l'époque on avait parfois droit à un cadeau comme le coutelas de rahan ou autres), toutes les trouvailles de rahan sont sympathiques comme par exemple lorsqu'il découvre comment une tribu a fait pour ériger une statue de plus de 10 mètres de haut.
Entre les histoires(dans l'édition que j'ai je ne sais pas si cela se trouve toujours dans l'édition actuelle) il y'avait une description du mode de vie des hommes préhistoriques ou des tribus africaines...Bref un contenu intéressant,à conseiller aux plus jeunes, je pense...
RAAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAN
J'hésitais à acheter cette BD après avoir lu "Banquise" des mêmes auteurs qui me laissait un peu sur ma faim.
Et bien je dois bien dire que la surprise était de taille. L'atmosphère de cette BD est très pesante, le sujet semble parfaitement maitrisé et il y a semble-t-il un travail de recherche important qui permet de se plonger facilement dans l'histoire.
L'histoire justement sonne parfaitement juste. Au-delà du concept KKK et de leur haine raciale, les luttes intestines au sein de cette organisation ont un côté parfaitement réel.
Point non négligeable, cette BD évite les clichés et avec un tel sujet ce n'était sûrement pas évident.
Bref, que vous ayez aimé ou non "Banquise", n'hésitez pas à acheter ce One-Shot sans concession.
Superbe...Humour omniprésent et motos à gogo...
Coyote est tout bonnement génial dans le rôle du gros motard musclé et chevelu...
Les gags sont bien poilants et kévin est un trésor de répartie surtout quand il casse son paternel :D ce qui somme toute n'est pas trop dur!
J'aime aussi la rivalité entre Coyote et sa belle mère, la "sorcière"
Rien à faire, difficile de passer à côté d’Alan Moore. Ce scénariste peut être si génial quand il s’en donne la peine. Certaines de ses séries ont beau décevoir ceux qui, comme moi, sont restés béats d’admiration devant le « monument » Watchmen, il reste dans sa bibilographie des albums peu connus qui font pourtant partie de ce qu’il a fait de mieux. Celui-ci en est un bel exemple. D'ailleurs Moore en personne dit de cet album : "A Small Killing, of all of the works that I have done over the course of my career, is the one I think of as the one that almost got away. I've always thought it was a wonderful work, one of the best things I've ever done," (propos trouvé à http://www.comicscontinuum.com/stories/0302/18/). Et je veux bien le croire. Ca frise le cinq étoiles.
C’est une intrigue psychologique tortueuse et appronfondie, un genre difficile à mettre en œuvre en bd. Pourtant, ici, Alan Moore atteint le niveau des meilleurs romans de ce genre. Ce portrait psychologique à la première personne est crédible et si troublant. N’y aurait-il pas un peu d’autobiographie derrière tout ça ? Ce gars qui quitte l’angleterre pour aller travailler aux USA ? Cela ressemble étrangement à l’itinéraire géographique et professionnel d’Alan Moore, non ?
Le dessin de Zarate, dont j’ignorais tout, est très particulier. Il est plus proche de dessinateurs comme Mattotti que du comics.C’est très colorés, très expressif, un peu figé, mais très stimulant.
Pour ce qui est de la traduction, j’ignore tout de sa réussite. Cassidy fait peut-être référence au style d’écriture particulier des récitatifs. Le personnage parle à la première personne de manière très libre. Un peu comme si, on avait directement accès à ses pensées. Les phrases s’enchaînent de manière décousues, comme par bribes. Moore a visiblement cherché à trouver un ton qui évoque la manière dont fonctionne la pensée, un peu comme certains écrivain du « nouveau roman » ont tentés de le faire, et je trouve cela plutôt réussi de ce point de vue-là. Ce n’est pas toujours super évident à suivre, notamment au début de l’album (il faut un petit temps d’acclimatation) mais cela donne un ton très original à cet album que je trouve tout bonnement indispensable pour tout fans de Moore. Malheureusement, il n’est plus disponible à l’heure actuelle en français, qu’attends donc Delcourt pour rééditer ce petit bijou ? Peut-être aurez-vous plus de chance de trouver la version originale intitulée «A Small Killing » (j’ignore pourquoi le meurtre est devenu pluriel en français…)
Pour le fans de Moore, vous trouverez une interview du maître à propos de cet album sur : http://www.blather.net/articles/amoore/small_killing.html
Fan de la série originale "Blueberry" je prends beaucoup de plaisir à lire ces aventures du jeune lieutenant.
On suit ses aventures durant la guerre de sécession et je trouve cela pas mal du tout et presque aussi bien que la série originale....
N'achetez pas ces BD si vous aimez les beaux dessins mais si l'humour déjanté à la fluide glacial vous plait, alors foncez.
Bill Baroud est l'une des rares série qui me fait vraiment marrer avec ses clins d'oeil au cinéma et aux séries TV.
Si vous avez aimer Bill Baroud vous aimerez ces 2 volumes.
C'est le même genre d'humour avec des pastiches de personnages célèbres ou l'humour déjanté domine.
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Dans la nuit
Après nous avoir fait frémir avec la superbe série Comptine d'Halloween ( Delcourt ) , Callède et Denys récidivent avec Dans la nuit , un album qui , franchement , ne manque pas d'interêt . Le scénario est , comme vous l'aurez compris , d'une qualité plus qu'évidente car tous les ingrédients sont réunis pour vous faire frissonner et ma foie , on peut dire que le pari est gagné . Dans un climat glauque et oppressant , les auteurs nous offrent une fable macabre de toute beauté qui grâce à son developpement crédible , nous donne l'impression que la mort nous attend à chaque page . Le ton est vif et aucun temps mort ne vient perturber la continuité du récit . L'héroïne , Samantha est vraiment attachante dans son rôle de jeune fille de 15 ans subissant la dérive de son père . Le scénariste a réussi à nous faire partager ses angoisses et ses peurs et on se demande vraiment où va nous conduire cette histoire surtout qu'on peut y deceler une petite dose de fantastique , imprévue au premier abord . Le dessin de Denys est très convaincant . Son traît a visiblement prit de l'assurance . Les gros plans sont plus fréquents que dans sa série précédente . D'ailleurs , je trouve que ce cadrage accentue encore plus le suspens et c'est tant mieux . Les ombrages sont tout à fait réussi également . Ceci contribue de créer une ambiance digne d'un roman de Stephen King . Au niveau des couleurs , Hubert ( Amenophis IX ) a choisi une palette beaucoup plus terne . Celle-ci s'intègre parfaitement dans le climat lourd et angoissant du récit . Sorti dans la collection Insomnie , il est évident que cette album mérite ce label et on peut qu'esperer que la suite arrive bien vite . A suivre d'urgence !
Le Fléau des Dieux
Tout simplement excellent, difficile de mettre "culte" avant que l'histoire ne soit finie (on ne sait jamais...) mais bon tous les éléments sont là pourtant. Une idée géniale, un scénario bien ficelé avec un rebondissement digne de ce nom à la fin du tome 3, et de superbes dessins. La fin du 3eme tome m'a rappelé la fin de la planète des singe (le premier film de 1969) lorsque le héros arrive sur la plage et voit la statue de la liberté à moitié ensevelie. Les dessins sont vraiment superbes et on prend vraiment du plaisir à les regarder. Un reproche ? Oui, comme quelqu'un le dit plus bas, cela manque un peu de violence digne de ce nom. Je ne suis pas un fan de la violence mais là tout de même nous parlons des Huns.
Kuklos
Une BD extrêmement bien foutue, que ce soit au niveau de l’intrigue, du réalisme historique (les auteurs ont visiblement bien creusé leur sujet) ou de la psychologie des personnages. Comme déjà dit, le point de vue adopté est celui d’un Klaniste très convaincu, que l’on observe à la lorgnette sans se faire guider par un jugement moralisateur explicite des auteurs. Le scénario a de plus l’énorme avantage d’éviter le manichéisme, en montrant que si les Klanistes ne sont pas des tendres, les Noirs ne sont pas tout blancs non plus (ha ha). Passages à tabac et exécutions sommaires frisant le sadisme sont aussi très présents de l’autre côté… (Voir notamment la scène finale, d’une barbarie phénoménale : un Klaniste se fait couper le bras à la hache, un autre est achevé à la fourche et un troisième bouffé par les cochons…) En plus, cerise sur un gâteau déjà plus que savoureux, le lecteur a droit à des petites intrigues gentillettes au sein du Klan, essentiellement composé, bien sûr, de notables du coin : rivalités de pouvoir, émulation, remords de certains (qui iront jusqu’au suicide), règlements de comptes sordides,… Tout ceci confère une couche supplémentaire de réalisme, et montre bien que ce genre de mouvement n’est idéologique qu’un temps, pour vite se muer en instrument de pouvoir. Bref : une peinture très noire, très glauque, mais très méticuleuse du Klan - et de l’âme humaine. Un must.
Rahan
Géniale, cette série a berçé mon enfance! Plein de bonnes idées(en plus à l'époque on avait parfois droit à un cadeau comme le coutelas de rahan ou autres), toutes les trouvailles de rahan sont sympathiques comme par exemple lorsqu'il découvre comment une tribu a fait pour ériger une statue de plus de 10 mètres de haut. Entre les histoires(dans l'édition que j'ai je ne sais pas si cela se trouve toujours dans l'édition actuelle) il y'avait une description du mode de vie des hommes préhistoriques ou des tribus africaines...Bref un contenu intéressant,à conseiller aux plus jeunes, je pense... RAAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAN
Kuklos
J'hésitais à acheter cette BD après avoir lu "Banquise" des mêmes auteurs qui me laissait un peu sur ma faim. Et bien je dois bien dire que la surprise était de taille. L'atmosphère de cette BD est très pesante, le sujet semble parfaitement maitrisé et il y a semble-t-il un travail de recherche important qui permet de se plonger facilement dans l'histoire. L'histoire justement sonne parfaitement juste. Au-delà du concept KKK et de leur haine raciale, les luttes intestines au sein de cette organisation ont un côté parfaitement réel. Point non négligeable, cette BD évite les clichés et avec un tel sujet ce n'était sûrement pas évident. Bref, que vous ayez aimé ou non "Banquise", n'hésitez pas à acheter ce One-Shot sans concession.
Litteul Kévin
Superbe...Humour omniprésent et motos à gogo... Coyote est tout bonnement génial dans le rôle du gros motard musclé et chevelu... Les gags sont bien poilants et kévin est un trésor de répartie surtout quand il casse son paternel :D ce qui somme toute n'est pas trop dur! J'aime aussi la rivalité entre Coyote et sa belle mère, la "sorcière"
Une petite mort (Petits meurtres)
Rien à faire, difficile de passer à côté d’Alan Moore. Ce scénariste peut être si génial quand il s’en donne la peine. Certaines de ses séries ont beau décevoir ceux qui, comme moi, sont restés béats d’admiration devant le « monument » Watchmen, il reste dans sa bibilographie des albums peu connus qui font pourtant partie de ce qu’il a fait de mieux. Celui-ci en est un bel exemple. D'ailleurs Moore en personne dit de cet album : "A Small Killing, of all of the works that I have done over the course of my career, is the one I think of as the one that almost got away. I've always thought it was a wonderful work, one of the best things I've ever done," (propos trouvé à http://www.comicscontinuum.com/stories/0302/18/). Et je veux bien le croire. Ca frise le cinq étoiles. C’est une intrigue psychologique tortueuse et appronfondie, un genre difficile à mettre en œuvre en bd. Pourtant, ici, Alan Moore atteint le niveau des meilleurs romans de ce genre. Ce portrait psychologique à la première personne est crédible et si troublant. N’y aurait-il pas un peu d’autobiographie derrière tout ça ? Ce gars qui quitte l’angleterre pour aller travailler aux USA ? Cela ressemble étrangement à l’itinéraire géographique et professionnel d’Alan Moore, non ? Le dessin de Zarate, dont j’ignorais tout, est très particulier. Il est plus proche de dessinateurs comme Mattotti que du comics.C’est très colorés, très expressif, un peu figé, mais très stimulant. Pour ce qui est de la traduction, j’ignore tout de sa réussite. Cassidy fait peut-être référence au style d’écriture particulier des récitatifs. Le personnage parle à la première personne de manière très libre. Un peu comme si, on avait directement accès à ses pensées. Les phrases s’enchaînent de manière décousues, comme par bribes. Moore a visiblement cherché à trouver un ton qui évoque la manière dont fonctionne la pensée, un peu comme certains écrivain du « nouveau roman » ont tentés de le faire, et je trouve cela plutôt réussi de ce point de vue-là. Ce n’est pas toujours super évident à suivre, notamment au début de l’album (il faut un petit temps d’acclimatation) mais cela donne un ton très original à cet album que je trouve tout bonnement indispensable pour tout fans de Moore. Malheureusement, il n’est plus disponible à l’heure actuelle en français, qu’attends donc Delcourt pour rééditer ce petit bijou ? Peut-être aurez-vous plus de chance de trouver la version originale intitulée «A Small Killing » (j’ignore pourquoi le meurtre est devenu pluriel en français…) Pour le fans de Moore, vous trouverez une interview du maître à propos de cet album sur : http://www.blather.net/articles/amoore/small_killing.html
La Jeunesse de Blueberry
Fan de la série originale "Blueberry" je prends beaucoup de plaisir à lire ces aventures du jeune lieutenant. On suit ses aventures durant la guerre de sécession et je trouve cela pas mal du tout et presque aussi bien que la série originale....
Bill Baroud
N'achetez pas ces BD si vous aimez les beaux dessins mais si l'humour déjanté à la fluide glacial vous plait, alors foncez. Bill Baroud est l'une des rares série qui me fait vraiment marrer avec ses clins d'oeil au cinéma et aux séries TV.
Soyons fous
Si vous avez aimer Bill Baroud vous aimerez ces 2 volumes. C'est le même genre d'humour avec des pastiches de personnages célèbres ou l'humour déjanté domine.