D'un côté, je ne suis pas réceptif à l'idée un peu soixante-huitarde, anarchiste et écolo de cette BD. Comes aime bien rappeler que la vraie vie est aux côtés de la nature, des traditions, et que les gens "différents" (sorciers, simples d'esprits, nains, siamois et autres phénomènes de foire) sont les "gentils qui combattent les méchants paysans rustre et les gendarmes de l'Etat policier".
Néanmoins, je dois avouer que cette Bd est pleine de charme, d'intelligence et de beauté.
Son dessin, tout d'abord, est très joli, même si je n'aime pas trop la façon dont Comes dessine les visages. Le style noir & blanc me rappelle Hugo Pratt (notamment sur les dernières planches), style que j'aime beaucoup.
Ensuite l'histoire elle-même est fine, pleine de poésie, et surtout bien équilibrée dans sa narration. La fin est un peu déroutante, puisqu'on a un sentiment d'injustice envers le gentil Silence, mais ça ajoute à la poésie et à la force de cette BD.
Quand j'étais gosse, j'adorais les schtroumpfs. La case du pays des schtroumpfs à la première page du tome 1 (les schtroumpfs noirs) m'a longtemps marqué enfant : je m'imaginais moi aussi vivre au pays des petits lutins bleus et aller du "pont sur la rivière" au "champ de salsepareille" en suivant les chemins qui serpentaient dans le pays joyeux. :o)
Bref, j'ai aimé et j'aime toujours lire les BDs des schtroumpfs. (Et je ne vous raconte pas la taille de la collection de schtroumpfs en latex que j'avais jusqu'à ma 3e au collège, quand même :o) )
D'autant que des tomes comme le Schtroumpfissime, Schtroumpf vert et Vert Schtroumpf ou le Cosmoschtroumpf sont intelligents en plus d'être marrants.
Ceci dit, arrivé au Bébé Schtroumpf, je trouve que la qualité des scénarios baissait fortement, et alors depuis que Peyo n'est plus et que d'autres ont pris la relève, ça devient vraiment n'importe quoi. Les schtroumpfs ont perdu leur charme.
Ma note de 4/5 ne concerne donc que les albums de Peyo. Les suivants seraient plutôt à mes yeux "Bof sans plus".
Néanmoins, je confirme qu'on peut encore retrouver facilement ce charme en lisant les premiers tomes jusqu'aux Schtroumpfs Olympiques.
Note approximative : 3.5/5
Une idée originale mise en petite BD pour être vite lue et facilement appréciée. Au départ, on essaie de comprendre qui sont ces protagonistes qui semblent vivre derrière une fenêtre et se changent en hâte pour ressembler à leurs clones qui apparaissent de l'autre côté de la vitre. Puis on comprend. Et on sourit à cette idée qu'on trouve assez bonne et marrante.
Bref, un petit livre qui se lit bien sur une idée originale.
Il faut saluer Hermann pour l'ensemble de son oeuvre et je pense que les tours de Bois Maury est sa meilleure série, meilleure que son autre série au long cours, Jerémiah. Ici, les personnages sont très étudiés et je dirais, très docummentés. Pour avoir beaucoup lu d'historiens sur cette époque, il me semble que le panel des personnages est très représentatif. De plus la trame du scénario rebondit sans arrêt pour nous mener finalement vers les chimères du héros.
Pour couronner le tout, Hermann sait terminer sa série au moment opportun, avant de tomber dans la tentation commerciale.
Plus besoin de présenter Gotlib et son humour décalé. Moi, je suis fan, mais je n'irai pas jusqu'aux cinq étoiles, car à la longue, c'est un peu lassant. Il faudrait ranger cette BD aux WC et lire une histoire ou deux chaque fois pour apprécier vraiment.
Autre possibilité, variez les plaisirs : un peu de Gay luron, un peu de Rha lovely, un peu de d'Hamster Jovial, etc.
La lecture de ce manga (mon premier) fût très agréable. L'histoire de ce "garçon de 14 ans/père de famille" est intéressante à suivre et très divertissante.
J'avais une petite appréhension avant de lire cette BD en noir et blanc (premier essai également), mais au final, c'est une belle réussite.
Les chercheurs d'action pure peuvent passer leur chemin, les autres trouveront probablement du bonheur à lire cette BD.
Quel plaisir j'ai eu à lire cette BD. Pour un peu j'aurais entendu les cigales chanter. L'ambiance méditerranéenne est très bien retranscrite. J'ai retrouvé des impressions que m'avaient donné la lecture de "La gloire de mon père" quand j'étais au collège. Bref, on rentre très rapidement dans la BD grâce aux dessins d'Olivier Pont.
Le scénario est très intéressant, l'histoire prend son temps et l'intrigue se met peu à peu en place. Je n'ai pas vu les pages défiler et j'attends la suite avec impatience.
Dernière chose, je trouve que la BD en elle-même (l'objet) est vraiment belle, on a une couverture quasiment vide (il n'y a même pas le nom des auteurs), avec juste les deux héros, le ciel bleu et le titre. Je ne me lasse pas de la regarder.
Après lecture du tome 2:
Comme beaucoup j'ai été surpris par la direction prise par cette histoire. Finalement les liens entre les deux tomes ne sont pas si nombreux que ça et je me dis même que finalement on peut lire chaque album indépendamment l'un de l'autre. Malgré tout j'ai bien accroché à ce second tome même si je n'ai pas retrouvé le charme du premier. Cela tient sans doute au fait que les héros ont grandi et que l'histoire est maintenant plutôt une aventure là où on avait quelque chose d'assez contemplatif avant (l'Italie du tome 1 était superbe).
En bref, c'est une très belle histoire. Le tome 1 à lui seul mérite qu'on achète cette série et le tome 2 est aussi très bon mais dans un style un peu différent (ce qui peut surprendre).
Une très belle aventure au coeur d'un monstre de fer, dotée d'un dessin collant parfaitement au scénario.
Nos deux "héros" vont entamer une longue descente dans les entrailles du "Belliqueux", et y vivre l'enfer. Cette BD est chargée d'émotions. Le seul point négatif, selon moi, c'est que certains passages auraient pu être un peu plus développés... Par exemple, du moment où l'on retrouve Georges à la fin, j'ai trouvé que tout s'enchaînait un peu vite.
Néanmoins, je pense que les commentaires à l'arrière de la BD décrivent on ne peut mieux "Le réducteur de vitesse" : "L'expression vivante et parfaitement maîtrisée d'une aventure passionnément humaine".
Voilà une très belle BD pour initier nos têtes blondes. Les dessins sont très beaux, ils arrivent à raconter l'histoire aussi bien que les textes, avec des jeux de lumière somptueux, des expressions de visage très travaillées. Vraiment un très bel objet.
Mais c'est tout bon, ça!
Alors que la série Gorn, des mêmes auteurs m'avait semblée lourde et terne, avec celle-ci la sauce à beaucoup mieux pris. La connotation spaghetti du Western n'est pas déplaisante, traitée comme ça. Juste une crainte : j'éspère que les auteurs sauront innover lors des prochains tomes, pour ne pas laisser la série s'enliser dans une interminable fuite en avant, façon "Lièvre de Mars". Il serait temps, à mon avis, que le héros entrevoie une solution à son problème.
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Silence
D'un côté, je ne suis pas réceptif à l'idée un peu soixante-huitarde, anarchiste et écolo de cette BD. Comes aime bien rappeler que la vraie vie est aux côtés de la nature, des traditions, et que les gens "différents" (sorciers, simples d'esprits, nains, siamois et autres phénomènes de foire) sont les "gentils qui combattent les méchants paysans rustre et les gendarmes de l'Etat policier". Néanmoins, je dois avouer que cette Bd est pleine de charme, d'intelligence et de beauté. Son dessin, tout d'abord, est très joli, même si je n'aime pas trop la façon dont Comes dessine les visages. Le style noir & blanc me rappelle Hugo Pratt (notamment sur les dernières planches), style que j'aime beaucoup. Ensuite l'histoire elle-même est fine, pleine de poésie, et surtout bien équilibrée dans sa narration. La fin est un peu déroutante, puisqu'on a un sentiment d'injustice envers le gentil Silence, mais ça ajoute à la poésie et à la force de cette BD.
Les Schtroumpfs
Quand j'étais gosse, j'adorais les schtroumpfs. La case du pays des schtroumpfs à la première page du tome 1 (les schtroumpfs noirs) m'a longtemps marqué enfant : je m'imaginais moi aussi vivre au pays des petits lutins bleus et aller du "pont sur la rivière" au "champ de salsepareille" en suivant les chemins qui serpentaient dans le pays joyeux. :o) Bref, j'ai aimé et j'aime toujours lire les BDs des schtroumpfs. (Et je ne vous raconte pas la taille de la collection de schtroumpfs en latex que j'avais jusqu'à ma 3e au collège, quand même :o) ) D'autant que des tomes comme le Schtroumpfissime, Schtroumpf vert et Vert Schtroumpf ou le Cosmoschtroumpf sont intelligents en plus d'être marrants. Ceci dit, arrivé au Bébé Schtroumpf, je trouve que la qualité des scénarios baissait fortement, et alors depuis que Peyo n'est plus et que d'autres ont pris la relève, ça devient vraiment n'importe quoi. Les schtroumpfs ont perdu leur charme. Ma note de 4/5 ne concerne donc que les albums de Peyo. Les suivants seraient plutôt à mes yeux "Bof sans plus". Néanmoins, je confirme qu'on peut encore retrouver facilement ce charme en lisant les premiers tomes jusqu'aux Schtroumpfs Olympiques.
Réflexion
Note approximative : 3.5/5 Une idée originale mise en petite BD pour être vite lue et facilement appréciée. Au départ, on essaie de comprendre qui sont ces protagonistes qui semblent vivre derrière une fenêtre et se changent en hâte pour ressembler à leurs clones qui apparaissent de l'autre côté de la vitre. Puis on comprend. Et on sourit à cette idée qu'on trouve assez bonne et marrante. Bref, un petit livre qui se lit bien sur une idée originale.
Les Tours de Bois-Maury
Il faut saluer Hermann pour l'ensemble de son oeuvre et je pense que les tours de Bois Maury est sa meilleure série, meilleure que son autre série au long cours, Jerémiah. Ici, les personnages sont très étudiés et je dirais, très docummentés. Pour avoir beaucoup lu d'historiens sur cette époque, il me semble que le panel des personnages est très représentatif. De plus la trame du scénario rebondit sans arrêt pour nous mener finalement vers les chimères du héros. Pour couronner le tout, Hermann sait terminer sa série au moment opportun, avant de tomber dans la tentation commerciale.
Rubrique-à-Brac
Plus besoin de présenter Gotlib et son humour décalé. Moi, je suis fan, mais je n'irai pas jusqu'aux cinq étoiles, car à la longue, c'est un peu lassant. Il faudrait ranger cette BD aux WC et lire une histoire ou deux chaque fois pour apprécier vraiment. Autre possibilité, variez les plaisirs : un peu de Gay luron, un peu de Rha lovely, un peu de d'Hamster Jovial, etc.
Quartier lointain
La lecture de ce manga (mon premier) fût très agréable. L'histoire de ce "garçon de 14 ans/père de famille" est intéressante à suivre et très divertissante. J'avais une petite appréhension avant de lire cette BD en noir et blanc (premier essai également), mais au final, c'est une belle réussite. Les chercheurs d'action pure peuvent passer leur chemin, les autres trouveront probablement du bonheur à lire cette BD.
Où le regard ne porte pas...
Quel plaisir j'ai eu à lire cette BD. Pour un peu j'aurais entendu les cigales chanter. L'ambiance méditerranéenne est très bien retranscrite. J'ai retrouvé des impressions que m'avaient donné la lecture de "La gloire de mon père" quand j'étais au collège. Bref, on rentre très rapidement dans la BD grâce aux dessins d'Olivier Pont. Le scénario est très intéressant, l'histoire prend son temps et l'intrigue se met peu à peu en place. Je n'ai pas vu les pages défiler et j'attends la suite avec impatience. Dernière chose, je trouve que la BD en elle-même (l'objet) est vraiment belle, on a une couverture quasiment vide (il n'y a même pas le nom des auteurs), avec juste les deux héros, le ciel bleu et le titre. Je ne me lasse pas de la regarder. Après lecture du tome 2: Comme beaucoup j'ai été surpris par la direction prise par cette histoire. Finalement les liens entre les deux tomes ne sont pas si nombreux que ça et je me dis même que finalement on peut lire chaque album indépendamment l'un de l'autre. Malgré tout j'ai bien accroché à ce second tome même si je n'ai pas retrouvé le charme du premier. Cela tient sans doute au fait que les héros ont grandi et que l'histoire est maintenant plutôt une aventure là où on avait quelque chose d'assez contemplatif avant (l'Italie du tome 1 était superbe). En bref, c'est une très belle histoire. Le tome 1 à lui seul mérite qu'on achète cette série et le tome 2 est aussi très bon mais dans un style un peu différent (ce qui peut surprendre).
Le réducteur de vitesse
Une très belle aventure au coeur d'un monstre de fer, dotée d'un dessin collant parfaitement au scénario. Nos deux "héros" vont entamer une longue descente dans les entrailles du "Belliqueux", et y vivre l'enfer. Cette BD est chargée d'émotions. Le seul point négatif, selon moi, c'est que certains passages auraient pu être un peu plus développés... Par exemple, du moment où l'on retrouve Georges à la fin, j'ai trouvé que tout s'enchaînait un peu vite. Néanmoins, je pense que les commentaires à l'arrière de la BD décrivent on ne peut mieux "Le réducteur de vitesse" : "L'expression vivante et parfaitement maîtrisée d'une aventure passionnément humaine".
Pierre et le Loup
Voilà une très belle BD pour initier nos têtes blondes. Les dessins sont très beaux, ils arrivent à raconter l'histoire aussi bien que les textes, avec des jeux de lumière somptueux, des expressions de visage très travaillées. Vraiment un très bel objet.
La Piste des Ombres
Mais c'est tout bon, ça! Alors que la série Gorn, des mêmes auteurs m'avait semblée lourde et terne, avec celle-ci la sauce à beaucoup mieux pris. La connotation spaghetti du Western n'est pas déplaisante, traitée comme ça. Juste une crainte : j'éspère que les auteurs sauront innover lors des prochains tomes, pour ne pas laisser la série s'enliser dans une interminable fuite en avant, façon "Lièvre de Mars". Il serait temps, à mon avis, que le héros entrevoie une solution à son problème.