Je découvre le travail de Chabouté avec cet album de la collection Equinoxe, collection qui prouve une fois de plus sa qualité avec cette série qui débute.
On suit la descente aux enfers de Benjamin Tartouche, lui pour qui tout allait bien au départ, se retrouve dans une situation de détresse et de pauvreté que je ne souhaite à personne. Tout cela parce que la société que dépeint l'auteur n'est que traîtrise, profit et alliance au detriment de simples personnes qui n'ont rien demandé.
Chabouté caricature les assureurs et autres experts en se basant sur les pensées de monsieur tout le monde...
Le dessin est très beau (mention spéciale pour la couverture), les couleurs, assez sombres, amplifient la détresse de Benjamin, et on remarque que les couleurs s'assombrissent au fur et à mesure de la descente aux enfers de Benjamin !
Un très bon tome d'une série qui s'annonce comme une série phare de la collection Equinoxe. Par contre je ne vois pas trop où va nous emmener l'auteur par la suite. La dernière page est assez, comment dire, étrange...
Cette histoire d'agents spéciaux inaugure une bonne série et plaira aux amateurs de la série "Les arcanes du midi-minuit". L'univers développé est assez surprenant : on est fin 1800, mais certaines technologies sont franchement plus récentes, alors que d'autres sont plus du style de l'époque (ce qui est parfois un peu dérangeant - cet excès de décalage entre les technologies).
Mais tout ceci n'enlève rien au plaisir de lecture : les couleurs sont très belles et arrivent à mettre l'ambiance, les dessins sont soignés et amusants, et le scénario laisse beaucoup d'interrogations sans laisser le lecteur frustré par manque d'infos (même s'il faut attendre le tome 2 pour avoir des réponses, of course).
Bref, un album que je conseille vivement.
Ce n'est pas le genre de bd que j'affectionne d'habitude, mais là il faut avouer que j'ai bien accroché...
Tout d'abord, le dessin est très sympa, tout en couleur et en rondeur, paradoxalement en contraste au style crado des aventures du monstre vert échappé de Wonderland. Du très bon style humoristique. Le scénario met à mal nos contes d'enfants, entre autres Blanche-neige en cadavre en voie de décomposition, les trois petits cochons qui deviennent les trois gros porcs et maltraitent le pauvre loup alcoolique, etc. (tout ça dans le second opus qui vient de paraître, "Bouyoul in Wonderland").
A noter que la série est présentée sous forme de plusieurs histoires courtes dont la qualité, si elle est inégale, n'en présente pas moins d'intérêt pour autant.
Par l'auteur/dessinateur de "Evil Devil", qui prend un malin plaisir à détruire le politiquement correct pour notre plus grand plaisir.
Ha ouais non mais là je dis : Attention, BD à mettre dans toutes les mains ! Les enfants bien sûr, parce que c'est d'abord le public visé, et surtout les adultes ! En tout cas moi, j'ai completement adhéré à Merlin !
La trame est plutot simple mais les dialogues sont super fins, avec pleins de jeux de mots, vraiment drôles ! On sent que Sfar s'en est donné à coeur joie !
Coté dessins, c'est la classe aussi ! Munuera a vraiment un super style et ce trait dynamique convient parfaitement à ce type d'histoire !
Une bd qui mériterait d'être plus connue !
Bon j'ai enfin lu l'intégrale de "Max et Nina", et que dire sinon que c'est rien que du bonheur. Personnages attachants, dialogues ciselés aux petits oignons, scénario du quotidien mais si intéressant : un bijou. A quand la suite ? Vite, c'est vraiment une drogue euphorisante, cette BD.
P.S. : Nina est vraiment très belle. Je vote pour elle comme héroïne de BD la plus sexy!
Pour quelle raison ai-je lu cette bd ? Le hasard certainement, car elle était amassée, pêle-mêle, sur une pile de bouquins. Agréablement surpris par la qualité des planches, le scénario n'est pas en reste pour autant !
Le dessin est assez prometteur bien que souffrant de quelques erreurs de jeunesse (les gros plans sont parfois maladroits), sans toutefois que cela nuise à la qualité générale de l'album. En effet, pour un premier opus, la barre est déjà placée très haut ! Concernant le scénario, il part "banalement" sur l'évasion de deux détenus coursés par des gardiens et leur meute de bâtards dans une époque futuriste. Mais, à partir de la planche 15, le récit vire à 180° comme le souligne Kael. Le Maître du Hasard vient y mettre son grain de sel et change la destinée de Paul et de sa fille Manon : ils seront, bien malgré eux, les acteurs principaux de son roman qui débute en novembre 1789... Ce revirement de situation modifie la perception de l'histoire : de "convenue", elle devient carrément prenante ! Par contre, je n'ai pas trouvé la lecture difficile à suivre ou le scénario brouillon. Bien au contraire, chaque élément a son importance, et les rouages du récit sont rodés à la perfection. Je recommande donc une deuxième lecture pour celles et ceux qui seraient passés "à côté" ! ;-)
Seule ombre au tableau : ce premier opus n'aurait pas de suite prévue, selon divers forums (Soleil et BDP), le dessinateur ayant décidé de jeter l'éponge (3 ans pour réaliser le premier, combien pour le second ?). Le parallélisme avec "Elend" est flagrant : un premier tome très prometteur, voire même trop pour envisager raisonnablement une suite... :-(
C'est un très beau western.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'avis du posteur sur le cliché vilains indiens, gentils cowboys. Je trouve justement que c'est une bd très réaliste, et que les deux parties sont montrées sous différents angles, plus ou moins flatteurs, d'ailleurs.
Bizarrement, les deux fillettes semblent plus ou moins trouver leur place, ce qui n'est pas le cas de leurs anges gardiens (un blanc et un indien). Et c'est là toute l'originalite du scénario, avec une fin splendide, à l'indienne !
Un bon one shot. On en redemande.
Une fois de plus, les éditions Delcourt publient un excellent premier tome qui augure d'une suite tout aussi bonne.
Les dessins de Thierry Gioux sur un storyboard de Christophe Quet sont très réussis. On constate quelques erreurs au niveau des visages, mais l'ensemble est d'un très bon niveau et agréable à l'oeil. Les couleurs de Carole Beau sont très belles, et se marient très bien avec l'univers du XIXe siècle mais surtout avec le dessin.
Fred Duval nous livre une histoire d'espionnage dans un univers SteamPunk très efficace. Le rythme va en s'accélerant et on ne s'ennuie pas du début à la fin. Beaucoup de questions restent en suspens à la fin du tome, notamment parce que l'histoire principale se déroule 2 semaines avant les toutes premières planches et que la fin est interrogative.
Bref, c'est un excellent tome 1 de la collection Conquistador. On peut juste regretter la couverture qui ne correspond pas au contenu... A Lire.
Rabaté joue les modestes (cf. ses propres mots dans l'onglet "histoire") mais il n'a pas à rougir, ses premières histoires publiées à l'origine par le défunt Futuropolis sont déjà de très haute tenue. C'est d'une grande spontanéité, vivant, amusant et truculent. C'est qu'il frappe juste le bougre ! Quelle galerie de portraits ! C'est à la fois tendre et parfois franchement acide, comme en témoigne le sarcastique "La mort de Monsieur Kassowich". Et puis en matière de dessin, sous des airs faussement rétro, c'était déjà un fameux crayon. Une vraie verve, tant narrative que graphique ! Indispensable !
Déjà les doubles pages de "Western" étaient sublimes mais là Rosinski s'est surpassé... Esthétiquement c'est magnifique ! L'histoire est prenante, même si le dernier rebondissement est un peu gros... Mais quel plaisir de feuilleter cet album. Vivement la suite!
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Purgatoire
Je découvre le travail de Chabouté avec cet album de la collection Equinoxe, collection qui prouve une fois de plus sa qualité avec cette série qui débute. On suit la descente aux enfers de Benjamin Tartouche, lui pour qui tout allait bien au départ, se retrouve dans une situation de détresse et de pauvreté que je ne souhaite à personne. Tout cela parce que la société que dépeint l'auteur n'est que traîtrise, profit et alliance au detriment de simples personnes qui n'ont rien demandé. Chabouté caricature les assureurs et autres experts en se basant sur les pensées de monsieur tout le monde... Le dessin est très beau (mention spéciale pour la couverture), les couleurs, assez sombres, amplifient la détresse de Benjamin, et on remarque que les couleurs s'assombrissent au fur et à mesure de la descente aux enfers de Benjamin ! Un très bon tome d'une série qui s'annonce comme une série phare de la collection Equinoxe. Par contre je ne vois pas trop où va nous emmener l'auteur par la suite. La dernière page est assez, comment dire, étrange...
Hauteville House
Cette histoire d'agents spéciaux inaugure une bonne série et plaira aux amateurs de la série "Les arcanes du midi-minuit". L'univers développé est assez surprenant : on est fin 1800, mais certaines technologies sont franchement plus récentes, alors que d'autres sont plus du style de l'époque (ce qui est parfois un peu dérangeant - cet excès de décalage entre les technologies). Mais tout ceci n'enlève rien au plaisir de lecture : les couleurs sont très belles et arrivent à mettre l'ambiance, les dessins sont soignés et amusants, et le scénario laisse beaucoup d'interrogations sans laisser le lecteur frustré par manque d'infos (même s'il faut attendre le tome 2 pour avoir des réponses, of course). Bref, un album que je conseille vivement.
Bouyoul
Ce n'est pas le genre de bd que j'affectionne d'habitude, mais là il faut avouer que j'ai bien accroché... Tout d'abord, le dessin est très sympa, tout en couleur et en rondeur, paradoxalement en contraste au style crado des aventures du monstre vert échappé de Wonderland. Du très bon style humoristique. Le scénario met à mal nos contes d'enfants, entre autres Blanche-neige en cadavre en voie de décomposition, les trois petits cochons qui deviennent les trois gros porcs et maltraitent le pauvre loup alcoolique, etc. (tout ça dans le second opus qui vient de paraître, "Bouyoul in Wonderland"). A noter que la série est présentée sous forme de plusieurs histoires courtes dont la qualité, si elle est inégale, n'en présente pas moins d'intérêt pour autant. Par l'auteur/dessinateur de "Evil Devil", qui prend un malin plaisir à détruire le politiquement correct pour notre plus grand plaisir.
Merlin (Munuera)
Ha ouais non mais là je dis : Attention, BD à mettre dans toutes les mains ! Les enfants bien sûr, parce que c'est d'abord le public visé, et surtout les adultes ! En tout cas moi, j'ai completement adhéré à Merlin ! La trame est plutot simple mais les dialogues sont super fins, avec pleins de jeux de mots, vraiment drôles ! On sent que Sfar s'en est donné à coeur joie ! Coté dessins, c'est la classe aussi ! Munuera a vraiment un super style et ce trait dynamique convient parfaitement à ce type d'histoire ! Une bd qui mériterait d'être plus connue !
Max et Nina
Bon j'ai enfin lu l'intégrale de "Max et Nina", et que dire sinon que c'est rien que du bonheur. Personnages attachants, dialogues ciselés aux petits oignons, scénario du quotidien mais si intéressant : un bijou. A quand la suite ? Vite, c'est vraiment une drogue euphorisante, cette BD. P.S. : Nina est vraiment très belle. Je vote pour elle comme héroïne de BD la plus sexy!
Le Maître du Hasard
Pour quelle raison ai-je lu cette bd ? Le hasard certainement, car elle était amassée, pêle-mêle, sur une pile de bouquins. Agréablement surpris par la qualité des planches, le scénario n'est pas en reste pour autant ! Le dessin est assez prometteur bien que souffrant de quelques erreurs de jeunesse (les gros plans sont parfois maladroits), sans toutefois que cela nuise à la qualité générale de l'album. En effet, pour un premier opus, la barre est déjà placée très haut ! Concernant le scénario, il part "banalement" sur l'évasion de deux détenus coursés par des gardiens et leur meute de bâtards dans une époque futuriste. Mais, à partir de la planche 15, le récit vire à 180° comme le souligne Kael. Le Maître du Hasard vient y mettre son grain de sel et change la destinée de Paul et de sa fille Manon : ils seront, bien malgré eux, les acteurs principaux de son roman qui débute en novembre 1789... Ce revirement de situation modifie la perception de l'histoire : de "convenue", elle devient carrément prenante ! Par contre, je n'ai pas trouvé la lecture difficile à suivre ou le scénario brouillon. Bien au contraire, chaque élément a son importance, et les rouages du récit sont rodés à la perfection. Je recommande donc une deuxième lecture pour celles et ceux qui seraient passés "à côté" ! ;-) Seule ombre au tableau : ce premier opus n'aurait pas de suite prévue, selon divers forums (Soleil et BDP), le dessinateur ayant décidé de jeter l'éponge (3 ans pour réaliser le premier, combien pour le second ?). Le parallélisme avec "Elend" est flagrant : un premier tome très prometteur, voire même trop pour envisager raisonnablement une suite... :-(
Wyoming doll
C'est un très beau western. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'avis du posteur sur le cliché vilains indiens, gentils cowboys. Je trouve justement que c'est une bd très réaliste, et que les deux parties sont montrées sous différents angles, plus ou moins flatteurs, d'ailleurs. Bizarrement, les deux fillettes semblent plus ou moins trouver leur place, ce qui n'est pas le cas de leurs anges gardiens (un blanc et un indien). Et c'est là toute l'originalite du scénario, avec une fin splendide, à l'indienne ! Un bon one shot. On en redemande.
Hauteville House
Une fois de plus, les éditions Delcourt publient un excellent premier tome qui augure d'une suite tout aussi bonne. Les dessins de Thierry Gioux sur un storyboard de Christophe Quet sont très réussis. On constate quelques erreurs au niveau des visages, mais l'ensemble est d'un très bon niveau et agréable à l'oeil. Les couleurs de Carole Beau sont très belles, et se marient très bien avec l'univers du XIXe siècle mais surtout avec le dessin. Fred Duval nous livre une histoire d'espionnage dans un univers SteamPunk très efficace. Le rythme va en s'accélerant et on ne s'ennuie pas du début à la fin. Beaucoup de questions restent en suspens à la fin du tome, notamment parce que l'histoire principale se déroule 2 semaines avant les toutes premières planches et que la fin est interrogative. Bref, c'est un excellent tome 1 de la collection Conquistador. On peut juste regretter la couverture qui ne correspond pas au contenu... A Lire.
Premières cartouches
Rabaté joue les modestes (cf. ses propres mots dans l'onglet "histoire") mais il n'a pas à rougir, ses premières histoires publiées à l'origine par le défunt Futuropolis sont déjà de très haute tenue. C'est d'une grande spontanéité, vivant, amusant et truculent. C'est qu'il frappe juste le bougre ! Quelle galerie de portraits ! C'est à la fois tendre et parfois franchement acide, comme en témoigne le sarcastique "La mort de Monsieur Kassowich". Et puis en matière de dessin, sous des airs faussement rétro, c'était déjà un fameux crayon. Une vraie verve, tant narrative que graphique ! Indispensable !
La Vengeance du Comte Skarbek
Déjà les doubles pages de "Western" étaient sublimes mais là Rosinski s'est surpassé... Esthétiquement c'est magnifique ! L'histoire est prenante, même si le dernier rebondissement est un peu gros... Mais quel plaisir de feuilleter cet album. Vivement la suite!