Les derniers avis (31687 avis)

Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Pauvres bêtes ! - Voyage au coeur de la condition animale
Pauvres bêtes ! - Voyage au coeur de la condition animale

Des reportages parus dans Charlie Hebdo sur la condition animale. Lorsque j'ai feuilleté l'album, j'ai eu un peu peur parce qu'il y a beaucoup de textes et la narration ne semblait pas fluide...et puis au final ça se lit facilement ! Il faut dire que la plupart des sujets choisis par Coco m'ont intéressé. On a droit à plusieurs sujets sur les animaux très variés, comme la visite d'une animalerie, la corrida ou des jugements dans un tribunal par rapport à des affaires impliquant des animaux. Plusieurs reportages risquent de rendre des lecteurs furieux parce qu'on voit que même aujourd'hui à quel point un trop grand nombre d'humains considèrent encore les animaux comme des moins que rien sans droits. Heureusement, on voit parfois un coté plus positif avec ces organismes qui prennent soin d'eux comme la SPA. Comme je l'ai dit, les différents reportages se lisent bien et j'ai appris beaucoup durant ma lecture et j'ai souvent été surpris au cours de ma lecture en lisant des informations. Le dessin de Coco est sympathique et rend la lecture plus facile et agréable.

01/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Filles des Marins Perdus
Les Filles des Marins Perdus

J’ai entamé ma lecture sans avoir lu Le port des marins perdus, mais je vais m’y pencher à la vue de ce 1er bon contact. Les filles des marins perdus m’a fait l’effet d’une bd feel good. J’ai particulièrement apprécié le dessin et les couleurs, c’est clair, lisible, vivant et coloré, le format n’est pas un frein et les personnages sont bien croqués. L’histoire est fluide, les 2 chapitres de cette aventure s’attachent chacun à une pensionnaire de cette maison close pas comme les autres, avec en toile de fond un autre fil narratif plus politique de l’époque (toujours non résolu). C’est bien réalisé, le principe m’a fait penser à Immergés de Juncker mais ici avec une trame temporelle linéaire. Très sympa, j’ai passé un agréable moment en joyeuse compagnie. MàJ tome 2 : Les auteurs continuent dans la même veine, un plaisir de retrouver cet univers. Deux nouvelles pensionnaires sont mises à l’honneur, l’histoire amène les réponses aux questions en suspens du précédent. C’est toujours plein de charme et agréable à suivre. Léger mais plus que sympa et très bien réalisé. Encore un tome comme ça et j’augmenterai ma note, une série pleine de fraîcheur. MàJ tome 3 : Bon bah comme promis je passe remonter ma note. Non pas que ce 3eme tome soit spécialement au dessus des autres mais il reste dans la lignée de l’univers. Alors c’est sur, il ne faut pas être allergique au côté feel good ou autre facilité, les péripéties et les personnages n’en manquant pas. Un style dont je ne raffole pas d’habitude, mais ici c’est retranscrit avec tellement de talent que je suis emporté par l’aventure. Bien chouette à parcourir, je prends beaucoup de plaisir à sa lecture.

06/11/2022 (MAJ le 01/09/2025) (modifier)
Couverture de la série Saint-Exupéry - Le dernier vol
Saint-Exupéry - Le dernier vol

Pour moi, cette lecture est devenue une évidence. Hugo Pratt se devait de rencontrer Antoine de St Exupéry tellement il y a de parallèles entre les deux hommes. A y bien réfléchir c'est même à se demander si l'aviateur romancier (ou le contraire) n'a pas servi de modèle sur de nombreux points au marin aventurier maltais. En tout cas cet amour des espaces lointains, cette attirance pour des peuples indomptés, cette vie de trompe-la-mort, cette relation complexe avec les femmes, cette fidélité dans leurs valeurs humanistes et bien sûr cette poésie qui sourde de leurs propos et engagements sont partagés par les deux personnages. Au cours de ces 60 pages qui laissent aux biographes le soin des faits et des dates précises, Pratt plonge à la compréhension la plus intime de l'auteur du "Petit Prince". C'est plus facile d'accès si on connait un peu la vie de l'aviateur et la complexité du personnage. J'ai lu il y a peu Le Prince des oiseaux de haut vol de Philippe Girard. Je trouve que les deux lectures se complètent bien pour aborder les différentes facettes de St Ex. Enfin, j'ai découvert que cet album fut le dernier ou presque de Pratt comme si l'artiste voulait insister sur une possible fraternité qui unissait les deux hommes. Le graphisme épuré m'a toujours autant séduit. Il vise l'essentiel que l'on garde en mémoire quand il reste dix minutes à vivre. Une très belle surprise à redécouvrir.

01/09/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série La République du Crâne
La République du Crâne

Comme le disent beaucoup d'avis, je suis assez surpris (de façon positive) par le ton et la volonté de cette BD. La postface éclaire totalement le sens de lecture que l'auteur a voulu développer et très honnêtement, c'est une excellente démarche. Je suis très intéressé par l'Histoire de manière globale, et ce récit est une excellente façon de faire la relecture historique. Porté par des idées de redessiner l'histoire des pirates, entre les envies de les voir comme expérimentateurs de la démocratie (à la Marcus Rediker qui est cité en fin d'ouvrage) et la vision classique de pirates sanguinaires, barbares et voleurs qui parcourent les mers en tuant tout ce qui bouge. Comme souvent, la réalité est complexe, bien plus qu'on ne le voudrait. L'histoire de cet album est intrigante et prenante, mais elle est surtout l'occasion bien trouvée d'aborder nombre de sujets et mettre en lumière ce que put être l'utopie pirate dans les Caraïbes de cette période. J'ai notamment adoré la question des noirs qui est traité intelligemment notamment lorsque le récit ira jusqu'aux côtes de l'Afrique. De fait, après lecture je me suis rendu compte que le récit abordait intelligemment de nombreux points en les traitants à chaque fois en profondeur mais sans jamais vraiment les montrer au grand jour. C'est caché dans les coutures du scénario, mais le tout est prenant et l'on suit avec grand plaisir cette bande de marins sur les mers, faisant face à de nombreuses situations qu'ils ne contrôlent pas. Un récit de mer et de marins, de pirates et d'anglais (perfide Albion !), mis en couleur par un dessinateur qui sait ce qu'il fait et ne se contente pas de représenter les navires sous tout les angles. On navigue vraiment sur les terres aussi, notamment la côte africaine et c'est un plaisir de suivre les personnages attachants. Une très bonne lecture, un récit bien ficelé et riche en enseignement, une petite réussite !

31/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Wonderland
Wonderland

Ils sont de plus en plus nombreux les auteurs de BD à publier des albums autobiographiques centrés sur leur jeunesse. Et cet album de Tirabosco se place clairement du côté de ceux qui sont réussis, agréables à regarder et intéressants à lire. Comme pour David B. et son L'Ascension du Haut Mal, Tirabosco donne beaucoup d’importance à l’un de ses frères, gravement handicapé dès la naissance. Leurs relations sont ambivalentes (mais franchement rassérénées si l’on en croit les dernières pages où, adultes, ils rigolent tous les deux des visions déformées qu’ils avaient tout jeunes l’un de l’autre). Sans esbroufe, Tom Tirabosco nous présente donc sa jeunesse, mais aussi ses parents, dont les relations orageuses sont présentées sans trop de filtre (en particulier son père assez irascible), mais aussi, malgré les défauts des uns et des autres, avec amour et reconnaissance pour certains moments passés et certaines valeurs transmises. J’ai bien aimé la façon dont l’auteur développe cette vision de l’enfance, avec une narration naturelle et simple. Des petits rien qui forment une personnalité (on discerne les sources de ses passions artistiques). Ce qui rend la lecture plaisante, c’est aussi le dessin de Tirabosco, que j’aime vraiment bien. Son trait gras et adouci convient bien à un récit où la bienveillance l’emporte, et où de petites leçons de chose enrichissent une personnalité. Par moment, le récit est même touchant. Note réelle 3,5/5.

31/08/2025 (modifier)
Par Creamy
Note: 4/5
Couverture de la série Les Enfants du Capitaine Grant, de Jules Verne
Les Enfants du Capitaine Grant, de Jules Verne

Une adaptation réussie d'un classique de la littérature jeunesse. Le récit est structuré de façon linéaire. L'histoire reste fidèle à Jules Verne, avec ce que cela comporte de qualités et de défauts. Il va sans dire que nos héros sont dotés de grandes valeurs morales. Ce qui a le plus mal vieilli : - un point de vue patriarcal daté. Toutes les femmes sont présentées comme des petites choses fragiles à protéger. - une représentation archaïque des populations autochtones (Ciel, des cannibales néo-zélandais !) Toutefois, le scénario reste divertissant, inventif et instructif. L'histoire de Jules Verne étant conséquente (trois volumes), le récit ne souffre d'aucun temps mort. Les péripéties s'enchainent parfois même un peu vite. A tout prendre, je préfère un scénario touffu à la Charlier qu'un de ces récits inutilement étirés qu'on nous sert trop souvent en BD. Initialement le choix des personnages animaliers m'apparaissait incompatible avec le rendu réaliste des planches, mais je m'y suis fait. Les animaux sont superbement représentés. J'avais parfois l'impression d'être devant une peinture de Carl Barks. Je me permettrai juste de pinailler sur les bouches (gueules?) un peu étranges. Pour une fois, l'édition intégrale bénéficie d'un format légèrement supérieur à celui de l'édition normale (25x34 contre 23x30 cm). Ces quelques centimètres supplémentaires ne sont pas de trop pour améliorer le confort de lecture et profiter pleinement des superbes peintures à l'huile d'Alexis Nesme. Je me suis constamment demandé si la présence de petites tâches noires était un effet volontaire pour donner du grain à l'ensemble. Je n'en vois pas trop l'utilité (ou alors plus parcimonieusement). J'applaudis la somme de travail et le rendu de l'ensemble.

31/08/2025 (modifier)
Par Cleck
Note: 4/5
Couverture de la série Mattéo
Mattéo

Voilà une saga historique en six tomes autour de laquelle j'ai tourné de nombreuses années, remettant sempiternellement à plus tard sa lecture, avant de m'y plonger durant les grandes vacances passées. Avec un certain bonheur. S'il est de coutume de s'enthousiasmer prioritairement pour les illustrations de Gibrat, j'avoue avoir davantage apprécié l'élégance ironique et désinvolte des dialogues des deux premiers tomes : c'est pertinent en plus d'être amusant, lucide idéologiquement, charmant d'un point de vue littéraire ; seul Ayroles était jusqu'alors parvenu à m'enthousiasmer de la sorte. Dans les premiers tomes, cette saga rayonne d'un souffle romanesque rare, mêlant le souffre de la grande Histoire (montée des nationalismes puis fascismes, guerres civiles en Espagne et Russie, guerre mondiale dans les tranchées...) aux rêves d'émancipation et de justice sociale (mouvement antimilitariste, débats enflammés sur les socialismes et l'anarchisme, illusions nées du Front populaire...), mêlant les trajectoires collectives enthousiasmantes, les non-dits familiaux tantôt charmants, tantôt blessants, et les fragments amoureux individuels plus ou moins tortueux. Malheureusement, le souffle général s'amoindrit quelque peu à mesure justement que notre héros est gagné par les désillusions, idéologiques et amoureuses, que la vie impose sa douloureuse ironie et ses froids accommodements. Le chef d'œuvre n'est pas au rendez-vous, quand longtemps nous fûmes éblouis par sa lumière : la faute à un scénario privilégiant trop le confort des romances inachevées. Une trajectoire dramatique pas si étonnante, tant les illustrations et les couleurs de Gibrat confèrent charisme et élégance à ses personnages, il est alors bien légitime d'ouvrir avec gourmandise la voie certes balisée de la sympathique comédie romantique.

30/08/2025 (modifier)
Par Creamy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Charlotte Impératrice
Charlotte Impératrice

Le 1er tome peint une vision non édulcorée de la cour de Vienne au XIX siècle. Il permet d'appréhender les codes de l'époque. Tant et si bien qu'il est parfois difficile de démêler le faux du vrai dans cette "fiction historique". Une parfaite entrée en matière pour comprendre les causes et les enjeux de l'expédition de l'empereur Maximilien au Mexique. Les tomes 2 et 3, qui relatent le gros de l'expédition mexicaine sont les plus passionnants. Le cadre est original et le choc des cultures tient ses promesses. On y découvre l'âpreté de la révolution mexicaine et on y devine la fragilité de la position du couple impérial, installé par la force. Le 4e tome, centré sur les intrigues de cour après le départ du Mexique et la déliquescence de Charlotte, est plus anecdotique. Graphiquement, la partition de Matthieu Bonhomme m'a beaucoup plu. Et j'apprécie ses tentatives régulières de renouveler son style : son trait était plus simple et charbonneux dans Esteban, plus comique dans ses deux Lucky Luke. On reconnait toujours sa patte mais il arrive à donner une identité propre à chacune de ses séries. Les auteurs savent insuffler de la vie à leurs personnages, et si je les ai parfois trouvés un peu racoleurs, je dois reconnaître que cette série m'a paru bien plus vivante que la plupart des biographies classiques. J'ai également apprécié que Charlotte n'y soit pas présentée de manière monolithique. Tantôt progressiste et attachante, tantôt hautaine et calculatrice. Toujours fascinante. Note réelle : 4,5 / 5.

30/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Léonarde
Léonarde

Léonarde, fille du chef des armées du roi, rêve depuis longtemps que les humains, les leus et les goupils puissent enfin vivre en paix. Les trois peuples se disputent le territoire depuis longtemps, semblent incapables de s'entendre et risquent à tout moment de réveiller le Houéran, l'entité protectrice de la forêt empêchant jusque là les conflits de prendre une tournure trop violente par peur d'une annihilation absolue et totale des trois partis aux mains dudit Houéran. Léonarde, désireuse de continuer le projet de sa mère d'un jour obtenir la paix entre les trois peuples, décide de voler un parchemin au prince qui lui permettrait, elle l'espère, de pouvoir communiquer avec les bêtes. Problème, plutôt que de lui permettre de parler aux bêtes le rituel lié au parchemin l'a directement mise dans la peau d'une bête, plus précisément dans la peau d'une goupile. Pensant d'abord avoir trouver un moyen parfait pour ouvrir des discussion entre les trois peuples, Léonarde va malheureusement constater par elle-même ce que la peur des autres inspire chez chacune des espèces, à commencer par ses anciens camarades les humains. Un récit sur la peur et la haine des autres, sur les barrières du langage, une tension de guerre imminente, un cadre médiéval fantastique teinté de légendes bien franchouillardes, un dessin vif, simple et expressif, … Il n'y a pas à dire, ce ne sont pas les qualités qui manquent dans cette œuvre ! C'est typiquement le genre d'histoire que j'adorais dans ma jeunesse et mon enfance, mêlant aventure, situation socio-politique un minimum complexe et un propos sur l'humanité et la paix. Je dis que j'adorais ça avant mais j'apprécie toujours énormément ces récits, je veux dire par là que je suis persuadée que si j'avais eu cette BD entre les mains plus tôt j'aurais facilement pu en garder un souvenir impérissable pour de nombreuses décennies. Je suis sans doute hyperbolique dans mon appréciation, mais ce genre de récit simple mais plus complexe qu'en apparence, mêlant action vive et propos réfléchis et surtout maîtrisant une forme fluide et un rythme entraînant, ce sont toujours des histoires qui me plaisent énormément. Je suis une grande-enfant et je n'ai pas honte de le dire ! Un très bon récit pouvant plaire à tout âge je pense ! PS : le petit 1 sur la tranche me laisse penser qu'il y aura peut-être une suite, si c'est bien le cas je l'attend avec impatience (surtout si elle se montre de la même qualité que cet album-ci). ----- Mise à jour du 29/08/2025 ----- Eh beh j'avais raison ! V'là t'y pas qu'en visitant ma librairie préférée ce matin je tombe sur le tome 2 ! Dans cette nouvelle aventure, un an après la paix rétablie dans leur pays, l'alliance des humains, des leus et des goupils décide d'envoyer une mission diplomatique dans le royaume voisin qui souffre lui aussi d'un terrible conflit inter-espèce. Léonarde et ses ami-e-s vont donc devoir tenter de répéter l'impossible et de trouver le moyen de faire cesser les conflits de la manière la plus pacifiste possible. Mais quand les tensions, les crimes et les griefs sont nombreux, ce n'est pas forcément chose facile… J'ai retrouvé dans cet album ce qui m'avait tant charmé dans le premier, à savoir le dessin mignon et expressif, l'action vive, le récit entraînant et surtout le traitement sérieux des conflits géopolitiques à hauteur d'enfants. C'est drôle, prenant, agréable à tout âge, bref j'aime toujours aussi bien. Je serais là pour la suite (s'il y a) !

16/04/2025 (MAJ le 29/08/2025) (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série La Vie d’Otama
La Vie d’Otama

J'ai découvert cette BD sur l'avis de Mac Arthur et je ne peux qu'abonder en son sens, cette BD est une petite réussite. Basée sur la vraie vie de Otama, femme japonaise ayant épousée un sicilien et l'ayant suivi jusqu'à Palerme où elle resta pratiquement toute sa vie, la BD va faire le lien entre sa vieillesse lors du retour au Japon dans les années 30, avec les difficultés sociales et politiques, tout en remontant le fil de sa vie. Et l'ensemble se tient particulièrement bien. Son récit est parsemée de divers détails qui font mouche et cernent le personnage dans toute sa complexité, allant jusqu'à une interview de femme moderne qui sortira bien étonnée de la rencontre. En fait, bien des personnages auront une vision de cette femme, qui est simplement elle-même, sans rien d'autre. C'est assez difficile de parler de la BD sans trop en dire, mais elle est servie par un dessin qui est parfaitement en adéquation, avec une douceur dans les traits et les regards. Et l'ensemble se tient parfaitement bien, notamment parce qu'on suit réellement le personnage, dans ses forces et ses faiblesses, tout en restant à hauteur d'humain. C'est poétique, parfois triste et dramatique, mais avec une complexité d'ensemble qui se tient. L'histoire ne s'éloigne jamais vraiment de son héroïne mais fait quelques écarts légers avec la famille de l'enfant qui lui parle, montrant le Japon des années 30 que Otama redécouvre et toute la complexité qui le caractérise. Une très belle BD, simple et claire dans sa lecture, mais qui a fait parfaitement bien son récit. C'est une lecture que je ne peux que recommander !

29/08/2025 (modifier)