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Par Pacman
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Aquanautes
Les Aquanautes

Voilà une BD originale, tant dans le ton que dans l'ambiance. Le héros est très humain, bien qu'un peu perturbé, ce que l'on n'attend pas forcément de la part d'un type certainement amené à résoudre ce sac de noeud. Le dessin, la mise en page, le rythme de évènements nous font penser que l'on se dirige vers une série un peu bateau, si on peut dire. Mais au fur et à mesure que l'on avance dans la série, on découvre que les personnages, qui semblaient un peu stéréotypés au départ sont beaucoup plus complexes qu'il ne paraissait. Et lorsque les voiles tombent, on comprend que les évènements des premiers tomes ne devaient en fait pas grand chose au hasard. Vraiment, une scénario rondement mené desservi par un dessin impécable. Seul petit bémol, sans vouloir trop en dire,l'enjeu de tout ceci ne me paraît pas être suffisant pour suciter un tel déploiement de moyens et de violence. Mais bon, ça reste secondaire.

18/12/2003 (modifier)
Par fourmi
Note: 4/5
Couverture de la série Retour Ecrémé
Retour Ecrémé

Arrivée dans la librairie, je remarque ce petit livre bleu. Je le feuillette, il m'intrigue ! Drôle de petit livre, on ne s'attend pas du tout à ça, une histoire de morts-vivants voulant être comédiens, exploités par les metteurs en scène, entrainant tout une législation spécifique les concernant... jusqu'aux impôts (quoique ça, il le font déjà, d'aller chercher leurs sous dans les cimetières !) qui les poursuivent... Un humour comme je les aime, au 3ème degré, servi par une illustation très très simple mais d'une efficacité redoutable ! Une bonne surprise donc, par le scénariste de "Les Miettes" (illustré par Frédérik Peeters) à découvrir de toute urgence !

18/12/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Voleurs d'Empires
Voleurs d'Empires

Voilà effectivement une série qu'on ne lache plus après l'avoir commencée. Le scénario est dense, riche en rebondissements, et amalgame très bien le fantastique et l'histoire avec un grand H. On peut se rendre compte du gros travail de recherche de Dufaux et Jamar. Pour en venir au travail de ce dernier, j'insisterai sur la formidable richesse de son travail graphique. Le propos de Dufaux est en effet, parfaitement souligné par la méticulosité du trait et la richesse des détails des décors. On entre d'autant plus facilement dans cette histoire foisonnante, que le dessin est précis, riche et maîtrisé. Bref, en découvrant cette série par le biais de la superbe intégrale sortie il y a peu, je n'ai vraiment pas été décu.

18/12/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Jeremiah
Jeremiah

Il y a quelque chose des feuilletons des années 70 dans le découpage narratif des albums. Une scène d'introduction pose le décor, introduit le suspense, et ensuite le titre apparaît... Cela donne à cette série un côté rétro indéniable. En tous les cas, moi ca me replonge dans l'atmosphère des séries de mon adolescence "Cosmos 1999" pour ne citer que ma préférée. Le dessin ensuite... que dire ? C'est du Hermann pur jus. Et son trait est tellement particulier, qu'il constitue pratiquement un style à lui tout seul. On aime ou on n'aime pas, après c'est juste une question de goût. Personnellement, c'est la manière dont il dessinne les femmes qui me bloque. Les héroïnes d'Hermann sont globalement taillées à la serpe. Mais ça, c'est juste du pinaillage, parce que la maîtrise graphique de Hermann est incontestable. Les scénarios en eux mêmes sont toujours bien construits. J'aurais aimé quant à moi, que les histoires s'étalent sur plusieurs tomes. Parce que le format un tome / une histoire, ne laisse pratiquement jamais le temps au propos de s'élaborer, de se développer. On a toujours l'impression d'une accélaration fulgurante dans les 15 dernières pages dont le but est de boucler l'histoire. Ca me gêne un peu... mais ça, c'est davantage un problème de format, de stratégie éditoriale. Les albums indépendants peuvent en effet se lire indépendamment les uns des autres.

18/12/2003 (modifier)
Couverture de la série Vortex
Vortex

Bon je dirais bonne BD. Manipuler le temps n'est pas chose facile mais Stan et Vince s'en sortent plutôt bien. Les dessins sont dans le style comics et bien faits. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces 11 albums, mon seul regret serait le dernier album, qui pour moi a été fini rapidement, sans trop tenir compte des émotions des personnages. En bref la fin aurait pu être plus grandiose, mais bon...

18/12/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Le Capitaine Ecarlate
Le Capitaine Ecarlate

"Le Capitaine Ecarlate" est le premier album de Guibert et B. auquel je m'attaque. Je dois dire que j'ai été très agréablement surpris par cette BD. Un dessin somptueux, une intrigue à tiroirs très intelligente (en gros, on ne prend pas le lecteur pour un con), un rythme trépidant. Tout cela est tellement rare dans la BD actuelle que l'on ne peut s'empêcher de demander une suite, qui ne viendra jamais. Seul bémol : je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal, ce Capitaine Ecarlate si évanescent, qui semble toujours rester à la périphérie de l'action... Mais peut-être cela rajoute-t'il au charme de l'histoire...

17/12/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Les pauvres aventures de Jérémie
Les pauvres aventures de Jérémie

Prix Goscinny 2004. Voilà une bien belle récompense pour une bien sympathique BD. Mon avis rejoint ceux des gens en-dessous, en particulier celui de Steril. Le dessin de Sattouf sur cet album est très surprenant, différent de ce qu'il avait fait auparavant. Il semble hésitant, pas terminé, et cela colle en somme parfaitement au propos, contant les aventures amoureuseument erratiques d'un jeune homme comme les autres, informaticien qui plus est. Comment ne pas s'attendrir pour Jérémie, tellement proche de nous, qui cherche à trouver sa place dans la société, à se rendre là où son coeur le porte... Vraiment un coup de coeur, cet album, une découverte et une réussite incontestable.

17/12/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Zeke raconte des histoires
Zeke raconte des histoires

Effectivement, c'est dans doute l'album de Cosey le moins abordable (il me reste "Zélie nord-sud" à découvrir). Je comprends aisément que la plupart des lecteurs soient décontenancés tant la narration est étrange. En mêlant histoires fantasmées et histoires réelles, en alternant diapositives en gaufrier et paysages en cinémascope, Cosey bouleverse la narration et le découpage habituel du monde de la bande dessinée. Rien que pour ça, ce livre vaut le détour. Sur le fond, je suis également séduit. L'auteur aborde avec pudeur et force l'ensemble des thèmes qui ont construit son oeuvre : la paternité ("Orchidéa", "Le voyage en Italie"), l'absence ("A la recherche de Peter Pan"...) et la (re)découverte de l'autre. Nombres de ses oeuvres précédentes ont un lien avec l'Asie du sud-est mais il plonge pour la première fois ses personnages au coeur de cette partie du globe; ses dessins sont magnifiques, Cosey arrive à retranscrire parfaitement les méandres du Mékong ou l'atmosphère de Luang Prabang, chose que je n'ai jamais ressentie ailleurs.

17/12/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Djinn
Djinn

Oh là là ! Oh là là ! J'ai découvert ça chez une amie qui a beaucoup de goût. Elle me parlait depuis longtemps d'une BD à l'atmosphère envoûtante, aux dessins exquis, au scénario ensorceleur... Djinn est un véritable bijou, ciselé par l'orfèvre jean Dufaux (décidément un excellent scénariste), serti dans un écrin sublime réalisé par Ana Miralles, une dessinatrice fantastique. Son style confine à un réalisme un peu "facile", proche de Léo, ou Pavlovic, pour s'échapper (dans les moments où la moiteur ne peut s'empêcher de s'accumuler sur votre nuque) vers un trait sensuel, troublant pour les deux sexes...

17/12/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série La Fille aux Ibis
La Fille aux Ibis

Entièrement d'accord avec ArzaK, "La fille aux Ibis" est une vraie réussite. Giroud mêle avec talent Histoire et histoire. L'histoire d'amour racontée sur fond de révolution roumaine est poignante parce que justement, elle est intimement liée aux bouleversements que vit le pays. Giroud utilise pleinement le contexte historique pour magnifier la petite histoire, un drame poignant raconté avec beaucoup de tact et de pudeur. Lax, qui pourtant renie plus ou moins ce travail antérieur à "Azrayen", produit des planches magnifiques et aussi subtiles que l'histoire. De la BD intelligente et touchante, la définition du plaisir selon "Aire Libre".

17/12/2003 (modifier)