Rien à ajouter à propos de 'L'Art Invisible'. Tout à déjà été dit. C'est un excellent ouvrage sur la bande dessinée que chaque bédéphile doit lire au moins une fois dans sa vie.
En ce qui concerne 'Faire de la bande dessinée', c'est un très bon album, mais il s'adresse qu'à ceux qui veulent faire de la bande dessinée. Les autres risquent de s'ennuyer en lisant tous les trucs techniques de Scott McCLoud. On apprend pleins de choses du genre comment ne pas mettre trop de détails dans une case ou comment garder l'attention du lecteur pendant sa lecture.
J'espère que Delcourt va rééditer un jour 'Réinventer la bande dessinée'. J'aimerais bien le lire.
Difficile de rajouter un avis cohérent face à ceux réussis de mes prédécesseurs et qui m'ont décidé à offrir également ces deux beaux livres à ma fille de 8 ans et pourtant mon avis rejoint celui des autres collègues plus bas en tous points...
Le format à l'italienne avec ses couvertures rigides attirent tout de suite le regard, les dessins sont super mignons et difficile de ne pas craquer sur ces petits ours nains au regard ahuri et dont les situations les dépassent à chaque fois, qu'il s'agisse de bouter hors de leurs lits respectifs une princesse qui pique un roupillon ou de trouver de quoi manger dans le second tome sous l'oeil avide d'un petit chat botté et mignon mais profiteur.
On saupoudre le tout de références évidentes et détournées aux autres contes classiques de notre enfance et on se retrouve avec une oeuvre plus que sympathique rappelant l'humour de Toto l'ornithorynque et la magie des P'tites Poules (chouette collection que je vous recommande pour des lectures illustrées assez savoureuses) sans pour autant dénigrer l'intérêt des parents qui auront vite fait de piquer les ours nains pour se prendre 5 mn de franche rigolade et de détente dans un monde ironique !
Mais voilà le principal défaut : 24 pages c'est vite lu, trop vite même mais comme le dit Pierig (décidément encore cité ici), il faut mieux offrir une lecture courte mais intéressante que d'autres bds insipides et vulgaires pour les gosses, suivez mon regard et mon avis pour Titeuf !
A offrir, à avoir, à conseiller et surtout à lire avec nos chères têtes blondes !
L’histoire démarre avec notre héros, José, lapin de son état, chargé par sa femme de collecter des carottes pour nourrir les mioches (au bas mot une trentaine de petits…). Et bien sur, pas une seule carotte en vue. C’est alors qu’il tombe sur Alain, un étrange bonhomme de neige affublé d’une carotte resplendissante. Après discussion pour obtenir le précieux légume et refus forcément, les deux protagonistes se séparent. Mais Alain vient à perdre son attribut, comment dès lors se présenter aux autres bonhommes de neige dans cet accoutrement ?
C’est pas mal du tout, loufoque au possible mais finalement ça tient bien mieux la route que ce que je pensais ! Les premières pages sont vraiment bien senties et les répliques font mouches. Ainsi quand les deux individus terminent leur rencontre, voilà ce que chacun pense :
- Le bonhomme de neige : "Alain espère que sur la cime des neiges éternelles, il n’y aura pas trop d’individus de ce genre-là"
- Le lapin : "Voilà un bonhomme de neige particulièrement froid !"
Voilà un peu l’esprit de cette bande dessinée.
Et sans vous dévoiler, l’histoire prend une tournure vite différente que la simple recherche des carottes pour le diner. Après un début un peu déconcertant mais marrant, on obtient une histoire d’entraide, d’amitié et de partage, sympathiques messages que les auteurs nous dévoilent tout au long de l’album. José se révèle un personnage plein de fraîcheur, malin et curieux. Il devient rapidement attachant.
Une trouvaille sympathique et comme dirais un des lapinou (lapereau je sais) : "Incroyab’".
Classée dans les immanquables, je me suis décidé à faire la découverte de cette série. Encore une fois, je ne peux que me réjouir de m’être fié aux avis précédents.
Dès les premières pages, l’histoire est captivante. J’ai été impressionné par cette qualité ; en ce qui me concerne, l’immersion fut immédiate.
L’aventure est bien rythmée, et de surcroît fort agréable à suivre. Le monde fantastique créé dévoile au fil des pages ses peuples, ses croyances, son environnement. Le travail réalisé par l’auteure est cohérent et détaillé, sans pour autant assommer le lecteur d’informations inutiles.
Au niveau graphique, je trouve l’approche assez simpliste, sans que cela ne soit brouillon. Bref, rien de péjoratif ; les dessins étant largement mis en valeur par une colorisation extraordinaire. Magnifique tout simplement!
En conclusion, je pense me souvenir que la série est prévue en trois tomes et attends avec impatience le dénouement de cette superbe aventure !
Le chat du Kimono est une très belle histoire au scénario surprenant et très bien pensé, un récit original mélangeant divers personnages tout droit sortis d'autres contes célèbres, c'est une vraie réussite.
Cela dit le dessin est assez irrégulier, autant les scènes du chat et du kimono sont dans un très beau noir et blanc, autant la grande majorité des autres le sont nettement moins, plus fouillis et moins travaillées. L'histoire est par ailleurs un peu longue, elle aurait gagné à être raccourcie et les dessins d'une qualité plus régulière.
Même si je ne la conseille pas à l'achat, c'est une lecture à ne pas rater.
Mise à jour
Après avoir lu Tea Party, qui est la suite de cette bd et dont le charme m'a totalement envoûtée, j'ai revu ma note à la hausse ainsi que l'option achat. Car même si je trouve Le Chat du kimono un cran en dessous, ces deux oeuvres restent tout de même indissociables.
Pour moi, Gotlib est le maître de l'humour en BD. Pour vous dire, je ne lis presque rien dans ce genre, sauf Gotlib. Qu'est-ce qui m'attire tant dans un recueil d'histoires courtes comme Rubrique-à-Brac ? C'est que ce n'est pas juste drôle à cause des textes, mais aussi à cause du dessin qui fait partie intégrante de l'humour. Rubrique-à-Brac est la seule BD qui m'a fait mourir de rire, au point d'être obligé d'arrêter de lire.
Les personnages montrent des émotions tellement exactes et efficaces, on ne pourrait pas en changer un trait. Le texte est souvent long et peut sembler laborieux. Mais il est tout sauf ça quand on lui porte toute notre attention. Il est truffé de gags et est tellement bien construit.
Bref, un classique.
La lecture de ce premier tome me fait déjà regretter de l'avoir acheté : eh oui, maintenant il va falloir que je patiente jusqu'à la sortie des prochains tomes !
J'ai trouvé cette bande dessinée remarquable : les dessins sont tout simplement magnifiques, avec des cadrages recherchés et esthétiques ; le scénario est bien construit et l'histoire bien menée. Le mélange d'animaux et d'humains peut paraître surprenant, d'autant plus qu'il s'agit d'une bande dessinée plutôt sérieuse (en opposition à De Cape et de Crocs ; sur la forme on pourrait comparer ces deux bandes dessinées, mais sur le fond elles n'ont pas grand chose en commun). Mais c'est justement sur l'opposition entre animaux et humains qu'est basée l'histoire. Le monde dans lequel évoluent les différents personnages est visuellement très réussi, et assez mystérieux (on attend d'en savoir plus sur le fameux bois aux vierges...)
En résumé, j'ai beaucoup aimé cette bande dessinée et je recommande fortement son achat.
Je précise que pour le moment je mets 4 étoiles car la dénomination "culte" ne me paraît pas appropriée alors qu'un seul tome est sorti.
Premier Cycle-4/5
Chauvel nous raconte cinq histoires ayant pour rapport des grands noms de la mafia (Lucky Luciano jeune, Meyer Lansky et Arnold Rothstein notamment). Les scénarii sont très captivants et remplis de détails. Les auteurs se sont très bien documentés et peut-être un peu trop car c'est un peu dur de se rappeler de tous les noms des protagonistes. Il a fallu que je relise quelques scènes pour mieux comprendre qui est qui. Malgré ce défaut, ça reste une très bonne série sur la mafia.
Deuxième Cycle-3.5/5
Ce cycle contient les mêmes qualités et défauts du premier cycle sauf qu'en plus j'ai eu un peu de difficulté à rentrer dans l'histoire. Le début n'est pas très passionnant. On ne fait que voir comment Lucky Luciano est devenu le maitre de New-York et c'est montré très lentement. Heureusement, les deux derniers tomes m'ont passionné du début à la fin. La guerre des Castellammarais étant très intéressante.
Voilà encore une bd que j'ai eu du mal à lâcher.
Bien que les sujets abordés ne soient pas de grands thèmes, qu'ils sont le reflet de notre quotidien, il est très agréable de suivre ses personnages attachants dans ce contexte commun. On a largement le temps de s'attacher aux quelques figures principales, qu'il est intéressant de lâcher de temps en temps, pour s'attarder sur des caractères secondaires, d'autres personnages qui viennent ajouter à l'ambiance et apporter un petit plus à la psychologie des héros! Cela donne un grand "melting pot" comme on dit chez nous (mélange) de personnages attachants ou irritant.
Ce qui m'a le plus plu ce sont ces petites interludes ou chacun des personnages sont représentés sur une page et où l'auteur leur fait dire des choses plus personnelles. Cette idée est chouette, permet de prendre du recul par rapport à l'histoire et surtout à s'attacher un peu plus aux personnages.
Par contre, j'avais l'impression que la majeure partie de la bd était centrée sur un gars mais vers la fin, elle se décentre pour s'attarder plus sur son meilleur ami qui avait un rôle plus secondaire au début ... cela m'a perturbé!
Qu'à cela ne tienne, si vous avez quelques soirées libres devant vous, je ne peux que vous conseiller d'échanger n'importe quelle série télé contre ce très bel ouvrage.
Je n'ai jamais été fan de Lewis Trondheim. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais j'ai toujours eu du mal avec son dessin. Mais j'aime beaucoup la personne, notamment suite à un long entretien diffusé sur Arte il y a... pffiou... longtemps... concernant l'adaptation de sa Mouche au Japon.
A chaque sortie d'un nouveau Trondheim, j'ai donc toujours envie d'aimer sa nouvelle création... mais j'ai presque toujours du mal. Je dois être maso, et j'aime ça ^_^
Sauf qu'un jour, je suis tombé sur son blog et que j'ai de suite accroché à ces tranches de vie, souvent anecdotiques, mais toujours très sympathiques.
Je me rue donc à chaque fois sur les volumes des Petits Riens , que je (re)lis avec grand plaisir. Et c'est avec le sourire aux lèvres que je repose à chaque fois chaque tome. Un bonheur simple de BDphile.
Note : un 4,5, qui se transforme en 4/5 + coup de cœur.
Petit message à l'auteur : Lewis, si tu me lis, j'ai vraiment du mal à aimer la plupart de ce que tu dessines (je me permets de te tutoyer) et pourtant je suis un fan. C'est une sensation très curieuse que tu es le seul à me procurer. Félicitations !
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L'Art Invisible
Rien à ajouter à propos de 'L'Art Invisible'. Tout à déjà été dit. C'est un excellent ouvrage sur la bande dessinée que chaque bédéphile doit lire au moins une fois dans sa vie. En ce qui concerne 'Faire de la bande dessinée', c'est un très bon album, mais il s'adresse qu'à ceux qui veulent faire de la bande dessinée. Les autres risquent de s'ennuyer en lisant tous les trucs techniques de Scott McCLoud. On apprend pleins de choses du genre comment ne pas mettre trop de détails dans une case ou comment garder l'attention du lecteur pendant sa lecture. J'espère que Delcourt va rééditer un jour 'Réinventer la bande dessinée'. J'aimerais bien le lire.
Les Sept Ours Nains
Difficile de rajouter un avis cohérent face à ceux réussis de mes prédécesseurs et qui m'ont décidé à offrir également ces deux beaux livres à ma fille de 8 ans et pourtant mon avis rejoint celui des autres collègues plus bas en tous points... Le format à l'italienne avec ses couvertures rigides attirent tout de suite le regard, les dessins sont super mignons et difficile de ne pas craquer sur ces petits ours nains au regard ahuri et dont les situations les dépassent à chaque fois, qu'il s'agisse de bouter hors de leurs lits respectifs une princesse qui pique un roupillon ou de trouver de quoi manger dans le second tome sous l'oeil avide d'un petit chat botté et mignon mais profiteur. On saupoudre le tout de références évidentes et détournées aux autres contes classiques de notre enfance et on se retrouve avec une oeuvre plus que sympathique rappelant l'humour de Toto l'ornithorynque et la magie des P'tites Poules (chouette collection que je vous recommande pour des lectures illustrées assez savoureuses) sans pour autant dénigrer l'intérêt des parents qui auront vite fait de piquer les ours nains pour se prendre 5 mn de franche rigolade et de détente dans un monde ironique ! Mais voilà le principal défaut : 24 pages c'est vite lu, trop vite même mais comme le dit Pierig (décidément encore cité ici), il faut mieux offrir une lecture courte mais intéressante que d'autres bds insipides et vulgaires pour les gosses, suivez mon regard et mon avis pour Titeuf ! A offrir, à avoir, à conseiller et surtout à lire avec nos chères têtes blondes !
José Lapin
L’histoire démarre avec notre héros, José, lapin de son état, chargé par sa femme de collecter des carottes pour nourrir les mioches (au bas mot une trentaine de petits…). Et bien sur, pas une seule carotte en vue. C’est alors qu’il tombe sur Alain, un étrange bonhomme de neige affublé d’une carotte resplendissante. Après discussion pour obtenir le précieux légume et refus forcément, les deux protagonistes se séparent. Mais Alain vient à perdre son attribut, comment dès lors se présenter aux autres bonhommes de neige dans cet accoutrement ? C’est pas mal du tout, loufoque au possible mais finalement ça tient bien mieux la route que ce que je pensais ! Les premières pages sont vraiment bien senties et les répliques font mouches. Ainsi quand les deux individus terminent leur rencontre, voilà ce que chacun pense : - Le bonhomme de neige : "Alain espère que sur la cime des neiges éternelles, il n’y aura pas trop d’individus de ce genre-là" - Le lapin : "Voilà un bonhomme de neige particulièrement froid !" Voilà un peu l’esprit de cette bande dessinée. Et sans vous dévoiler, l’histoire prend une tournure vite différente que la simple recherche des carottes pour le diner. Après un début un peu déconcertant mais marrant, on obtient une histoire d’entraide, d’amitié et de partage, sympathiques messages que les auteurs nous dévoilent tout au long de l’album. José se révèle un personnage plein de fraîcheur, malin et curieux. Il devient rapidement attachant. Une trouvaille sympathique et comme dirais un des lapinou (lapereau je sais) : "Incroyab’".
La Guilde de la mer
Classée dans les immanquables, je me suis décidé à faire la découverte de cette série. Encore une fois, je ne peux que me réjouir de m’être fié aux avis précédents. Dès les premières pages, l’histoire est captivante. J’ai été impressionné par cette qualité ; en ce qui me concerne, l’immersion fut immédiate. L’aventure est bien rythmée, et de surcroît fort agréable à suivre. Le monde fantastique créé dévoile au fil des pages ses peuples, ses croyances, son environnement. Le travail réalisé par l’auteure est cohérent et détaillé, sans pour autant assommer le lecteur d’informations inutiles. Au niveau graphique, je trouve l’approche assez simpliste, sans que cela ne soit brouillon. Bref, rien de péjoratif ; les dessins étant largement mis en valeur par une colorisation extraordinaire. Magnifique tout simplement! En conclusion, je pense me souvenir que la série est prévue en trois tomes et attends avec impatience le dénouement de cette superbe aventure !
Le Chat du kimono
Le chat du Kimono est une très belle histoire au scénario surprenant et très bien pensé, un récit original mélangeant divers personnages tout droit sortis d'autres contes célèbres, c'est une vraie réussite. Cela dit le dessin est assez irrégulier, autant les scènes du chat et du kimono sont dans un très beau noir et blanc, autant la grande majorité des autres le sont nettement moins, plus fouillis et moins travaillées. L'histoire est par ailleurs un peu longue, elle aurait gagné à être raccourcie et les dessins d'une qualité plus régulière. Même si je ne la conseille pas à l'achat, c'est une lecture à ne pas rater. Mise à jour Après avoir lu Tea Party, qui est la suite de cette bd et dont le charme m'a totalement envoûtée, j'ai revu ma note à la hausse ainsi que l'option achat. Car même si je trouve Le Chat du kimono un cran en dessous, ces deux oeuvres restent tout de même indissociables.
Rubrique-à-Brac
Pour moi, Gotlib est le maître de l'humour en BD. Pour vous dire, je ne lis presque rien dans ce genre, sauf Gotlib. Qu'est-ce qui m'attire tant dans un recueil d'histoires courtes comme Rubrique-à-Brac ? C'est que ce n'est pas juste drôle à cause des textes, mais aussi à cause du dessin qui fait partie intégrante de l'humour. Rubrique-à-Brac est la seule BD qui m'a fait mourir de rire, au point d'être obligé d'arrêter de lire. Les personnages montrent des émotions tellement exactes et efficaces, on ne pourrait pas en changer un trait. Le texte est souvent long et peut sembler laborieux. Mais il est tout sauf ça quand on lui porte toute notre attention. Il est truffé de gags et est tellement bien construit. Bref, un classique.
Le Bois des Vierges
La lecture de ce premier tome me fait déjà regretter de l'avoir acheté : eh oui, maintenant il va falloir que je patiente jusqu'à la sortie des prochains tomes ! J'ai trouvé cette bande dessinée remarquable : les dessins sont tout simplement magnifiques, avec des cadrages recherchés et esthétiques ; le scénario est bien construit et l'histoire bien menée. Le mélange d'animaux et d'humains peut paraître surprenant, d'autant plus qu'il s'agit d'une bande dessinée plutôt sérieuse (en opposition à De Cape et de Crocs ; sur la forme on pourrait comparer ces deux bandes dessinées, mais sur le fond elles n'ont pas grand chose en commun). Mais c'est justement sur l'opposition entre animaux et humains qu'est basée l'histoire. Le monde dans lequel évoluent les différents personnages est visuellement très réussi, et assez mystérieux (on attend d'en savoir plus sur le fameux bois aux vierges...) En résumé, j'ai beaucoup aimé cette bande dessinée et je recommande fortement son achat. Je précise que pour le moment je mets 4 étoiles car la dénomination "culte" ne me paraît pas appropriée alors qu'un seul tome est sorti.
Les Parrains - Il était une fois à New York (Ce qui est à nous)
Premier Cycle-4/5 Chauvel nous raconte cinq histoires ayant pour rapport des grands noms de la mafia (Lucky Luciano jeune, Meyer Lansky et Arnold Rothstein notamment). Les scénarii sont très captivants et remplis de détails. Les auteurs se sont très bien documentés et peut-être un peu trop car c'est un peu dur de se rappeler de tous les noms des protagonistes. Il a fallu que je relise quelques scènes pour mieux comprendre qui est qui. Malgré ce défaut, ça reste une très bonne série sur la mafia. Deuxième Cycle-3.5/5 Ce cycle contient les mêmes qualités et défauts du premier cycle sauf qu'en plus j'ai eu un peu de difficulté à rentrer dans l'histoire. Le début n'est pas très passionnant. On ne fait que voir comment Lucky Luciano est devenu le maitre de New-York et c'est montré très lentement. Heureusement, les deux derniers tomes m'ont passionné du début à la fin. La guerre des Castellammarais étant très intéressante.
De mal en pis
Voilà encore une bd que j'ai eu du mal à lâcher. Bien que les sujets abordés ne soient pas de grands thèmes, qu'ils sont le reflet de notre quotidien, il est très agréable de suivre ses personnages attachants dans ce contexte commun. On a largement le temps de s'attacher aux quelques figures principales, qu'il est intéressant de lâcher de temps en temps, pour s'attarder sur des caractères secondaires, d'autres personnages qui viennent ajouter à l'ambiance et apporter un petit plus à la psychologie des héros! Cela donne un grand "melting pot" comme on dit chez nous (mélange) de personnages attachants ou irritant. Ce qui m'a le plus plu ce sont ces petites interludes ou chacun des personnages sont représentés sur une page et où l'auteur leur fait dire des choses plus personnelles. Cette idée est chouette, permet de prendre du recul par rapport à l'histoire et surtout à s'attacher un peu plus aux personnages. Par contre, j'avais l'impression que la majeure partie de la bd était centrée sur un gars mais vers la fin, elle se décentre pour s'attarder plus sur son meilleur ami qui avait un rôle plus secondaire au début ... cela m'a perturbé! Qu'à cela ne tienne, si vous avez quelques soirées libres devant vous, je ne peux que vous conseiller d'échanger n'importe quelle série télé contre ce très bel ouvrage.
Les Petits Riens
Je n'ai jamais été fan de Lewis Trondheim. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais j'ai toujours eu du mal avec son dessin. Mais j'aime beaucoup la personne, notamment suite à un long entretien diffusé sur Arte il y a... pffiou... longtemps... concernant l'adaptation de sa Mouche au Japon. A chaque sortie d'un nouveau Trondheim, j'ai donc toujours envie d'aimer sa nouvelle création... mais j'ai presque toujours du mal. Je dois être maso, et j'aime ça ^_^ Sauf qu'un jour, je suis tombé sur son blog et que j'ai de suite accroché à ces tranches de vie, souvent anecdotiques, mais toujours très sympathiques. Je me rue donc à chaque fois sur les volumes des Petits Riens , que je (re)lis avec grand plaisir. Et c'est avec le sourire aux lèvres que je repose à chaque fois chaque tome. Un bonheur simple de BDphile. Note : un 4,5, qui se transforme en 4/5 + coup de cœur. Petit message à l'auteur : Lewis, si tu me lis, j'ai vraiment du mal à aimer la plupart de ce que tu dessines (je me permets de te tutoyer) et pourtant je suis un fan. C'est une sensation très curieuse que tu es le seul à me procurer. Félicitations !