Une histoire et un dessin de Swolfs parfaitement maîtrisés. C’est le style que j’aime et j’en redemande. :) C'est toujours intéressant d'acquérir une oeuvre par un auteur au sommet de son art.
Certes, la trame du scénario n'est pas vraiment originale: un trône usurpé par l'oncle félon qui écarte l'unique héritier. Ce seul rescapé nouveau-né au prénom moyenâgeux de Tristan est recueilli par un meneur de loup. Il va trouver malgré lui sa place au sein de leur horde.
Cependant, un très bon rythme et de l'action contribue à une fluidité exceptionnelle. Que dire également du graphisme qui restitue à merveille l'ambiance médiévale? Les flashs back sont rondement bien menés. Le mythe de l'enfant loup a souvent été utilisé dans la bd. Néanmoins, il prend ici une place particulière car plus proche de l'explication rationnelle.
Tristan est un héros solitaire; cela change de la formule du héros accompagné d'un comparse de préférence gros et fort qui donne une note humoristique. Par ailleurs, cela renforce le profond sentiment de solitude et d'angoisse dans ce monde de brutes.
On sent que l'auteur a prit son temps pour bien définir les motivations et la psychologie d'un nombre assez important de personnages afin de donner plus de complexité et de richesse à cette saga. Ces personnages qui s'étoffent au fil des tomes deviennent plus intéressants.
Quant au dessin, c'est une pure merveille! Un graphisme réellement exceptionnel! J'aime beaucoup! :)
En résumé, une belle histoire d'épopée chevaleresque mise en scène grâce à une narration efficace et à un dessin accouplé à une colorisation impeccable.
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4.25/5
J'ai longtemps hésité à me procurer cette série. J'étais attiré par les dessins : précis, frais et colorés. C'est finalement un ami qui me l'a recommandée et j'ai craqué...
Je ne regrette vraiment pas mon achat. Chaque tome est une enquête différente, rythmée par de l'action, un brin d'humour et un dénouement plutôt inattendu. Un bon moment de lecture pour les amateurs d'enquête qui ne sont pas rebutés par une pointe de fantastique.
J'ai passé un très bon moment à la lecture du deuxième tome de Celestin Gobe-la-Lune. Après la lecture du premier, il faut dire que j'attendais avec impatience la suite des aventures de Celestin, héros poétique et rêveur. Le personnage est attachant, l'histoire bien menée, drôle et rythmée. Et que dire du trait et de la colorisation de Yannick Corboz, un régal pour les yeux (enfin, c'est mon opinion...).
Du tout bon, qui vaut facilement quatre étoiles !
J'ai lu cette BD sans savoir du tout à quoi m'attendre. J'aime beaucoup son graphisme frais et lisible alors je partais sur un bon a priori.
Pourtant j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire car les premières pages de ce premier tome sont muettes et je n'y accrochais pas encore trop. Mais c'est ensuite, quand les dialogues sont arrivés que j'ai vraiment accroché.
Cette histoire de pirate est fraîche et toute simple, c'est presque uniquement un prétexte à la déconnade. Et c'est bourré de jeux de mots, des jeux de mots qui m'ont fait me plier de rire tant ils paraissent légers et fins alors même que certains paraîtraient vraiment lourds dans d'autres BDs moins réussies. "Le Titien est mort..." "Oh ! Pauvre bête !"
J'ai donc vraiment lu cette BD avec un large sourire et un vrai rire franc à bien des pages.
Certains passages m'ont cependant moins accroché comme les trop nombreuses pages concernant les "dos fixes" mais je garde néanmoins un très agréable souvenir de ma lecture.
Petit addendum après la lecture du tome 5 car cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant éclaté de rire à la lecture d'un album. Les jeux de mots sont parfois cons mais ils sont pour la plupart vraiment hilarants. Et j'ai beaucoup aimé cette visite du Japon pleine de clins d'oeil et de références à l'univers de la BD.
Un très bon huis clos oppressant à souhait, une ambiance vraiment réussie.
Les dessins sont vraiment très bons si on fait abstraction des personnages.
J’avais commencé plusieurs fois cette série sans jamais dépasser les premières pages au vus des protagonistes que je n’arrivais pas à reconnaître. Et également à cause de leurs visages que je trouvais difficilement supportable.
Je me suis forcé, et passer un certain nombre de pages, je m’y suis enfin habitué et j’ai pu profiter pleinement de ce hui-clos sous marin doté des « peurs » les plus sympathiques.
Oui il s’agit bien de "peurs", est cela et magnifiquement représenté par le dessin.
Les personnages sont, sous l’eau, prisonniers et découvrent mi-émerveillés mi-apeurés ce qui les entoure. Tout comme les lecteurs que nous sommes, ils sont complètement « immergés » dans cette histoire et « submergés » par la folie et l’émotion.
L’histoire n’est pas en reste, le coté fantastique est bien représenté, il y a de l’action, du suspense, bref il y a de quoi être bien pris par ce flot de terreur aquatique.
Lecture complète conseillée avant l’achat.
Scénario (coefficient 2) : 14/20
Dessin : 13/20
Univers, atmosphère : 18.5/20
Développements et psychologie des personnages : 12/20
(14.3/20)
Enfin ! Je me suis décidé à lire cette célèbre saga. J'ai acheté les 2 premiers tomes... j'en ai fait qu'une bouchée ! J'ai alors acheté les 7 suivants pour ajouter l'intégrale en 8 fourreaux sur mon étagère.
Je ne regrette vraiment pas mon achat. Largo Winch contient vraiment tout ce que j'aime dans une BD. C'est rythmé, il y a de l'action, une intrigue bien menée avec des rebondissements, le tout dans un univers business. Le dessin n'est pas extraordinaire mais n'enlève rien à la qualité de cette série.
Le film Largo Winch sort très bientôt sur les écrans, je vais me laisser tenter pour baigner encore dans l'univers de Largo !
Génial ! Je me suis régalé ! Si vous recherchez une BD avec de l'action, de l'humour, du soleil et quelques jolies filles, ça va vous plaire. L'histoire est rythmée, bien menée, simple (= pas prise de tête !) et le dessin précis et coloré.
Les 4 tomes sont du même niveau, à savoir "Franchement bien" !
J'ai lu l'intégralité de la série il y a plus de 10 ans, et je n'avais guère accroché à l'époque. J'étais sans doute un poil trop jeune pour m'intéresser à la vie de tous les jours de nos personnages.
Avec la sortie de la nouvelle édition en 2008, j'ai pu me replonger dans le quotidien de ce jeune "héros" qui vient d'hériter d'une forte somme d'argent à la mort son grand-père. Soucis : il ne pourra toucher cet argent que s'il finit ses études et trouve une femme. C'est là que les ennuis commencent : il se fait harceler par une jeune fille plutôt délurée et un peu trop présente (s'intéresserait-elle à l'héritage ?), il fait partie d'une troupe de théâtre qui est couverte de dette, il a sur le dos l'exécuteur testamentaire qui ne cesse de lui rappeler ses "devoirs", et il est entouré de personnages souvent proches de la caricature (mais tout de même réalistes).
La première comparaison qui me vient à l'esprit concernant Asatte Dance est Maison Ikkoku (alias Juliette, je t'aime) : il s'agit avant tout d'une chronique de la vie de jeunes japonais à la fin des années 80, réaliste, teintée d'humour. Asatte Dance se révèle toutefois plus adulte, notamment lors de certaines scène érotiques (voire pornographiques). Il y en a peu, et elles permettent de bien comprendre les liens entre les deux personnages principaux. Tout n'est que nuances, non-dits, interrogations. Et puis, j'aime bien les fins mélancoliques qui ont des airs de commencement.
Une œuvre bien racontée et prenante, que j'apprécie grandement aujourd'hui trentenaire.
Un bon policier de type gangster des années 50 qui se déroule aux États-Unis dans un contexte d'hold-up.
Le scénario, somme toute assez classique, est rudement bien mené. Tout d'abord dans la façon de le narrer avec des flash-backs très fréquents pour ne pas tout raconter en temps réel mais en décalé et raconté à chaque fois par un personnage différent. Ça donne un très bon rendu et augmente le suspense. Le tout est très dynamique, on n’a pas le temps de s'ennuyer ni de trop réfléchir et les rebondissements sont nombreux.
Les personnages sont stéréotypés : le flic véreux, le campagnard naïf mais avec un bon fond, les gangsters méchants au possible, etc. Mais chacun est fouillé et garde la même ligne. Les décors sont des archétypes classiques de cette période, les motels, les bâtiments et surtout les voitures de l'époque sont de plus superbement dessinés.
Les dessins et les couleurs conviennent parfaitement à l'époque où se déroule l'action et accentuent le côté humoristique du récit et de des dialogues.
Ce one shot est une petite perle à tous les niveaux.
Le dessin est de qualité avec un trait fin et une colorisation aux nuances excellentes.
Bizarrement, la couverture est bien moins belle que les pages intérieures !!!!
Il ne faut donc pas se fier à elle.
Le scénario est maîtrisé de bout en bout, on ne s'ennuie pas une minute. Les 128 pages sont avalées d'une traite tant l'immersion est complète.
L'histoire est relativement dure et violente (à tous points de vue).
Elle prend aux tripes. On se demande qu'est-ce qui sera épargné au pauvre héros.
Je suis surpris d'être le premier à aviser sur cette BD qui mériterait d'être connue et surtout lue.
Je suis sûr qu'elle fera le bonheur de beaucoup d'autres BDphiles et ce sans les ruiner car elle n'est qu'au prix de 10 euros pour 128 pages.
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Légende
Une histoire et un dessin de Swolfs parfaitement maîtrisés. C’est le style que j’aime et j’en redemande. :) C'est toujours intéressant d'acquérir une oeuvre par un auteur au sommet de son art. Certes, la trame du scénario n'est pas vraiment originale: un trône usurpé par l'oncle félon qui écarte l'unique héritier. Ce seul rescapé nouveau-né au prénom moyenâgeux de Tristan est recueilli par un meneur de loup. Il va trouver malgré lui sa place au sein de leur horde. Cependant, un très bon rythme et de l'action contribue à une fluidité exceptionnelle. Que dire également du graphisme qui restitue à merveille l'ambiance médiévale? Les flashs back sont rondement bien menés. Le mythe de l'enfant loup a souvent été utilisé dans la bd. Néanmoins, il prend ici une place particulière car plus proche de l'explication rationnelle. Tristan est un héros solitaire; cela change de la formule du héros accompagné d'un comparse de préférence gros et fort qui donne une note humoristique. Par ailleurs, cela renforce le profond sentiment de solitude et d'angoisse dans ce monde de brutes. On sent que l'auteur a prit son temps pour bien définir les motivations et la psychologie d'un nombre assez important de personnages afin de donner plus de complexité et de richesse à cette saga. Ces personnages qui s'étoffent au fil des tomes deviennent plus intéressants. Quant au dessin, c'est une pure merveille! Un graphisme réellement exceptionnel! J'aime beaucoup! :) En résumé, une belle histoire d'épopée chevaleresque mise en scène grâce à une narration efficace et à un dessin accouplé à une colorisation impeccable. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4.25/5
Les Arcanes du Midi-minuit
J'ai longtemps hésité à me procurer cette série. J'étais attiré par les dessins : précis, frais et colorés. C'est finalement un ami qui me l'a recommandée et j'ai craqué... Je ne regrette vraiment pas mon achat. Chaque tome est une enquête différente, rythmée par de l'action, un brin d'humour et un dénouement plutôt inattendu. Un bon moment de lecture pour les amateurs d'enquête qui ne sont pas rebutés par une pointe de fantastique.
Célestin Gobe-la-lune
J'ai passé un très bon moment à la lecture du deuxième tome de Celestin Gobe-la-Lune. Après la lecture du premier, il faut dire que j'attendais avec impatience la suite des aventures de Celestin, héros poétique et rêveur. Le personnage est attachant, l'histoire bien menée, drôle et rythmée. Et que dire du trait et de la colorisation de Yannick Corboz, un régal pour les yeux (enfin, c'est mon opinion...). Du tout bon, qui vaut facilement quatre étoiles !
Ratafia
J'ai lu cette BD sans savoir du tout à quoi m'attendre. J'aime beaucoup son graphisme frais et lisible alors je partais sur un bon a priori. Pourtant j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire car les premières pages de ce premier tome sont muettes et je n'y accrochais pas encore trop. Mais c'est ensuite, quand les dialogues sont arrivés que j'ai vraiment accroché. Cette histoire de pirate est fraîche et toute simple, c'est presque uniquement un prétexte à la déconnade. Et c'est bourré de jeux de mots, des jeux de mots qui m'ont fait me plier de rire tant ils paraissent légers et fins alors même que certains paraîtraient vraiment lourds dans d'autres BDs moins réussies. "Le Titien est mort..." "Oh ! Pauvre bête !" J'ai donc vraiment lu cette BD avec un large sourire et un vrai rire franc à bien des pages. Certains passages m'ont cependant moins accroché comme les trop nombreuses pages concernant les "dos fixes" mais je garde néanmoins un très agréable souvenir de ma lecture. Petit addendum après la lecture du tome 5 car cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant éclaté de rire à la lecture d'un album. Les jeux de mots sont parfois cons mais ils sont pour la plupart vraiment hilarants. Et j'ai beaucoup aimé cette visite du Japon pleine de clins d'oeil et de références à l'univers de la BD.
Sanctuaire
Un très bon huis clos oppressant à souhait, une ambiance vraiment réussie. Les dessins sont vraiment très bons si on fait abstraction des personnages. J’avais commencé plusieurs fois cette série sans jamais dépasser les premières pages au vus des protagonistes que je n’arrivais pas à reconnaître. Et également à cause de leurs visages que je trouvais difficilement supportable. Je me suis forcé, et passer un certain nombre de pages, je m’y suis enfin habitué et j’ai pu profiter pleinement de ce hui-clos sous marin doté des « peurs » les plus sympathiques. Oui il s’agit bien de "peurs", est cela et magnifiquement représenté par le dessin. Les personnages sont, sous l’eau, prisonniers et découvrent mi-émerveillés mi-apeurés ce qui les entoure. Tout comme les lecteurs que nous sommes, ils sont complètement « immergés » dans cette histoire et « submergés » par la folie et l’émotion. L’histoire n’est pas en reste, le coté fantastique est bien représenté, il y a de l’action, du suspense, bref il y a de quoi être bien pris par ce flot de terreur aquatique. Lecture complète conseillée avant l’achat. Scénario (coefficient 2) : 14/20 Dessin : 13/20 Univers, atmosphère : 18.5/20 Développements et psychologie des personnages : 12/20 (14.3/20)
Largo Winch
Enfin ! Je me suis décidé à lire cette célèbre saga. J'ai acheté les 2 premiers tomes... j'en ai fait qu'une bouchée ! J'ai alors acheté les 7 suivants pour ajouter l'intégrale en 8 fourreaux sur mon étagère. Je ne regrette vraiment pas mon achat. Largo Winch contient vraiment tout ce que j'aime dans une BD. C'est rythmé, il y a de l'action, une intrigue bien menée avec des rebondissements, le tout dans un univers business. Le dessin n'est pas extraordinaire mais n'enlève rien à la qualité de cette série. Le film Largo Winch sort très bientôt sur les écrans, je vais me laisser tenter pour baigner encore dans l'univers de Largo !
Tony Corso
Génial ! Je me suis régalé ! Si vous recherchez une BD avec de l'action, de l'humour, du soleil et quelques jolies filles, ça va vous plaire. L'histoire est rythmée, bien menée, simple (= pas prise de tête !) et le dessin précis et coloré. Les 4 tomes sont du même niveau, à savoir "Franchement bien" !
Asatte Dance
J'ai lu l'intégralité de la série il y a plus de 10 ans, et je n'avais guère accroché à l'époque. J'étais sans doute un poil trop jeune pour m'intéresser à la vie de tous les jours de nos personnages. Avec la sortie de la nouvelle édition en 2008, j'ai pu me replonger dans le quotidien de ce jeune "héros" qui vient d'hériter d'une forte somme d'argent à la mort son grand-père. Soucis : il ne pourra toucher cet argent que s'il finit ses études et trouve une femme. C'est là que les ennuis commencent : il se fait harceler par une jeune fille plutôt délurée et un peu trop présente (s'intéresserait-elle à l'héritage ?), il fait partie d'une troupe de théâtre qui est couverte de dette, il a sur le dos l'exécuteur testamentaire qui ne cesse de lui rappeler ses "devoirs", et il est entouré de personnages souvent proches de la caricature (mais tout de même réalistes). La première comparaison qui me vient à l'esprit concernant Asatte Dance est Maison Ikkoku (alias Juliette, je t'aime) : il s'agit avant tout d'une chronique de la vie de jeunes japonais à la fin des années 80, réaliste, teintée d'humour. Asatte Dance se révèle toutefois plus adulte, notamment lors de certaines scène érotiques (voire pornographiques). Il y en a peu, et elles permettent de bien comprendre les liens entre les deux personnages principaux. Tout n'est que nuances, non-dits, interrogations. Et puis, j'aime bien les fins mélancoliques qui ont des airs de commencement. Une œuvre bien racontée et prenante, que j'apprécie grandement aujourd'hui trentenaire.
Le Poisson-clown
Un bon policier de type gangster des années 50 qui se déroule aux États-Unis dans un contexte d'hold-up. Le scénario, somme toute assez classique, est rudement bien mené. Tout d'abord dans la façon de le narrer avec des flash-backs très fréquents pour ne pas tout raconter en temps réel mais en décalé et raconté à chaque fois par un personnage différent. Ça donne un très bon rendu et augmente le suspense. Le tout est très dynamique, on n’a pas le temps de s'ennuyer ni de trop réfléchir et les rebondissements sont nombreux. Les personnages sont stéréotypés : le flic véreux, le campagnard naïf mais avec un bon fond, les gangsters méchants au possible, etc. Mais chacun est fouillé et garde la même ligne. Les décors sont des archétypes classiques de cette période, les motels, les bâtiments et surtout les voitures de l'époque sont de plus superbement dessinés. Les dessins et les couleurs conviennent parfaitement à l'époque où se déroule l'action et accentuent le côté humoristique du récit et de des dialogues.
La Rage au poing
Ce one shot est une petite perle à tous les niveaux. Le dessin est de qualité avec un trait fin et une colorisation aux nuances excellentes. Bizarrement, la couverture est bien moins belle que les pages intérieures !!!! Il ne faut donc pas se fier à elle. Le scénario est maîtrisé de bout en bout, on ne s'ennuie pas une minute. Les 128 pages sont avalées d'une traite tant l'immersion est complète. L'histoire est relativement dure et violente (à tous points de vue). Elle prend aux tripes. On se demande qu'est-ce qui sera épargné au pauvre héros. Je suis surpris d'être le premier à aviser sur cette BD qui mériterait d'être connue et surtout lue. Je suis sûr qu'elle fera le bonheur de beaucoup d'autres BDphiles et ce sans les ruiner car elle n'est qu'au prix de 10 euros pour 128 pages.