Les derniers avis (31877 avis)

Par Tetsuo
Note: 4/5
Couverture de la série Littérature pour tous
Littérature pour tous

Bonne tranche de rigolade que cette bande dessinée "Littérature pour tous". Je sens du Gotlib a plein nez chez Vandermeulen, en tout cas un humour tout proche. Et je dois dire que j'aime beaucoup et que j'ai franchement bien rigolé. Alors le principe est simple, de grands romans français sont présentés par un collège d'éminents professeurs, dont l'objectif est de sauver la Littérature Française. Mais là où tout diffère, c'est la méthode. Une méthode révolutionnaire qui combine une approche simple et surtout une mise à niveau des jeunes. Un petit exemple pour vous montrer ce que ça donne : Le Red and le Black c'est l'histoire d'un jeune keum de 20 piges qui s'appelle Julien Sorel. Il crèche dans une banlieue où on s'fait chier super mortel de la mort. L'auteur s'amuse réellement à détourner l'approche des classiques et parvient à se renouveler sur chaque petit chapitre. Chaque oeuvre fait donc l'objet d'une étude sur 4-5 pages. Sous des aspects faussement sérieux, on découvre avec bonheur un roman autrement, parfois même sous un angle jamais vu. Le dessin de l'auteur s'accorde parfaitement à son propos, rajoutant une touche d'humour à ses textes. J'ai un faible pour l'approche de l'oeuvre de Proust, franchement hilarant. Je ne vous en dis pas plus, je vous en laisse la surprise !

13/09/2009 (modifier)
Par cpt flem
Note: 4/5
Couverture de la série Eloïms
Eloïms

Dommage que l'éditeur n'ait pas voulu continuer cette série ! Le manga en grand format lui aurait fait peur. Certes l'histoire ne casse pas des briques mais je trouve le dessin et surtout les scènes d'action brillantes, les membres tout en longueur des personnages accentuant l'impression de vitesse et de puissance. Les couleurs sont cependant un peu criardes à mon goût. Bref une bonne bd d'action héroic fantasy qui malheureusement est stoppée dans son élan.

13/09/2009 (modifier)
Par cpt flem
Note: 4/5
Couverture de la série Arawn
Arawn

Et bien moi aussi la couverture à concouru à ce que j'achète cette bd (mais une couv c'est fait pour ça non ?), surtout la pose du personnage, un classique de l'heroic fantasy représentant un guerrier qui a tout et qui s'ennuie. Mais j'ai surtout aimé ensuite l'impression de force brute qui surgit du scénario et du dessin, les protagonistes devant prouver qu'ils sont aptes à vivre. Même les femmes se battent avec violence et plaisir semble-t-il. Bref une très bonne bd forte et puissante.

13/09/2009 (modifier)
Par Seb94
Note: 4/5
Couverture de la série Appelle-moi Ferdinand
Appelle-moi Ferdinand

Que faire lorsque l’on apprend que l’on est condamné à court terme ? Voila toute l’intrigue de ce one-shot bouleversant, qui m’a fait penser au film Deux jours à tuer, avec l’excellent Albert Dupontel. Oscar, lui, a décidé de faire exploser sa routine, ses économies durement gagnées et ses habitudes aussi bien familiales que professionnelles. Certaines réactions apparaissent assez jouissives, d’autres par contre le poussent à commettre des actes complètement fous, voire même violents. Ce qu’il souhaite avant tout chose, c’est faire de nouvelles expériences, rattraper le temps perdu, se sentir libre sans aucune contrainte ou compte à rendre. Pourtant des comptes, il en a aussi à régler et il n’a plus rien à perdre, donnant parfois la sensation d’avoir définitivement sombré dans la folie. Au fil de ses diverses expériences, il découvrira des surprises pour le moins déplaisantes. La fin de cette histoire par contre n’offre guère de surprise, tant on comprend très vite la conclusion qui sera donnée à ce récit. La narration est vraiment une réussite, la lecture est des plus fluides et une fois commencée on ne lâche plus l’histoire jusqu’à son dénouement dramatique. Le dessin simple et expressif correspond parfaitement à l’ambiance mélancolique qui se dégage du récit. Les couleurs au ton sépia, rehaussées par endroit de teintes vives bleues, jaunes ou rouges sont du plus bel effet, et accentuent encore plus le charme qui se dégage de ces planches. Et vous, comment réagiriez-vous ?

13/09/2009 (modifier)
Par cpt flem
Note: 4/5
Couverture de la série Jerry Mail
Jerry Mail

Jerry Mail ? J'adore !! Et bien sûr qu'il faut prendre cette bd au 15ème degré !!! C'est une parodie des superhéros beaux, musclés, irrésistibles avec les femmes !! Je trouve le tome 2 meilleur que le 1er, les scènes d'actions étant mieux cadrées avec une grosse impression de vitesse, très cinématographiques. Les dialogues entre Jerry Mail et les femmes sont à pleurer de rire tellement ils sont machistes. Et quel plaisir de le voir se taper tout ce qui bouge que ce soit au lit ou au flingue à 15 contre 1 :). Certes le scénario ne vient pas révolutionner l'univers de la bd, mais aurait-il été compatible sinon avec l'esprit Jerry Mail ? Bref une bd à lire comme elle vient et avec un héros tellement macho et sûr de lui qu'il en devient ridicule.

13/09/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Batman - Absolution
Batman - Absolution

Mon meilleur Batman depuis "Dark Knight" !!! Il est vrai que je suis attiré par le thème de la rédemption et de l'absolution bien que je n'aie rien à me reprocher personnellement. ;) Ce qui me séduit dans cette idée, c'est que l'on peut se tromper sur les gens que l'on juge. Il faut toujours faire confiance au gramme d'humanité qui reste au fond de nous. C'est porteur d'un message d'espoir pour l'humanité bien que cette idée pourrait paraître à certains égards très naïve. Je me complais à le croire encore. Ce qui m'a également époustouflé, ce sont les pensées de Batman lorsque cette terroriste sanguinaire et fanatique repentie se livre sans concession. Il ne veut pas croire que cette Jennifer Blake soit devenue cette bonne soeur vouée au bien. Il ne veut pas croire qu'elle a pu tellement changer en 10 ans. Il croit que c'est un masque pour cacher la vérité. Or Batman n'est-il pas également caché sous un masque ? Bref, la rédemption ; ce n'est pas aussi simple qu'on ne le pense. Le traitement opéré par le scénario dans cette bd m'a énormément plu. Cela laisse à réfléchir.

13/09/2009 (modifier)
Par Sejy
Note: 4/5
Couverture de la série Bottomless Belly Button (nombril sans fond)
Bottomless Belly Button (nombril sans fond)

Je devrais le savoir, ce n’est pas la taille qui compte ! Pourtant, à l’instant où l’intimidant « Bottomless Belly Button » m’exhibe ses cinq monstrueux centimètres (d’épaisseur), je me sens subitement indisposé. L’album, sous ses extérieurs de parpaing bicolore, renferme la bagatelle de 720 pages. Le plaisir sera-t-il à la hauteur de la besogne ? … Ooooh oui !!... En réalité, il se passe peu de choses dans ce roman graphique et la narration fluide, en dépit d’un pouls engourdi, favorise une lecture relativement rapide (deux heures trente, montre en main). Sa densité émotionnelle et sa sensibilité n’en sont que plus inattendues. Une perception de l’essentiel encouragée par une singulière et talentueuse manière de raconter. La page de garde annonce la couleur : une chronique familiale, tapisserie tramée de trois perspectives. Trois points de « fuite » délivrés comme autant de récits autobiographiques indépendants qui se croisent, s’entrechoquent et laissent émerger les approches contrastées d’adultes appréhendant l’annonce du divorce de leurs parents septuagénaires. Dennis, l’ainé (peut-être le plus immature), va progressivement péter les plombs. Claire, plus nonchalante, trouve dans cette réunion de famille l’occasion de profiter d’une semaine de vacances. Peter, enfin, se montre carrément indifférent. Looser déprimé et frustré, nanti d’une déplorable image de soi, il est affublé tout au long de l’album d’une étonnante tête de grenouille. La métaphore fantaisiste pour un « crapaud » qui n’a pas encore trouvé sa princesse. Chacun des itinéraires, chaque point de vue va tirer parti d’une construction imparable. L’abstraction d’un dessin « blanc et sable » minimaliste et le langage très naturel délivré par des dialogues stylisés et économes secondent une mise en scène tout aussi inspirée que limpide. Une chirurgie cinématographique où l’auteur dissout le temps dans l’accumulation de plans-séquences éclatés dont l’action parfois si ralentie donne l’impression d’observer les poses successives d’une bobine 35 mm (48 cases pour une scène de déshabillage, pensez donc !). Intégrant régulièrement des mots, des onomatopées explicites dans la scénographie, il affine notre compréhension contextuelle et émotionnelle de l’environnement. Ainsi, que ce soit dans la description de l’anecdotique ou du plus substantiel, il traque le moindre mouvement, la moindre attitude qui laisserait trahir un sentiment. Cette appréhension méticuleuse de l’intime, mise en exergue croissante des caractères, autorise une empathie plus tangible. Elle devient totale quand Shaw affiche sa maîtrise d'une certaine plasticité de la lenteur. Modulant la taille des cadrages et des espaces intericoniques, il invente une ponctuation, créée des respirations temporelles qui génèrent la réflexion et l’introspection. Invité à lire entre les cases, à lire entre les gens, on verra poindre l’âme collective cachée derrière les individualités. Au travers d’un remarquable questionnement mélancolique sur la famille et la vie en générale, ce pavé libère une force d’attraction telle que l’on engloutit ses innombrables pages sans s’en apercevoir. À la dernière, on s’étonne et l’on déplore que tout soit déjà terminé. Monsieur Dash, j’en reprendrais bien cinq centimètres !

13/09/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série School Rumble
School Rumble

*Avis sur les 12 premiers tomes* J'aime beaucoup « School Rumble ». C'est typiquement le genre de manga humoristique que j'aime. Les personnages ont tous un coté loufoque et particulièrement Kenji Harima qui est sans aucun doute mon personnage préféré. Il est très tordant lorsqu'il part dans ses délires. L'humour est souvent basé sur des quiproquos totalement stupides, mais moi ça me fait rigoler. J'ai tout de même eu un peu peur pour la suite. En effet, dans les tome 5 et 6 , on voit apparaitre des nouveaux personnages qui ne sont pas très drôles et qui sont aussi très forts (ils défieront d'ailleurs les héros pendant un tournoi entre les classes de l'école). J'ai eu peur que la série ne devienne qu'une série de combat et perde ainsi tout son humour. Heureusement, les nouveaux personnages deviennent très secondaire après le tome 6 et la série repart dans des délires totalement cons qui me font rire (le 'survival' est culte selon moi).

15/05/2009 (MAJ le 13/09/2009) (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série L'Heure la plus sombre vient toujours avant l'aube
L'Heure la plus sombre vient toujours avant l'aube

J'appréhendais avant d'entamer cette lecture car je restais sur une mauvaise lecture avec une autre BD de Moynot : Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages ? Avec "L'Heure la plus sombre vient toujours avant l'aube", j'ai l'impression d'avoir changé d'auteur. Tout m'a plu dans ce one shot. Le dessin très réaliste aux couleurs très travaillées. Je pense par exemple aux teintes utilisées pour représenter l'arrivée de la pénombre le soir. Le scénario n'est pas en reste. Moynot parle d'un milieu particulier avec connaissance. Cette fiction a un contexte réel et des personnages travaillés. J'ai des connaissances dans le milieu des routiers, certaines de leurs anecdotes se retrouvent presque dans cette BD. Dans le cas présent, on a en fond de tâche une relation complexe entre une femme servant dans un resto routier et un chauffeur qui la sort d'une situation difficile. Mais celui-ci a déjà une vie et la met en péril. La suite est courue d'avance, mais cette obstination teintée de reconnaissance est le propre de chaque être humain qui peine à prendre du recul pour mieux gérer les situations. Ce récit est marquant et demande un minimum de compassion. Il s'agit d'un roman graphique dénué d'action mais intense au niveau des relations entre personnages. A nouveau un très bon Futuropolis.

13/09/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Zig et Puce
Zig et Puce

Je n'ai jamais lu un album d'Alain Saint-Ogan car j'ai peur de tomber sur une série désuète. En revanche, je ne pouvais pas passer à coté de la reprise de Greg qui est un auteur que j'aime beaucoup. Je ne fus pas du tout déçu. Il y a tout ce que j'aime chez Greg : le dessin est énergique, les différentes péripéties m'ont captivé et les personnages que croisent Zig et Puce sont très intéressants. Il ne faut pas oublier les dialogues ! C'était vraiment le point fort de Greg. C'est vraiment une très bonne reprise. Ça me donne d'ailleurs envie de lire les albums de Saint-Ogan.

13/09/2009 (modifier)