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Couverture de la série Aldébaran
Aldébaran

C'est marrant comme ma note a changé au fil de la lecture... Déjà en commençant le premier tome j'étais pris par le truc et je me suis dit : Whaa, allez je mettrai un 5/5 quand je mettrai ma critique sur bdtheque ! C'est mon coté enthousiaste ça, motivé ! Je m'embarque dans l'histoire et je suis facilement impressionné... Le truc incroyable de la série c'est la qualité et l'inventivité de la faune, de la flore et de l'écosystème mystérieux de la planète. Dès le début c'est quand même hyper cool... Et puis le mystère s'installe. Et là c'est bien relou. Ca discute, ça parle, ça se transforme en road-movie (ou road-comic ? on dit comment ?) qui sent le foirage. Bam, prends toi mon 3/5... D'autant qu'en fait, les visages sont un peu inexpressifs et si Léo n'a pas son pareil pour inventer des créatures imaginaires, les humains réels évoluent de manière un peu moins époustouflante... Mais allez, on s'accroche, on commence le tome 2. Finalement la relation entre Kim et Marc semble courue d'avance mais sympathoche quand même. Et puis c'est toujours ça, quand on s'accroche, les perso nous sont attachants et finalement le mystère est plutôt prenant. J'aime bien aussi le contexte politico-ecclesial de la planète. Pas non plus transcendant d'inspiration mais qui se tient et nous entraine dans la résistance à l'oppression gouvernementale. Classique, mais ce carcan fonctionne toujours. Et puis quand même, les créatures elles claquent ! Sans rire, le machin tubulaire qui part en l'air au milieu de l'océan avec le bateau coincé dedans... Classe ! Donc une œuvre assez passionnante et finalement bien prenante !

25/01/2010 (modifier)
Par Polette
Note: 4/5
Couverture de la série Le Casse - Diamond
Le Casse - Diamond

J'ai passé un très bon moment de lecture avec "Diamond", le premier tome de cette nouvelle série. Le lieu et la façon dont va s'organiser ce vol sont plutôt originaux. Ça change des casses de banques internationales avec un subterfuge informatique auquel personne ne croit, même ceux qui comme moi n'y connaissent pas grand chose en informatique... Tout se met en place progressivement, dans cette austère Sibérie, jusqu'au jour J. Le suspens reste entier puisque tout est dévoilé au fur et à mesure de l'histoire : mais comment les voleurs vont-ils s'y prendre ??? J'espère que les prochains tomes de la série seront aussi bons que celui-ci. Je les lirai sans aucun doute : ils pourront me donner de bonnes idées pour effectuer le casse du siècle...

25/01/2010 (modifier)
Couverture de la série Paladin
Paladin

Après la Tour de Kyla dans laquelle Fab et Zaz font du Naheulbeuk à leur sauce, les revoici avec un troisième larron dans une aventure calibrée pour le même public. Les personnages sont presque tous des nazes sauf le héros un peu niais mais pas complètement perdu pour la cause. Les jeux de mots pourris et parfois moins, y côtoient un humour tarte à la crème qui ravira les fans du genre, mais la trame principale semble plutôt légère : disons qu'elle n'est qu'un prétexte aux aventures débiles du groupe. Le trait est fluide et agréable, les personnages hauts en couleur et sympathiques, à quand la suite et la vérité sur Lyxo ?

24/01/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Missy
Missy

Mais quelle horrible histoire ! J'en suis encore tout retourné. Quelques fois, on voudrait pouvoir changer les choses à notre guise. Le doute ne devrait jamais être permis dans une relation de confiance. J'ai adoré le concept et j'ai adoré ce récit. Il est intéressant de voir qu'on peut être une star dans un domaine précis mais revenu dans la vie quotidienne, n'être plus rien. On peut également souffrir de cette situation. C'est bien ce qui arrive à notre Missy, une jeune femme aux contours plus que généreux qui officie dans un cabaret. Le dessin est épuré et les visages sont volontairement absents. Cela confère un cachet particulier à ce one shot pas comme les autres. C'était un exercice plutôt périlleux que de laisser s'exprimer les corps plutôt que les visages dans une histoire de déboires amoureux. C'est un pari réussi. La force d'expression réside tout simplement dans l'absence de visage ! On pourra y mettre le visage qu'on imagine. C'est une véritable interaction avec le lecteur. Missy mérite votre attention. N'hésitez pas à la découvrir si vous tombez dessus !

24/01/2010 (modifier)
Couverture de la série Le Casse - Diamond
Le Casse - Diamond

J'ai acheté le premier tome de cette série de one-shots pour deux raisons : . j'ai toujours aimé les histoires (écrites ou filmées) centrées sur des vols ; . je suis dans une phase Bec. Comme souvent avec les scénarios de Christophe Bec, le premier quart (voire le premier tiers) n'est là que pour poser tranquillement les bases, bien présenter les personnages. C'est un poil dommage sur une histoire tenant en un seul volume de 60 petites pages : le reste s'accélère finalement un poil trop vite pour ne laisser la place au casse proprement dit que dans les 10 dernières pages. Mais que cela ne vous empêche pas de lire et d'acheter Diamond : l'intrigue est très bien racontée, le tout étant rehaussée par un dessin "comics" (il suffit de voir les femmes nues pour penser aux comics de super héros de ces 15 dernières années - Witchblade & Co) de très grande qualité. Les histoires de cul des uns et des autres apporte une petite dimensions futile au tout, et même si c'est du simple tape à l'œil agréable, cela renforce la personnalité des principaux protagonistes. Quand à la remarque de l'avis précédent sur les ridicules $US 2,5 millions, ben... c'est 40 millions de roubles soit des millions de salaires mensuels, ce qui n'est en rien négligeable. De plus, tout n'est monté que par deux hommes payés une misère, le gros des troupes n'étant impliqués que de loin. C'est un casse "facile" avec une préparation fastidieuse nécessitant très peu de moyen. Bref, c'est du tout rentable sur le papier. Au final, Diamond est une œuvre anecdotique (et je suppute que la série sera sur le même moule, comme la série Sept chez le même éditeur), qui est franchement sympathique à la lecture, mais que j'aurai par contre très vite oubliée, malgré son final atypique (et ma relecture dans quelques années en sera toujours agréable). Note : 3/5 sur la longueur, mais 4/5 pour le plaisir immédiat (qui est bien le principal à mes yeux).

24/01/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Hélas
Hélas

C'est un univers uchronique et fabuleux très enthousiasmant que nous présentent Hervé Bourhis et Rudy Spiessert. Dans ce monde-là, dans Paris telle que l'Histoire la connait en 1910, ce sont les animaux qui règnent en maîtres sur Terre, des animaux anthropomorphiques aux comportements très humains mais qui ont gardé certaines caractéristiques de leurs races respectives. Dans cette France où se côtoient herbivores et carnivores, félins, canins, porcins et autres singes, les humains sont une espèce quasiment disparue. Relégués aux rangs d'animaux sauvages et pourchassés par des braconniers, leur intelligence apparemment réduite et leur absence de don de la parole les rend énigmatiques pour le reste de la communauté animale évoluée. C'est dans ce décor qu'une scientifique porcine et son bon ami journaliste vont enquêter sur un trafic d'humains et tenter de protéger la jeune humaine qui vient d'être recueillie par la communauté scientifique parisienne. Le dessin à l'encrage épais prenant parfois des allures de fusain est clair et très agréable. Il offre de beaux décors d'un Paris du début 20e siècle sous les eaux. Les animaux y sont humanisés tout en gardant leurs particularités. Le résultat est visuellement très plausible tandis que la personnalité du trait ajoute à l'ambiance du récit. L'intrigue est dense et très bien racontée. Les auteurs jouent à la fois la carte du conte social, de la représentation historique, de l'enquête dramatique et d'une certaine part d'humour parfois assez noir. L'histoire fourmille de détails qui ajoutent à la profondeur et à l'intelligence de l'univers inventé. Ce sont autant de personnages, de dialogues et de spécificités de cette société où se côtoient les espèces qui la rendent d'autant plus crédible, plus intense et parfois plus drôle également. L'histoire est intrigante et bien menée. On cherche à comprendre ce qui a pu mener à l'inversion des rôles entre humains et animaux dans ce monde, on en vient même à s'interroger si inversion il y a vraiment eu à un moment donné ou s'il s'agit d'un monde radicalement différent. Et au final, on découvre que la morale de cette histoire n'est probablement pas celle que l'on aurait pu imaginer. Original, beau et bien raconté, ce conte est intelligent, fin et aussi parfois assez drôle malgré sa noirceur.

23/01/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
Couverture de la série Happy Sex
Happy Sex

Contrairement à la série « Titeuf », je me suis vachement marré en lisant « Happy Sex » ! Mais attention, cet album n’est pas à mettre entre toutes les mains (la bd est logiquement recouverte d’un film plastifié à l’achat) puisqu’il aborde sans tabou la question de la sexualité et ce, avec beaucoup d’humours ! Cet album a été réalisé par Zep, auteur qu’on ne présente plus. Zep a un style que j’apprécie beaucoup mais je n’ai jamais vraiment aimé sa série « Titeuf ». C’est donc avec beaucoup de méfiance que j’ai vu débarquer des avis enthousiastes sur « Happy Sex ». Et puis, voilà, en constatant que de nombreux couples se marraient en feuilletant « Happy Sex » (non enveloppée dans un film plastifié) dans une grande enseigne de loisirs, je l’ai finalement achetée… « Happy Sex » nous propose des sketches en une ou deux pages. Ce qui est ahurissant avec cet album, c’est que ces historiettes semblent vraiment tirées de situations réellement vécues, imaginées ou racontées entre (grands) amis. Les chutes sont la plupart du temps très drôles, je pense même que je ne me lasserai pas de les relire ! Cet album ne tombe jamais dans la vulgarité malgré des scènes très crues et très explicites, ce n’est pas non plus une bd érotique… disons que c’est un album 33% porno et 66% humour gentiment coquin. J’ai été agréablement surpris par ce nouvel album de Zep où je m’attendais à découvrir des gags vulgaires… ce ne fut pas le cas ! « Happy Sex » est une bd que je conseille vivement à ceux qui veulent lire un album coquin humoristique… histoire de se marrer et de changer un peu de tous ces bds qui nous présentent des récits tristes, sérieux ou pleins de scènes violentes.

23/01/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série L'Hommage aux Tuniques Bleues
L'Hommage aux Tuniques Bleues

Sous le carton d'une jolie couverture découpée en cadre photo, cet album de 80 pages est un bel hommage rendu à une des séries de bandes dessinées les plus connues du grand public : Les Tuniques Bleues. Il est composé pour un tiers de planches hommages d'auteurs actuels du monde de la BD, pour un second tiers d'entretiens réalisés avec Lambil et Cauvin et pour le reste de planches inédites en albums, d'illustrations, de photos et d'un recueil de très jolies aquarelles de Lambil. Outre quelques habitués plus ou moins récents du journal Spirou, quelques grands noms rendent hommage à Blutch et Chesterfield en nous offrant des planches composées de gags en une image, en une page ou encore des histoires courtes allant de 2 à quatre pages. Parmi ces auteurs, Blutch (justement), Zep ou encore Clarke. Le résultat est inégal mais il y a quelques perles dans le lot. Je retiendrais surtout la fausse couverture réalisée par Larcenet qui m'a fait éclater de rire. Les pages d'entretiens avec Lambil et Cauvin m'ont véritablement intéressé. Depuis près de trente ans que je lis les albums des Tuniques Bleues, je réalise que je connaissais mal l'histoire de la série en elle-même, ses origines, son évolution et les nombreuses anecdotes et détails que nous présentent ici les deux auteurs. Ils y évoquent aussi évidemment et abondamment Salvérius qui a été à l'origine avec Cauvin des débuts de la série avant de disparaitre d'une crise cardiaque au milieu du 4e tome. A cet entretien, finalement relativement concis et synthétique, s'ajoute une histoire complète en bande dessinée (parue à l'époque en mini-récit dans le journal spirou) de plusieurs pages où Lambil et Cauvin racontent avec beaucoup d'humour l'histoire de la série. Quoique j'ai moi-même pu dire sur l'humour parfois répétitif de Cauvin depuis quelques années, je me rends compte en lisant cette histoire qu'il sait malgré tout être vraiment drôle. Après bien des illustrations, exemples de planches, rappel des albums parus de la série et lexique des différents personnages, l'album se clôt sur une série d'aquarelles de Lambil, des paysages tout d'abord puis de vraies scènes mettant en action Blutch et Chesterfield. Si, à la manière d'un Hermann pour Jeremiah, Lambil se décidait un jour à produire un album entier de la série peint en couleurs directes à l'aquarelle, ce pourrait vraiment être un chef d'oeuvre. Mais il le dit lui-même, ça parait nettement trop compliqué. Dommage... En tout cas, voilà un très bel album hommage. Alternant les belles images, les textes intéressants et les planches pleines d'humour, il m'a bigrement donné envie de relire Les Tuniques Bleues.

23/01/2010 (modifier)
Couverture de la série Mattéo
Mattéo

Bien belle découverte que ce 1er tome de Mattéo de Gibrat ! N'ayant lu encore aucune autre série de cet auteur, je ne m'attacherai donc qu'à la critique de cet ouvrage. Et quel ouvrage ! Tout d'abord, visuellement parlant, c'est tout bonnement magnifique. Gibrat nous offre de superbes aquarelles et des personnages hauts en couleurs. L'ensemble m'a beaucoup fait penser au film "Un long dimanche de fiançailles". Mais là où Gibrat m'a le plus impressionné, c'est dans sa maîtrise parfaite de la narration et son talent d'écriture. Gibrat utilise ainsi de nombreuses figures de style et métaphores : "Il en recevait des lettres, par poignées, il pouvait s'en faire des éventails le salaud. Moi, de Juliette je ne recevais que du silence." ou "Les lettres, c'est un peu comme les obus, on les attend plus et elles vous tombent dessus... et elles vous découpent le cœur en morceaux sans faire de bruit". Du point de vue de l'histoire, il est vrai qu'au départ, le lecteur se dira pourquoi diantre le personnage principal est-il allé s'engager pour impressionner une demoiselle qui ne l'aime pas.... Ensuite n'ayant pas lu Tardy, je ne peux pas comparer comme beaucoup l'ont fait ces oeuvres traitant de la 1ère guerre mondiale. Mais il est vrai qu'on se rapproche plus ici du récit romanesque que du documentaire historique. En résumé, une mise en bouche de très bonne facture. La note maximale sera fonction de la qualité de la suite de cette série. Originalité : 3,5/5 Histoire : 4,5/5 Dessin : 4,5/5 Mise en couleurs : 4,5/5 NOTE GLOBALE : 17/20

23/01/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Le Testament du docteur M
Le Testament du docteur M

Une lecture haletante et passionnante que voilà ! Pourtant, je m'étais rudement méfié quand j'ai vu le nom de Pecau au scénario. Il faut dire que L'Histoire Secrète m'avait tellement déçu après un bon départ. Cependant, il faut toujours laisser une chance car on pourrait passer à côté de quelque chose d'intéressant. Et c'est bien le cas ici ! Nous avons un scénario de très grande qualité qui s'appuie habilement sur deux enquêtes menées en parallèle. Le dessin colle parfaitement à la sombre ambiance de cette série. C'est bizarre mais il ne faut pas également se fier aux couvertures un peu naïves qui ne reflètent pas le côté sombre de cette histoire mystérieuse. Il y a de très bonnes idées comme l'exploitation d'un extrait de film du réalisateur allemand Fritz Lang. C'est d'ailleurs le point de départ de cette intrigue qui ravira les amateurs cinéphiles. Et puis, j'ai beaucoup aimé la personnalité charismatique de l'inspectrice Lotte à la fois acariâtre et touchante d'humanité. Il y a également des liens qui sont réalisés avec des enquêtes qui ont réellement existé et qui apporte un côté troublant à l'ensemble. Au final, j'ai été impressionné par ces deux tomes du testament du Docteur M. On espère que la suite égalera cette qualité. C'est un bon thriller très efficace. Il ne demande qu'à être un peu plus connu...

23/01/2010 (modifier)