Les derniers avis (48375 avis)

Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série L'Île du Crâne
L'Île du Crâne

La voici, l'adaptation du classique de la littérature pour enfants (ou jeunes ados) écrit par Anthony Horowitz. C'est donc Maxe l'Hermenier, spécialiste du genre, qui nous propose son scénario, découpé en (a priori) deux tomes, un récit qui me semble assez proche de l'œuvre originale. J'y ai retrouvé l'ambiance inquiétante de Groosham Grange, les personnages attachants qui s'y trouvent, mais aussi ce qui faisait, en plus le sel du roman d'Horowitz, le ton burlesque sur lequel il racontait cette histoire, écrite dans les années 1980. D'ailleurs... Une école de sorciers, des tableaux qui parlent, des leçons de vol en balai, un trio de jeunes héros dont une adolescente, ça ne vous rappelle rien ? (Horowitz était là avant) L'histoire, qui se dévore d'une traite, est mise en images par Clément Lefèvre, au style si particulier, aux couleurs étonnantes et chatoyantes... Le deuxième tome adapte la suite du roman original, Maudit Graal, et se déroule sur un rythme assez effréné en suivant les épreuves finales devant décider de qui sera le Meilleur élève sorcier. Ca reste sympa, même si le ton est nettement moins burlesque que dans la première partie. A lire par esprit de complétion.

29/08/2023 (modifier)
Par DIZI
Note: 3/5
Couverture de la série Chiisakobé
Chiisakobé

Premier avis, Je vais faire simple, j'ai bien aimé ce genre d'ambiance, ce style lent qui me rappelle beaucoup les films japonais sur des tranches de vie, les ressentis, la pudeur, l'expression et l'explication des émotions, l'honneur, le respect et le travail bien fait. Le dessin est top, la mise en page/scène aussi, vraiment très très propre. 5* Pour ce que j'aime moins, voire beaucoup moins ! D’abord, je trouve que l'adaptation moderne du roman est réussie sur la forme, mais pas réellement sur le fond. Il y est resté les vieux clichés, Homme puissant et femme admirative du dit monsieur... On lui pardonne sa violence, sa perversité et on souligne sa persévérance et son statut. On parle du papa pervers... ça n'apporte rien et c'est juste a mettre au bucher. On parle du barbu moche (au premier abord) qui fait craquer deux femmes au top sans rien demander. On parle aussi SPOILER du barbu qui dit "Euh oui c'est vrai je suis amoureux de l'autre aussi, mais c'est toi que je veux garder parce que j'ai pas mal de soirées prévues et tu fais plutôt bien la bouffe... donc va y épouse-moi" (et on ne voit même pas l'autre à la fin on l'a deviné a peine derrière son père pervers, zéro respect). Je passe aussi sur d'autres choses. Bon, je caricature un peu, mais c'était mon ressenti sur ces passages. Sans ça et avec une plus jolie fin notamment pour **** j'aurais mis un 5/5, mais là, ça sera pour moi un 3.5/5.

29/08/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Latah
Latah

Un one-shot qui se laisse lire, mais qui n'est pas mémorable à mes yeux. Il faut dire que je ne suis pas fan du dessin. Il est correct, mais c'est vraiment le style réaliste froid et sans personnalité qu'on voit trop dans les bandes dessinées modernes et que je n'aime pas trop. Quant au scénario, on introduit du fantastique dans la guerre du Vietnam et l'idée de départ est pas mal, mais l'exécution est moyenne. Après une longue première partie, on tombe dans du sous-Prédator. Ce genre de scénario fonctionne pour moi si je me suis attaché aux personnages et ici je ne me souvenais même pas de la personnalité de la moitié des soldats victimes de la créature fantastique, ce qui doit montrer à quel point je me foutais un peu d'eux. Je n'ai donc ressenti aucune tension et au final c'est un peu convenu. Il y a rien de terriblement mauvais, mais rien d'extraordinaire non plus. Je ne me suis pas ennuyé en lisant cet one-shot, mais rien ne m'a captivé ou n'a vraiment retenu mon attention. Une BD moyenne comme il en sort des centaines voire même des milliers chaque année.

29/08/2023 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Brontëana
Brontëana

Les soeurs Brontë ont, par l'audace, le féminisme et la puissance de leurs romans et poèmes, fortement marqué la littérature du XIXème siècle. Mais quand on parle d'elles, on pense à Charlotte et Emily, mais il y en a une autre, également autrice, et c'est sur elle que Paulina Spucches a décidé de centrer son album. En effet tout comme ses soeurs elle était animée par une irrépressible envie d'écrire, un besoin de liberté. Nous avons donc droit à un portrait tout en pudeur, qui s'étend tout de même à l'ensemble de la famille (leur seul frère était lui aussi écrivain, et surtout peintre). Une famille fortement touchée par les fléaux de son époque : hormis le spleen de Branwall, le frère, les filles sont toutes décédées, après leur mère, de maladies respiratoires telles que la tuberculose et autres saloperies. Aucune n'a ainsi dépassé les 40 ans, alors que leur père s'est éteint à 85, ayant vu partir toute sa descendance avant lui... Ca m'a un peu fendu le coeur, alors que l'autrice ne met pas l'accent sur cette fatalité, mais plutôt sur l'ambiance de club d'écriture qu'il y a eu pendant plusieurs années entre les trois soeurs. J'avoue que malgré son rythme un peu lent et son sujet (la vie pas folichonne de trois soeurs dans une société victorienne qui les réduit à des rôles de gouvernantes ou de mères au foyer), j'ai passé un moment de lecture plutôt agréable, grâce au choix de Paulina Spucches de nous donner quelques moments choisis de cette biographie fictionnelle, cette ébullition créative et familiale assez rare. Son style graphique, qui me fait penser au style pictural de Van Gogh, est plein de couleurs malgré l'ambiance morose des landes dans lesquelles la famille Brontë a passé l'essentiel de sa vie. c'est un style naïf, qui manque de constance dans l'aspect des visages notamment, mais elle arrive malgré tout à installer de belles ambiances. En fin d'album se trouvent quelques belles illustrations pleines pages, une chronologie concernant toute la cellule familiale, une bibliographie, mais aussi quelques dessins réalisés par Charlotte et Anne. Ces talents graphiques, littéraires et ce goût de la liberté méritent le plus grand respect.

28/08/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Princesse du Château sans Fin
La Princesse du Château sans Fin

C'est le premier manga de type ero-guro que je lis. Pour qui ne connais pas le terme, ce sont des manga pour adultes aux thèmes très spéciaux, très japonais, mélangeant érotique et gore avec un sens du grotesque qui touche à l'horreur et à la fascination. Détestant la violence, je n'ai jamais été attiré par ce genre. Mais c'est la beauté graphique et le bel album grand format avec sens de lecture à l'occidentale qui m'ont attiré vers La Princesse du Château sans Fin. Et j'ai été agréablement surpris sur bien des registres. Pour commencer, il y a la qualité esthétique de l'objet. Le dessin de Shintaro Kago n'est pas techniquement parfait, certains visages sont un peu étranges, mais il est néanmoins très doué et il excelle surtout dans ce qui fait la particularité de son histoire : des fusions architecturales et autres déformations corporelles. Il y a d'une part ses décors de château japonais historique, avec force détails réalistes et des personnages en tenue d'époque. Mais ces fameux châteaux historiques sont étirés à l'infini en hauteur, puis courbés, éclatés, fusionnés... Et il en de même des corps humains : quand ce ne sont pas des tortures horribles, à base de découpes nettes ou moins nettes, ce sont des corps transformés, fusionnés, dédoublés, rendus grotesques. Le tout est fait avec un dessin propre, maîtrisé, esthétique... C'est horrible et beau à la fois. Et la mise en scène est très fluide : ça se lit très bien. Puis il y a l'histoire... à la fois folle et en même temps nettement plus logique et linéaire que je me l'imaginais. Elle reprend le principe du multivers : dans un univers le seigneur du château a tué le traitre qui voulait prendre sa place, dans un autre le traitre a réussi et est devenu le nouveau seigneur. Puis dans la continuité de ce second univers, un fidèle de l'ancien seigneur tue et remplace le traitre, tandis que dans une autre continuité, le traitre sauve sa tête et reste en place. Et ainsi de suite. Au fur et à mesure de ces possibilités se crée une infinité d'univers différents, de châteaux différents. Sauf que plutôt que de former des univers séparés, c'est le château lui-même qui se divise physiquement à chaque nouvelle continuité et qui continue à grandir, formant ainsi une infinité de châteaux de plus en plus hauts, à l'intérieur desquels la vie s'organise en structure verticale, avec chaque niveau dédié à une activité spécifique, et le seigneur tout en haut. Et ces châteaux restent reliés entre eux à l'étage auquel a eu lieu leur division pour former un étrange ensemble organique et architectural. Si sur le fond l'intrigue est une histoire de vengeance, l'épouse de l'ancien seigneur cherchant à se venger de l'usurpateur, ce cadre loufoque mais logique dans sa structure interne offre une foule d'originalités, notamment les résultats fantasmagoriques de ce qu'il advient des corps humains quand ils tentent de traverser la division entre deux châteaux. A cela s'ajoute l'horreur des tortures d'époque pratiquées par les tortionnaires du seigneur, en particulier la fameux lingchi qui consiste à entailler et retirer successivement, par tranches fines, des muscles et des organes du condamné, qui ajoutent à l'aspect terrible et grotesque de ce qu'il advient des corps humains dans cet ouvrage. Et surviennent aussi quelques scènes érotiques et de sexe cru pour ajouter la dimension érotique à l'ensemble, même si nous sommes ici plus dans le sexe au sens animal du terme que dans de l'érotisme subtil. Terrible, gore et repoussant, mais en même temps fascinant par la beauté esthétique et la clarté du dessin, par les idées étranges qui traversent l'esprit de l'auteur et de son récit. Et le tout est réalisé avec une narration claire, des dialogues et comportements très humains : il y a une vraie histoire, avec de l'action et des rebondissements. La fin est toutefois un peu abrupte ; certes elle offre un spectacle visuel en apothéose apocalyptique, mais j'ai eu l'impression que la narration se stoppait net et qu'il manquait une ou deux pages de conclusion pour donner un point final à l'ouvrage. Je reste toujours étranger à l'attirance qu'on pourrait ressentir envers l'ero-guro mais j'ai été agréablement surpris par cet album qui est beau, bien construit et qui présente des idées qui ne manquent pas d'intérêt tant dans la forme que dans le fond.

28/08/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Blanc autour
Blanc autour

Je suis assez d'accord avec l'avis de bamiléké, les réserves en plus. J'ai bien aimé l'histoire de cette école qui se met à n'accepter que des jeunes femmes de couleur. Le traitement est cependant moins pertinent, selon moi. J'aime beaucoup ce que fait Lupano, mais il n'est pas toujours exempt de défauts. Ici, je pense que le récit reste trop distant des personnages, ce qui limite l'implication, et quelques ajouts me semblent assez peu pertinents. Dès le début, des détails m'ont fait tiquer : assez peu de présentation est faite des personnages, ce qui m'a assez vite conduit à me poser des questions sur les actions de Prudence. Pourquoi accepter cette jeune femme puis n'en faire qu'une classe pour personne de couleur avec une telle hostilité dans l'entourage ? Ça ne me parait pas incohérent, mais ne comprenant pas exactement l'origine de ses motivations, j'ai du mal à comprendre pourquoi elle s'obstine autant. Est-ce une question de condition sociale ? De genre ? De lecture qu'elle a faite, de situations qu'elle a vécues ? Je ne sais pas, elle le fait et c'est tout, mais en voyant ce qu'elle subit je me suis demandé ce qui l'animait si fort qu'elle a continué. Elle semblait visiblement convaincue du bien fondé de son action, et je pense pareil, mais qu'est-ce qui faisait qu'elle pensait cela dans une époque où cette pensée n'est pas majoritaire ? D'autre part, je dois avouer que j'ai été intéressé par les différents personnages qui paraissent dans le récit. D'autant que le Sauvage est un ajout qui me parait assez peu pertinent en tant que tel, même si j'ai aimé son discours. Dans un autre domaine, la femme qui apparait en tant que "sorcière" me fait penser à cette flopée de femmes qu'on appelle ''Sorcières'' pour ne pas les appeler "libres" et qui me semblent correspondre à une volonté du moment de voir dans la sorcière l'archétype de la femme libre. Non seulement je suis assez peu d'accord avec cette image totalement anachronique mais je pense qu'elle occulte une réalité sur la question de la place de la femme dans les sociétés historiques. Bref, il y a des qualités et j'aime la façon dont l’État a du passer par un procès pour autoriser cette école, détruite finalement par la violence aveugle. Mais en tant que tel, je trouve que le récit pêche par volonté de bien faire, oubliant de nous faire ressentir quelque chose pour ces personnages. Et l'histoire a beau être intéressante, je trouve que la lecture reste assez oubliable, faute d'intérêt marqué. Dommage, j'aurais aimé donner plus !

28/08/2023 (modifier)
Par Cosme
Note: 3/5
Couverture de la série Les Ailes de Plomb
Les Ailes de Plomb

Je ressors de cette lecture avec le sentiment d’avoir passé un bon moment. Une nuit au boulot à bouquiner alors qu’il y a une grosse tempête, orage dehors, c’était parfait pour être en raccord avec l’ambiance de la série où justement de nombreux événements sont liés et se passent pendant un orage. Elle est composée de 2 cycles de 3 tomes, avec un album de transition entre les 2 cycles (le tome 4). De Gibelin je n’avais lu que des séries fantastiques ou de SF, Terres d'Ombre, Les Lumières de l'Amalou et le Le Traque Mémoire, et j’ai toujours apprécié ses scénarios. Alors une série d’espionnage dans les années 50, j’étais presque sûr que j’allais apprécier. Le premier cycle, avec au dessin Barral, dont j’avais aimé le dessin classique et efficace dans Les Cobayes, se déroule pendant l’organisation d’un attentat contre De Gaulle, un risque de coup d’état militaire. L’ambiance a fait mouche sur moi, surtout que c’est une période que je ne connais que très peu, et qui m’a intrigué, questionné. Le second cycle où Gibelin se retrouve seul aux commandes (à partir du tome 4), se consacre à une histoire d’espionnage avec les communistes en Alsace. Et malgré les avis plus mitigés sur ce second cycle, j’ai été conquis aussi. Quelques petits détails m’ont déplu, questionné… - une référence au film le bon la brute et le truand, où le personnage cite une réplique du film. J’aurais trouvé ça amusant si le film était sorti au moment où est censé se passer l’histoire ou un peu avant, mais pas des années après. Soit Gibelin est un immense fan de Leone et voulait caser une réplique, soit c’est un gros anachronisme, surtout que je n’ai pas vu un seul autre clin d’œil à d’autres œuvres dans la série entière, là je trouve que ça sort de nulle part et que ce n’est pas du tout adapté, ça m’a perturbé, agacé plus que ça ne m’a amusé. - dans le second cycle, il y a au minimum une dizaine de planches écrites entièrement en allemand, et beaucoup d’autres planches comportant de nombreux textes en allemand… je n’ai rien contre l’allemand, mais j’aurais aimé comprendre ce qui ce disait, et la traduction n’est nulle part, ni sur les planches avec des petits astérisques, ni en fin d’album. Je ne comprends pas l’intérêt, surtout que je n’ai pas envie d’aller sur Google traduction et tout taper pour traduire ça. Le seul mot que j’ai repéré et que je connaissais c’est Scheisse, et manque de bol, ils y ont fait une faute d’orthographe dans l’album. Et il faut attendre les 20 dernières planches du 7 eme album (donc sur 150 planches environ pour ce cycle en Alsace/Allemagne de l’Ouest), pour qu’enfin les paroles en allemand soient traduites en français avec la manière classique d’utiliser une police d’écriture différente (il a fallu le temps!). Hormis ça, c’était ce que j’espérais de ma lecture. En résumé, une bonne petite série d’espionnage dans les années 50, classique, faite efficacement, qui ne révolutionnera pas le genre mais qui offre tout ce dont on peut en attendre. Je me suis même surpris en refermant le dernier tome à regretter qu’il n’y ait pas eu plus de cycles, j’aurais été preneur.

28/08/2023 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Les Douze Soeurs du Château sans Fin
Les Douze Soeurs du Château sans Fin

Cet album fait suite à La Princesse du Château sans Fin du même auteur. C'est un manga mais comme il est publié en Italie pour la première fois, son sens de lecture est occidental et en grand format. J'avoue que c'est la couverture très psychédélique qui a attiré mon attention. Des jeunes filles dénudées transpercées par des empilements de petits châteaux... C'est en effet ce qu'on voit dans les premières pages où un homme se fait "seppuku" et ce ne sont pas des intestins mais des châteaux qui lui sortent du ventre. On découvre alors une sorte de monde parallèle où ces châteaux croissent en parallèle comme des algues, et les populations les moins bien loties finissent par attaquer les plus riches à leur portée. L'un des chefs de ces riches châteaux va livrer petit à petit certaines de ses 12 filles pour éviter d'avoir à payer des rançons et elles subiront toutes sortes de sévices sexuels. Le sujet principal n'est pas l'érotisme et c'est à réserver à un public averti qui n'est pas dégouté par des énucléations oculaires ou des asticots insérés sous des parties de peau découpées. A la fin, une des 12 filles qui était jugée un peu simplette finit par prendre la place de son père, et une apothéose de destruction conclut l'album. Je rapprocherai Shintaro Kago que je ne connaissais pas des oeuvres réalisées par Maruo qui est aussi un artiste de ce style ero guro mêlant de l'érotisme et du macabre.

27/08/2023 (modifier)
Par Benjie
Note: 3/5
Couverture de la série A Fake Story (d'après le roman de Douglas Burroughs)
A Fake Story (d'après le roman de Douglas Burroughs)

Le terrifiant pouvoir des fake news et de la crédulité populaire… quelle meilleure illustration du phénomène que l’adaptation radiophonique de « La guerre des mondes », le célèbre roman d’H. G. Wells. Cet album met en scène Douglas Bourroughs chargé d’enquêter sur ce qui s’est vraiment passé lors de cette nuit de panique. CBS est-elle involontairement responsable de ce qui s’est passé ? La peur panique qui s’est emparée d’un père de famille est-elle la seule cause du double meurtre perpétré dans la petite ville de Heatheote ? L’histoire est fluide, agréable à lire. Si l’intrigue manque parfois un peu de rythme, elle se déroule dans une ambiance graphique réussie et rien que pour ça, cette lecture vaut le coup. Et la chute ne gâche rien ! Cette enquête est également l’occasion de redécouvrir l’Amérique à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avec son racisme ordinaire, la montée en puissance des médias, la fascination pour les armes à feu...

27/08/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Fil
Le Fil

Deuxième album que je lis de cette collection de l'éditeur Nathan destinée à offrir des petites BD aux tous jeunes lecteurs, dès 3 ans. Il s'agit évidemment de BD sans texte, avec des personnages mignons, souvent animaliers, et des histoires similaires aux livres pour enfants que les parents peuvent lire à leurs enfants avant d'aller les coucher. Sauf que là, les enfants peuvent les lire eux-mêmes. C'est l'histoire d'un petit personnage mignon, peut-être une sorte de hamster antropomorphe, qui trouve le bout d'un fil et qui décide de le suivre en l'enroulant en pelote pour voir où il mène. En chemin, il croise d'autres animaux qu'il aide ou qui l'aident, avec quelques petites péripéties aussi comme la fois où le fil remonte en haut d'un arbre et y enroulé autour du sommet. C'est tout gentillet, peut-être un peu doucereux, mais ça colle plutôt bien à un public de tous petits. Il n'y a pas le côté doucement poétique que j'avais trouvé à la fin de La Lettre de minuit mais il y a un petit peu plus de contenu, de rencontres et de péripéties. Quant au dessin, il est tout à fait dans cette veine du mignon, presque kawai. Bien pour de tous jeunes lecteurs et leurs parents qui vont leur lire puis leur laisser ensuite le relire eux-mêmes.

27/08/2023 (modifier)