Les derniers avis (48023 avis)

C'est bien mais moins réussi que d'autres BD dans le même genre comme "On a tué Wild Bill". Moi qui ne suis pas très fan du style de Rosinski, je trouve que ça passe plutôt bien ici. Les couleurs sont vraiment ternes et ocres mais vont très bien avec le genre. Van Hamme n'a pas pondu un scénario à tomber par terre mais il synthétise assez bien le mythe du western. C'est presque 4/5.

17/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

Chabouté nous a concocté un album sur lequel il y a pas mal de choses à dire... Côté graphisme tout d'abord. C'est toujours aussi typique de son style, très personnel. Il manie toujours avec autant de bonheur le noir et blanc, c'est une merveille. On aime ou on n'aime pas, moi j'adore. Côté personnages ensuite. On retrouve dans cet album des "gueules" connues. Les vieilles sorcières, ici grenouilles de bénitier, la peintre (cf Zoé), et par-ci par-là des visages somme toute assez familiers à l'univers de Chabouté. Petit arrière-goût de déjà vu, donc. Ce qui m'a époustouflé dans cet album, bien plus que dans tout autre qu'il ait fait jusqu'à présent, c'est l'ambiance. Elle est merveilleusement bien développée, et envahit le lecteur dès le tout début. Lugubre, sombre, glauque, oppressante, tenace, je suis véritablement épaté, c'est magnifique. Cela est dû en grande partie aux passages muets, comme par exemple les premières pages de l'album qui nous immergent dans cet univers fermé, mais aussi bien sûr aux personnages de Chabouté et aux expressions qu'il sait si bien leur faire prendre. (Et regardez comment il découpe la scène où le lapin est poursuivi, et le cheminement de la voiture de l'inspecteur ! Très bien fait, ça !!!) Le scénario quant à lui est tout d'abord excellent. Le mystère est complet, on ne dispose de presque aucun indice, et on patauge dans la neige et le doute avec l'inspecteur Tarpon. Excellent donc, jusqu'à... la fin. Eh bien oui, il devait y avoir un "mais", et pour moi, il se situe dans la conclusion de l'album, que je trouve somme toute très banale, et donc assez décevante. Un peu comme le soufflé de Gaston Lagaffe : l'ambiance est là, parfaite, la tension monte, monte, elle est patiemment construite pendant 130 pages, et soudain, pouf, le soufflé retombe. J'aurais volontiers mis un à cet album, mais étant donnée la façon dont il se conclut, se sera un Malgré cela, si vous aimez ce qu'a fait Chabouté (les Zoé, Sorcières et autres Pleine lune, je veux dire), vous pouvez vous ruer sur cet album, il en vaut la peine. Et sinon, vous pouvez aussi vous ruer dessus. A part la fin, il est génial.

17/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

Ha ça c'est très beau ! On ne peut pas nier ! Marini waouw!!!! Mais bon moi j'ai été quand même pas mal déçu du scénario et surtout de la chute finale! Et pis je sais pas ! Moi je me suis pas du tout attaché à ce personnage principal ! Ouais c'est pas mal, juste pas mal pour moi !

17/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

Cet album est forcément un peu fourre-tout. Le dessin de Manara est toujours aussi superbe. La qualité de ces histoires est en revanche assez inégale : on passe du génial au très moyen. Difficile donc de donner une cote globale à cet opus. Cet album est avant tout, je pense, indispensable pour les fans absolus de Manara et ses univers surréalistes, je pense aux lecteurs qui ont adoré les aventures de « HP et Giuseppe Bergman », ils ne peuvent passer à côté d’histoires comme : « Fon » ou encore « Reclame".

17/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

J'ai retiré une étoile par album décevant ! Encore 3 comme ça, et ça ne vaudra mm plus la peine de donner son avis ! Je ne reviens pas sur les 12 premiers albums, je partage l'avis d'à peu près tout le monde : c'est du bon, très bon : dessins réalistes (les couleurs fades contribuent à l'ambiance, quoiqu'on en dise ! On ne lit pas les schtroumps ! ) et scénario ultra-prenant, à chaque fois qu'on y replonge, on découvre des petits trucs qui nous avaient échappés les fois d'avant... Le treizième pose un débat : l'inconscient collectif s'attendait à ce que cet album conclut la série et nous apporte toutes les réponses, ou bien laisse planer qq doutes pour que les passionnés puissent en parler durant de longues soirées. Il s'agit hélas d'un dossier qui, malgré ses qualités indéniables (clartée, mise en page, précision...) nous laisse un peu sur notre faim : qu'il aurait été jouissif d'avoir treize albums en tout et pour tout dans sa bibliothèque ! Bon, les auteurs nous explique que ce dossier était prévu comme un "hors-série" mais qu'il avait été trop long à faire et qu'ils ont du l'intégrer à la série... J'aurai personnellement pu attendre un an de plus pour un album 13 "classique", mais bon, acceptons l'argument (pas le choix de toutes façons). Parlons alors du quatorzième : Secret défense. Première deception, ce n'est pas la conclusion de la série. Snif. On peste, on rage, on se dit qu'il va falloir encore douze albums pour retrouver une nouvelle symétrie entre le titre de la série et le nombre de bd ! Seconde déception 15 minutes plus tard une fois la bd terminée (car cela ne prend pas plus de 15 minutes !! ) : l'histoire nous déçoit ! Et ce n'est pas parceque la qualité des albums précédant nous rend plus exigeant ! Le scénario n'apporte rien ! On nous dit seulement que tout ce qu'on a appris auparavant est faux... Mais cette fois-ci, on n'y croit plus : on se lasse, mais surtout les idées géniales de JVH ne sont pas au rendez-vous ! Les preuves ne sont pas convaincantes, elles paraissent tirées par les cheveux, elles n'ébranlent pas nos convictions comme à chaque fois dans les albums précédants... Et on se rend compte tout à coup qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une pirouette scénaristique de série b pour faire continuer la série ! L'ébranlement vient en fait de là : pour la première fois, on reste complétement sur notre faim. Et ça continue : Irina apparait... Comme a-t-elle bien pu monter une agence du crime internationnale ("Executor", mon dieu... ) en si peu de tps ?! Je crois qu'on en saura rien... on devine juste pourquoi : peut être pour pallier à son manque de charisme. Il est vrai qu'après la mangouste... (d'ailleur, en parlant d'elle, la mangouste est-elle vraiment morte ? Elle a peut être survécu à sa balle dans le bide... Je m'attend à tout... ). Et pourquoi Irina ne tue pas XIII tout de suite et elle-même (son désir de vengeance était suffisamment fort ! ), au lieu d'organiser un jeu de chasse stupide (et long ! les 2/3 de l'album ! )? Elle connait treize aussi bien que nous, elle sait qu'il s'en sort tjs qd on lui en donne l'occasion ! Franchement, vous êtes-vous dit pdt la poursuite qu'il allait y rester ? Aucun intérêt (sauf pour les fans d'action, et seulement d'action, mais ça n'a jamais été la seule raison pour laquelle on appréciait la bd auparavant). Alors on se dit que l'intuition est peut être bonne : JVH a bien l'intention de faire 13 nouveaux albums, et que Secret défense ne fait que mettre en place les nouveaux personnages centraux de l'histoire... Que la suite sera forcément meilleur... Et puis on lit Lachez les chiens. Déjà en voyant le titre, on a peur : tout ça n'annonce encore qu'action sans reflexion. Et on tombe dans le mille... Juste quelques détails pour dire qu'on a qd même un peu avancé dans l'histoire (mais surtout dans la psychologie de XIII, et les liens qui se nouent avec Jessica... ), mais rien à voir avec les nombreux rebondissements des précédents albums ! La critique est longue, et je n'ai consacré qu'un très court paragraphe sur les qualités de cette série... Le plaisir est énorme jusqu'au douzième épisode, point finale, et il ne faut pas gacher le plaisir de la découverte en racontant plus... Par contre, la suite est très decevante, et comme on est déjà fan depuis longtps, on achète malgré tout... Je ne sais pas si on peut dire en se basant sur la déception des deux derniers albums que la motivation de JVH et WV est pécuniaire. On a tout de mm affaire à deux légendes de la bd, qui nous ont fait partager à d'innombrables reprises et avec un énorme bonheur leur passion pour ce format, et les réduire à des personnes qui ne veulent faire que du fric est très ingrat. Mais il faut leur faire part de notre déception. Cela suffira amplement pour les motiver à faire mieux si la motivation n'y est plus, ou à finir la série si les idées sont épuisées. Mais il faut faire passer un message à tous les lecteurs de XIII : si l'album suivant n'a pas d'intérêt, il faut que les ventes en patissent. Ne donnons pas l'impression aux éditeurs de bd que les lecteurs sont des boeufs et qu'ils sont prêts à acheter d'importe quoi pour finir une collection entammée, alors que la qualité n'est pas là. C'est je crois le rôle modeste qui nous incombe pour que ce mode d'expression reste ce qu'il est : d'une originalité et d'une richesse incroyable.

17/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

Je n'ai lu que les trois premiers tomes de la série , ceux dessinés par Cothias . C'est vrai que ce n'est pas transcendant mais c'est très agréable à lire . Chronologiquement , le réçit de Masquerouge se situe entre le tome 6 et 7 de la série Les 7 vies de l'épervier . Le dessin est moyen mais l'auteur est pardonnable car à cette époque , il était encore qu'a ces débuts . Une série qui n'est pas indispensable mais plutôt complementaire de la série mère .Si ce cycle vous interesse , lisez Les 7 vies de l'épervier , Masquerouge et pour finir Plumes au vent . Les autres séries parallèles sont inutiles !

17/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

J'hésite entre 3 et 4 étoiles... Etrange album que ce « Rock star sur aquarelle », le dessin de Bignon évoque les années 80, et le côté un peu chic glacé de certains dessinateurs publicitaires de l’époque. Mais qu’on ne s’y trompe pas, Bignon n’est pas un graphiste superficiel, plutôt un romancier, il raconte d’une manière très libre, à coup de flash-backs incessants, la vie d’un homme, ses erreurs, ses errements, ses doutes… Son album ressemble au final à la comparaison de deux époques, celle des idéologies (les années 70) et de tous les excès, et celle, hypocrite, de l’univers médiatique actuel. C’est assez fin, pas toujours évident à suivre, je pense notamment à la scène où le personnage complètement saoul se rappelle des fragments de sa vie antérieure, mais très original.

17/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

"Zoulouland" est une chronique historique à coté de laquelle il est difficile de passer pour tous ceux qui aiment l'Histoire de l'Afrique au XIX° siècle, avec bien sûr des personnages de fiction pour ne pas transformer tout cela en dissertation scolaire. Mais Ramaïoli s'est documenté à fond sur le sujet. Tout sonne juste, des uniformes anglais aux moeurs zoulous. Des scènes d'une cruauté qui ne se cache pas, la réalité crue et sans fards. Mais aussi des dessins d'une précision extrème et un point de vue nuancée sur ce grand affrontement entre deux civilisations. On pourra hélas regretter le coté "histoire à rallonge" (16 tomes pour le moment, et un 17° est en route !) Ramaïoli ne veut pas lâcher sa série ! Le personnage principal, John Dundee, finit par en être lassant (buveur, querelleur, rebelle, mais aussi ouvert et tolérant). 16 albums (dont on se sent contraint d'acheter au moins les 6 premiers tomes puis le 14° pour tenter de cerner à peu près l'histoire, non c'est trop). Une bonne série en soi... mais trop trop longue.

17/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

Voilà une série culte jusqu'au volume 8, franchement bien jusqu'au 12 et complétement nulle si on ne prend en compte que les deux derniers tomes, où XIII se fait courser comme Van Damme dans chasse à l'homme, pour un résultat aussi mauvais. Cette série entre malgré tout dans l'histoire pour son scénario de départ extrêmement habile, son action incessante et ses retournements de situations imprévisibles ... sauf qu'au bout d'un moment, tout devient répétitif et vraiment trop gros (XIII changeant X fois d'identités). Van Hamme aurait du s'arrêter après le jugement, avec un 13ème album que tout le monde attendait comme conclusion à cette saga si bien commencée. Une grosse déception.

16/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes

Le scénario du premier tome est diablement habile. Ce pouvoir d'accélérer ou de ralentir le fontionnement de son corps par rapport au reste du monde est bien exploité. Les péripéties du héros sont crédibles car naturelles; on aurait tous braqué des banques ou joué les héros je pense. Par contre l'évolution de Yann en justicier et héros des pauvres gens dans les tomes suivants me séduit plus que moyennement, notamment cette idée de conglomérat d'entreprises, de familles dirigeant le monde et de fonds cachés qui est à la limite du grotesque je trouve. Le dessin va en s'améliorant même s'il reste vraiment trop géométrique et froid. Il reste tout de même parsemé d'erreurs de proportions assez énormes (la tête du gamin aussi grosse que son corps au début du tome 2 dans les vues en plongée par exemple). Voilà au final une série qui laissait augurer du meilleur et qui se révèle assez décevante sur la fin. Je ne poursuivrai donc pas au delà de ce premier cycle qui se clôt après ces trois tomes.

16/10/2002 (modifier)

Gérer mes listes