J'hésite vraiment à mettre 4, je ne sais pas pourquoi en fait. C'est vrai comme l'ont dit les avis précédents que ce polar est bien prenant. D'ailleurs j'ai lu la version Encrages après moultes hésitations (plus petit, broché, noir et blanc...) en enchaînant les 3 tomes à la suite.
Bon ça commence pas mal, 2 potes se retrouvent. Puis l'un deux, le plus tête-brûlée des deux fait la connerie de buter deux flics, et ils se cassent : puis ça dure 2 tomes en gros.
Durant 2 tomes, ils cogitent. Que faire ? Se rendre, fuir ?
Tout ça est entrecoupé de flashs-back sur l'enfance, enfin surtout l'adolescence de ces deux jeunes gens. On en a (trop?) un toutes les 3 pages.
En fait, ce n'est pas vraiment 2 mecs en cavale, c'est vraiment 2 gars paumés, un peu déconnectés de la réalité. L'un deux, très fier, sort de taule et fera tout pour ne pas y retourner (tiens donc). Mais on a beaucoup de sentiments derrière tout ça, de l'émotion. En tout cas plus que dans "Les Enragés", genre légèrement différent.
Pour à peine 10 euros, ça vaut quand même le coût... A lire.
Je suis un peu étonné de la flopée de bonnes notes ici bas. Personnellement je trouve ça bien, mais ça n'a rien de génial non plus. Bien sûr c'est vrai que l'alimentation de cette jeune fille n'est pas banale (tout du moins dans la bande dessinée, enfin j'en connais qui... non rien). Au moins elle attrapera pas de maladie avec cette bonne viande. Les dessins sont corrects, elle a une bonne bouille la jeune fille, et les couleurs un peu spéciales mais ça colle bien.
Bref une oeuvre agréable, ce n'est qu'un premier tome en même temps. J'espère qu'une suite va paraître - malgré de forts mauvais échos - car la fin nous laisse sur notre faim, c'en est pas vraiment une en fait : elle nous arrive comme ça, ah bah tiens y'a plus de pages...
Les aventures de ce(tte) Tirésias sont très agréables à suivre. Le cadre historique mélangeant finement vérités et légendes est subtilement illustré, comme l'est d'ailleurs la personnalité du héros dont la quête initiatique va le mener de l'égoïsme le plus total à l'amour. Le graphisme rehaussé de couleurs chaudes ne gâche pas le plaisir. Il manque toutefois à l'ensemble un je ne sais quoi de brio pour être vraiment incontournable. Mais ceci dit, le voyage vaut le détour.
Je précise tout d'abord que si je ne mets que 4 à cet album, c'est du fait de l'histoire, qui fait très "jeunesse", car cet album mériterait sinon un excellent 5/5 pour sa conception.
Je m'explique.
"Les trois chemins", ce sont à la base trois personnages qui vivent chacun leur histoire (John Mc Mac et son serviteur, le robot H. Deuzio, et Roselita). Cela donne donc trois histoires, ou si l'on préfère trois fils narratifs, c'est-à-dire trois chemins.
Jusqu'ici tout va bien. On pourra cependant constater sur la première page (et sur le reste de l'album) l'absence totale de cases : chaque chemin est en effet représenté littéralement comme un chemin, avec le personnage qui avance au fur et à mesure. On peut de plus lire cette première page soit un chemin après l'autre, soit verticalement (un dessin pour chaque chemin, et recommencer en haut de la page, etc.).
C'est à la deuxième page que l'analogie chemin / fil narratif prend tout son sens, puisque les chemins se croisent ! Eh oui, ça n'a l'air de rien comme ça, mais les différentes histoires, les différents personnages se rencontrent, créant ainsi des situations plus ou moins drôles, grotesques, bien trouvées, etc. Comme si cela ne suffisait pas, certains éléments "extérieurs" à ces trois chemins viennent parfois s'ajouter, créant ainsi un mini quatrième chemin, comme par exemple le coup du cochon qui mange les champignons, et dont vous saurez ce qu'il advint en lisant la page suivante (;)).
Ca n'a l'air de pas grand-chose dit comme ça, mais le concept de cet album est vraiment exceptionnel, d'autant plus qu'il fonctionne vraiment très bien. Il explore une voie de la bande dessinée résolument novatrice (il est d'ailleurs agréé par l'OuBaPo), complètement fonctionnelle, et absolument savoureuse : pouvoir lire une histoire dans plein de sens différents est absolument jouissif !
J'en reviens donc à ma remarque initiale : l'histoire en elle-même est très orientée jeunesse, et peut donc parfois paraître "un peu bêbête"... mais on comprend facilement que cela permet une cohérence un peu moins forte que celle que demanderait un ouvrage pour adultes, facilitant ainsi quelque peu une tâche scénaristique ardue.
En tous les cas, fans de l'OuBaPo, vous ALLEZ lire cet ouvrage. :)
Pour les autres, si vous regardez au-delà de l'histoire, vous découvrirez un bijou exceptionnel.
Tome 2 :
Ce tome 2 m'a nettement moins plu que le premier.
L'effet de surprise/nouveauté ne joue en effet plus, et ici les protagonistes sont tous seuls (contrairement au premier où John Mc Mac et son serviteur avaient des dialogues sympas), ce qui fait qu'ils monologuent très souvent. De plus l'homme-poisson, qui fait une grande partie du lien entre les trois chemins, puisqu'il se ballade de haut en bas, n'est franchement ni mignon ni sympathique. Bref, cette lecture m'a plutôt ennuyé et m'a paru plus décousue que le premier tome... Lisez donc "Les trois chemins", et seulement si ça vous plaît, essayez ce deuxième album...
On peut tout de même remarquer que là où "Les trois chemins" jouait sur un registre horizontal (la surface de la terre), "Les trois chemins sous la mer" joue sur un registre vertical (la mer, depuis le fond jusqu'à la surface). L'idée reste intéressante, et on peut se demander si un éventuel prochain tome jouera sur l'idée de distance (profondeur de champ) ou d'altitude (vue de dessus, de dessous...), ou si les chemins seront verticaux plutôt qu'horizontaux...
Le premier tome est difficile à juger sur le plan du scénario, tant on sent que les choses se mettent à peine en place. J'ai lu cette bd d'un oeil interessé, mais pour le moment, j'ai du mal à voir le chef d'oeuvre se profiler. Peut-être à cause de la densité d'une histoire qui d'ores et déjà part dans moultes directions.
Le graphisme de Hulet est lisible, précis, mais sans surprise. La mise en couleur est par contre très riche.
A découvrir donc sans réticences.
Je ne me suis pas vraiment ennuyé à la lecture de ce tome 1, mais de là à crier au génie.... Le dessin est agréable, l'histoire sans réelle surprise. J'attends donc la suite avec curiosité. "C'est toujours c** de quitter un film au bout du premier quart d'heure".
L'histoire de ces deux voleurs qui s'emparent d'un oeuf qui va leur porter la poisse, n'est pas des plus originales dans son traitement. On a du mal en effet, à se sentir vraiment concerné par les tuiles qui leur arrive. De plus, et de manière bizarre, j'ai cru pendant la moitié de l'album que les voleurs en question, n'étaient que des personnages secondaires. Quand j'ai compris que ce n'était pas le cas, j'ai vraiment été surpris. Alors j'ai essayé de comprendre ce qui m'avait induit en erreur, et l'explication que j'ai pu trouver (la seule) c'est que les personnages en question étaient finalement trés peu charismatiques.
De plus, l'attitude du vilain magicien qui transforme un garde en une sorte de légume vivant, et qui laisse intact l'inquisiteur psychopate m'a un peu laissé sur ma faim, comme si les auteurs soucieux de ne pas casser le suspense des tomes suivants, avaient bidouillé une fin, finalement trés peu alléchante.
Si la diversité est louable, la médiocrité est l'apanage du nombre...
Trêve de phrase toute faite pour vous parler de l'ensemble de la série "Le Poulpe".
Reprenant le concept qui a fait son succès en littérature aux éditions La Baleine (des auteurs différents pour des personnages récurrents), "6 pieds sous terre" adapte les meilleurs titres du Poulpe en BD en prolongeant l'exercice de style (différents dessinateurs).
Malheureusement, l'exercice en BD affirme un peu plus la problématique rencontrée en littérature : la qualité des titres est très inégale et c'est l'image de l'ensemble qui en pâtit.
Je rappellerai également que les aventures de Gabriel Lecouvreur étaient destinées à un large public (prix bas / scénario simple / polar social) pour ne pas dire populaire (dans le sens noble du terme). Or, cette adaptation Bd l'éloigne encore plus de son public d'origine : édition luxueuse et chère, adaptation BD et dessin qui ne facilitent pas la lisibilité et la compréhension du scénario...
Pour autant, l'éditeur de cette série en N&B a le mérite de prendre des risques en nous laissant découvrir de nouveaux dessinateurs...
Le Poulpe : pour l'attendrir faut taper dessus !
Les + : la petite écuyère à cafté (Pouy), le saint des seins (Guarrigue), Ouarzazate et mourir (Prudon)
Les - : arretez le carrelage (Raynal), j'irai faire kafka sur vos tombes (Chevron), le vrai con maltais (Malte)
Premier contact avec Moore...
Un scénario dense :
- Approche originale et sur-documentée sur "Jack the Ripper",
- Peinture sociale au vitriol de l'ère victorienne
Un dessin caustique intéressant mais qui ne facilite pas la lisibilité de l'ensemble.
Cependant, beaucoup trop d'affirmations péremptoires ou de déductions soutiennent la thèse de l'auteur.
Entre autre, sa vision des francs-maçons est réductrice et alimentée par des préjugés/croyances/peurs populaires remis au goût du jour; Ce qui consolide la thèse de Moore et la "décrédibilise" en même temps...
Voilà une histoire de vampires qui distille une drôle d'atmosphère... Le dessin de Benoît Springer est très maîtrisé, quoique classique, et sert assez bien cette histoire faite de ruptures de rythme, d'irruptions d'image fortes au milieu de la banalité du quotidien... Un basculement assez habilement amené, reconnaissons-le, mais qui, au terme de la lecture, se révèle être un soufflé qui pête un poil plus haut que son cul.
J'avais lu "Arcanes" il y a quelques années, et j'avais assez aimé. Cela m'a poussé à lire ce "spin-off", dessiné par un petit jeune et toujours scénarisé par Pécau. Le rythme est bon, l'idée des cartes est tout à fait intéressante (et ouvre des possibilités infinies), et le caractère des personnages s'affine peu à peu. Mais pour saisir toutes les implications, il faut relire la série-mère, ce que je vais faire un de ces quatre...
Le dessin n'est pas encore tout à fait "fini" à mon goût, mais Damien me semble un bon choix.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Nuit Noire
J'hésite vraiment à mettre 4, je ne sais pas pourquoi en fait. C'est vrai comme l'ont dit les avis précédents que ce polar est bien prenant. D'ailleurs j'ai lu la version Encrages après moultes hésitations (plus petit, broché, noir et blanc...) en enchaînant les 3 tomes à la suite. Bon ça commence pas mal, 2 potes se retrouvent. Puis l'un deux, le plus tête-brûlée des deux fait la connerie de buter deux flics, et ils se cassent : puis ça dure 2 tomes en gros. Durant 2 tomes, ils cogitent. Que faire ? Se rendre, fuir ? Tout ça est entrecoupé de flashs-back sur l'enfance, enfin surtout l'adolescence de ces deux jeunes gens. On en a (trop?) un toutes les 3 pages. En fait, ce n'est pas vraiment 2 mecs en cavale, c'est vraiment 2 gars paumés, un peu déconnectés de la réalité. L'un deux, très fier, sort de taule et fera tout pour ne pas y retourner (tiens donc). Mais on a beaucoup de sentiments derrière tout ça, de l'émotion. En tout cas plus que dans "Les Enragés", genre légèrement différent. Pour à peine 10 euros, ça vaut quand même le coût... A lire.
Elend
Je suis un peu étonné de la flopée de bonnes notes ici bas. Personnellement je trouve ça bien, mais ça n'a rien de génial non plus. Bien sûr c'est vrai que l'alimentation de cette jeune fille n'est pas banale (tout du moins dans la bande dessinée, enfin j'en connais qui... non rien). Au moins elle attrapera pas de maladie avec cette bonne viande. Les dessins sont corrects, elle a une bonne bouille la jeune fille, et les couleurs un peu spéciales mais ça colle bien. Bref une oeuvre agréable, ce n'est qu'un premier tome en même temps. J'espère qu'une suite va paraître - malgré de forts mauvais échos - car la fin nous laisse sur notre faim, c'en est pas vraiment une en fait : elle nous arrive comme ça, ah bah tiens y'a plus de pages...
Tirésias
Les aventures de ce(tte) Tirésias sont très agréables à suivre. Le cadre historique mélangeant finement vérités et légendes est subtilement illustré, comme l'est d'ailleurs la personnalité du héros dont la quête initiatique va le mener de l'égoïsme le plus total à l'amour. Le graphisme rehaussé de couleurs chaudes ne gâche pas le plaisir. Il manque toutefois à l'ensemble un je ne sais quoi de brio pour être vraiment incontournable. Mais ceci dit, le voyage vaut le détour.
Les Trois Chemins
Extra-Muros
Le premier tome est difficile à juger sur le plan du scénario, tant on sent que les choses se mettent à peine en place. J'ai lu cette bd d'un oeil interessé, mais pour le moment, j'ai du mal à voir le chef d'oeuvre se profiler. Peut-être à cause de la densité d'une histoire qui d'ores et déjà part dans moultes directions. Le graphisme de Hulet est lisible, précis, mais sans surprise. La mise en couleur est par contre très riche. A découvrir donc sans réticences.
Salem la Noire
Je ne me suis pas vraiment ennuyé à la lecture de ce tome 1, mais de là à crier au génie.... Le dessin est agréable, l'histoire sans réelle surprise. J'attends donc la suite avec curiosité. "C'est toujours c** de quitter un film au bout du premier quart d'heure". L'histoire de ces deux voleurs qui s'emparent d'un oeuf qui va leur porter la poisse, n'est pas des plus originales dans son traitement. On a du mal en effet, à se sentir vraiment concerné par les tuiles qui leur arrive. De plus, et de manière bizarre, j'ai cru pendant la moitié de l'album que les voleurs en question, n'étaient que des personnages secondaires. Quand j'ai compris que ce n'était pas le cas, j'ai vraiment été surpris. Alors j'ai essayé de comprendre ce qui m'avait induit en erreur, et l'explication que j'ai pu trouver (la seule) c'est que les personnages en question étaient finalement trés peu charismatiques. De plus, l'attitude du vilain magicien qui transforme un garde en une sorte de légume vivant, et qui laisse intact l'inquisiteur psychopate m'a un peu laissé sur ma faim, comme si les auteurs soucieux de ne pas casser le suspense des tomes suivants, avaient bidouillé une fin, finalement trés peu alléchante.
Le Poulpe
Si la diversité est louable, la médiocrité est l'apanage du nombre... Trêve de phrase toute faite pour vous parler de l'ensemble de la série "Le Poulpe". Reprenant le concept qui a fait son succès en littérature aux éditions La Baleine (des auteurs différents pour des personnages récurrents), "6 pieds sous terre" adapte les meilleurs titres du Poulpe en BD en prolongeant l'exercice de style (différents dessinateurs). Malheureusement, l'exercice en BD affirme un peu plus la problématique rencontrée en littérature : la qualité des titres est très inégale et c'est l'image de l'ensemble qui en pâtit. Je rappellerai également que les aventures de Gabriel Lecouvreur étaient destinées à un large public (prix bas / scénario simple / polar social) pour ne pas dire populaire (dans le sens noble du terme). Or, cette adaptation Bd l'éloigne encore plus de son public d'origine : édition luxueuse et chère, adaptation BD et dessin qui ne facilitent pas la lisibilité et la compréhension du scénario... Pour autant, l'éditeur de cette série en N&B a le mérite de prendre des risques en nous laissant découvrir de nouveaux dessinateurs... Le Poulpe : pour l'attendrir faut taper dessus ! Les + : la petite écuyère à cafté (Pouy), le saint des seins (Guarrigue), Ouarzazate et mourir (Prudon) Les - : arretez le carrelage (Raynal), j'irai faire kafka sur vos tombes (Chevron), le vrai con maltais (Malte)
From Hell
Premier contact avec Moore... Un scénario dense : - Approche originale et sur-documentée sur "Jack the Ripper", - Peinture sociale au vitriol de l'ère victorienne Un dessin caustique intéressant mais qui ne facilite pas la lisibilité de l'ensemble. Cependant, beaucoup trop d'affirmations péremptoires ou de déductions soutiennent la thèse de l'auteur. Entre autre, sa vision des francs-maçons est réductrice et alimentée par des préjugés/croyances/peurs populaires remis au goût du jour; Ce qui consolide la thèse de Moore et la "décrédibilise" en même temps...
Volunteer
Voilà une histoire de vampires qui distille une drôle d'atmosphère... Le dessin de Benoît Springer est très maîtrisé, quoique classique, et sert assez bien cette histoire faite de ruptures de rythme, d'irruptions d'image fortes au milieu de la banalité du quotidien... Un basculement assez habilement amené, reconnaissons-le, mais qui, au terme de la lecture, se révèle être un soufflé qui pête un poil plus haut que son cul.
Arcane Majeur
J'avais lu "Arcanes" il y a quelques années, et j'avais assez aimé. Cela m'a poussé à lire ce "spin-off", dessiné par un petit jeune et toujours scénarisé par Pécau. Le rythme est bon, l'idée des cartes est tout à fait intéressante (et ouvre des possibilités infinies), et le caractère des personnages s'affine peu à peu. Mais pour saisir toutes les implications, il faut relire la série-mère, ce que je vais faire un de ces quatre... Le dessin n'est pas encore tout à fait "fini" à mon goût, mais Damien me semble un bon choix.