Pas mal du tout. Le thème reprend celui d'une série télévisée des années 70 "l'immortel", il n'est donc pas spécialement révolutionnaire. Mais ce premier tome est trés intéressant. Je n'ai pas trouvé quant à moi, que les choses arrivaient lentement, que la mise en place des personnages était lente, laborieuse ou approximative. Les événements s'enchaînent bien, et on a vraiment envie d'en savoir plus à chaque page. J'attends donc le deuxième tome pour confirmer ma très bonne impression.
De prime abord, je dirais en quelques mots : nostalgie d’enfance tournée en moquerie à connotation franchement coquine et cynique !
Voilà ce que j’ai pensé en feuilletant cet album… Puis à y regarder de plus près, la première histoire m’a accrochée, la seconde un peu rebutée et la suite m’a bien fait marrer.
Je dois avouer que la dérision psychanalitique à tendance sexualité refoulée dont fait preuve le scénariste est piquante, le tout desservi par des « dessineux » sympathiques.
Je ne sais si Andersen (Hans Christian pour les intimes) approuve, de son illustre nuage, la parodie de Yann, mais moi j’y ai vu une belle ironie et surtout un bon humour d’adulte.
Il faut dire que « le vilain petit phoque » est extrêmement bien revisité, salement je dirais. Sans parler de l’inébranlable soldat criblé de plomb…
De plus les chutes sont bien senties et me conviennent tout à fait.
J’apprécie aussi la biographie finale de l’auteur original (le fameux H.C.A.) je ne connaissais pas les angles de sa vie sous cette couture.
Pour tout cela, ces « sales petits contes » m’ont plus, et je pense les relire régulièrement.
Le T2 est paru, il porte sur Perrault, je ne l'ai pas encore lu, mais si d’aventure je le croise, je le lis (non je ne le croque pas)
A qui l'offrir?
Eh bien à vous de voir, sachez que l'on peut rire de tout mais pas avec tout le monde, comme disait Desproges.
En clair, pour lire cette bd, il faut avoir une âme enfantine !
La plupart des lecteurs qui s'expriment ici sont des adultes et évidemment, ils s'attendent à trouver une série avec un graphisme fort voire violent plus en adéquation avec le roman.
Je suis d'accord avec la plupart d'entre vous, seulement, cette adaptation en bd n'est faite que POUR LES ENFANTS et ça, vous devrez bien le comprendre. Que reprochez-vous au dessin, d'être trop enfantin, trop "flashy" ? Mais, c'est fait pour, messieurs, dames ! Mettez-vous à la place des enfants, pour moi, c'est exactement le genre de bd que j'aurai bien voulu qu'on m'offre à mon adolescence !
Alors ne soyons pas sévères ! Et laissons nos chères petites têtes blondes retrouvées le sommeil après la lecture de cette bd !
Sérieusement, la seule critique que j'émettrais à la lecture de ces albums, c'est la place que prend la narration, c'est évident qu'un 3ème ou 4ème tome aurait été le bienvenu pour laisser plus de place au dessin.
Au fait, j'ai fait un de ces rêves, un rêve qui pourrait être réalité, je suis maintenant un adulte et j'aimerai beaucoup que Civiello adapte le "seigneur des anneaux" en bd. Son style, sa motivation, le fait que c'est un grand fan de Tolkien font que c'est LE DESSINATEUR le plus approprié pour l'adapter !!! Monsieur l'éditeur, donnez les droits d'adaptation à Civiello, il le mérite et son travail rendra l'oeuvre de Tolkien plus attirante encore !!! A bon entendeur !!!
Je viens d'acheter le coffret qui est du plus bel effet, mais à la lecture des 3 tomes, je suis un peu dubitatif !
Autant la qualité graphique des dessins est impressionnante, autant la lenteur de l'histoire à se mettre en place l'est également!
Nous en sommes aux 3/7 de l'histoire, et on sent bien que l'A-C (je reste évasif sur le nom pour éviter de gâcher le plaisir) va lui donner du fil à retordre... qu'elle va tout faire pour aider son frère... mais le scénario ne se met pas vraiment en place... on ne trouve pas l'idée directrice !
J'ai adoré des Bds comme Carmen Mc Callum ou Le Chant des Stryges où des femmes sont maitresses de leur destin et agissent... Ici, YIU mène à bien ses missions mais il manque quelque chose...
A noter la sortie de YIU premières missions au mois d'octobre 2003 !
Bilan : j'ai adoré les dessins mais les auteurs nous frustrent par le non démarrage de l'histoire !
(Tome 1 uniquement)
Contrairement à pas mal des posteurs précédents, si j'ai lu cet album c'est bien pour Sergio Garcia et non à cause de Léo. Ce style de dessin, certes très particulier, me plaît plutôt pas mal, surtout après avoir lu l'excellent "Les trois chemins".
Le début de l'histoire est raconté à la façon d'un roman 19ème, à la première personne, José Maria Hermosillo de los Santos alias Dexter London étant bien sûr le narrateur. Ce personnage me plaît bien. Il a tout ou presque d'un raté, est incapable de sortir de sa situation, mais reste suffisamment lucide pour constater l'étendue de cette incapacité.
L'ambiance générale est un peu étrange, avec ce monde qui ressemble par certains côtés au nôtre pendant la première moitié de ce siècle, mais avec de notables fantaisies. Steampunk ? Je ne sais pas, mais ça y ressemble bien.
Là où mon intérêt à commencer à baisser un peu, c'est avec l'apparition du prince. La narration change presque du tout au tout : Dexter London n'est plus narrateur, tout est vu de l'extérieur, et on se retrouve dans une phase d'aventures pas désagréable, mais pas non plus fascinante.
A la fin de ce tome l'impression qui subsiste, c'est que le héros se laisse emporter dans un enchaînement d'aventures. La ligne directrice du scénario paraît donc plutôt faible... mais j'imagine que Léo ne va pas décevoir ses lecteurs et j'attends de lire le deuxième tome, sans impatience, mais avec intérêt.
Anges est une de ces BD qu'on achète parce qu'on adore le dessin, qu'on lit en 8 minutes parce qu'il n'y a pas beaucoup de textes, qui éblouit le lecteur par son scénario magique et plein de mystères et enfin, qui surprend par l'originalité de son histoire et par la beauté de son environnement.
Néanmoins, là, je reste un tantinet sur ma faim. Je crois que la déception vient principalement des textes que je trouve franchement médiocres. L'oeuvre manque également d'une certaine touche d'humour qui serait la bienvenue dans ce genre d'univers magique.
Mais dans l'ensemble, c'est vrai que ce n’est pas trop mal. J'étais persuadé qu'il s'agissait d'un one-shot jusqu'à ce que j'arrive à la dernière page (dommage, j'aime bien les one-shot...).
Sinon comme dans le livre de Jack, Boiscommun offre un dessin absolument exceptionnel. Donc, rien que pour ça, ça mérite de jeter un coup d'oeil à cet album, mais de là à l'acheter...
Une petite histoire de corsaires ne peut pas faire de mal, il n’y en a pas tant que ça !! Et puis s'il y a des bateaux volants c'est encore mieux, bien mieux !! Le dessin est énergique et souple, ni extraordinaire mais pas mauvais non plus, juste ce qu'il faut. Le scénario est sympathique, bien raconté et on ne s'ennuie pas comme ça bouge. Une bonne petite bd qui nous fait naviguer et rêver un peu. Chilo chaï compagnons !!
Difficile de donner un avis...
D'un côté j'ai été assez captivé par cette aventure finalement assez bien construite, par l'utilisation certes un peu abusive mais bien faite de l'IA et de l'aspect émotionnel de IAN, par le dynamisme de l'ensemble alternant avec des grands calmes...
Et de l'autre (côté), le scénario tient en quelques lignes, nous rabâche une énième fois le truc d'un être synthétique crée par l'homme et dont il a peur (bonjour le mythe de Frankenstein), utilise de l'action pour en utiliser, et n'a rien de très original...
Ca se lit très bien, si vraiment, même pour moi qui n'aime pas trop ce genre, mais je l'oublierai très vite. Il faut bien sûr voir comment la série va évoluer, puisque pour l'instant on découvre à peine l'idée d'ensemble. J'aurais tendance à craindre le pire, mais je dois avouer que ça pourrait également bien tourner.
Conclusion : jetez-y un oeil, c'est pas mal, mais à vous de voir.
Bon alors le Vent dans les Saules, c'est joli, un dessin fin et précis qui je suis sûr, a fait vendre beaucoup d'albums. Mais bon, il n'y a pas que le dessin dans la bd, il y a aussi l'histoire. Elle est au premier tome lente et un peu ennuyante ce qui fait baisser ma note (ça se met en place, les nouvelles rencontres...), en fait les péripéties de nos chers héros commencent à partir du tome 2 où notre bon monsieur crapaud devient vraiment accro à la voiture. Et là tout s'enchaîne, on ne s'ennuie plus vraiment et on commence à s'intéresser et à lire jusqu'à pas d’heure parce qu’on se dit : « Mais qu’est ce qu’il va arriver, vite la suite ! ».
Bref le Vent dans les Saules, c'est tout simplement magique même à 15 ans.
Cette vision du mythe de Robin des Bois est tout à fait originale. Manu Larcenet nous propose, ici, un album où se mélange humour et ironie sur un ton parfois pathétique.
Le scénario, bien construit, est délibérément tourné vers la dérision, comme souvent chez cet auteur. Cette célèbre légende est volontairement détournée pour nous donner une satire séduisante. Ce qui m'a plût dans cette bd c'est que celle-ci est divisée en trois parties. Dans l'ordre: l'humour, l'aventure et le drame. Ce découpage scénaristique est très réussi et on partage les tribulations du sieur Robin avec beaucoup de joie. Les personnages secondaires sont hilarants: Petit Jean protégeant son maître contre le sieur Alzheimer, le sheriff de Nottingham en vieux cow-boy mal rasé et Lady Marianne en comédienne désabusée.
Vous aurez compris que l'ambiance générale du récit est plutôt décalée mais qu'on nage, ici, dans la franche rigolade.
Je dois dire que j'ai trouvé le résultat assez réussi.
Le graphisme de Larcenet est dans la même veine que ce précédent album excepté peut-être pour Le Combat Ordinaire où les cases étaient plus grandes et plus aérées mais évidemment le sujet était totalement différent.
Nous retrouvons donc, ici, le style caractéristique de cet auteur. Son coup de pinceau particulier intensifie les scènes humoristiques et franchement, je pense que si un autre dessinateur aurait été pressenti pour faire cette bd, celui-ci aurait été moins convaincant.
Le scénario et le dessin sont soudés et homogènes. C'est ce qui fait la force de cet album.
La Légende de Robin des Bois vous séduira à sa juste mesure. C'est très agréable à lire et forcément, je vous la conseille
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A.D.N
Pas mal du tout. Le thème reprend celui d'une série télévisée des années 70 "l'immortel", il n'est donc pas spécialement révolutionnaire. Mais ce premier tome est trés intéressant. Je n'ai pas trouvé quant à moi, que les choses arrivaient lentement, que la mise en place des personnages était lente, laborieuse ou approximative. Les événements s'enchaînent bien, et on a vraiment envie d'en savoir plus à chaque page. J'attends donc le deuxième tome pour confirmer ma très bonne impression.
Contes saumâtres (Sales petits contes)
De prime abord, je dirais en quelques mots : nostalgie d’enfance tournée en moquerie à connotation franchement coquine et cynique ! Voilà ce que j’ai pensé en feuilletant cet album… Puis à y regarder de plus près, la première histoire m’a accrochée, la seconde un peu rebutée et la suite m’a bien fait marrer. Je dois avouer que la dérision psychanalitique à tendance sexualité refoulée dont fait preuve le scénariste est piquante, le tout desservi par des « dessineux » sympathiques. Je ne sais si Andersen (Hans Christian pour les intimes) approuve, de son illustre nuage, la parodie de Yann, mais moi j’y ai vu une belle ironie et surtout un bon humour d’adulte. Il faut dire que « le vilain petit phoque » est extrêmement bien revisité, salement je dirais. Sans parler de l’inébranlable soldat criblé de plomb… De plus les chutes sont bien senties et me conviennent tout à fait. J’apprécie aussi la biographie finale de l’auteur original (le fameux H.C.A.) je ne connaissais pas les angles de sa vie sous cette couture. Pour tout cela, ces « sales petits contes » m’ont plus, et je pense les relire régulièrement. Le T2 est paru, il porte sur Perrault, je ne l'ai pas encore lu, mais si d’aventure je le croise, je le lis (non je ne le croque pas) A qui l'offrir? Eh bien à vous de voir, sachez que l'on peut rire de tout mais pas avec tout le monde, comme disait Desproges.
Bilbo le Hobbit
En clair, pour lire cette bd, il faut avoir une âme enfantine ! La plupart des lecteurs qui s'expriment ici sont des adultes et évidemment, ils s'attendent à trouver une série avec un graphisme fort voire violent plus en adéquation avec le roman. Je suis d'accord avec la plupart d'entre vous, seulement, cette adaptation en bd n'est faite que POUR LES ENFANTS et ça, vous devrez bien le comprendre. Que reprochez-vous au dessin, d'être trop enfantin, trop "flashy" ? Mais, c'est fait pour, messieurs, dames ! Mettez-vous à la place des enfants, pour moi, c'est exactement le genre de bd que j'aurai bien voulu qu'on m'offre à mon adolescence ! Alors ne soyons pas sévères ! Et laissons nos chères petites têtes blondes retrouvées le sommeil après la lecture de cette bd ! Sérieusement, la seule critique que j'émettrais à la lecture de ces albums, c'est la place que prend la narration, c'est évident qu'un 3ème ou 4ème tome aurait été le bienvenu pour laisser plus de place au dessin. Au fait, j'ai fait un de ces rêves, un rêve qui pourrait être réalité, je suis maintenant un adulte et j'aimerai beaucoup que Civiello adapte le "seigneur des anneaux" en bd. Son style, sa motivation, le fait que c'est un grand fan de Tolkien font que c'est LE DESSINATEUR le plus approprié pour l'adapter !!! Monsieur l'éditeur, donnez les droits d'adaptation à Civiello, il le mérite et son travail rendra l'oeuvre de Tolkien plus attirante encore !!! A bon entendeur !!!
Yiu
Je viens d'acheter le coffret qui est du plus bel effet, mais à la lecture des 3 tomes, je suis un peu dubitatif ! Autant la qualité graphique des dessins est impressionnante, autant la lenteur de l'histoire à se mettre en place l'est également! Nous en sommes aux 3/7 de l'histoire, et on sent bien que l'A-C (je reste évasif sur le nom pour éviter de gâcher le plaisir) va lui donner du fil à retordre... qu'elle va tout faire pour aider son frère... mais le scénario ne se met pas vraiment en place... on ne trouve pas l'idée directrice ! J'ai adoré des Bds comme Carmen Mc Callum ou Le Chant des Stryges où des femmes sont maitresses de leur destin et agissent... Ici, YIU mène à bien ses missions mais il manque quelque chose... A noter la sortie de YIU premières missions au mois d'octobre 2003 ! Bilan : j'ai adoré les dessins mais les auteurs nous frustrent par le non démarrage de l'histoire !
Dexter London
(Tome 1 uniquement) Contrairement à pas mal des posteurs précédents, si j'ai lu cet album c'est bien pour Sergio Garcia et non à cause de Léo. Ce style de dessin, certes très particulier, me plaît plutôt pas mal, surtout après avoir lu l'excellent "Les trois chemins". Le début de l'histoire est raconté à la façon d'un roman 19ème, à la première personne, José Maria Hermosillo de los Santos alias Dexter London étant bien sûr le narrateur. Ce personnage me plaît bien. Il a tout ou presque d'un raté, est incapable de sortir de sa situation, mais reste suffisamment lucide pour constater l'étendue de cette incapacité. L'ambiance générale est un peu étrange, avec ce monde qui ressemble par certains côtés au nôtre pendant la première moitié de ce siècle, mais avec de notables fantaisies. Steampunk ? Je ne sais pas, mais ça y ressemble bien. Là où mon intérêt à commencer à baisser un peu, c'est avec l'apparition du prince. La narration change presque du tout au tout : Dexter London n'est plus narrateur, tout est vu de l'extérieur, et on se retrouve dans une phase d'aventures pas désagréable, mais pas non plus fascinante. A la fin de ce tome l'impression qui subsiste, c'est que le héros se laisse emporter dans un enchaînement d'aventures. La ligne directrice du scénario paraît donc plutôt faible... mais j'imagine que Léo ne va pas décevoir ses lecteurs et j'attends de lire le deuxième tome, sans impatience, mais avec intérêt.
Anges
Anges est une de ces BD qu'on achète parce qu'on adore le dessin, qu'on lit en 8 minutes parce qu'il n'y a pas beaucoup de textes, qui éblouit le lecteur par son scénario magique et plein de mystères et enfin, qui surprend par l'originalité de son histoire et par la beauté de son environnement. Néanmoins, là, je reste un tantinet sur ma faim. Je crois que la déception vient principalement des textes que je trouve franchement médiocres. L'oeuvre manque également d'une certaine touche d'humour qui serait la bienvenue dans ce genre d'univers magique. Mais dans l'ensemble, c'est vrai que ce n’est pas trop mal. J'étais persuadé qu'il s'agissait d'un one-shot jusqu'à ce que j'arrive à la dernière page (dommage, j'aime bien les one-shot...). Sinon comme dans le livre de Jack, Boiscommun offre un dessin absolument exceptionnel. Donc, rien que pour ça, ça mérite de jeter un coup d'oeil à cet album, mais de là à l'acheter...
Edward John Trelawnay
Une petite histoire de corsaires ne peut pas faire de mal, il n’y en a pas tant que ça !! Et puis s'il y a des bateaux volants c'est encore mieux, bien mieux !! Le dessin est énergique et souple, ni extraordinaire mais pas mauvais non plus, juste ce qu'il faut. Le scénario est sympathique, bien raconté et on ne s'ennuie pas comme ça bouge. Une bonne petite bd qui nous fait naviguer et rêver un peu. Chilo chaï compagnons !!
IAN
Difficile de donner un avis... D'un côté j'ai été assez captivé par cette aventure finalement assez bien construite, par l'utilisation certes un peu abusive mais bien faite de l'IA et de l'aspect émotionnel de IAN, par le dynamisme de l'ensemble alternant avec des grands calmes... Et de l'autre (côté), le scénario tient en quelques lignes, nous rabâche une énième fois le truc d'un être synthétique crée par l'homme et dont il a peur (bonjour le mythe de Frankenstein), utilise de l'action pour en utiliser, et n'a rien de très original... Ca se lit très bien, si vraiment, même pour moi qui n'aime pas trop ce genre, mais je l'oublierai très vite. Il faut bien sûr voir comment la série va évoluer, puisque pour l'instant on découvre à peine l'idée d'ensemble. J'aurais tendance à craindre le pire, mais je dois avouer que ça pourrait également bien tourner. Conclusion : jetez-y un oeil, c'est pas mal, mais à vous de voir.
Le Vent dans les Saules
Bon alors le Vent dans les Saules, c'est joli, un dessin fin et précis qui je suis sûr, a fait vendre beaucoup d'albums. Mais bon, il n'y a pas que le dessin dans la bd, il y a aussi l'histoire. Elle est au premier tome lente et un peu ennuyante ce qui fait baisser ma note (ça se met en place, les nouvelles rencontres...), en fait les péripéties de nos chers héros commencent à partir du tome 2 où notre bon monsieur crapaud devient vraiment accro à la voiture. Et là tout s'enchaîne, on ne s'ennuie plus vraiment et on commence à s'intéresser et à lire jusqu'à pas d’heure parce qu’on se dit : « Mais qu’est ce qu’il va arriver, vite la suite ! ». Bref le Vent dans les Saules, c'est tout simplement magique même à 15 ans.
La Légende de Robin des Bois
Cette vision du mythe de Robin des Bois est tout à fait originale. Manu Larcenet nous propose, ici, un album où se mélange humour et ironie sur un ton parfois pathétique. Le scénario, bien construit, est délibérément tourné vers la dérision, comme souvent chez cet auteur. Cette célèbre légende est volontairement détournée pour nous donner une satire séduisante. Ce qui m'a plût dans cette bd c'est que celle-ci est divisée en trois parties. Dans l'ordre: l'humour, l'aventure et le drame. Ce découpage scénaristique est très réussi et on partage les tribulations du sieur Robin avec beaucoup de joie. Les personnages secondaires sont hilarants: Petit Jean protégeant son maître contre le sieur Alzheimer, le sheriff de Nottingham en vieux cow-boy mal rasé et Lady Marianne en comédienne désabusée. Vous aurez compris que l'ambiance générale du récit est plutôt décalée mais qu'on nage, ici, dans la franche rigolade. Je dois dire que j'ai trouvé le résultat assez réussi. Le graphisme de Larcenet est dans la même veine que ce précédent album excepté peut-être pour Le Combat Ordinaire où les cases étaient plus grandes et plus aérées mais évidemment le sujet était totalement différent. Nous retrouvons donc, ici, le style caractéristique de cet auteur. Son coup de pinceau particulier intensifie les scènes humoristiques et franchement, je pense que si un autre dessinateur aurait été pressenti pour faire cette bd, celui-ci aurait été moins convaincant. Le scénario et le dessin sont soudés et homogènes. C'est ce qui fait la force de cet album. La Légende de Robin des Bois vous séduira à sa juste mesure. C'est très agréable à lire et forcément, je vous la conseille