Le style de N'GUESSAN a bien évolué depuis "Petit d'homme" et je l'en félicite, car ce style moins fédérateur, moins "consommation de masse", m'a pris au dépourvu, les couleurs paraissent fades pour certains, moi je les trouve appropriées !
Le premier tome vous laissera perplexe : on est sur un monde d'ours, le héros présumé décède (enfin je crois) et arrive sur un autre monde peuplé d'humains (il y en a une, en tout cas) et d'autres ours... C'est banal comme entrée en matière, mais l'histoire m'a bien accroché pour me pousser à lire les suivants... Je conseille ce livre à l'achat car il sort des sentiers battus par le dessin et les couleurs pastels, ainsi bien sûr que l'histoire qui m'a poussée a suivre cete série par envie de connaître la suite.
J'ai eu pas mal d'écho sur Internet avant la sortie de cette BD, je me la suis donc procurée... Bien m'en a pris : dessin sympa, couleurs classiques, histoire policière et humuristique bien menée... En somme une bonne BD, elle n'a rien d'extraordinaire mais elle vaut le coup d'être lue.
Bonne lecture!
J'ai un peu de mal avec la palette chromatique de Cromwell qui est tout de même assez limitée. Cela donne cependant un style reconnaissable entre tous. Le scénario étant lui aussi extrêmement différent de la production habituelle, on se retrouve donc face à une BD des plus originales. Les aventures d'Anita Bomba, du mentor, de Sig 14, robot aux multiples personnalités, et de leur ennemi La misère sont complètement déjantées.
Si j'ai eu un peu de mal lors du premier tome à rentrer dans cet univers vraiment à part, la suite m'a vraiment séduit. Je suis resté cependant vraiment réfractaire à tous ces "récitatifs" qui remplissent les pages; ce journal de bord prend souvent le pas sur le dessin et les dialogues eux-même et enlève beaucoup de fluidité et de naturel au récit. Un bon point au final pour les excellent titres des 4 tomes, j'adore.
Lorsque j'avais lu ce one shot pour la première fois il y a quelques années, j'avais eu la désagréable sensation d'un vrai foutoir. A la relecture, cette impression a été confirmée. Je ne suis pas réfractaire aux jeux temporels ou à l'absence d'une certaine logique mais ici le scénario d'Yves H. manque vraiment de finesse sur la fin. Ca part bien, c'est carré, l'intrigue est prenante et vers les deux tiers du bouquin, lorsque l'on part dans une voie plus fantastique, tout ce qui faisait la force de la première partie a disparu. Non content d'être difficilement compréhensible, le scénario manque en plus cruellement de profondeur et sombre dans la facilité.
Le dessin d'Herman est vraiment beau, ce gars sait créér des ambiances extraordinaires. Bref une BD peut-être trop ambitieuse et qui, si elle avait été mieux maîtrisée dans sa partie finale, aurait été une vraie réussite.
"La révolte d'Hop-Frog" est un album que je classerai dans "bd-expérimentale-à-expérimenter-soi-même".
Même si les dessins ne sont pas d'une beauté exceptionnelle (je crois qu'on est tous d'accord là dessus), il se dégage des planches un petit je-ne-sais-quoi qui me plaît (un peu dans le style Caboto). Quant au scénario, on pourrait le qualifier de dérangeant, surprenant, original ou bien encore inhabituel. Toutefois, ce n'est pas plus dérangeant que de lire du Kafka... et il reste bien construit dans sa forme. Si vous adhérez au style graphique et que vous êtes intéressé par un récit "Kafkaïen", foncez (mais pas tête baissée, hein ? :)).
Le premier tome interpelle et n'est pas si mal en définitive même si les avis divergent. "Les Ogres" ne s’inscrit pas dans la continuité du premier opus et peut se lire de manière totalement indépendante. D’ailleurs, il ne partage rien en commun avec le précédent, tant le traitement graphique que narratif diverge fortement. Pas désagréable pour autant, le dessin est ici plus sage, voire conventionnel. L’histoire est elle aussi moins audacieuse et nettement plus "rangée". Cette fois ci, Hiram Lowatt aura à faire à des indiens anthropophages. L’histoire n’est pas si mal et l’ensemble se laisse lire mais je ne retrouve pas le plaisir procuré par le premier opus.
Bref, autant "la révolte d’Hop-Frog" sort des sentiers battus, autant "Les Ogres" se range dans un moule plus convenu, rendant le récit moins farfelu et finalement moins plaisant. Mais le côté kafkaien en moins, ce deuxième opus devrait rencontrer les faveurs du plus grand nombre. A vous de voir . . .
Il y a des influences venant du fauvisme et du cubisme dans le dessin de Mattoti, il y a pire comme référence. Je n'ai jamais vu un tel dessin en bande dessinée pour ma part. Je ne suis par contre pas particulièrement enthousiaste quant à l'adaptation du roman de Stevenson. Si le côté sombre et torturé du roman est très bien rendu (de ce point de vue, c'est même encore plus réussi que les adaptations cinéma de Mamoulian ou Flemming), Kramsky n'a pas réussi, je trouve, à s'affranchir du genre littéraire : il abuse des textes off et ne parvient pas à dérouler son histoire sans leur aide. Comme souvent dans des BD adaptant des livres, j'ai la trop nette impression de sentir à chaque case que cette histoire vient effectivement bien d'un roman. Ce qui marche au cinéma (Scorcese en est le parfait exemple) ne fonctionne pas aussi bien en bande dessinée.
Une BD un tantinet surrestimée à mon humble avis. Certes l'ensemble est assez original, pas ennuyeux mais deux jours après l'avoir lu, c'est à peine si je me rappelle des différentes histoires courtes. Je ne suis de plus pas très fan de ce dessin (question de goût, j'ai rien de particulier à lui reprocher, à part le fait que ça bave parfois un peu) ce qui fait que j'ai grand peine à sortir cette BD du lot.
Dans le genre "album qu'on trouve en solderie", celui-ci est plutôt pas mal. La parodie de super-héros est assez grinçante, parfois un peu lourde, mais avec ce qu'il faut de gros mots, de cul et de détournement et de dérision pour qu'elle soit efficace. On trouvera même dans une histoire un remake de "Scanners" de Cronenberg.
La mise en couleur est assez surprenante, et on trouve même des morceaux de photos collés ça et là (de cul, essentiellement).
Ca n'est pas transcendant, je ne conseillerais pas de l'acheter au prix fort, mais à lire c'est plutôt sympa.
Je viens de réaliser que j'ai une édition originale dédicacée du tome 1 de cette série : je suis riiiche ! :o)
Plus sérieusement, je viens de le relire. Quand j'étais jeune, je trouvais l'histoire sympa et assez captivante, d'autant plus que je la lisais par épisodes dans Tintin.
Maintenant, je trouve ça plutôt bien dessiné, avec des persos assez sympas quoique très classiques. Quant à l'histoire, elle n'est pas mauvaise, et pas stupide comme pourrait l'être une série destinée aux enfants où l'auteur prendrait les enfants pour des idiots. Non, là, ce n'est pas bien compliqué, mais pas vide d'interêt non plus. Par contre, ça se lit très vite : l'histoire se résume en 2-3 lignes et la lecture se termine très rapidement. Un peu l'impression de ne pas avoir grand chose entre les mains.
Néanmoins, ça reste une série BD sympa.
Voici donc l'album à l'origine du supermarché Ferraille, et maintenant du musée Ferraille. Le ton y est trash, parfois gore, parfois complètement défrisant, jamais sage ou banal. La parodie (de la société de consommation, de l'esprit bon enfant...) est grinçante, mais alors vraiment grinçante. Même en le sachant, on bloque parfois... Ce qui n'empêche pas qu'une histoire ou deux m'ont parues... sans intérêt... un peu bêtes, à vrai dire.
Le graphisme est lui aussi très spécial. Apparemment très peu soigné, il l'est en fait beaucoup, comme vous le prouveront les styles très très différents qu'on trouve dans cet album. Il n'est pas laid, mais bien plutôt (lui aussi) trash.
Bref, un monument de cynisme, de glauque, de parodie, d'humour grinçant, de démontage de clichés... et qui ne plaira pas à tout le monde.
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Aberzen
Le style de N'GUESSAN a bien évolué depuis "Petit d'homme" et je l'en félicite, car ce style moins fédérateur, moins "consommation de masse", m'a pris au dépourvu, les couleurs paraissent fades pour certains, moi je les trouve appropriées ! Le premier tome vous laissera perplexe : on est sur un monde d'ours, le héros présumé décède (enfin je crois) et arrive sur un autre monde peuplé d'humains (il y en a une, en tout cas) et d'autres ours... C'est banal comme entrée en matière, mais l'histoire m'a bien accroché pour me pousser à lire les suivants... Je conseille ce livre à l'achat car il sort des sentiers battus par le dessin et les couleurs pastels, ainsi bien sûr que l'histoire qui m'a poussée a suivre cete série par envie de connaître la suite.
Agence Barbare
J'ai eu pas mal d'écho sur Internet avant la sortie de cette BD, je me la suis donc procurée... Bien m'en a pris : dessin sympa, couleurs classiques, histoire policière et humuristique bien menée... En somme une bonne BD, elle n'a rien d'extraordinaire mais elle vaut le coup d'être lue. Bonne lecture!
Anita Bomba
J'ai un peu de mal avec la palette chromatique de Cromwell qui est tout de même assez limitée. Cela donne cependant un style reconnaissable entre tous. Le scénario étant lui aussi extrêmement différent de la production habituelle, on se retrouve donc face à une BD des plus originales. Les aventures d'Anita Bomba, du mentor, de Sig 14, robot aux multiples personnalités, et de leur ennemi La misère sont complètement déjantées. Si j'ai eu un peu de mal lors du premier tome à rentrer dans cet univers vraiment à part, la suite m'a vraiment séduit. Je suis resté cependant vraiment réfractaire à tous ces "récitatifs" qui remplissent les pages; ce journal de bord prend souvent le pas sur le dessin et les dialogues eux-même et enlève beaucoup de fluidité et de naturel au récit. Un bon point au final pour les excellent titres des 4 tomes, j'adore.
Liens de Sang
Lorsque j'avais lu ce one shot pour la première fois il y a quelques années, j'avais eu la désagréable sensation d'un vrai foutoir. A la relecture, cette impression a été confirmée. Je ne suis pas réfractaire aux jeux temporels ou à l'absence d'une certaine logique mais ici le scénario d'Yves H. manque vraiment de finesse sur la fin. Ca part bien, c'est carré, l'intrigue est prenante et vers les deux tiers du bouquin, lorsque l'on part dans une voie plus fantastique, tout ce qui faisait la force de la première partie a disparu. Non content d'être difficilement compréhensible, le scénario manque en plus cruellement de profondeur et sombre dans la facilité. Le dessin d'Herman est vraiment beau, ce gars sait créér des ambiances extraordinaires. Bref une BD peut-être trop ambitieuse et qui, si elle avait été mieux maîtrisée dans sa partie finale, aurait été une vraie réussite.
Hiram Lowatt & Placido
"La révolte d'Hop-Frog" est un album que je classerai dans "bd-expérimentale-à-expérimenter-soi-même". Même si les dessins ne sont pas d'une beauté exceptionnelle (je crois qu'on est tous d'accord là dessus), il se dégage des planches un petit je-ne-sais-quoi qui me plaît (un peu dans le style Caboto). Quant au scénario, on pourrait le qualifier de dérangeant, surprenant, original ou bien encore inhabituel. Toutefois, ce n'est pas plus dérangeant que de lire du Kafka... et il reste bien construit dans sa forme. Si vous adhérez au style graphique et que vous êtes intéressé par un récit "Kafkaïen", foncez (mais pas tête baissée, hein ? :)). Le premier tome interpelle et n'est pas si mal en définitive même si les avis divergent. "Les Ogres" ne s’inscrit pas dans la continuité du premier opus et peut se lire de manière totalement indépendante. D’ailleurs, il ne partage rien en commun avec le précédent, tant le traitement graphique que narratif diverge fortement. Pas désagréable pour autant, le dessin est ici plus sage, voire conventionnel. L’histoire est elle aussi moins audacieuse et nettement plus "rangée". Cette fois ci, Hiram Lowatt aura à faire à des indiens anthropophages. L’histoire n’est pas si mal et l’ensemble se laisse lire mais je ne retrouve pas le plaisir procuré par le premier opus. Bref, autant "la révolte d’Hop-Frog" sort des sentiers battus, autant "Les Ogres" se range dans un moule plus convenu, rendant le récit moins farfelu et finalement moins plaisant. Mais le côté kafkaien en moins, ce deuxième opus devrait rencontrer les faveurs du plus grand nombre. A vous de voir . . .
Docteur Jekyll & Mister Hyde
Il y a des influences venant du fauvisme et du cubisme dans le dessin de Mattoti, il y a pire comme référence. Je n'ai jamais vu un tel dessin en bande dessinée pour ma part. Je ne suis par contre pas particulièrement enthousiaste quant à l'adaptation du roman de Stevenson. Si le côté sombre et torturé du roman est très bien rendu (de ce point de vue, c'est même encore plus réussi que les adaptations cinéma de Mamoulian ou Flemming), Kramsky n'a pas réussi, je trouve, à s'affranchir du genre littéraire : il abuse des textes off et ne parvient pas à dérouler son histoire sans leur aide. Comme souvent dans des BD adaptant des livres, j'ai la trop nette impression de sentir à chaque case que cette histoire vient effectivement bien d'un roman. Ce qui marche au cinéma (Scorcese en est le parfait exemple) ne fonctionne pas aussi bien en bande dessinée.
Quotidien délirant
Une BD un tantinet surrestimée à mon humble avis. Certes l'ensemble est assez original, pas ennuyeux mais deux jours après l'avoir lu, c'est à peine si je me rappelle des différentes histoires courtes. Je ne suis de plus pas très fan de ce dessin (question de goût, j'ai rien de particulier à lui reprocher, à part le fait que ça bave parfois un peu) ce qui fait que j'ai grand peine à sortir cette BD du lot.
Superwest
Dans le genre "album qu'on trouve en solderie", celui-ci est plutôt pas mal. La parodie de super-héros est assez grinçante, parfois un peu lourde, mais avec ce qu'il faut de gros mots, de cul et de détournement et de dérision pour qu'elle soit efficace. On trouvera même dans une histoire un remake de "Scanners" de Cronenberg. La mise en couleur est assez surprenante, et on trouve même des morceaux de photos collés ça et là (de cul, essentiellement). Ca n'est pas transcendant, je ne conseillerais pas de l'acheter au prix fort, mais à lire c'est plutôt sympa.
Ali Beber
Je viens de réaliser que j'ai une édition originale dédicacée du tome 1 de cette série : je suis riiiche ! :o) Plus sérieusement, je viens de le relire. Quand j'étais jeune, je trouvais l'histoire sympa et assez captivante, d'autant plus que je la lisais par épisodes dans Tintin. Maintenant, je trouve ça plutôt bien dessiné, avec des persos assez sympas quoique très classiques. Quant à l'histoire, elle n'est pas mauvaise, et pas stupide comme pourrait l'être une série destinée aux enfants où l'auteur prendrait les enfants pour des idiots. Non, là, ce n'est pas bien compliqué, mais pas vide d'interêt non plus. Par contre, ça se lit très vite : l'histoire se résume en 2-3 lignes et la lecture se termine très rapidement. Un peu l'impression de ne pas avoir grand chose entre les mains. Néanmoins, ça reste une série BD sympa.
Monsieur Ferraille
Voici donc l'album à l'origine du supermarché Ferraille, et maintenant du musée Ferraille. Le ton y est trash, parfois gore, parfois complètement défrisant, jamais sage ou banal. La parodie (de la société de consommation, de l'esprit bon enfant...) est grinçante, mais alors vraiment grinçante. Même en le sachant, on bloque parfois... Ce qui n'empêche pas qu'une histoire ou deux m'ont parues... sans intérêt... un peu bêtes, à vrai dire. Le graphisme est lui aussi très spécial. Apparemment très peu soigné, il l'est en fait beaucoup, comme vous le prouveront les styles très très différents qu'on trouve dans cet album. Il n'est pas laid, mais bien plutôt (lui aussi) trash. Bref, un monument de cynisme, de glauque, de parodie, d'humour grinçant, de démontage de clichés... et qui ne plaira pas à tout le monde.