Monsieur Ferraille

Note: 2.29/5
(2.29/5 pour 7 avis)

Comme son nom l'indique "Monsieur Ferraille", est un personnage du journal Ferraille. Après avoir vécu de belles aventures avec son inséparable crétin de Bob, le voilà qui nous raconte "sa fabuleuse épopée commerciale" et la vie de ses créateurs Waitshluss et Gonzo.


Requins marteaux Trash

On découvre alors comment ils ont créé puis fait évoluer Monsieur Ferraille le super Robot au travers des aléas de l'histoire avec une grande souplesse idéologique. Ces deux auteurs de la bande dessinée moderne se servent de leur personnage fêtiche pour collaborer pendant l'occupation, puis réaliser en URSS quelques BD de propagandes communistes des plus convaincantes. Une péridode très prolifique pour Winshluss qui à chaque album nous surprend un peu plus.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2001
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Monsieur Ferraille © Les Requins Marteaux 2001
Les notes
Note: 2.29/5
(2.29/5 pour 7 avis)
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22/12/2003 | ThePatrick
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Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai un peu du mal à croire que c'est le Winshluss qui m'a tant séduit par son Pinocchio qui a dessiné cette parodie dans le genre alternatif et trash. Le procédé est toujours le même à savoir le détournement des codes de la bande dessinée populaire et traditionnelle pour pondre quelque chose d'iconoclaste et de subversif. En guise de drôlerie, on aura droit à de la vulgarité. Certes, la culture de l'image sous toutes ses formes est présente mais cela ne me suffit pas pour apprécier. Je n'aime pas du tout. C'est l'anti-Fabcaro au niveau de la subtilité.

10/06/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Winshluss est un auteur très intéressant, et j’avais plutôt aimé une autre collaboration du même duo, Wizz et Buzz (peut-être destiné à un public plus jeune). Ici, je reste un peu sur ma faim. Les premières historiettes sont un peu poussives – que ce soit pour les scénarios ou pour le dessin –, même si dès le départ un vent « trashouille » (comme toujours chez Winshluss) et provocateur souffle sur ces aventures improbables et parodiques. Le dessin se bonifie un peu ensuite, d’autant plus que différents style graphiques sont utilisés. Les histoires elles-mêmes, prétendant retracer la vie et la carrière de Monsieur Ferraille et de ses créateurs, jouent sur des provocations, et sur une parodie de l’Histoire (sous l’Allemagne d’Hitler ou l’URSS de Staline). Mais aussi multiplient les interventions de personnages de BD ou du cartoon : ces passages sont bien vus et amusants. A noter que Winshluss s’attaque pour la première fois à l’histoire de Pinocchio, qu’il revisitera plus tard de manière géniale. L’album est parsemé de fausses publicités, pastichant des marques célèbres ou des tics de publicitaires, Monsieur Ferraille lui-même étant devenu à l’époque avec son supermarché Ferraille, l’effigie des Requins Marteaux et de leur site. Inégal et en deçà des grandes réussites de Winshluss, cet album n’est pas forcément une priorité d’achat. Même si je ne regrette pas le mien. A noter que Les Requins Marteaux ont récemment réédité cet album, agrémenté d’un grand nombre de pages bonus et d’une nouvelle couverture (je n’ai pas lu cette réédition, ne possédant que la première).

15/01/2018 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Je trouve cet album moyen. Il est constitué de plusieurs histoires avec des graphiques différents dont certains étaient un peu illisibles pour moi. J'ai du faire plusieurs efforts pour comprendre certaines pages tellement les mots étaient petits ! Sinon, au niveau du scénario, j'ai trouvé que c'était inégal. Il y a des moments où j'ai souri, mais d'autres fois l'humour trash était trop lourd et même que je me demandais où était l'humour ! Le personnage de Monsieur Ferraille n'est pas assez mémorable à mon goût. Je ne le trouve pas intéressant. Bref, pas le meilleur Winshluss.

07/06/2014 (modifier)
Par Miranda
Note: 1/5
L'avatar du posteur Miranda

Monsieur Ferraille est comme une publicité mensongère, on y reconnaît le dessin de Winshluss et on se dit bêtement que c'est un gage de qualité. Malheureusement si l'on regarde bien les petits caractères, n'est-ce pas… ceux que normalement on ne prend pas le temps de lire, mais qu'on lit après-coup lorsqu'on constate la supercherie…, ici il est écrit : Winshluss & Cizo, et oui ! Alors après ça on comprend mieux la grosse déception. Cette bd c'est juste un grand vide bien frustrant. Arrivée à un peu plus de la moitié de ma lecture j'étais vraiment abasourdie, ce n'est absolument pas drôle, je dirai même que c'est carrément lourdingue et totalement indigeste. Ce Monsieur Ferraille est sans intérêt, il me fait penser à ces types ringards et lourds qui croient tout savoir et qui font la leçon à tout le monde. Les publicités insérées sont… n'ayons pas peur des mots : nulles et les références à la guerre froide tout aussi fadasses. Tout n'est que morne platitude, hop ! J'arrête ! Je sens que je vais me répéter tant je n'ai rien à dire. Monsieur Ferraille est juste bon à mettre à la casse parce qu'il a de quoi vous rendre marteau ! Ah ! Mon humour est fabuleux ! … Ben quoi ? …

03/02/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

Après avoir lu Je voudrais me suicider, mais j’ai pas le temps, puis Gaspation !, tous deux consacrés et écrits par Charlie Schlingo, je pense pouvoir mieux mesurer l'impact que ce dernier a eu sur un auteur comme Winschluss. La démarche est ici la même : créer un personnage particulier, le mettre dans des situations très différentes, mais avec une inventivité réelle et une qualité d'histoire proche du néant. Si je comprends la démarche, j'ai vraiment du mal avec le résultat. Les récits ne ressemblent à rien, on ne s'attache pas du tout à M. Ferraille, et au final on a vraiment l'impression d'avoir perdu son temps à lire ses aventures... Winschluss propose une petite diversité de graphismes, comme si plusieurs auteurs s'étaient amusés à narrer les aventures de son personnage, mais cela n'atténue en rien le rejet que je peux avoir de l'ensemble...

15/11/2009 (modifier)

Ne suivant la revue que depuis le lancement de la nouvelle formule, cet album ne comporte que des inédits pour moi. Ce que fait le bonhomme est généralement ce qui me botte le plus dans le magazine, alors là tout ce concentré d'un coup de Winschluss, ça arrâche ! Cet humour délicieusement noir et dégueu tout en étant porté par une singulière subtilité (comment décrire autrement ce que fait Winschluss ?) et un dessin à la fois propre au rendu crade, et précis qui joue pour beaucoup dans l'humour qui passe. Welcome to the Death Club est peut-être moins dense, mais dans la même veine, puis mettant en scène la mort, c'est un régal. Pour moi, inégalé dans le domaine, je le mets, aux côtés de Julie Doucet, dans mes petits auteurs fétiches. Il faut tenter ; si le "crade" ou le "dégueu" vous freine de beaucoup, dîtes-vous que c'est bien plus que ça. Pour ceux qui suivent les "Guignols de l'info", c'est dans l'idée, l'humour en plus fort et la lourdeur en moins. Argh, cette comparaison fait tache... Bon, je laisse. Un monument d'humour, de cynisme et de subversion... Que du bon quoi :)

21/03/2004 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Voici donc l'album à l'origine du supermarché Ferraille, et maintenant du musée Ferraille. Le ton y est trash, parfois gore, parfois complètement défrisant, jamais sage ou banal. La parodie (de la société de consommation, de l'esprit bon enfant...) est grinçante, mais alors vraiment grinçante. Même en le sachant, on bloque parfois... Ce qui n'empêche pas qu'une histoire ou deux m'ont parues... sans intérêt... un peu bêtes, à vrai dire. Le graphisme est lui aussi très spécial. Apparemment très peu soigné, il l'est en fait beaucoup, comme vous le prouveront les styles très très différents qu'on trouve dans cet album. Il n'est pas laid, mais bien plutôt (lui aussi) trash. Bref, un monument de cynisme, de glauque, de parodie, d'humour grinçant, de démontage de clichés... et qui ne plaira pas à tout le monde.

22/12/2003 (modifier)