Parras fait vraiment du beau boulot sur ce premier tome, l'univers steampunk lui va à merveille. La ville grouille et suinte comme jamais, et les différentes machines développées autour de l'énergie vapeur s'insèrent à merveille dans ce monde en ébullition.
Le scénario pêche par contre légèrement ; ça part bien, même si le style volontairement romancé des premières pages est un peu saoulant, mais l'intrigue devient plus classique au gré de l'avancement de l'histoire. La chute (provisoire) est de ce point de vue assez décevante. Ceci dit, ça ne reste qu'un premier tome, il faudra lire la fin du diptyque pour vraiment juger de la qualité globale de la série. 3,5 pour l'instant donc, pour ce merveilleux faiseur d'univers qu'est Parras.
Difficile d'avoir un avis tranché sur la question... Le tome 1 démarre l'histoire de façon musclée, pas de temps mort, mais, ainsi que l'ont signalé certains de mes camarades posteurs, les thèmes traités sont archi-rebattus et éculés. certes, le scénario est carré, logique, cohérent, le dessin de Servain est plus qu'agréable (bien que "facile" dans certains cas) et se trouve en adéquation avec le sujet.
Mais quel est l'intérêt ? Pour l'heure, je ne l'ai pas trouvé...
Boilet est décidément un personnage atypique. Tant par son vécu et sa sensibilité que par son besoin de se démarquer des sentiers d'expression de la BD.
Cependant cette lecture m'a laissé plutôt perplexe. On ressent les tâtonnements d'un auteur qui cherche un nouveau "langage illustré" plus proche de la réalité, de son quotidien (nouvelle vague – cf. cinéma de Godard, Truffaut ou autre Lelouche)… sans réellement y parvenir (une partie romancée, des évènements superflus mais nécessaires au ressort dramatique).
Je suppose que L'Epinard de Yukiko (pas encore lu) ou Mariko Parade préfigurent cette nouvelle forme de narration avec plus de réussite.
Cet inventeur imbu de lui-même et son disciple aussi stupide que maladroit sont sympas... On est toujours étonné de voir avec quelle ingéniosité le disciple essaye de se cacher de son patron tandis que celui-ci se remue les méninges pour trouver des inventions.
Néanmoins, passé la première lecture, on se lasse et on se rend vite compte que les gags sont presque toujours les mêmes.
A bien regarder : les gags qui se passent derrière le gag principal (surtout avec les personnages secondaires tel que Raoul le chat et Bernadette la souris).
"Saigon-Hanoï" est un album sympathique où l'auteur, comme c'est souvent le cas, nous fait voyager à l'autre bout de la planète.
Le scénario est en fait basé sur l'histoire d'une rencontre téléphonique entre une gamine de 11 ans et un ancien soldat du Viet-Nâm. Ces deux êtres totalement opposés et qui ne se sont jamais vu, vont évoquer leurs souvenirs, leurs blessures et leurs projets. Le récit n'est peut-être pas transcendant, mais Cosey réussit à nous faire partager toutes les émotions des personnages. De ce fait, cette bd est attachante et sincère.
D'un point de vue graphique, c'est du Cosey meilleur crû, et les couleurs sont belles et réalistes comme d'habitude.
En résumé, cet album vous procurera une douce sensation de bien-être, alors ne vous en privez pas.
Le scénario est bien ficelé et bien mené, il nous tient en haleine pendant trois tomes. Le héros est toujours en fuite ou à la poursuite de son frère jumeau, ce qui crée une ambiance parfois un peu burlesque. L'idée est vraiment bonne et sans être très complexe le suspens se maintient au fil de la lecture. Les personnages sont dans l'ensemble bien faits, chacun dégage une personnalité, surtout notre anti-héros.
Le dessin est agréable et efficace. Le trait est assez typé Delcourt Neopolis et 1990's mais sans être une pâle copie.
Un bon polar dans l'ensemble mais avec deux regrets. Le premier est que l'univers des Triades n'est pas exploré, elles ressemblent plus à la Mafia italienne que chinoise. Le deuxième est la quantité de morts notamment chez les innocents (je dois être trop sensible)...
Une aventure historique et fantastique où le héros s'appelle Dumas, et les autres protagonistes Nerval et autre Vidocq, c'est pas commun. Le scénario est bien fait et bien conduit, quoique un peu confus surtout au premier tome. C'est assez prenant même si cela n'est pas la première fois que l'on aborde le sujet (ça me fait penser aux Stryges). Mais je trouve les bases de l'histoire floues, à part le pacte du départ qui est expliqué on ne sait pas grand chose et tout est mené bien vite, trop peut-être quand on voit la dimension de l'histoire.
Pour le dessin je n'ai pas aimé, je le trouve gras et légèrement brouillon. Je ne suis pas un spécialiste donc je vais me contenter de dire que je ne suis pas du tout convaincu et que je pense qu'il nuit un peu à cette série.
Au final c'est une série qui aurait peut être mérité un peu plus d'ampleur vu le sujet abordé et un dessin un peu plus sophistiqué.
C'est pas l'oeuvre du siècle et on peut être déçu des dessins quand on voit ce qu'a fait Ségur ensuite. Mais ce n'est pas si mauvais et c'est souvent assez drôle (pour ceux qui ont fait quelques parties de JdR). Le trait est chargé mais cela reste lisible. Les références et les clins d'oeil sont assez nombreux pour les amateurs de AD&D. Bref une petite BD amusante et sans prétention, juste un petit délire entre gens partageant un même hobby (pas hobbit hein ?! quoi ?? ok je sors).
Le premier tome de cette nouvelle aventure folledingue de Dumontheuil met bien en scène les personnages et l'énigme. Il y a des personnages délirants, comme le renard, les frères cigogne....
Les dessins propres à l'auteur sont superbes.
L'histoire se composera, selon l'auteur, de deux tomes.
Vivement la suite !
C'est trash, fun et destroyyyyy !! non c'est vraiment une petite bd sympa qui se lit histoire de bien rire grassement un coup et de se défouler. Le scénario tient sur une feuille de pq mais c'est honnête, le dessin est pas mal (mieux que chroniques) et rend bien l'ambiance...démoniaque. Je trouve ça mieux que 666 dans le même genre.
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Le méridien des brumes
Parras fait vraiment du beau boulot sur ce premier tome, l'univers steampunk lui va à merveille. La ville grouille et suinte comme jamais, et les différentes machines développées autour de l'énergie vapeur s'insèrent à merveille dans ce monde en ébullition. Le scénario pêche par contre légèrement ; ça part bien, même si le style volontairement romancé des premières pages est un peu saoulant, mais l'intrigue devient plus classique au gré de l'avancement de l'histoire. La chute (provisoire) est de ce point de vue assez décevante. Ceci dit, ça ne reste qu'un premier tome, il faudra lire la fin du diptyque pour vraiment juger de la qualité globale de la série. 3,5 pour l'instant donc, pour ce merveilleux faiseur d'univers qu'est Parras.
L'Histoire de Siloë
Difficile d'avoir un avis tranché sur la question... Le tome 1 démarre l'histoire de façon musclée, pas de temps mort, mais, ainsi que l'ont signalé certains de mes camarades posteurs, les thèmes traités sont archi-rebattus et éculés. certes, le scénario est carré, logique, cohérent, le dessin de Servain est plus qu'agréable (bien que "facile" dans certains cas) et se trouve en adéquation avec le sujet. Mais quel est l'intérêt ? Pour l'heure, je ne l'ai pas trouvé...
Tokyo est mon jardin
Boilet est décidément un personnage atypique. Tant par son vécu et sa sensibilité que par son besoin de se démarquer des sentiers d'expression de la BD. Cependant cette lecture m'a laissé plutôt perplexe. On ressent les tâtonnements d'un auteur qui cherche un nouveau "langage illustré" plus proche de la réalité, de son quotidien (nouvelle vague – cf. cinéma de Godard, Truffaut ou autre Lelouche)… sans réellement y parvenir (une partie romancée, des évènements superflus mais nécessaires au ressort dramatique). Je suppose que L'Epinard de Yukiko (pas encore lu) ou Mariko Parade préfigurent cette nouvelle forme de narration avec plus de réussite.
Léonard
Cet inventeur imbu de lui-même et son disciple aussi stupide que maladroit sont sympas... On est toujours étonné de voir avec quelle ingéniosité le disciple essaye de se cacher de son patron tandis que celui-ci se remue les méninges pour trouver des inventions. Néanmoins, passé la première lecture, on se lasse et on se rend vite compte que les gags sont presque toujours les mêmes. A bien regarder : les gags qui se passent derrière le gag principal (surtout avec les personnages secondaires tel que Raoul le chat et Bernadette la souris).
Saigon-Hanoi
"Saigon-Hanoï" est un album sympathique où l'auteur, comme c'est souvent le cas, nous fait voyager à l'autre bout de la planète. Le scénario est en fait basé sur l'histoire d'une rencontre téléphonique entre une gamine de 11 ans et un ancien soldat du Viet-Nâm. Ces deux êtres totalement opposés et qui ne se sont jamais vu, vont évoquer leurs souvenirs, leurs blessures et leurs projets. Le récit n'est peut-être pas transcendant, mais Cosey réussit à nous faire partager toutes les émotions des personnages. De ce fait, cette bd est attachante et sincère. D'un point de vue graphique, c'est du Cosey meilleur crû, et les couleurs sont belles et réalistes comme d'habitude. En résumé, cet album vous procurera une douce sensation de bien-être, alors ne vous en privez pas.
Hong Kong Triad
Le scénario est bien ficelé et bien mené, il nous tient en haleine pendant trois tomes. Le héros est toujours en fuite ou à la poursuite de son frère jumeau, ce qui crée une ambiance parfois un peu burlesque. L'idée est vraiment bonne et sans être très complexe le suspens se maintient au fil de la lecture. Les personnages sont dans l'ensemble bien faits, chacun dégage une personnalité, surtout notre anti-héros. Le dessin est agréable et efficace. Le trait est assez typé Delcourt Neopolis et 1990's mais sans être une pâle copie. Un bon polar dans l'ensemble mais avec deux regrets. Le premier est que l'univers des Triades n'est pas exploré, elles ressemblent plus à la Mafia italienne que chinoise. Le deuxième est la quantité de morts notamment chez les innocents (je dois être trop sensible)...
Les Fées noires
Une aventure historique et fantastique où le héros s'appelle Dumas, et les autres protagonistes Nerval et autre Vidocq, c'est pas commun. Le scénario est bien fait et bien conduit, quoique un peu confus surtout au premier tome. C'est assez prenant même si cela n'est pas la première fois que l'on aborde le sujet (ça me fait penser aux Stryges). Mais je trouve les bases de l'histoire floues, à part le pacte du départ qui est expliqué on ne sait pas grand chose et tout est mené bien vite, trop peut-être quand on voit la dimension de l'histoire. Pour le dessin je n'ai pas aimé, je le trouve gras et légèrement brouillon. Je ne suis pas un spécialiste donc je vais me contenter de dire que je ne suis pas du tout convaincu et que je pense qu'il nuit un peu à cette série. Au final c'est une série qui aurait peut être mérité un peu plus d'ampleur vu le sujet abordé et un dessin un peu plus sophistiqué.
Kroc le Bô
C'est pas l'oeuvre du siècle et on peut être déçu des dessins quand on voit ce qu'a fait Ségur ensuite. Mais ce n'est pas si mauvais et c'est souvent assez drôle (pour ceux qui ont fait quelques parties de JdR). Le trait est chargé mais cela reste lisible. Les références et les clins d'oeil sont assez nombreux pour les amateurs de AD&D. Bref une petite BD amusante et sans prétention, juste un petit délire entre gens partageant un même hobby (pas hobbit hein ?! quoi ?? ok je sors).
La femme floue
Le premier tome de cette nouvelle aventure folledingue de Dumontheuil met bien en scène les personnages et l'énigme. Il y a des personnages délirants, comme le renard, les frères cigogne.... Les dessins propres à l'auteur sont superbes. L'histoire se composera, selon l'auteur, de deux tomes. Vivement la suite !
Succubus
C'est trash, fun et destroyyyyy !! non c'est vraiment une petite bd sympa qui se lit histoire de bien rire grassement un coup et de se défouler. Le scénario tient sur une feuille de pq mais c'est honnête, le dessin est pas mal (mieux que chroniques) et rend bien l'ambiance...démoniaque. Je trouve ça mieux que 666 dans le même genre.