Bon, je n'ai lu que le tome 2, mais tout de même, ça me paraît pas mal. Les gags ne sont en effet pas tous géniaux : un ou deux que je n'ai pas compris, quelques-uns dont on attend la chute dès le tout début ou reprenant des histoires désormais archi connues, mais certains autres sont vraiment bien trouvés.
Le "problème", c'est que comme l'indique le titre de cette série, l'humour est quelque peu absurde... Nonsensical pourrait-on même dire. Cela crée donc un effet qui n'est pas une franche rigolade, mais plutôt un amusement accompagné d'un sourire plus ou moins marqué.
Quant au dessin, pour ma part j'aime beaucoup ce style (et en plus les femmes sont très belles, hum).
Probablement pas un indispensable, mais agréable tout de même.
On ne peut pas dire que la bd allemande soit très connue en France... En voici un exemple.
Ces quelques petites histoires ont en commun un thème : Luna et Leïla, représentant respectivement la Lune et la nuit. Elles ont également en commun un ton extrêmement paisible, rêveur, calme et poétique. Le dessin -- tout rond et tout gentil -- aide beaucoup à la création d'une ambiance de paix, façon conte (gentil) pour (jeunes) enfants.
Il n'y a pas réellement d'histoire, ou plutôt elle me paraît difficile à résumer... il s'agit bien plutôt à mon sens d'une petite promenade dans un univers bien particulier et qui -- si cet album ne présente rien d'exceptionnel et aura peut-être même du mal à plaire -- se révèle au final bien plaisant.
Cette fois, Trondheim se lance dans le remake de séries ringardes américaines à la "amour, gloire et beauté" et autres "Santa Barbara". Pas un chef d'oeuvre, mais un agréable moment de lecture, vraiment.
Situation de crise, donc, mise en image au cours de ce petit format "Pattes de mouche". Une altercation entre trois personnages vraiment très sympas, comprenant parfois plusieurs retournements de situation par page, pour nous mener tranquillement jusqu'à la chute, inévitable, et de qualité comme très souvent chez Trondheim.
Le dessin, très propre mais aussi, très minimaliste, est proche du style de Lapinot, en noir et blanc. On aime ou on n'aime pas, moi, j'adore le dessin de Trondheim et ça me va parfaitement :)
A lire, comme l'ensemble des séries de cet auteur hors du commun.
Encore un exercice de style du sieur Trondheim, qui tente (une fois de plus) l'écriture d'un scénario muet, et au graphisme particulièrement dépouillé, comme le souligne ThePatrick.
Dans ce type de petits albums, tout est dans la chute... c'est souvent sur la dernière page que toute la qualité de l'oeuvre se ressentira.
Ici, pas de problème, Trondheim retombe sur ses pattes après avoir mené le lecteur en bateau grâce à un comique de répétition de qualité (les pérégrinations du petit Diablotus qui a bien du mal a supprimer les squelettes de son royaume).
Le trait, ultra minimaliste (Un tome de Lapinot semblerait dessiné par Civiello comparé à cet album :)), permet de faire passer les émotions des différents personnages de façon naturelle, instinctive, laissant se dérouler la trame de l'histoire sans heurt.
Une fois de plus dans cette collection, une bonne surprise. :)
Un premier tome pas trop mal, sans rien d’extraordinaire mais qui se lit sans déplaisir !
Les dessins sont plutôt bons, agréables, mais loin d’être géniaux. Les différents persos ne sont pas toujours bien foutus, visages mal foutus, un peu disproportionnés. Les couleurs, elles, sont agréables à regarder, bien faites, en accord avec l’histoire, l’ambiance et le monde décrit dans cet album.
Pour le scénario, Di Giorgio présente un univers chaotique mais plutôt cohérent. On ne comprend pas encore le rôle et les motivations de tous les persos, mais ils se mettent bien en place. La lecture de ce premier tome n'est pas déplaisante, plutôt intéressante même !
Un premier album pas mal, faut voir la suite…
J'ai lu 3 albums pour le moment, je lirai le 4e prochainement.
Il faut avouer que c'est pas une mauvaise bd, mais à aucun moment on ne vibre vraiment. C'est un genre de lecture passive, presque automatique puisque ce n'est pas désagréable. On lit sans s'en rendre compte.
Le dessin est assez irrégulier, certaines planches sont très approximatives, particulièrement les scènes lointaines. Je regrette quand même certaines scènes de nu gratuites. Le lecteur doit aimer les seins et les fesses, on va lui en mettre un peu, comme ça, pour le fun. Mouais, bof, je ne fantasme pas sur les jeunes vierges...
Et l'histoire est pas deg, même si ça n'est pas un exemple de constance et de qualité. Et puis ça me saoule un peu les dialogue à la médiéval agrémenté de sauce XXe siècle pour faire djeun's.
Allez, j'ai pourtant bien envie de lire le dernier tome.
Hop, premier album de Baladi chez l'Association par le biais de ce petit ouvrage "patte de mouche" qui ne manque pas de singularité.
Par le biais de ce livre, Baladi s'amuse à décaler la réalité, les perspectives, afin de proposer une vision de la misère humaine et sociale par le biais de l'étrange, la marginalité, la folie et la solitude.
Après un démarrage un peu poussif mais toutefois original et qui ne manquera pas d'interroger le lecteur, les deux amies sont prisent dans un tourbillon d'interrogations, à travers une trame de fond très bien montée par l'auteur, permettant en peu de pages de proposer un récit dense et intéressant (l'un des pattes de mouche que j'ai mis le plus de temps à lire ;)).
Le dessin, particulier, choque parfois par son coté échancré, un peu destructuré, et surtout très noir et très gras.
Une bonne petite surprise... je suis en train de tomber amoureux de la collection, moi :)
Premier album de Rabaté en couleurs, ce récit de voyage à la manière d’un Delisle est plutôt honnête. Je ne suis pas vraiment fan des teintes choisies mais surprenantes au départ, elles se font vite oublier et finalement passent bien. Mieux elles permettent des effets de lumières et d’impressions plutôt réussis sur quelques planches bien fichues.
Le narrateur débarque donc à Johannesburg et se retrouve confronté aux réalités économiques, sociales et politiques de cette ville marquée par les évènements historiques. Loin de chercher à prendre parti ou à verser dans le pompeux et le cérémonieux de l’occidental qui est confronté à la misère, à la violence et aux bidonvilles, sans jamais teinter son récit d’une dimension moralisatrice, Rabaté signe là une histoire qui sonne juste.
On suit donc le parcours du narrateur parti pour travailler deux mois dans la ville sud-africaine. On découvre en même temps que lui les réalités de cette vie à la fois proche et lointaine de celle qu’il connaît. Hélas, même si la fin du récit est réussie dans le sens où elle fait la lumière sur son choix, j’ai regretté que le narrateur ne se découvre pas plus lui-même dans cette histoire. Ce personnage évolue c’est certain mais peut-être trop en douceur, certainement que cette impression vient du ton qu’a choisi Rabaté, avec très peu d’apartés tranchés ou de réflexions personnelles que le narrateur ne se pose pas ( en ne prenant pas le lecteur à témoin par exemple).
Encore une fois, Trondheim s’adonne à sa création débridée en mettant en scène trois personnages dont le destin rebondit sans cesse jusqu’à une chute plaisante et en forme de pirouette humoristique.
Cette BD est proche de la pièce de théâtre et du reste, on pourrait fort bien imaginer une adaptation sur les planches par une troupe d’amateurs.
Le ton est plaisant, les dialogues sonnent justes avec ces échos décalés qui font la force ou tout du moins, ce que j’aime surtout chez Trondheim.
Une Patte de Mouche amusante, bien construite, en résumé un bon moment de lecture.
Ces histoires homogènes qui s’enchaînent très vite (format Patte de Mouche oblige) donne d’Hector Gaulois une image tragique derrière un comique de situations ou de gestes apparent. Le vide de son existence fait froid dans le dos, et la morale de cet album est plutôt bien choisie, en tous les cas, j’ai apprécié…
Le dessin est fin, et sans fioritures, il permet de mettre l’accent sur la vie cloîtrée que mène cet homme depuis le fond de sa chaise roulante. Derrière ce destin se cache finalement la réalité d’hommes réels qui ne sont pas paralysés mais dont la vie est aussi vide, et voilà pourquoi cet album sonne parfaitement juste. Bien entendu, la fin en forme de grand pied de nez est particulièrement brillante.
Mais chacun y trouvera le sens qu’il voudra bien y trouver. C’est peut être cela la raison d’être de ces Pattes de Mouche : véhiculer plusieurs sens différents que le lecteur pourra ressentir lors de différentes lectures, selon son humeur du moment…
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Absurdus délirium
Bon, je n'ai lu que le tome 2, mais tout de même, ça me paraît pas mal. Les gags ne sont en effet pas tous géniaux : un ou deux que je n'ai pas compris, quelques-uns dont on attend la chute dès le tout début ou reprenant des histoires désormais archi connues, mais certains autres sont vraiment bien trouvés. Le "problème", c'est que comme l'indique le titre de cette série, l'humour est quelque peu absurde... Nonsensical pourrait-on même dire. Cela crée donc un effet qui n'est pas une franche rigolade, mais plutôt un amusement accompagné d'un sourire plus ou moins marqué. Quant au dessin, pour ma part j'aime beaucoup ce style (et en plus les femmes sont très belles, hum). Probablement pas un indispensable, mais agréable tout de même.
La Première Étoile
On ne peut pas dire que la bd allemande soit très connue en France... En voici un exemple. Ces quelques petites histoires ont en commun un thème : Luna et Leïla, représentant respectivement la Lune et la nuit. Elles ont également en commun un ton extrêmement paisible, rêveur, calme et poétique. Le dessin -- tout rond et tout gentil -- aide beaucoup à la création d'une ambiance de paix, façon conte (gentil) pour (jeunes) enfants. Il n'y a pas réellement d'histoire, ou plutôt elle me paraît difficile à résumer... il s'agit bien plutôt à mon sens d'une petite promenade dans un univers bien particulier et qui -- si cet album ne présente rien d'exceptionnel et aura peut-être même du mal à plaire -- se révèle au final bien plaisant.
Imbroglio
Cette fois, Trondheim se lance dans le remake de séries ringardes américaines à la "amour, gloire et beauté" et autres "Santa Barbara". Pas un chef d'oeuvre, mais un agréable moment de lecture, vraiment. Situation de crise, donc, mise en image au cours de ce petit format "Pattes de mouche". Une altercation entre trois personnages vraiment très sympas, comprenant parfois plusieurs retournements de situation par page, pour nous mener tranquillement jusqu'à la chute, inévitable, et de qualité comme très souvent chez Trondheim. Le dessin, très propre mais aussi, très minimaliste, est proche du style de Lapinot, en noir et blanc. On aime ou on n'aime pas, moi, j'adore le dessin de Trondheim et ça me va parfaitement :) A lire, comme l'ensemble des séries de cet auteur hors du commun.
Diablotus
Encore un exercice de style du sieur Trondheim, qui tente (une fois de plus) l'écriture d'un scénario muet, et au graphisme particulièrement dépouillé, comme le souligne ThePatrick. Dans ce type de petits albums, tout est dans la chute... c'est souvent sur la dernière page que toute la qualité de l'oeuvre se ressentira. Ici, pas de problème, Trondheim retombe sur ses pattes après avoir mené le lecteur en bateau grâce à un comique de répétition de qualité (les pérégrinations du petit Diablotus qui a bien du mal a supprimer les squelettes de son royaume). Le trait, ultra minimaliste (Un tome de Lapinot semblerait dessiné par Civiello comparé à cet album :)), permet de faire passer les émotions des différents personnages de façon naturelle, instinctive, laissant se dérouler la trame de l'histoire sans heurt. Une fois de plus dans cette collection, une bonne surprise. :)
Le Culte des Ténèbres
Un premier tome pas trop mal, sans rien d’extraordinaire mais qui se lit sans déplaisir ! Les dessins sont plutôt bons, agréables, mais loin d’être géniaux. Les différents persos ne sont pas toujours bien foutus, visages mal foutus, un peu disproportionnés. Les couleurs, elles, sont agréables à regarder, bien faites, en accord avec l’histoire, l’ambiance et le monde décrit dans cet album. Pour le scénario, Di Giorgio présente un univers chaotique mais plutôt cohérent. On ne comprend pas encore le rôle et les motivations de tous les persos, mais ils se mettent bien en place. La lecture de ce premier tome n'est pas déplaisante, plutôt intéressante même ! Un premier album pas mal, faut voir la suite…
Le Roman de Malemort
J'ai lu 3 albums pour le moment, je lirai le 4e prochainement. Il faut avouer que c'est pas une mauvaise bd, mais à aucun moment on ne vibre vraiment. C'est un genre de lecture passive, presque automatique puisque ce n'est pas désagréable. On lit sans s'en rendre compte. Le dessin est assez irrégulier, certaines planches sont très approximatives, particulièrement les scènes lointaines. Je regrette quand même certaines scènes de nu gratuites. Le lecteur doit aimer les seins et les fesses, on va lui en mettre un peu, comme ça, pour le fun. Mouais, bof, je ne fantasme pas sur les jeunes vierges... Et l'histoire est pas deg, même si ça n'est pas un exemple de constance et de qualité. Et puis ça me saoule un peu les dialogue à la médiéval agrémenté de sauce XXe siècle pour faire djeun's. Allez, j'ai pourtant bien envie de lire le dernier tome.
L'irrationnel & un café
Hop, premier album de Baladi chez l'Association par le biais de ce petit ouvrage "patte de mouche" qui ne manque pas de singularité. Par le biais de ce livre, Baladi s'amuse à décaler la réalité, les perspectives, afin de proposer une vision de la misère humaine et sociale par le biais de l'étrange, la marginalité, la folie et la solitude. Après un démarrage un peu poussif mais toutefois original et qui ne manquera pas d'interroger le lecteur, les deux amies sont prisent dans un tourbillon d'interrogations, à travers une trame de fond très bien montée par l'auteur, permettant en peu de pages de proposer un récit dense et intéressant (l'un des pattes de mouche que j'ai mis le plus de temps à lire ;)). Le dessin, particulier, choque parfois par son coté échancré, un peu destructuré, et surtout très noir et très gras. Une bonne petite surprise... je suis en train de tomber amoureux de la collection, moi :)
Bienvenue à Jobourg
Premier album de Rabaté en couleurs, ce récit de voyage à la manière d’un Delisle est plutôt honnête. Je ne suis pas vraiment fan des teintes choisies mais surprenantes au départ, elles se font vite oublier et finalement passent bien. Mieux elles permettent des effets de lumières et d’impressions plutôt réussis sur quelques planches bien fichues. Le narrateur débarque donc à Johannesburg et se retrouve confronté aux réalités économiques, sociales et politiques de cette ville marquée par les évènements historiques. Loin de chercher à prendre parti ou à verser dans le pompeux et le cérémonieux de l’occidental qui est confronté à la misère, à la violence et aux bidonvilles, sans jamais teinter son récit d’une dimension moralisatrice, Rabaté signe là une histoire qui sonne juste. On suit donc le parcours du narrateur parti pour travailler deux mois dans la ville sud-africaine. On découvre en même temps que lui les réalités de cette vie à la fois proche et lointaine de celle qu’il connaît. Hélas, même si la fin du récit est réussie dans le sens où elle fait la lumière sur son choix, j’ai regretté que le narrateur ne se découvre pas plus lui-même dans cette histoire. Ce personnage évolue c’est certain mais peut-être trop en douceur, certainement que cette impression vient du ton qu’a choisi Rabaté, avec très peu d’apartés tranchés ou de réflexions personnelles que le narrateur ne se pose pas ( en ne prenant pas le lecteur à témoin par exemple).
Imbroglio
Encore une fois, Trondheim s’adonne à sa création débridée en mettant en scène trois personnages dont le destin rebondit sans cesse jusqu’à une chute plaisante et en forme de pirouette humoristique. Cette BD est proche de la pièce de théâtre et du reste, on pourrait fort bien imaginer une adaptation sur les planches par une troupe d’amateurs. Le ton est plaisant, les dialogues sonnent justes avec ces échos décalés qui font la force ou tout du moins, ce que j’aime surtout chez Trondheim. Une Patte de Mouche amusante, bien construite, en résumé un bon moment de lecture.
Les Vies d'Hector Gaulois
Ces histoires homogènes qui s’enchaînent très vite (format Patte de Mouche oblige) donne d’Hector Gaulois une image tragique derrière un comique de situations ou de gestes apparent. Le vide de son existence fait froid dans le dos, et la morale de cet album est plutôt bien choisie, en tous les cas, j’ai apprécié… Le dessin est fin, et sans fioritures, il permet de mettre l’accent sur la vie cloîtrée que mène cet homme depuis le fond de sa chaise roulante. Derrière ce destin se cache finalement la réalité d’hommes réels qui ne sont pas paralysés mais dont la vie est aussi vide, et voilà pourquoi cet album sonne parfaitement juste. Bien entendu, la fin en forme de grand pied de nez est particulièrement brillante. Mais chacun y trouvera le sens qu’il voudra bien y trouver. C’est peut être cela la raison d’être de ces Pattes de Mouche : véhiculer plusieurs sens différents que le lecteur pourra ressentir lors de différentes lectures, selon son humeur du moment…