C'est un album touchant.
C'est d'ailleurs précisément parce qu'il a réussi à me toucher que je lui donne la moyenne, car j'avoue que sans ça la lecture m'aurait parue bien superficielle. Ce n'est pas contre l'autrice, on ressent bien que cette anecdote sur son grand-père est un élément important de sa psyché, on comprend que cela soit une histoire qu'elle ait eu envie de partager, de mettre sur papier, pour autant je vous avoue que j'ai trouvé le tout un peu trop intimiste. C'est con, on nous révèle mine de rien pratiquement rien sur ce grand-père, si ce n'est les quelques traumas qu'il a causés à l'autrice et son soutien indéfectible qu'il lui a donné, mais j'ai quand-même eu ce sentiment de m'introduire quelque part où je ne devrais pas être.
Idiot, sans doute.
(Note réelle 2,5)
Salut les merdeux ! Vous aimez les influenceurs ultra-masculinistes, sexistes et extrêmement réacs ? Vous aimez rentrer dans des cases sociétales idiotes pour vous sentir exister et pallier à votre manque d'amour propre et de confiance en vous ? Vous aimez les grosses bagnoles et les nanas à gros nichons ("qui cassent pas les couilles" comme on dit) ? Alors cet album est fait pour vous !
Ici on va vous apprendre à choisir la meilleur bagnole pour faire savoir au monde que vous avez des couilles grosses comme vos pectoraux, et une meuf qui fera saliver tous vos rivaux ! Sinon ce sera quoi ? Un moyen de transport éco-responsable ? Une partenaire avec qui construire une relation épanouissante ? Une remise en question de vos précédents choix de vie ? Oubliez ça, bande de couillons ! Tout ça c'est des idées de gauchiasses et d'hommes sojas ! Nous on est des vrais bonhommes, alors on emmerde le monde ! On emmerde même la conjugaison parce que la langue on lui fait dire tout qu'est-ce qu'on veut !
"La Mort du subjonctif", un album court pour montrer qu'on en a dans le slip !
Critiquer la rhétorique raciste sur l'immigration en rendant sa métaphore très claire et pourtant tellement absurde (pour bien souligner le caractère idiot de la pensée d'origine), moi j'dis banco !
Le titre et la couverture vous disent tout, ici nous sommes dans une parodie d'enquête télévisée sur la montée du nombre de catcheurs mexicains dans nos campagne et la crainte que cela créé pour les populations locales.
Le message est limpide, le dessin est clair, la lecture fluide. C'est du bon.
Une p'tite blague méta sur la surabondance des œuvres "à la Fabcaro" que toutes les maisons d'éditions ont sorties suite au succès populaire de ce dernier, ça vous dit ? Moi oui !
Surtout que la blague méta est ici bien utilisée, en jouant de la forme pour la critiquer mais également pour en rire (c'est con, mais la réplique de fin m'a quand-même fait rire). Une critique du mercantilisme des grandes maisons d'édition, et du manque d'inspiration et d'originalité de beaucoup d'artistes s'étant contenté de reprendre une formule sans vraiment travailler leur propre style à partir d'elle où même proposer des blagues vraiment originales à partir du terreau, je ne crache pas dessus.
Du Fabcaro post Zaï Zaï Zaï Zaï classique. Une image fixe, des dialogues absurdes jouant sur des contrastes et une blague conne qui s'étire suffisament longtemps pour être sûre d'être parfaitement débile. Du classique, vous dis-je.
Ici tout tourne autour du fait qu'un homme et sa coiffeuse débattent sur la coupe à lui donner… sauf qu'il est chauve. Vous l'avez ? Il est chauve. Il n'a pas de cheveux mais il demande à ce qu'on les lui coiffe. Il veut qu'on lui coiffe les cheveux mais il n'en a pas. Et la coiffeuse entre dans le débat sérieusement. Et ça parle de coupes de star, et ça réfléchit à ce qui conviendrait le mieux ou pas, … C'est marrant. C'est marrant parce qu'il est chauve. Ah ah ah ah !
(Ceci est un appel à l'aide).
C'est con-con, c'est cou-court, mais ça parvient à être joli, à être intéressant.
Oui, je me répète souvent dans mes retours sur cette collection, mais que voulez-vous, c'est court !
Un court récit sur l'inspiration, sur la divergence artistique aussi si je vais chercher loin dans ma lecture, en tout cas le message délivré par l'œuvre est mignon, le tout est gentiment con, ça se lit agréablement.
Si j'étais mesquine je pointerais du doigt que la poésie ne se résume pas qu'à des rimes mais se construit bien plus sur la construction et la rythmique mais je ne suis pas mesquine alors je me tais (comment ça je l'ai quand-même dit ?), en tout cas le poème de fin reste mignon alors je le pardonne.
C'est une jolie réflexion que nous propose ici Baudouin. Une remise en question sur notre manière d'appréhender la marche et les paysages, les chemins (ou non, justement) que l'on emprunte. C'est beau, tant dans la réflexion que dans les dessins (le style gribouillé me plait bien).
Finalement assez peu de chose à dire après la lecture et pourtant j'avoue l'avoir bien appréciée. Ah, si, si j'étais tatillonne je pointerais tout de même du doigt le fait que l'on se trouve vraiment ici dans les limites de ce qui peut être considéré comme de la bande-dessinée.
Pas mauvais mais pas excellent non plus.
L'idée est très bonne (surtout concernant la taille requise de l'album) et l'exécution pas mauvaise, pourtant je me dois d'être honnête et vous dire que j'en ressors sans aucun avis réel. L'attente d'un personnage, la surenchère d'emmerdements et de tentatives de cacher la casse et de faire comme si de rien n'était, normalement c'est ma came, j'aurais dû passer un bon moment. Au final j'en ressors sans rien en garder.
L'album reste bon, je ne le descendrais pas pour autant, mais j'avoue que je l'ai tout de même trouvé bien fade comparé à d'autres de la collection.
(Note réelle 2,5)
Quoi de mieux qu'une collection caractérisée par sa limite de pages courte pour parler d'un problème de taille ?
Dans cette petite histoire muette on suit une femme tout aussi petite. Elle cherche à jouer de ses charmes pour attirer le regard du grand dadais qui a fait chavirer son cœur, mais rien n'y fait : le grand dadais ne la voit pas. Comment attirer le regard de l'être aimé quand celui-ci à la tête dans les nuages et que vous même n'avez au mieux que la tête aux niveaux de son service trois pièce ?
Une vaste question, mais l'amour n'est-il pas un grand voyage mystérieux ?
Bon, bah j'ai ri.
C'est bon signe, ça !
Ici, formule absurde classique : des images fixes bien trop travaillées par rapport aux textes idiots et des dialogues à la forme riche et au fond couillon.
Le récit, à base de plans de constructions d'une cathédrale, de coucher de soleil et de personnages ressemblant étrangement à ceux que l'on trouve sur les guides de constructions des meubles Ikea, est bon. La petite crotte de nez sur les artistes se touchant la nouille sur leurs parti-pris cachant bien souvent leurs limitations artistiques qu'iels refusent d'outrepasser ou de reconnaître m'a bien fait rire.
C'est con, c'est drôle, ça marche.
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Le Tureau
C'est un album touchant. C'est d'ailleurs précisément parce qu'il a réussi à me toucher que je lui donne la moyenne, car j'avoue que sans ça la lecture m'aurait parue bien superficielle. Ce n'est pas contre l'autrice, on ressent bien que cette anecdote sur son grand-père est un élément important de sa psyché, on comprend que cela soit une histoire qu'elle ait eu envie de partager, de mettre sur papier, pour autant je vous avoue que j'ai trouvé le tout un peu trop intimiste. C'est con, on nous révèle mine de rien pratiquement rien sur ce grand-père, si ce n'est les quelques traumas qu'il a causés à l'autrice et son soutien indéfectible qu'il lui a donné, mais j'ai quand-même eu ce sentiment de m'introduire quelque part où je ne devrais pas être. Idiot, sans doute. (Note réelle 2,5)
La Mort du subjonctif
Salut les merdeux ! Vous aimez les influenceurs ultra-masculinistes, sexistes et extrêmement réacs ? Vous aimez rentrer dans des cases sociétales idiotes pour vous sentir exister et pallier à votre manque d'amour propre et de confiance en vous ? Vous aimez les grosses bagnoles et les nanas à gros nichons ("qui cassent pas les couilles" comme on dit) ? Alors cet album est fait pour vous ! Ici on va vous apprendre à choisir la meilleur bagnole pour faire savoir au monde que vous avez des couilles grosses comme vos pectoraux, et une meuf qui fera saliver tous vos rivaux ! Sinon ce sera quoi ? Un moyen de transport éco-responsable ? Une partenaire avec qui construire une relation épanouissante ? Une remise en question de vos précédents choix de vie ? Oubliez ça, bande de couillons ! Tout ça c'est des idées de gauchiasses et d'hommes sojas ! Nous on est des vrais bonhommes, alors on emmerde le monde ! On emmerde même la conjugaison parce que la langue on lui fait dire tout qu'est-ce qu'on veut ! "La Mort du subjonctif", un album court pour montrer qu'on en a dans le slip !
Catch investigation
Critiquer la rhétorique raciste sur l'immigration en rendant sa métaphore très claire et pourtant tellement absurde (pour bien souligner le caractère idiot de la pensée d'origine), moi j'dis banco ! Le titre et la couverture vous disent tout, ici nous sommes dans une parodie d'enquête télévisée sur la montée du nombre de catcheurs mexicains dans nos campagne et la crainte que cela créé pour les populations locales. Le message est limpide, le dessin est clair, la lecture fluide. C'est du bon.
Fabcaro
Une p'tite blague méta sur la surabondance des œuvres "à la Fabcaro" que toutes les maisons d'éditions ont sorties suite au succès populaire de ce dernier, ça vous dit ? Moi oui ! Surtout que la blague méta est ici bien utilisée, en jouant de la forme pour la critiquer mais également pour en rire (c'est con, mais la réplique de fin m'a quand-même fait rire). Une critique du mercantilisme des grandes maisons d'édition, et du manque d'inspiration et d'originalité de beaucoup d'artistes s'étant contenté de reprendre une formule sans vraiment travailler leur propre style à partir d'elle où même proposer des blagues vraiment originales à partir du terreau, je ne crache pas dessus.
Laxa'tifs
Du Fabcaro post Zaï Zaï Zaï Zaï classique. Une image fixe, des dialogues absurdes jouant sur des contrastes et une blague conne qui s'étire suffisament longtemps pour être sûre d'être parfaitement débile. Du classique, vous dis-je. Ici tout tourne autour du fait qu'un homme et sa coiffeuse débattent sur la coupe à lui donner… sauf qu'il est chauve. Vous l'avez ? Il est chauve. Il n'a pas de cheveux mais il demande à ce qu'on les lui coiffe. Il veut qu'on lui coiffe les cheveux mais il n'en a pas. Et la coiffeuse entre dans le débat sérieusement. Et ça parle de coupes de star, et ça réfléchit à ce qui conviendrait le mieux ou pas, … C'est marrant. C'est marrant parce qu'il est chauve. Ah ah ah ah ! (Ceci est un appel à l'aide).
La Sacoche à Rimbaud
C'est con-con, c'est cou-court, mais ça parvient à être joli, à être intéressant. Oui, je me répète souvent dans mes retours sur cette collection, mais que voulez-vous, c'est court ! Un court récit sur l'inspiration, sur la divergence artistique aussi si je vais chercher loin dans ma lecture, en tout cas le message délivré par l'œuvre est mignon, le tout est gentiment con, ça se lit agréablement. Si j'étais mesquine je pointerais du doigt que la poésie ne se résume pas qu'à des rimes mais se construit bien plus sur la construction et la rythmique mais je ne suis pas mesquine alors je me tais (comment ça je l'ai quand-même dit ?), en tout cas le poème de fin reste mignon alors je le pardonne.
Des pas dans les songes
C'est une jolie réflexion que nous propose ici Baudouin. Une remise en question sur notre manière d'appréhender la marche et les paysages, les chemins (ou non, justement) que l'on emprunte. C'est beau, tant dans la réflexion que dans les dessins (le style gribouillé me plait bien). Finalement assez peu de chose à dire après la lecture et pourtant j'avoue l'avoir bien appréciée. Ah, si, si j'étais tatillonne je pointerais tout de même du doigt le fait que l'on se trouve vraiment ici dans les limites de ce qui peut être considéré comme de la bande-dessinée.
Le Rendez-vous
Pas mauvais mais pas excellent non plus. L'idée est très bonne (surtout concernant la taille requise de l'album) et l'exécution pas mauvaise, pourtant je me dois d'être honnête et vous dire que j'en ressors sans aucun avis réel. L'attente d'un personnage, la surenchère d'emmerdements et de tentatives de cacher la casse et de faire comme si de rien n'était, normalement c'est ma came, j'aurais dû passer un bon moment. Au final j'en ressors sans rien en garder. L'album reste bon, je ne le descendrais pas pour autant, mais j'avoue que je l'ai tout de même trouvé bien fade comparé à d'autres de la collection. (Note réelle 2,5)
Grand amour
Quoi de mieux qu'une collection caractérisée par sa limite de pages courte pour parler d'un problème de taille ? Dans cette petite histoire muette on suit une femme tout aussi petite. Elle cherche à jouer de ses charmes pour attirer le regard du grand dadais qui a fait chavirer son cœur, mais rien n'y fait : le grand dadais ne la voit pas. Comment attirer le regard de l'être aimé quand celui-ci à la tête dans les nuages et que vous même n'avez au mieux que la tête aux niveaux de son service trois pièce ? Une vaste question, mais l'amour n'est-il pas un grand voyage mystérieux ?
Kouchëdsoleil
Bon, bah j'ai ri. C'est bon signe, ça ! Ici, formule absurde classique : des images fixes bien trop travaillées par rapport aux textes idiots et des dialogues à la forme riche et au fond couillon. Le récit, à base de plans de constructions d'une cathédrale, de coucher de soleil et de personnages ressemblant étrangement à ceux que l'on trouve sur les guides de constructions des meubles Ikea, est bon. La petite crotte de nez sur les artistes se touchant la nouille sur leurs parti-pris cachant bien souvent leurs limitations artistiques qu'iels refusent d'outrepasser ou de reconnaître m'a bien fait rire. C'est con, c'est drôle, ça marche.