Sam Bot (Peter Paper)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Sam Bot est une série humoristique et érotique de bande dessinée italienne, de son titre original ''Peter Paper''. Il fut l'une des séries vedettes d'Elvifrance qui le publia entre 1973 et 1978.


Auteurs italiens Fumetti Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

Sam Bot est un jeune Anglais timoré, maigrichon et binoclard, mais dôté d'un pénis énorme, ce qui lui vaut d'être en permanence assailli par les femmes, alors qu'il ne cherche qu'à trouver un emploi, ce en quoi il échoue constamment... Il a un oncle, Archibald, vieux grincheux possédant un musée des horreurs qui envoie souvent Sam Bot dans des missions dangereuses. L'oncle Archibald est assisté par son majordome, Pear Odor, qui dégage une odeur pestilentielle malgré son élégance... Sam Bot est fiancé à Orchidée, une blonde plantureuse.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2010
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Sam Bot © Delcourt 2010
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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19/06/2011 | Erik
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L'avatar du posteur Agecanonix

Voici probablement la bande la plus désopilante de la production érotique italienne. Cette histoire de pauvre type gringalet binoclard, miséreux, timoré et toujours affamé dans Londres, n'était pas qu'un prétexte, l'auteur jouant beaucoup de cet aspect et pas que des scènes érotiques. Mais bien-sûr, je serais bien hypocrite en prétendant aujourd'hui qu'on achetait ça que pour les petites misères du héros, non, à cette époque vers 1978, j'étais au service militaire, et tous les pockets érotiques Elvifrance faisaient le tour des chambrées, si bien qu'à la fin, ils finissaient en lambeaux; c'était la grande mode à cette époque, cet éditeur publiant une trentaine de titres par mois dont certains atteignaient des tirages importants, dont faisait partie Sam Bot. Ce n'était pas mon préféré, j'aimais mieux les plus outrés sexuellement parlant, mais j'avoue que c'était bien drôle de suivre les exploits de cet anti-héros doté par la nature d'un organe génital démesuré, et qui passait son temps à échapper à des tas de filles; il se faisait violer au moins 5 à 6 fois par épisode, mais ce n'était pas porno, les filles y étaient chaudes, dotées de belles formes suivant les normes de l'époque, et pompaient goulument ce pauvre Sam, sans que l'on voit quoi que ce soit de graveleux, au contraire d'autres séries très osées. A l'aspect torride s'ajoutait le contenu humoristique qui y occupait autant de place, les situations étaient délirantes, l'érotisme tempéré par des gags d'une saine grivoiserie, et le dialogue truffé d'allusions subtiles et de calembours, auxquels la traduction française faisait honneur, raison principale de son succès en France. De plus, le dessin de Raoul Buzzelli est très agréable, ce qui renforçait l'intérêt; frère du grand Guido Buzzelli, il a réalisé les 60 épisodes de cette série parue entre 1972 et 1978. Je n'ai pas lu les épisodes que Delcourt a sélectionné dans le volume édité en 2010, mais ça ne peut être que bien .

11/07/2013 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Sam Bot est un jeune Anglais binoclard qui a un problème : la nature l'a particulièrement bien doté ! Du coup, la gent féminine le harcèle, mais lui n'en a que faire. Préférant travailler, il est souvent réquisitionné par son oncle Archibald, un vieux grincheux, qui l'envoie dans de périlleuses missions visant à récupérer des objets pour son musée des horreurs. Voilà pour le concept ! Il faut savoir que Sam Bot était la série phare des pockets pornos français des années 70 avec des tirages allant jusqu'à 75000 exemplaires. En Italie, la série était également publiée sous le titre Peter Paper. L'auteur se suicida en 1982 à 50 ans laissant derrière lui cette oeuvre. Il était totalement anonyme car les pockets ne le nommait pas. Il s'agit là d'une réédition entreprise par Delcourt dans la collection "Erotix" qui réhabilite son créateur. Cette série fut même soumise à la sensure de juillet 1973 à janvier 1974. Quand on le lit, on se dit que c'est vraiment exagéré. Il n'y a pas une seule scène pornographique et l'érotisme est plus que douillet. Il s'agit avant tout d'une série policière un peu humoristique et teinté d'érotisme très soft. L'époque a bien changé. Reste la nostalgie des années 70.

19/06/2011 (modifier)