Le tome 1 de cette série m'a bien plu. Il peut se lire comme un one-shot qui reprend le conte d'Andersen de la Petite sirène.
Le dessin est très bon. Je pourrais lui reprocher un petit manque de profondeur et une utilisation un peu abusive de "trainées blanches", mais j'aime beaucoup. Cet album est esthétiquement excellent.
Quant à l'histoire, même si elle est connue, elle est adaptée d'une manière intéressante et belle, mêlant des manipulations politiques troubles au conte de fées déjà triste en lui-même. Ca donne une très bonne BD au scénario et au dessin franchement à la hauteur.
Le tome 2 continue sur la lancée au niveau du dessin. Le style y change un petit peu, devenant plus... artistique, je dirais. C'est toujours très beau.
Mais le scénario m'a moins plu. Déjà, je ne voyais guère l'interêt de reprendre cette série alors que le premier album se suffisait à lui-même. Mais ensuite, cette suite à l'histoire n'est pas du même niveau que le conte d'Andersen. Après un début laborieux (la narration est confuse et l'histoire un peu pénible à suivre), la fin est plutôt convenue quoique pas mauvaise. Mais dans tout ça, je me demande vraiment l'interêt de la présence diffuse de la sirène et le pourquoi de ses manigances supposées... Ca n'a plus grand chose à voir avec le tome 1 en fait, et l'histoire s'arrête sur un "à suivre..." qui ne verra jamais de suite.
Je conseille donc la lecture ou l'achat du tome 1, mais le tome 2 est dispensable.
J'aime bien ce que fait König en général, mais de là à recevoir le prix du meilleur scénario à Angoulême 2005, j'étais un peu étonné. J'ai donc lu ce nouvel album en me disant qu'il devait être largement meilleur que les précédents... mais il est surtout très différent.
Cette BD n'est pas à proprement parler une BD d'humour, bien que ce soit un élément important du récit. Pour une fois, König s'est plus tourné vers les rapports humain et les rapports entre hétéro et homo. Je dois avouer qu'il voit juste assez souvent avec une finesse que je ne lui connaissais pas. Bien sûr, il y a encore des passage dénués de subtilité, mais bien moins que dans ses autres livres.
Du coup, on perd en humour, c'est dommage, mais on gagne en sensibilité :)
Pourtant, même si effectivement le scénario est pas mal foutu du tout, je trouve un peu exagéré le prix d'Angoulême...
La jeunesse du personnage de « mamie », de la série Bone, cela promet… Comme dirait le jeune Bone, on n’arrive même pas à se faire à l’idée qu’elle puisse avoir un prénom :), alors penser qu’elle ait été jeune un jour, voilà qui nous dépasse.
Et pourtant, on découvre un personnage très crédible, une princesse qui aime la vie mais pas trop ses devoirs, qui se sent plus à l’aise avec ses deux chiens qu’avec sa sœur, qui rêve en contemplant le beau capitaine de la garde.
L’histoire, bien que déjà connue en partie, s’avère passionnante, et on découvre avec plaisir l’Histoire du royaume et le monde des rêves.
Mais… mais on est quand même loin de la série principale, de son ton plein d’humour et de surprises. Ca reste quand même très classique, le triangle amoureux, la crise d’adolescence, les trahisons et retournements ne surprennent personne. Et puis les dessins… quel gachis. On ne reconnaît pas tellement nos héros, et ce n’est pas seulement dû au fait qu’ils accusent 50 ans de moins. Les couleurs sont la cerise sur le gâteau, flashy à souhait. On est loin du beau trait de plume de Bone, qui suffisait dans sa simplicité et son noir et blanc à rendre les expressions de Thorn ou la beauté de la vallée.
A lire donc pour en connaître plus sur Mamie et l’aubergiste, mais c’est tout.
C'est vrai que l'astuce formelle de ce ptit album est drôlement bien vue. Malheureusement, à la lecture des précédents avis, avec un poil de jugeote et d'attention, on sent venir le retournement. Du coup, la surprise est un peu gâchée, au profit du désir de vérifier si ça "colle" bien. Et c'est vrai que sur 80% du bouquin, ça tient la route. Lécroart a dû bien préparer son truc, quand même. Chapeau, l'artiste ! Malheureusement, j'ai un peu de mal avec son dessin, ce qui gâche quelque peu mon plaisir.
Mais c'est un truc à lire si vous tombez dessus, pas de doute. :)
C'est mignon, on ne se prend pas trop la tête, une bonne lecture de délassement. De courtes histoires avec une conclusion, pas un manga en 36 volumes à fin ouverte.
Certains personnages sont graphiquement très/trop similaires, le fond est parfois un peu vide, une connaissance de l'âme japonaise est un plus appréciable. Faut parfois un peu réfléchir pour comprendre certains détails.
Bref agréable mais pas forcément indispensable.
D'emblée ce qui m'a énormément plu dans ce manga c'est son graphisme particulier, le trait simple à l'aspect crayonné est très plaisant. Dans les passages "action" comme la course à vélo par exemple c'est bien rendu et le découpage dynamique apporte un souffle épique.
Les courtes histoires sans fin ni début présentes dans l'album sont toutes plus ou moins reliés par une atmosphère commune.
Pour ce qui est des aubergines, je suis assez d'accord avec The Patrick, c'est juste un prétexte. Les personnages principaux des récits l'apprécient tous plus ou moins mais bon... à voir avec la suite de la série, il y aura peut-être un envol de l'aubergine, une signification profonde ou simplement une aubergine party avec tous les personnages pour clore la série. Non sérieusement je pense que l'aubergine est là pour tenter de donner une teinte originale au récit, un côté frais...
L'auteur aime peut-être développer ses histoires autour d'un légume assez insipide. Qui sait?
J'ai bien aimé ce premier album en tout cas et je vais lire la suite en espérant que les rapports entre les personnages gagnent en profondeur, "Un été andalou" est néanmoins un album de qualité, original et méritant au moins une lecture.
Ok c'est vrai, c'est très beau. Le dessin est ultra-précis et on sent que l'auteur a du passer à peu près un mois devant chaque case avant de décider qu'elle était finie. Les couleurs sont vivantes, ça change agréablement.
Il y a un talent indéniable dans l'invention du matériel, des costumes et, allez soit, dans l'univers de Kolonie. C'est original et cohérent, bravo.
Mais pourquoi une histoire qui avance aussi lentement!!!!
Au bout de trois tomes, le premier effet d'extase liée aux dessins a largement le temps de se dissiper, et pour parler clairement, j'ai plongé dans un ennui profond, me surprenant à feuilleter le reste de l'album pour voir si l'intrigue s'accélère ou continue à son rythme d'escargot décérébré et hémiplégique.
Si je voulais juste des belles images, j'irais regarder des tableaux au Louvre. Dans une BD, j'aime bien aussi avoir une histoire soutenue et rythmée.
Dans le contexte de la transition entre l'épopée du western et l'industrialisation grandissante de l'Amérique, ce one shot reprend avec talent plusieurs thèmes de littérature récurrents tels que la vengeance, le passage à l'âge d'homme, l'amour déçu, etc..
L'histoire somme toute assez sommaire et peu originale n'est pas à mon sens le point fort de cette BD. Le héros se laisse porter par son environnement et ses rencontres et reste assez passif avant de se décider à agir dans les ultimes pages de l'album.
En revanche, les dessins d'Hermann sont véritablement extraordinaires. Exécutés en couleur directe, technique qu'il utilise aujourd'hui systématiquement (et avec bonheur), ils jouent merveilleusement avec la lumière et l'obscurité et font de certaines des planches de pures merveilles.
Dommage que le propos soit un petit peu léger, on est passé à côté d'un chef d'oeuvre.
J'ai bien aimé le dessin de cette série qui certes peut se révéler très, voire trop travaillé, mais qui donne une véritable puissance à cette BD. Ceci rend l'ensemble vraiment nerveux et je trouve que ça donne une bonne dimension à la BD...
Le scénario est un peu pauvre et heureusement qu'il est relevé par le dessin qui le sert merveilleusement. La trame est classique et peu de personnages ont un caractère relevé à l'exception du cardinal et du prince.
Reste que cette Bd donne un interprétation assez sympa du conte d'Andersen et autrement plus relevé que la version Disney. Ca tombe, j'ai jamais pu blairer Ariel. Plus sérieusement une BD à lire pour la nervosité du dessin qui m'a vraiment procuré beaucoup de plaisir.
Je n'ai lu que les deux premiers tomes. Je ne pense pas lire la suite, sauf si on me la prête ou que d'autres postent à son sujet des avis très positifs.
Pour l’instant, c’est une BD assez sympa, remplie de clichés et de dénouements prévisibles, mais qui se lit très bien quand même. Les petites histoires des trois lycéens sont marrantes, même si elles ne sont pas très originales et que les personnages ont tendance à être des caricatures d’eux-mêmes. Le dessin est correct, dans le style manga classique, pas toujours très lisible dans les scènes d’action. L’univers du jeu de rôle en ligne n’est pas extraordinaire, quand on compare par exemple à l’inventivité de Greed Island (HunterXHunter). Là, on est plus dans un jeu de rôle assez bourrin, où on alterne donjons, revente d’objets et accumulation de XP.
Ce qui est plus intéressant, c’est l’idée de mettre en parallèle les personnalités des joueurs dans la réalité et dans le jeu. Cet aspect sera peut-être plus exploité par la suite, mais il donne déjà un peu de profondeur au récit. Le personnage de Yureka, qui apparaît dans le tome 2, promet aussi humour et rebondissements.
après lecture des 12 tomes suivants bon ben finallement, mon homme étant fan, j'ai lu la suite ^^
Et ça reste franchement pas mal. Les codes si classiques du jeu en ligne sont détournés, toujours au premier degré mais avec des questions pas bêtes. Les personnages de plus haut niveau cherche en effet à exploiter au mieux leur compréhension du jeu, et ça tombe bien, car le monstre à affronter dépasse lui-même les limites du jeu. Enfin bon, je vous laisse découvrir, mais disons que même si c'est long, l'intérêt reste soutenu. Ce devrait plaire aux ammateurs de WOW ;)
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Reflets d'écume
Le tome 1 de cette série m'a bien plu. Il peut se lire comme un one-shot qui reprend le conte d'Andersen de la Petite sirène. Le dessin est très bon. Je pourrais lui reprocher un petit manque de profondeur et une utilisation un peu abusive de "trainées blanches", mais j'aime beaucoup. Cet album est esthétiquement excellent. Quant à l'histoire, même si elle est connue, elle est adaptée d'une manière intéressante et belle, mêlant des manipulations politiques troubles au conte de fées déjà triste en lui-même. Ca donne une très bonne BD au scénario et au dessin franchement à la hauteur. Le tome 2 continue sur la lancée au niveau du dessin. Le style y change un petit peu, devenant plus... artistique, je dirais. C'est toujours très beau. Mais le scénario m'a moins plu. Déjà, je ne voyais guère l'interêt de reprendre cette série alors que le premier album se suffisait à lui-même. Mais ensuite, cette suite à l'histoire n'est pas du même niveau que le conte d'Andersen. Après un début laborieux (la narration est confuse et l'histoire un peu pénible à suivre), la fin est plutôt convenue quoique pas mauvaise. Mais dans tout ça, je me demande vraiment l'interêt de la présence diffuse de la sirène et le pourquoi de ses manigances supposées... Ca n'a plus grand chose à voir avec le tome 1 en fait, et l'histoire s'arrête sur un "à suivre..." qui ne verra jamais de suite. Je conseille donc la lecture ou l'achat du tome 1, mais le tome 2 est dispensable.
Comme des Lapins
J'aime bien ce que fait König en général, mais de là à recevoir le prix du meilleur scénario à Angoulême 2005, j'étais un peu étonné. J'ai donc lu ce nouvel album en me disant qu'il devait être largement meilleur que les précédents... mais il est surtout très différent. Cette BD n'est pas à proprement parler une BD d'humour, bien que ce soit un élément important du récit. Pour une fois, König s'est plus tourné vers les rapports humain et les rapports entre hétéro et homo. Je dois avouer qu'il voit juste assez souvent avec une finesse que je ne lui connaissais pas. Bien sûr, il y a encore des passage dénués de subtilité, mais bien moins que dans ses autres livres. Du coup, on perd en humour, c'est dommage, mais on gagne en sensibilité :) Pourtant, même si effectivement le scénario est pas mal foutu du tout, je trouve un peu exagéré le prix d'Angoulême...
Bone - Rose
La jeunesse du personnage de « mamie », de la série Bone, cela promet… Comme dirait le jeune Bone, on n’arrive même pas à se faire à l’idée qu’elle puisse avoir un prénom :), alors penser qu’elle ait été jeune un jour, voilà qui nous dépasse. Et pourtant, on découvre un personnage très crédible, une princesse qui aime la vie mais pas trop ses devoirs, qui se sent plus à l’aise avec ses deux chiens qu’avec sa sœur, qui rêve en contemplant le beau capitaine de la garde. L’histoire, bien que déjà connue en partie, s’avère passionnante, et on découvre avec plaisir l’Histoire du royaume et le monde des rêves. Mais… mais on est quand même loin de la série principale, de son ton plein d’humour et de surprises. Ca reste quand même très classique, le triangle amoureux, la crise d’adolescence, les trahisons et retournements ne surprennent personne. Et puis les dessins… quel gachis. On ne reconnaît pas tellement nos héros, et ce n’est pas seulement dû au fait qu’ils accusent 50 ans de moins. Les couleurs sont la cerise sur le gâteau, flashy à souhait. On est loin du beau trait de plume de Bone, qui suffisait dans sa simplicité et son noir et blanc à rendre les expressions de Thorn ou la beauté de la vallée. A lire donc pour en connaître plus sur Mamie et l’aubergiste, mais c’est tout.
Cercle vicieux
C'est vrai que l'astuce formelle de ce ptit album est drôlement bien vue. Malheureusement, à la lecture des précédents avis, avec un poil de jugeote et d'attention, on sent venir le retournement. Du coup, la surprise est un peu gâchée, au profit du désir de vérifier si ça "colle" bien. Et c'est vrai que sur 80% du bouquin, ça tient la route. Lécroart a dû bien préparer son truc, quand même. Chapeau, l'artiste ! Malheureusement, j'ai un peu de mal avec son dessin, ce qui gâche quelque peu mon plaisir. Mais c'est un truc à lire si vous tombez dessus, pas de doute. :)
Short program
C'est mignon, on ne se prend pas trop la tête, une bonne lecture de délassement. De courtes histoires avec une conclusion, pas un manga en 36 volumes à fin ouverte. Certains personnages sont graphiquement très/trop similaires, le fond est parfois un peu vide, une connaissance de l'âme japonaise est un plus appréciable. Faut parfois un peu réfléchir pour comprendre certains détails. Bref agréable mais pas forcément indispensable.
Un été andalou... et autres aubergines
D'emblée ce qui m'a énormément plu dans ce manga c'est son graphisme particulier, le trait simple à l'aspect crayonné est très plaisant. Dans les passages "action" comme la course à vélo par exemple c'est bien rendu et le découpage dynamique apporte un souffle épique. Les courtes histoires sans fin ni début présentes dans l'album sont toutes plus ou moins reliés par une atmosphère commune. Pour ce qui est des aubergines, je suis assez d'accord avec The Patrick, c'est juste un prétexte. Les personnages principaux des récits l'apprécient tous plus ou moins mais bon... à voir avec la suite de la série, il y aura peut-être un envol de l'aubergine, une signification profonde ou simplement une aubergine party avec tous les personnages pour clore la série. Non sérieusement je pense que l'aubergine est là pour tenter de donner une teinte originale au récit, un côté frais... L'auteur aime peut-être développer ses histoires autour d'un légume assez insipide. Qui sait? J'ai bien aimé ce premier album en tout cas et je vais lire la suite en espérant que les rapports entre les personnages gagnent en profondeur, "Un été andalou" est néanmoins un album de qualité, original et méritant au moins une lecture.
Les Gardiens du Maser
Ok c'est vrai, c'est très beau. Le dessin est ultra-précis et on sent que l'auteur a du passer à peu près un mois devant chaque case avant de décider qu'elle était finie. Les couleurs sont vivantes, ça change agréablement. Il y a un talent indéniable dans l'invention du matériel, des costumes et, allez soit, dans l'univers de Kolonie. C'est original et cohérent, bravo. Mais pourquoi une histoire qui avance aussi lentement!!!! Au bout de trois tomes, le premier effet d'extase liée aux dessins a largement le temps de se dissiper, et pour parler clairement, j'ai plongé dans un ennui profond, me surprenant à feuilleter le reste de l'album pour voir si l'intrigue s'accélère ou continue à son rythme d'escargot décérébré et hémiplégique. Si je voulais juste des belles images, j'irais regarder des tableaux au Louvre. Dans une BD, j'aime bien aussi avoir une histoire soutenue et rythmée.
On a tué Wild Bill
Dans le contexte de la transition entre l'épopée du western et l'industrialisation grandissante de l'Amérique, ce one shot reprend avec talent plusieurs thèmes de littérature récurrents tels que la vengeance, le passage à l'âge d'homme, l'amour déçu, etc.. L'histoire somme toute assez sommaire et peu originale n'est pas à mon sens le point fort de cette BD. Le héros se laisse porter par son environnement et ses rencontres et reste assez passif avant de se décider à agir dans les ultimes pages de l'album. En revanche, les dessins d'Hermann sont véritablement extraordinaires. Exécutés en couleur directe, technique qu'il utilise aujourd'hui systématiquement (et avec bonheur), ils jouent merveilleusement avec la lumière et l'obscurité et font de certaines des planches de pures merveilles. Dommage que le propos soit un petit peu léger, on est passé à côté d'un chef d'oeuvre.
Reflets d'écume
J'ai bien aimé le dessin de cette série qui certes peut se révéler très, voire trop travaillé, mais qui donne une véritable puissance à cette BD. Ceci rend l'ensemble vraiment nerveux et je trouve que ça donne une bonne dimension à la BD... Le scénario est un peu pauvre et heureusement qu'il est relevé par le dessin qui le sert merveilleusement. La trame est classique et peu de personnages ont un caractère relevé à l'exception du cardinal et du prince. Reste que cette Bd donne un interprétation assez sympa du conte d'Andersen et autrement plus relevé que la version Disney. Ca tombe, j'ai jamais pu blairer Ariel. Plus sérieusement une BD à lire pour la nervosité du dessin qui m'a vraiment procuré beaucoup de plaisir.
Yureka
Je n'ai lu que les deux premiers tomes. Je ne pense pas lire la suite, sauf si on me la prête ou que d'autres postent à son sujet des avis très positifs. Pour l’instant, c’est une BD assez sympa, remplie de clichés et de dénouements prévisibles, mais qui se lit très bien quand même. Les petites histoires des trois lycéens sont marrantes, même si elles ne sont pas très originales et que les personnages ont tendance à être des caricatures d’eux-mêmes. Le dessin est correct, dans le style manga classique, pas toujours très lisible dans les scènes d’action. L’univers du jeu de rôle en ligne n’est pas extraordinaire, quand on compare par exemple à l’inventivité de Greed Island (HunterXHunter). Là, on est plus dans un jeu de rôle assez bourrin, où on alterne donjons, revente d’objets et accumulation de XP. Ce qui est plus intéressant, c’est l’idée de mettre en parallèle les personnalités des joueurs dans la réalité et dans le jeu. Cet aspect sera peut-être plus exploité par la suite, mais il donne déjà un peu de profondeur au récit. Le personnage de Yureka, qui apparaît dans le tome 2, promet aussi humour et rebondissements. après lecture des 12 tomes suivants bon ben finallement, mon homme étant fan, j'ai lu la suite ^^ Et ça reste franchement pas mal. Les codes si classiques du jeu en ligne sont détournés, toujours au premier degré mais avec des questions pas bêtes. Les personnages de plus haut niveau cherche en effet à exploiter au mieux leur compréhension du jeu, et ça tombe bien, car le monstre à affronter dépasse lui-même les limites du jeu. Enfin bon, je vous laisse découvrir, mais disons que même si c'est long, l'intérêt reste soutenu. Ce devrait plaire aux ammateurs de WOW ;)