La momie, celle qui fait peur comme dans le film, indestructible etc. C'est la même ici qui revient d'entre les morts, et en cela l'histoire n'est pas très palpitante. L'enquêteur enquête à la manière d'un Dylan Dog londonien sur d'étranges meurtres dont on retrouve les cadavres exsangues, et finit par remonter le fil.
L'histoire n'est pas palpitante, je n'ai pas trop accroché au dessin mais il reste très correcte. La mise en page est parfois assez éclatée et l'ordre des cases bizarroïde si bien qu'on perd parfois l'ordre de lecture.
Je ne savais pas qu'il y avait un 2ème tome, en tout cas ça se lit comme un one-shot.
Pour amateurs de Battaglia je pense.
Pas mal pour l'histoire. En fait on prend ça au départ comme une suite de nouvelles complètement indépendantes les unes des autres et le lien entre elles se révèle à la fin. Le tout est un peu rocambolesque, et bizarrement tourné sur le sexe, le racisme et les divers thèmes habituels de Baru.
A posteriori, on revient sur les petites histoires et on comprend, sauf pour la première dans laquelle je n'ai pas vraiment compris la place.
Détail amusant, les protagonistes se retrouvent en Bretagne, et on se sent tout bizarre devant le réalisme des dessins de Baru. La gare de Vannes par exemple est vraiment comme ça, la même couleur et tout.
Je ne trouve pas que la série Ivor aie si mal vieilli que ça.
Le dessin est classique mais maîtrisé et joli. Les histoires sont réalistes et bien faites. Et surtout le personnage même d'Ivor est bien sympa car il est fort et courageux bien sûr, juste ce qu'il faut pour un personnage du journal Tintin des années 70-80 mais il est aussi assez ingénieux et surtout l'auteur n'a pas peur de lui faire jouer les anti-héros par moment. Je pense en particulier à cette petite histoire où Ivor affrontait dans un tournoi de campagne une jeune femme acrobate qui par une manoeuvre agile le faisait chuter lourdement à terre : Ivor apprenait ensuite à un enfant déçu qu'il avait été payé pour simuler sa chute et qu'il n'était pas le héros sans reproche et sans faille qu'on pouvait imaginer.
Une touche de modernité dans un personnage évoluant dans des histoires classiques mais bien sympathiques.
En voyant cette BD sur les rayonnages de Carrefour, je me suis dit "ça y est, voilà encore une série commerciale d'humour industriel à la façon des éditions Bamboo et autres Guides de...". C'est pour ça que j'ai été agréablement surpris en lisant cette BD car le niveau n'en est pas mauvais.
Le dessin n'a rien d'exceptionnel ni d'original mais il est très convenable et assez sympa. Les couleurs elles-mêmes ne sont pas trop mauvaises, pas trop pêtantes comme dans nombre de BDs d'humour de bas de gamme.
Et ensuite, j'ai finalement réalisé qu'il y avait matière à faire pas mal de gags pas mauvais et assez originaux en prenant pour thème le cyclisme amateur. La petite bande de personnages cyclistes est sympa et assez attachante. Les gags ne se répêtent pas et sont souvent assez drôles.
Bref, ça se lit très bien et ça fait passer un bon moment.
Alors, si ça me fait rire moi qui n'aime pas le vélo, ça doit être excellent pour les fans de cyclisme.
Hé bé, ça nous rajeunit pas des BD comme celle là.
Je me souviens qu'à l'époque, je guettai fébrilement mon Casus Belli bimestriel, mon impatience de rôliste tout juste pubère (une époque dont j'ai fait disparaître toutes les photos) en partie alimentée par l'idée d'y retrouver une ou deux planches sur le gob' pathétique créé par Ségur et Chevalier.
Avec le recul, je me dis qu'il ne faut pas se leurrer. C'est réservé à un public ultra-précis (les joueurs d'AD&D) et même dans ce cadre là, il faut reconnaître que c'est quand même pas ultra-méga poîlant.
Il y a certes ça et là quelques bonnes trouvailles mais ça reste de la private joke très confidentielle qui n'a que peu de chances de faire réagir le lecteur lambda.
A réserver aux nostalgiques qui ne manqueront pas de pousser un soupir sur le thème de 'Ah, quelle époque, quand même...' (sauf s'il réussissent un jet de protection avec un malus de -3).
Ce nouvel avatar du monde de troy, n'a visiblement pas d'autre vocation que celle de divertir. Et globalement, il y parvient... Bon, ça ne veut pas dire, qu'on tient là, une trés bonne bd... Ca veut juste dire, que si l'on veut se détendre sans se prendre trop la tête, on ne risque pas d'être déçu.
Côté graphisme, c'est pas mal. J'aime bien le travail de Tota.
Si je n'ai pas été trop déçu par l'ensemble (la nuance de mon propos, vient du fait que c'est gonflant quand même, de voir une série à succès déclinée sous tous les tons. C'est lourd...), je ne conseille quand même pas l'achat. Moi, je l'aie lue dans un supermarché. Et franchement, je crois, que c'est le meilleur endroit pour la lecture d'un tel album.
Il n'y a pas de doute, Gimenez est une bête de dessin, et particulièrement lorsqu'il s'éclate dans le style SF. Les vaisseaux et engins de combat qu'il crée sont superbement réalistes et il n'a pas son pareil pour taper dans la mise en page grand spectacle.
Sa façon de représenter la gente féminine n'est pas désagréable non plus (même si selon lui la femme n'est pas digne de ce qualificatif sans une paire de mamelles digne d'une baleine).
En revanche, je trouve le scénario du Quatrième Pouvoir un peu limité et paradoxalement pour une histoire assez simpliste, confus.
L'intérêt de cette BD est donc avant tout (et presque uniquement)visuel; mais il est vrai que sur ce plan, on en a pour son argent.
De la bonne vieille BD des années 80, Ivor m'avait plu à l'époque par son style de dessin très classique et des histoires sans grande originalité mais solidement construites et parsemées d'une ou deux trouvailles originales.
Force est de reconnaître que cette série, aujourd'hui quasiment introuvable a fort mal vieilli et qu'elle ne souffre pas la comparaison avec les classiques du genre.
Bah.. Ca ne vous empêchera pas de passer un bon moment avec si vous arrivez à mettre la main dessus.
J'ai bien aimé Blacksad.
Les BD dont les protagonistes sont des animaux 'humanisés' sont certes légion mais celle servies par un tel talent dans le dessin sont beaucoup plus rares. L'idée d'y associer des histoires et une ambiance de polar US à la Chandler est effectivement brillante.
Et je dois avouer que cela a été suffisant pour me tenir en haleine dans le deux premiers tomes.
C'est pourquoi je mets 3 étoiles et je recommande à l'achat.
J'ai bien aimé Blacksad, donc, mais je suis plus réservé pour la suite.
Parce qu'il ne faut non plus se mentir. Les scénarios sont quand même franchement moyens: au mieux on est dans du ultra-classique, au pire dans de l'inexistant (prétexte à faire évoluer le personnage principal).
En bref, j'attends les auteurs de pied ferme pour la suite. Et il faudra qu'ils redressent sérieusement la barre sur le plan de l'intrigue pour que je continue à adhérer, parce que les jolis dessins sans rien derrière, moi, ça me saoulera assez rapidement.
Wait and see, donc.
Un petit OVNI que cette BD (un comble quand on parle de SF, me direz vous) où Cailleteau et Vatine s'essaient à la parodie du genre qui va les rendre célèbres avec Aquablue.
Les aventures de Stan Pulsar, archétype du héros 'à l'américaine', musclé, beau gosse, meilleur pilote de toute la flotte terrienne et un peu con sur les bords, ne sont certes pas un monument de finesse scénaristique mais se laissent lire très agréablement.
Dans le dessin de Vatine se trouvent les prémices de ses futures grandes oeuvres, tandis que les histoires de Cailleteau sont efficaces et bien cadencées.
On appréciera la petite (mais c'est toujours agréable) touche d'érotisme que les auteurs ont ajouté à leur mélange et que l'on ne retrouve plus dans leurs autres oeuvres.
A lire pour se détendre et passer un bon moment, sans plus.
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Les Enquêtes de l'inspecteur Coke
La momie, celle qui fait peur comme dans le film, indestructible etc. C'est la même ici qui revient d'entre les morts, et en cela l'histoire n'est pas très palpitante. L'enquêteur enquête à la manière d'un Dylan Dog londonien sur d'étranges meurtres dont on retrouve les cadavres exsangues, et finit par remonter le fil. L'histoire n'est pas palpitante, je n'ai pas trop accroché au dessin mais il reste très correcte. La mise en page est parfois assez éclatée et l'ordre des cases bizarroïde si bien qu'on perd parfois l'ordre de lecture. Je ne savais pas qu'il y avait un 2ème tome, en tout cas ça se lit comme un one-shot. Pour amateurs de Battaglia je pense.
Sur la route encore
Pas mal pour l'histoire. En fait on prend ça au départ comme une suite de nouvelles complètement indépendantes les unes des autres et le lien entre elles se révèle à la fin. Le tout est un peu rocambolesque, et bizarrement tourné sur le sexe, le racisme et les divers thèmes habituels de Baru. A posteriori, on revient sur les petites histoires et on comprend, sauf pour la première dans laquelle je n'ai pas vraiment compris la place. Détail amusant, les protagonistes se retrouvent en Bretagne, et on se sent tout bizarre devant le réalisme des dessins de Baru. La gare de Vannes par exemple est vraiment comme ça, la même couleur et tout.
Ivor
Je ne trouve pas que la série Ivor aie si mal vieilli que ça. Le dessin est classique mais maîtrisé et joli. Les histoires sont réalistes et bien faites. Et surtout le personnage même d'Ivor est bien sympa car il est fort et courageux bien sûr, juste ce qu'il faut pour un personnage du journal Tintin des années 70-80 mais il est aussi assez ingénieux et surtout l'auteur n'a pas peur de lui faire jouer les anti-héros par moment. Je pense en particulier à cette petite histoire où Ivor affrontait dans un tournoi de campagne une jeune femme acrobate qui par une manoeuvre agile le faisait chuter lourdement à terre : Ivor apprenait ensuite à un enfant déçu qu'il avait été payé pour simuler sa chute et qu'il n'était pas le héros sans reproche et sans faille qu'on pouvait imaginer. Une touche de modernité dans un personnage évoluant dans des histoires classiques mais bien sympathiques.
Les Cyclistes
En voyant cette BD sur les rayonnages de Carrefour, je me suis dit "ça y est, voilà encore une série commerciale d'humour industriel à la façon des éditions Bamboo et autres Guides de...". C'est pour ça que j'ai été agréablement surpris en lisant cette BD car le niveau n'en est pas mauvais. Le dessin n'a rien d'exceptionnel ni d'original mais il est très convenable et assez sympa. Les couleurs elles-mêmes ne sont pas trop mauvaises, pas trop pêtantes comme dans nombre de BDs d'humour de bas de gamme. Et ensuite, j'ai finalement réalisé qu'il y avait matière à faire pas mal de gags pas mauvais et assez originaux en prenant pour thème le cyclisme amateur. La petite bande de personnages cyclistes est sympa et assez attachante. Les gags ne se répêtent pas et sont souvent assez drôles. Bref, ça se lit très bien et ça fait passer un bon moment. Alors, si ça me fait rire moi qui n'aime pas le vélo, ça doit être excellent pour les fans de cyclisme.
Kroc le Bô
Hé bé, ça nous rajeunit pas des BD comme celle là. Je me souviens qu'à l'époque, je guettai fébrilement mon Casus Belli bimestriel, mon impatience de rôliste tout juste pubère (une époque dont j'ai fait disparaître toutes les photos) en partie alimentée par l'idée d'y retrouver une ou deux planches sur le gob' pathétique créé par Ségur et Chevalier. Avec le recul, je me dis qu'il ne faut pas se leurrer. C'est réservé à un public ultra-précis (les joueurs d'AD&D) et même dans ce cadre là, il faut reconnaître que c'est quand même pas ultra-méga poîlant. Il y a certes ça et là quelques bonnes trouvailles mais ça reste de la private joke très confidentielle qui n'a que peu de chances de faire réagir le lecteur lambda. A réserver aux nostalgiques qui ne manqueront pas de pousser un soupir sur le thème de 'Ah, quelle époque, quand même...' (sauf s'il réussissent un jet de protection avec un malus de -3).
Les Conquérants de Troy
Ce nouvel avatar du monde de troy, n'a visiblement pas d'autre vocation que celle de divertir. Et globalement, il y parvient... Bon, ça ne veut pas dire, qu'on tient là, une trés bonne bd... Ca veut juste dire, que si l'on veut se détendre sans se prendre trop la tête, on ne risque pas d'être déçu. Côté graphisme, c'est pas mal. J'aime bien le travail de Tota. Si je n'ai pas été trop déçu par l'ensemble (la nuance de mon propos, vient du fait que c'est gonflant quand même, de voir une série à succès déclinée sous tous les tons. C'est lourd...), je ne conseille quand même pas l'achat. Moi, je l'aie lue dans un supermarché. Et franchement, je crois, que c'est le meilleur endroit pour la lecture d'un tel album.
Le quatrième pouvoir
Il n'y a pas de doute, Gimenez est une bête de dessin, et particulièrement lorsqu'il s'éclate dans le style SF. Les vaisseaux et engins de combat qu'il crée sont superbement réalistes et il n'a pas son pareil pour taper dans la mise en page grand spectacle. Sa façon de représenter la gente féminine n'est pas désagréable non plus (même si selon lui la femme n'est pas digne de ce qualificatif sans une paire de mamelles digne d'une baleine). En revanche, je trouve le scénario du Quatrième Pouvoir un peu limité et paradoxalement pour une histoire assez simpliste, confus. L'intérêt de cette BD est donc avant tout (et presque uniquement)visuel; mais il est vrai que sur ce plan, on en a pour son argent.
Ivor
De la bonne vieille BD des années 80, Ivor m'avait plu à l'époque par son style de dessin très classique et des histoires sans grande originalité mais solidement construites et parsemées d'une ou deux trouvailles originales. Force est de reconnaître que cette série, aujourd'hui quasiment introuvable a fort mal vieilli et qu'elle ne souffre pas la comparaison avec les classiques du genre. Bah.. Ca ne vous empêchera pas de passer un bon moment avec si vous arrivez à mettre la main dessus.
Blacksad
J'ai bien aimé Blacksad. Les BD dont les protagonistes sont des animaux 'humanisés' sont certes légion mais celle servies par un tel talent dans le dessin sont beaucoup plus rares. L'idée d'y associer des histoires et une ambiance de polar US à la Chandler est effectivement brillante. Et je dois avouer que cela a été suffisant pour me tenir en haleine dans le deux premiers tomes. C'est pourquoi je mets 3 étoiles et je recommande à l'achat. J'ai bien aimé Blacksad, donc, mais je suis plus réservé pour la suite. Parce qu'il ne faut non plus se mentir. Les scénarios sont quand même franchement moyens: au mieux on est dans du ultra-classique, au pire dans de l'inexistant (prétexte à faire évoluer le personnage principal). En bref, j'attends les auteurs de pied ferme pour la suite. Et il faudra qu'ils redressent sérieusement la barre sur le plan de l'intrigue pour que je continue à adhérer, parce que les jolis dessins sans rien derrière, moi, ça me saoulera assez rapidement. Wait and see, donc.
Stan Pulsar - L'As des astres
Un petit OVNI que cette BD (un comble quand on parle de SF, me direz vous) où Cailleteau et Vatine s'essaient à la parodie du genre qui va les rendre célèbres avec Aquablue. Les aventures de Stan Pulsar, archétype du héros 'à l'américaine', musclé, beau gosse, meilleur pilote de toute la flotte terrienne et un peu con sur les bords, ne sont certes pas un monument de finesse scénaristique mais se laissent lire très agréablement. Dans le dessin de Vatine se trouvent les prémices de ses futures grandes oeuvres, tandis que les histoires de Cailleteau sont efficaces et bien cadencées. On appréciera la petite (mais c'est toujours agréable) touche d'érotisme que les auteurs ont ajouté à leur mélange et que l'on ne retrouve plus dans leurs autres oeuvres. A lire pour se détendre et passer un bon moment, sans plus.