Ivor

Cette bande qui débute dans le journal Tintin en 1980 conte l'histoire d'un mercenaire en des temps anciens et ombrageux où l'homme était un loup pour l'homme, et où seules la force et la ruse faisaient la loi. Son héros est un homme d'épée voué à l'errance. Ces temps anciens sont ceux du Moyen Age, mais un peu à l'instar de Chevalier Ardent, il n'est pas fait mention de faits historiques connus ou de personnages réels, le récit utilise seulement l'époque médiévale et ses ingrédients (révoltes, attaques de châteaux, combats, complots et cruautés diverses). Cette série n'a pas eu un retentissement important et n'a pas marché, peut-être en raison de son traitement, sans doute pas assez dynamique dû au dessinateur croate Zoran, qui manque de vigueur, malgré de bonnes intentions et quelques images bien construites (attaque, scènes de groupe...). Mais Zoran abuse un peu trop des visages rageurs aux bouches ouvertes, et son trait demeure bien trop figé par endroits, c'est dommage, la série avait un potentiel intéressant. Cependant, ma note est basse, je n'ai aimé qu'à moitié, mais je suis contradictoire, j'ai trouvé 2 albums en occase (il n'y en eut que 5 et on les trouve assez facilement), il n'est pas impossible que j'en rachète si je peux négocier un prix. Certaines Bd ont droit à une seconde chance.

29/06/2013 (modifier)

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Ce qui me plaît essentiellement dans cette bande dessinée, c'est le dessin. Détaillé, minutieux, précis et pour moi véritablement attractif. C'est vrai qu'il a un léger côté figé, mais qui ne me déplait pas. Les détails des vêtements, les traits des personnages, les décors, les armes sont superbement bien faits. Les histoires sont bien construites, sans être particulièrement formidables, mais elles ont le mérite de distraire le lecteur. Zoran a su créer une ambiance particulièrement prenante. Les 4 premiers tomes forment une histoire qui se suit plus ou moins, un fil conducteur reliant les tomes aux autres. Le 5ème, en revanche, ("Les mercenaires vont au paradis") ajoute une dimension particulière à la série en donnant à Ivor quasiment un second rôle et en changeant de décor par rapport aux 4 autres. Mais c'est bizarre que cette BD ne soit pas devenue une série fleuve avec nombre d'albums. Tous les ingrédients s'y trouvent (un héros charismatique, des personnages secondaires aux caractères bien trempés, des histoires intéressantes, un Moyen-Age âpre et dur...) et dans les années 80, des séries à rallonge ont vu le jour. C'est même un peu dommage d'abandonner ce héros après 5 tomes, on a envie de continuer à le suivre et voir son évolution.

29/12/2007 (modifier)

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Je ne trouve pas que la série Ivor aie si mal vieilli que ça. Le dessin est classique mais maîtrisé et joli. Les histoires sont réalistes et bien faites. Et surtout le personnage même d'Ivor est bien sympa car il est fort et courageux bien sûr, juste ce qu'il faut pour un personnage du journal Tintin des années 70-80 mais il est aussi assez ingénieux et surtout l'auteur n'a pas peur de lui faire jouer les anti-héros par moment. Je pense en particulier à cette petite histoire où Ivor affrontait dans un tournoi de campagne une jeune femme acrobate qui par une manoeuvre agile le faisait chuter lourdement à terre : Ivor apprenait ensuite à un enfant déçu qu'il avait été payé pour simuler sa chute et qu'il n'était pas le héros sans reproche et sans faille qu'on pouvait imaginer. Une touche de modernité dans un personnage évoluant dans des histoires classiques mais bien sympathiques.

30/06/2005 (modifier)

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De la bonne vieille BD des années 80, Ivor m'avait plu à l'époque par son style de dessin très classique et des histoires sans grande originalité mais solidement construites et parsemées d'une ou deux trouvailles originales. Force est de reconnaître que cette série, aujourd'hui quasiment introuvable a fort mal vieilli et qu'elle ne souffre pas la comparaison avec les classiques du genre. Bah.. Ca ne vous empêchera pas de passer un bon moment avec si vous arrivez à mettre la main dessus.

30/06/2005 (modifier)

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