Au premier abord, l'histoire semble minable. Cependant on est vite surpris et en quelques pages, cette bd devient potentiellement intéressante, et l'histoire est plus intelligente qu'elle n'y parait.
Faudrait voir si la suite...
Je ne sais trop quoi penser de cette série qui alterne le bon et le moins bon.
Le graphisme est très inégal par exemple. Généralement, je n'aime pas les albums collectifs qui alternent les dessinateurs chaque chapitre. Et ici, c'est le cas et les défauts de ce type d'initiative sont bien présents à mes yeux : styles très différents, personnages à l'aspect changeant d'un dessin à l'autre, ambiances visuelles dissemblables... Non seulement ces changements de dessinateurs brisent le rythme et l'atmosphère de la lecture, mais ils mettent en évidence les différences de talent de chacun. Les techniques de dessins n'ont en effet parfois rien à voir les unes avec les autres, certains usant avec brio d'une colorisation classique tandis que d'autres masquent leurs défauts sous une colorisation informatique froide et plate.
Et pourtant le niveau général du dessin est plutôt bon, voire très bon pour un ou deux dessinateurs du groupe. Mais j'aurais vraiment préféré un unique dessinateur pour l'ensemble.
Quant au récit, il est lui aussi inégal. Il a l'avantage d'aborder les légendes de la table ronde d'une manière relativement proche des récits moyenâgeux. La façon dont les histoires sont racontées me rappellent en effet un peu les récits de Chrétien de Troyes, avec la part de "naïveté" et de fatalité qu'elles impliquent.
S'y mêle également avec intérêt comme dans la plupart des récits Arthuriens la confrontation, symbolique ou non, entre la religion chrétienne et le druidisme celtique.
Cependant, je n'ai guère été convaincu par ces récits qui restent un peu trop terre à terre, ou trop heroic-fantasy, pour aiguiser mon intérêt. Les personnages n'ont aucune profondeur, les situations sont fades, les dialogues insignifiants.
Bref, cette BD n'apporte pas pour moi de nouveauté aux adaptations en BD des légendes Arthuriennes, ni originalité ni récit captivant. Je lui préfère nettement une série moins aventuresque mais plus fidèle au mythe celtique telle que Arthur.
Dans un premier temps, je tiens à préciser que je compte l'auteur parmi mes plus proches amis : mon avis ne saurait donc être complètement objectif. Et étant moi-même auteur de BD recherchant une maison d'édition (que je trouverai certainement dès que j'aurai fini de faire n'importe quoi et de me prendre pour Max Ernst, enfin j'espère !), j'estime quand même n' avoir pas un avis trop influencé.
Tout d'abord, rappelons que ce livre est vraiment une BD pour enfant, c'est l'intention principale de l'auteur et j'insiste bien là-dessus. D'ailleurs, on s'en rend rapidement compte. Je l'ai sur les genoux actuellement, et quand je regarde la mise en page elle est simple mais très correcte et a le mérite d'être extrêmement lisible, ce qui est appuyé par un texte et une police clairs. Le mange-mots a une tête sympatoche, ainsi que tous les personnages, même si leur design manque un peu de style, il est vrai. Pour revenir au mange-mots, je regrette qu'il ait été modélisé en noir, cela tranche un peu trop avec les jolies couleurs pastelles, qui c'est vrai pourraient être mieux maîtrisées aussi. Et même s’il y a beaucoup de critiques graphiques à faire (perso j'aime bien quand même les décors), tous les enfants à qui j'ai offert le livre ou à qui je l'ai fait lire m'ont donné un avis plus que favorable.
C'est mignon, un peu naïf, ça ne se lit pas dans la difficulté, on ne s'ennuie pas, et en plus on comprend quasiment tout ! En plus il y a des petits cotés attachants et une gentille morale (qui est très gratifiante pour la BD en général), que demander de plus ?
Donc je trouve ça pas mal pour un premier album, même si secrètement j'ai été super jaloux quand j'ai su qu'il allait être édité. C'était donc pas gagné pour moi d'avoir un avis positif, lol, sachant de plus que c'est vraiment pas mon genre de bd !
Donc achetez cette BD à vos enfants, vous aiderez Pierre Uong, pauvre petit cambodgien qui a échappé aux services d'immigration !
(c'était une blague!)
C'est sympa mais l'histoire est assez légère. Le ton est un brin fantastique car Comès parle du peuple indien "du tigre" ou longue dents. Des personnages ont des dons étranges, l'un peut s'exprimer en crachant des images de feu, d'où son nom "parle avec le feu". Le fil principal est constitué sur la recherche d'une ombre, façon enquête policière au pays des peaux-rouges.
Divertissant, sans plus.
Le dessin est très agréable à l'oeil quant à lui.
Sympathique histoire peut-être en partie autobiographique sur un enfant confié à ses grands-parents. On a tous été en vacances d'été à la campagne chez ses aïeux, en tout cas moi oui.
Le cas est un peu particulier ici car il s'agit d'une phase transitoire en attendant que ses parents divorcent. Le jeune garçon va découvrir différentes choses de la vie à la campagne dont la pêche en rivière. C'est bien dommage que ce soit si court car le dessin vaut également le coup d’œil.
C'est le premier manga que j'ai lu (un peu dur au départ de lire à l'envers) et si j'ai eu un réel plaisir sur la première moitié de l'histoire, j'ai trouvé qu'à partir du tome 5-6 cela devenait franchement redondant.
La révélation finale ! Myazaki l'évoque à de nombreuses reprises tout au long de l'histoire et il faut être aveugle pour ne pas avoir compris son message d'espoir (la vie reprend le dessus) bien avant d'avoir atteint les ultimes pages. Néanmoins il se dégage de cette série un sentiment de fraîcheur et de bien être comme sait si bien le faire Maître Miyazaki, on tombe sous l'emprise de la princesse Nausicaä et de son univers dés les premières cases.
Le dessin en noir et blanc sert bien l'histoire même si par moment c'est un peu confus, notamment lors des scènes de batailles.
Un autre point important qui mérite d'être signalé c'est que cette série ne compte que 7 albums, je ne suis pas fan des séries à rallonge sur 25 ou 30 BD et je trouve donc cette initiative fort louable.
Du bon donc et du moins bon c'est pourquoi j'en reste à 3/5.
Cet album est un recueil d'histoires courtes, légères, sur le thème le plus souvent d'amours adolescents.
Yan Kai a un dessin proche de celui du mangaka Tsukasa Hojo (F.Compo). Il maîtrise bien son trait et est très agréable à lire tout comme à regarder. Sa narration est fluide et plaisante, même si j'ai noté deux ou trois moments un peu ardus à suivre, mais c'est bien peu à reprocher sur l'ensemble d'un album. Bref, c'est un manhua de belle qualité visuelle pour qui aime le style manga.
Quant aux récits, ils sont sympathiques. D'inspiration souvent adolescente, certains sont des oeuvres non pas de jeunesse mais des débuts professionnels de l'auteur. Cela se ressent un peu dans la légère insouciance de ces récits teintés de romantisme.
Ce sont des histoires qu'on lit avec plaisir mais sans qu'un scénario ne ressorte plus l'un que les autres. Un peu superficielles, pas toujours très originales, elles abordent des tranches de vie et d'émotions douces, des amours ou des amitiés de jeunesse. Elles tiennent plus du gentil divertissement que du message émotionnel mais leur lecture laisse une sensation plutôt agréable.
A lire pour profiter d'un dessin réussi et d'histoires courtes plaisantes.
Voilà un manga que je considère comme culte, que je possède intégralement, et auquel je ne mettrais que la note de 3/5…
L’histoire, tout le monde la connaît : Sangoku un petit gars sorti de nul part se révèle être un guerrier au pouvoir inégalable, et par conséquent sauve la terre avec sa petite bande de potes à plusieurs reprises.
Le héros et l’histoire évoluent au court du temps. L'univers comme les personnages sont attachants. La première partie (connue sous le nom ‘Dragon Ball’ en anime), allie aventure et humour rendant le tout très agréable à lire. Après cela, les combats deviennent de plus en plus gigantesque… et de plus en plus invraisemblables.
Après la partie sur Nameck (le numéro 27/42), le manga devient un peu du n’importe quoi, et traîne en longueur... Le dessin n’étant pas forcément là pour rattraper l’histoire…
Ai-je perdu l’enfant qui sommeillait en moi et qui scotchait devant la télé ne manquant aucun épisode ? Peut-être… Mais avec le recul, je prends toujours le même plaisir à lire le début des aventures de Sangoku… et décroche systématiquement sur la fin.
Avec des auteurs de talent qui ont déjà fait leurs preuves, il fallait s'attendre à un western de bonne qualité. C'est le cas, Angela est une bonne histoire joliment mise en images.
Le dessin est typé, élégant et efficace.
La narration est bonne et maîtrisée.
Le récit est dense, complexe et assez original.
Pourtant, je ne suis pas totalement convaincu. Car il ne ressort finalement pas grand chose de ma lecture. L'histoire ne marque pas et s'oublie rapidement. Il lui manque quelque chose qui lui donnerait une vraie force. Les personnages, par exemple, ne sont pas attachants. La mère d'Angela, par exemple, est assez détestable par exemple. Et la réaction d'Angela en fin de récit est assez peu crédible : elle a été une gentille apathique pendant toutes ces années et tout à coup elle réagit aussi brutalement ? Bof bof...
Oh, et à propos, je déteste quand une BD commence par montrer la scène finale en introduction.
Bref, de la bonne BD de divertissement mais sans plus pour moi, tant et si bien que j'en hésite même à conseiller l'achat.
Difficile de noter ce manhwa, dans la mesure où les histoires présentées sont très différentes, aussi bien graphiquement que scénaristiquement.
Pour ma part, j'ai trouvé que la plupart de ces histoires son bien cruelles... Que l'on soit un homme moderne, un homme de la préhistoire, un poussin, la vie n'est pas tendre avec nous...
"Cocaman" est peut-être la plus aboutie, dans son aspect farce macabre, dans ce qu'elle nous montre de la cruauté de l'enfance face à moins intelligent que soi.
En tous les cas, que l'on aime ou pas les histoires, le dessin, lui, est très beau. Choi Kyu-Sok est indubitablement très doué. Ses personnages ont des proportions très justes, des attitudes naturelles : il fait mouche. Ma préférée à cet égard est la première nouvelle, qui donne son nom au recueil. Son poulet est magnifique !
Pour résumer, c'est un recueil hétéroclite, parfois abstrus, parfois limpide, mais dont certaines histoires ne laisseront pas indifférent(e), d'autant plus que le dessin est réussi.
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Sebastian X
Au premier abord, l'histoire semble minable. Cependant on est vite surpris et en quelques pages, cette bd devient potentiellement intéressante, et l'histoire est plus intelligente qu'elle n'y parait. Faudrait voir si la suite...
Légendes de la Table Ronde
Je ne sais trop quoi penser de cette série qui alterne le bon et le moins bon. Le graphisme est très inégal par exemple. Généralement, je n'aime pas les albums collectifs qui alternent les dessinateurs chaque chapitre. Et ici, c'est le cas et les défauts de ce type d'initiative sont bien présents à mes yeux : styles très différents, personnages à l'aspect changeant d'un dessin à l'autre, ambiances visuelles dissemblables... Non seulement ces changements de dessinateurs brisent le rythme et l'atmosphère de la lecture, mais ils mettent en évidence les différences de talent de chacun. Les techniques de dessins n'ont en effet parfois rien à voir les unes avec les autres, certains usant avec brio d'une colorisation classique tandis que d'autres masquent leurs défauts sous une colorisation informatique froide et plate. Et pourtant le niveau général du dessin est plutôt bon, voire très bon pour un ou deux dessinateurs du groupe. Mais j'aurais vraiment préféré un unique dessinateur pour l'ensemble. Quant au récit, il est lui aussi inégal. Il a l'avantage d'aborder les légendes de la table ronde d'une manière relativement proche des récits moyenâgeux. La façon dont les histoires sont racontées me rappellent en effet un peu les récits de Chrétien de Troyes, avec la part de "naïveté" et de fatalité qu'elles impliquent. S'y mêle également avec intérêt comme dans la plupart des récits Arthuriens la confrontation, symbolique ou non, entre la religion chrétienne et le druidisme celtique. Cependant, je n'ai guère été convaincu par ces récits qui restent un peu trop terre à terre, ou trop heroic-fantasy, pour aiguiser mon intérêt. Les personnages n'ont aucune profondeur, les situations sont fades, les dialogues insignifiants. Bref, cette BD n'apporte pas pour moi de nouveauté aux adaptations en BD des légendes Arthuriennes, ni originalité ni récit captivant. Je lui préfère nettement une série moins aventuresque mais plus fidèle au mythe celtique telle que Arthur.
Samuel et le Mange-Mots
Dans un premier temps, je tiens à préciser que je compte l'auteur parmi mes plus proches amis : mon avis ne saurait donc être complètement objectif. Et étant moi-même auteur de BD recherchant une maison d'édition (que je trouverai certainement dès que j'aurai fini de faire n'importe quoi et de me prendre pour Max Ernst, enfin j'espère !), j'estime quand même n' avoir pas un avis trop influencé. Tout d'abord, rappelons que ce livre est vraiment une BD pour enfant, c'est l'intention principale de l'auteur et j'insiste bien là-dessus. D'ailleurs, on s'en rend rapidement compte. Je l'ai sur les genoux actuellement, et quand je regarde la mise en page elle est simple mais très correcte et a le mérite d'être extrêmement lisible, ce qui est appuyé par un texte et une police clairs. Le mange-mots a une tête sympatoche, ainsi que tous les personnages, même si leur design manque un peu de style, il est vrai. Pour revenir au mange-mots, je regrette qu'il ait été modélisé en noir, cela tranche un peu trop avec les jolies couleurs pastelles, qui c'est vrai pourraient être mieux maîtrisées aussi. Et même s’il y a beaucoup de critiques graphiques à faire (perso j'aime bien quand même les décors), tous les enfants à qui j'ai offert le livre ou à qui je l'ai fait lire m'ont donné un avis plus que favorable. C'est mignon, un peu naïf, ça ne se lit pas dans la difficulté, on ne s'ennuie pas, et en plus on comprend quasiment tout ! En plus il y a des petits cotés attachants et une gentille morale (qui est très gratifiante pour la BD en général), que demander de plus ? Donc je trouve ça pas mal pour un premier album, même si secrètement j'ai été super jaloux quand j'ai su qu'il allait être édité. C'était donc pas gagné pour moi d'avoir un avis positif, lol, sachant de plus que c'est vraiment pas mon genre de bd ! Donc achetez cette BD à vos enfants, vous aiderez Pierre Uong, pauvre petit cambodgien qui a échappé aux services d'immigration ! (c'était une blague!)
Les Larmes du Tigre
C'est sympa mais l'histoire est assez légère. Le ton est un brin fantastique car Comès parle du peuple indien "du tigre" ou longue dents. Des personnages ont des dons étranges, l'un peut s'exprimer en crachant des images de feu, d'où son nom "parle avec le feu". Le fil principal est constitué sur la recherche d'une ombre, façon enquête policière au pays des peaux-rouges. Divertissant, sans plus. Le dessin est très agréable à l'oeil quant à lui.
Quelques Jours d'été
Sympathique histoire peut-être en partie autobiographique sur un enfant confié à ses grands-parents. On a tous été en vacances d'été à la campagne chez ses aïeux, en tout cas moi oui. Le cas est un peu particulier ici car il s'agit d'une phase transitoire en attendant que ses parents divorcent. Le jeune garçon va découvrir différentes choses de la vie à la campagne dont la pêche en rivière. C'est bien dommage que ce soit si court car le dessin vaut également le coup d’œil.
Nausicaä de la vallée du vent
C'est le premier manga que j'ai lu (un peu dur au départ de lire à l'envers) et si j'ai eu un réel plaisir sur la première moitié de l'histoire, j'ai trouvé qu'à partir du tome 5-6 cela devenait franchement redondant. La révélation finale ! Myazaki l'évoque à de nombreuses reprises tout au long de l'histoire et il faut être aveugle pour ne pas avoir compris son message d'espoir (la vie reprend le dessus) bien avant d'avoir atteint les ultimes pages. Néanmoins il se dégage de cette série un sentiment de fraîcheur et de bien être comme sait si bien le faire Maître Miyazaki, on tombe sous l'emprise de la princesse Nausicaä et de son univers dés les premières cases. Le dessin en noir et blanc sert bien l'histoire même si par moment c'est un peu confus, notamment lors des scènes de batailles. Un autre point important qui mérite d'être signalé c'est que cette série ne compte que 7 albums, je ne suis pas fan des séries à rallonge sur 25 ou 30 BD et je trouve donc cette initiative fort louable. Du bon donc et du moins bon c'est pourquoi j'en reste à 3/5.
Histoires courtes
Cet album est un recueil d'histoires courtes, légères, sur le thème le plus souvent d'amours adolescents. Yan Kai a un dessin proche de celui du mangaka Tsukasa Hojo (F.Compo). Il maîtrise bien son trait et est très agréable à lire tout comme à regarder. Sa narration est fluide et plaisante, même si j'ai noté deux ou trois moments un peu ardus à suivre, mais c'est bien peu à reprocher sur l'ensemble d'un album. Bref, c'est un manhua de belle qualité visuelle pour qui aime le style manga. Quant aux récits, ils sont sympathiques. D'inspiration souvent adolescente, certains sont des oeuvres non pas de jeunesse mais des débuts professionnels de l'auteur. Cela se ressent un peu dans la légère insouciance de ces récits teintés de romantisme. Ce sont des histoires qu'on lit avec plaisir mais sans qu'un scénario ne ressorte plus l'un que les autres. Un peu superficielles, pas toujours très originales, elles abordent des tranches de vie et d'émotions douces, des amours ou des amitiés de jeunesse. Elles tiennent plus du gentil divertissement que du message émotionnel mais leur lecture laisse une sensation plutôt agréable. A lire pour profiter d'un dessin réussi et d'histoires courtes plaisantes.
Dragon Ball
Voilà un manga que je considère comme culte, que je possède intégralement, et auquel je ne mettrais que la note de 3/5… L’histoire, tout le monde la connaît : Sangoku un petit gars sorti de nul part se révèle être un guerrier au pouvoir inégalable, et par conséquent sauve la terre avec sa petite bande de potes à plusieurs reprises. Le héros et l’histoire évoluent au court du temps. L'univers comme les personnages sont attachants. La première partie (connue sous le nom ‘Dragon Ball’ en anime), allie aventure et humour rendant le tout très agréable à lire. Après cela, les combats deviennent de plus en plus gigantesque… et de plus en plus invraisemblables. Après la partie sur Nameck (le numéro 27/42), le manga devient un peu du n’importe quoi, et traîne en longueur... Le dessin n’étant pas forcément là pour rattraper l’histoire… Ai-je perdu l’enfant qui sommeillait en moi et qui scotchait devant la télé ne manquant aucun épisode ? Peut-être… Mais avec le recul, je prends toujours le même plaisir à lire le début des aventures de Sangoku… et décroche systématiquement sur la fin.
Angela
Avec des auteurs de talent qui ont déjà fait leurs preuves, il fallait s'attendre à un western de bonne qualité. C'est le cas, Angela est une bonne histoire joliment mise en images. Le dessin est typé, élégant et efficace. La narration est bonne et maîtrisée. Le récit est dense, complexe et assez original. Pourtant, je ne suis pas totalement convaincu. Car il ne ressort finalement pas grand chose de ma lecture. L'histoire ne marque pas et s'oublie rapidement. Il lui manque quelque chose qui lui donnerait une vraie force. Les personnages, par exemple, ne sont pas attachants. La mère d'Angela, par exemple, est assez détestable par exemple. Et la réaction d'Angela en fin de récit est assez peu crédible : elle a été une gentille apathique pendant toutes ces années et tout à coup elle réagit aussi brutalement ? Bof bof... Oh, et à propos, je déteste quand une BD commence par montrer la scène finale en introduction. Bref, de la bonne BD de divertissement mais sans plus pour moi, tant et si bien que j'en hésite même à conseiller l'achat.
L'Amour est une protéine
Difficile de noter ce manhwa, dans la mesure où les histoires présentées sont très différentes, aussi bien graphiquement que scénaristiquement. Pour ma part, j'ai trouvé que la plupart de ces histoires son bien cruelles... Que l'on soit un homme moderne, un homme de la préhistoire, un poussin, la vie n'est pas tendre avec nous... "Cocaman" est peut-être la plus aboutie, dans son aspect farce macabre, dans ce qu'elle nous montre de la cruauté de l'enfance face à moins intelligent que soi. En tous les cas, que l'on aime ou pas les histoires, le dessin, lui, est très beau. Choi Kyu-Sok est indubitablement très doué. Ses personnages ont des proportions très justes, des attitudes naturelles : il fait mouche. Ma préférée à cet égard est la première nouvelle, qui donne son nom au recueil. Son poulet est magnifique ! Pour résumer, c'est un recueil hétéroclite, parfois abstrus, parfois limpide, mais dont certaines histoires ne laisseront pas indifférent(e), d'autant plus que le dessin est réussi.