Les derniers avis (47781 avis)

Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série La Petite Fille qui parlait en dessinant
La Petite Fille qui parlait en dessinant

2.5 Une jeune fille vit dans son monde imaginaire et les gens autour d'elle ne la comprennent pas. C'est un postulat que j'ai vu une bonne centaine de fois et c'est le principal problème de cet album. Si vous avez déjà lu ou vu une histoire avec un enfant qui ne comprend pas toujours le monde des grands et qui a beaucoup d'imagination, je pense que vous aurez une bonne idée du contenu de l'album. C'est pas franchement mauvais, mais le scénario est trop fade pour être passionnant et j'ai eu un peu de difficulté à trouver l'héroïne attachante. Un truc qui m'a frappé est que cela se passe dans le Québec des années 50, mais en enlevant juste un ou deux détails le récit aurait pu se passer n'importe où en occident dans n'importe quelle décennie entre la fin de la seconde guerre mondiale et l'arrivée massive de la technologie genre l'internet. Le point fort est le dessin enfantin qui va très bien pour ce type de récit qui montre le monde au travers les yeux d'un enfant.

06/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Voyage
Voyage

Avec cet album, Matthieu Chiara a le mérite de surprendre ceux qui connaissent ses autres productions, mais aussi de présenter quelque chose de relativement original. Certes, rien d’extraordinaire ou de très développé (format oblige), et quelque chose d’un peu déconcertant. Mais les rebondissements dans les deux dernières pages donnent du coffre à ce petit récit qui sort des sentiers battus, qui traine une certaine nonchalance, pour finir relativement brutalement. A découvrir à l’occasion.

06/08/2025 (modifier)
Couverture de la série De trop
De trop

Fanny Vella parvient assez bien à s’accommoder des contraintes importantes du support (très petit format, faible pagination), pour développer un petit récit intéressant. Certes pas très dense, mais qui finit par faire réfléchir, avec la chute – attendue il est vrai – autour de ce que peut ressentir un gamin lorsqu’il est trimbalé par ses parents et vécu ou présenté comme une contrainte. Rien d’extraordinaire, mais c’est le type de récit qui convient à ce genre de collection (comme les Patte de Mouche aussi). A découvrir à l’occasion.

06/08/2025 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5
Couverture de la série Almudena - Le Temps d'un été
Almudena - Le Temps d'un été

Un bon moment pas compliqué ! De très belles couleurs sur un dessin sympathique mettent en scène l'histoire d'une adolescente nord américaine, Almudena qui va passer deux mois de vacances chez son père guatémaltèque, qu'elle n'a jamais rencontré jusque-là, pendant que sa mère, danseuse, fait une tournée. Ce n'est pas profond, ce n'est pas subtile, mais c'est agréable à regarder, c'est plein de bons sentiments. Son père habite un quartier pauvre, plein de violence mais aussi de liens sociaux variés et interdépendants. Il ne parle pas anglais : le père et la fille passent deux mois à faire des travaux dans la maison et à s'apprivoiser. Les seconds rôles nous distraient et font avancer la jeune fille vers une meilleure compréhension de sa culture : Parfait cadeau pour un.e pré-ado ! (parents divorcés, ou à la recherche de ses origines culturelles, ou en quête de dépaysement ...)

06/08/2025 (modifier)
Par Brodeck
Note: 3/5
Couverture de la série Les Poissons, eux, ne pleurent pas
Les Poissons, eux, ne pleurent pas

Un beau récit sur la misère et l'exploitation des pêcheurs gambiens qui doivent courber l'échine sous la férule d'un capitalisme effréné et mortifère. Les planches de Pendanx nous transportent dans ce pays méconnu d'Afrique de l'ouest et sont toujours aussi réussies, l'auteur lui évoque la situation catastrophique de ces habitants avec pudeur et sincérité, le récit est presque un peu trop sage, évite parfois de justesse le manichéisme et la comparaison avec le superbe Kililana Song est presque inévitable, on ne retrouve ni la galerie de personnages savoureux et hauts en couleur ni la poésie de Flao, même si Laurent Galandon tente une incursion bienvenue dans l'imaginaire à l'image des volutes de fumée qui font penser à l'inquiétant upside down de Stranger things. Cela reste une lecture de qualité, tout à fait recommandable. Et savoir que cet ouvrage a été distribué à une centaine d'enfants gambiens qui reconnaîtront très certainement leur quotidien ne peut que toucher le lecteur et souligner la démarche authentique des auteurs. 3,5/5

06/08/2025 (modifier)
Par Brodeck
Note: 3/5
Couverture de la série L'Or du spectre
L'Or du spectre

On est effectivement loin des standards du " Serpent et du coyote ", pas désagréable, mais bancal à plusieurs reprises et des personnages loin d'être aussi futés que dans le premier opus (doux euphémisme). Des séquences parfois artificielles et en terme de fin ouverte (pour ne pas dire bâclée), celle de " L'or du spectre " laisse un peu perplexe... Un clin d'œil au " Spectre aux balles d'or " du duo mythique de Blueberry, mais ce n'est pas suffisant. Un emprunt suffit amplement.

06/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Un heureux événement
Un heureux événement

Une lecture apéro rapide et pas désagréable, mais qui laisse un goût de trop peu. La lecture est très rapide – format oblige – mais Jika cherche à maintenir un certain suspens jusqu’à la chute. C’est à la fois trop étiré et trop rapide globalement, mais ça se laisse lire (le dessin, simple et aéré est plaisant). Une petite remise en cause de certains clichés autour du rôle de la femme. Note réelle 2,5/5.

06/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Un stagiaire au Hellfest
Un stagiaire au Hellfest

Difficile de développer quelque chose sur un si petit format. Mais cette collection sert aussi à faire découvrir certains auteurs – et c’est le cas ici. Tout est dans le titre en fait en matière d’histoire ! L’auteur – dont c’est la première et unique publication à ce jour – a commencé comme stagiaire chez Rouquemoute, pour accompagner les auteurs au Hellfest. On y voit donc l’auteur lui-même qui se met en scène, mais aussi Pixel Vengeur en dédicace. L’intrigue est minimaliste, avec un peu d’humour et d’auto-dérision. Si Baptiste Tanguy poursuit dans la BD, on peut déjà lui reconnaître un talent de dessinateur. Son trait est agréable et dynamique, et le stagiaire a ici fait ses preuves. Pour ce qui est de la lecture, elle est évidemment très rapide, et il manque un je ne sais quoi pour la rendre plus caustique. Mais ma note tient compte des contraintes du format. C’est une collection apéro. Note réelle 2,5/5.

06/08/2025 (modifier)
Couverture de la série La pas trop bonne Fée
La pas trop bonne Fée

Ma note tient compte des contraintes liées au format(très petit), et à la faible pagination, car c’est très très vite lu, et les auteurs ne développent pas grand-chose finalement. Mais cette lecture est plutôt plaisante. Le dessin de Witko, caricatural, est agréable, et le scénario de Nena joue sur un humour bon enfant, en ménageant une chute rigolote. Le personnage du roi, totalement désinvolte face à ses devoirs de père, est plutôt amusant. Comme les autres opus des Bandes Dessinées à Poster, c’est une lecture apéro, dans une collection qui globalement est intéressante.

06/08/2025 (modifier)
Couverture de la série La Maison des Damnés
La Maison des Damnés

La principale frustration réside dans les contraintes inhérentes à cette collection (très petit format, seulement 16 pages), pas forcément adaptée pour développer une histoire consistante. A cela s’ajoute ici le choix de Jake Raynal de raconter un souvenir d’enfance – ou d’adolescence – marquant mais qui ne fait que questionner. En effet, suite à quelques jeux avec des copains, il s’est introduit chez quelqu’un en banlieue parisienne (au Vésinet), et y a vu une flopée d’objets, vêtements nazis. Raynal questionne ensuite ce souvenir, cherche à comprendre comment cela pouvait se trouver à cette époque (années 1980) et en ce lieu. Ça n'est pas en soi inintéressant, mais on reste sur les questions de l’auteur, puisqu’aucune réponse n’est vraiment donnée. Reste donc une anecdote intrigante… Le dessin de Raynal, très classique et réaliste, est très bon, comme son utilisation du Noir et Blanc. Note réelle 2,5/5.

06/08/2025 (modifier)