Les derniers avis (20285 avis)

Couverture de la série Le Dossier Thanatos
Le Dossier Thanatos

J'ai tenté la lecture sans réelle connaissances du contenu au préalable, j'ai seulement vu la magnifique couverture et le titre qui me laissait penser qu'il y avait sans doute là une bonne histoire sur le sujet de la mort et je me suis dit "bon sang, il faut que je lise ça !". Bonne pioche ? Mauvaise pioche ? Malheureusement mauvaise pioche, je dirais. L'histoire est très classique, je pourrais même dire trop car elle ne m'a pas vraiment emportée. Les thèmes abordées restent intéressants, mais je n'ai pas vraiment trouvé quelque chose qui parvienne à rendre le tout frais ici. La principale qualité de cet album est, encore une fois, le magnifique dessin de Jean-Louis Thouard qui illustre parfaitement cette histoire de meurtres, de spectres et de (re)présentation de la cruauté et de la bassesse humaine. Vraiment, s'il ne s'agissait que de cet esthétisme noir et sale et que l'histoire avait vraiment essayé de brouiller les pistes ou créer une véritable ambiance autour de l'irréel et du réel, il y aurait sans doute eu un super album. En l'état, l'album est… moyen. En tout cas à mes yeux. Le truc qui m'a vraiment frappé c'est le rythme peu engageant du récit. La lecture m'a été difficile, surtout au début, avec des sauts très réguliers d'une scènes à l'autre, des informations qui nous sont parfois transmises de manière assez indigeste, et surtout un petit problème que je vais peut-être avoir du mal à vous expliquer, à savoir que les passages d'une case à l'autre sont parfois assez incohérents. Les cases d'une bande-dessinée peuvent être perçues comme des "moments clés" de l'action, le laps de temps séparant deux cases se doit donc d'être ou bien superflu (dans la continuation du mouvement instigué auparavant) ou bien suggéré (ne pas rendre une action claire peut être un parti pris, après tout). Ici, à plusieurs reprises, j'ai vraiment eu cette impression que des personnages se téléportaient, changeaient trop de place trop rapidement, la meilleure illustration pour cela étant une scène ou deux policiers se trouvent à une porte puis à la case suivante sont déjà à l'intérieur en train de saisir une personne, sans que l'on nous ai montré l'action de "rentrer dans la maison". Je ne sais pas, peut-être que c'est moi qui exagère, mais j'ai vraiment eu la sensation que l'histoire allait beaucoup trop vite, que la narration nous crachait toutes ses informations sans filtre et que le dessin et l'action ne respiraient pas. Surtout que le dessin, tout beau qu'il soit, rend certaines cases parfois trop fournies et brouille davantage la lecture de l'action. Donc bon, l'histoire bien que classique reste intéressante, le dessin vaut le coup d'œil, mais relirais-je l'album ou bien le conseillerais-je, je ne pense pas. Peut-être suis-je trop dure, qui sait.

26/02/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Sabre
Sabre

Cela se passe dans la lointaine préhistoire, alors que les ancêtres des humains étaient encore des primates loin d'être au cœur de ce récit. Une tigresse à dents de sabre vient de donner naissance à une portée de petits dont un au physique très particulier. Alors que tout est réaliste autour de lui, lui est dessiné comme un gribouillis d'enfants, avec une bouille figée mais souriante. Drôle d'animal ou de créature que l'on suivra évoluer dans la nature auprès ou sans ses congénères, se demandant d'où il sort et pourquoi il est aussi différent. Je privilégie généralement le scénario au dessin, et comme celui de cet album m'est passé complètement à côté, je ne l'ai pas apprécié. Pourtant graphiquement, il y a du boulot. On sent l'appétit de l'auteur pour les scènes de nature, les grands paysages de jungles, de forêt ou de volcans. De même que son intérêt pour la faune avec une galerie d'animaux préhistoriques réalistes et soignés. C'est bien rendu... pour qui aime le naturalisme et s'extasie devant des décors de nature vierge. Et au milieu de ça, il y a ce bébé tigre au graphisme si particulier, comme dessiné par un gosse. Qu'est-ce que c'est ? Est-ce un vrai tigre ? Un truc différent ? Venu d'où ? La narration muette nous invite à simplement le suivre, le voir se comporter comme n'importe quel autre bébé tigre, parfois juste un peu plus curieux ou volontaire. Parfois on l'abandonne pour découvrir d'autres vues de la nature, sous l'eau ou au dessus de la lave en fusion. Et surtout d'autres fois, on est transporté ailleurs, sur une autre planète ou une autre dimension, où évoluent d'autres créatures comme ce bébé tigre. Mais quoi ? Cela ne mène à rien. Je n'ai rien compris et je me suis profondément ennuyé. C'est plus un exercice graphique qu'une véritable histoire à mes yeux. Je n'ai ressenti aucun attrait pour l'éventuel poésie ou absurde qui se dégage de tout ça, et peu de passion pour le dessin aussi réussi soit-il. Je n'ai pas pris de plaisir à lire cet album.

25/02/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Dans mon village, on mangeait des chats
Dans mon village, on mangeait des chats

Ouh, j'ai vraiment peu aimé ma lecture. Cette BD est incroyablement mal équilibrée, avec trois parties distinctes qui ne se répondent quasiment pas. Et j'ai eu du mal à comprendre ce que les auteurs voulaient nous raconter au final. Sans trop développer pour éviter de divulgâcher, il y a trois périodes et trois histoires qui se suivent. La première entraine vite dans un village et les magouilles sordides qui s'y passent, puis on enchaine sur un orphelinat. Bêtement, je pensais que ça enchainerait sur un retour au pays, bouclant la boucle du début mais non. La troisième histoire n'a quasiment plus rien à voir avec le début, et les quelques éléments qu'on y retrouve sentent plus la colle rapide que les liens forts. De fait, j'ai eu l'impression de lire trois histoires franchement décousues entre elles. La façon dont les gamins deviennent des mafieux tranche avec le passage dans l'orphelinat où ils agissent comme des petits voyous une seule fois pour une "bonne cause" qui semble finir sur un truc très positif au final. En définitive, je n'ai pas bien compris les liens que les auteurs faisaient, si ce n'est qu'on nous présente la vie d'un personnage. Et comme souvent, la vie est un peu décousue, on navigue sans trop savoir. C'est un peu l'effet que ça m'a fait, avec un début très polar noir, une suite qui fait récit d'enfance rigolo, et une fin de mafieux qui tranche dans la tonalité. L'équilibre est très mal géré dans la gestion du temps, du ton et du récit. Franchement, n'eut été le chat final, j'aurais même oublié qu'il y en avait dans l'histoire alors que ça semblait si important au début.

25/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Boule & Bill
Boule & Bill

Une série jeunesse classique, en ça j’entends qu'elle ne cherche pas à révolutionner son genre et qu'elle a été élevée au rang de culte par le simple fait qu'elle fut l'une des premières et non pour sa qualité intrinsèque. Bon, je rentre dans le lard : je ne trouve pas ça drôle. Dommageable quand la série se veut humoristique. Je n'ai pas non plus une quelconque attache pour les personnages, je trouve que les dessins rentrent parfaitement dans les standards esthétiques de l'âge d'or de la BD franco-belge (mais en cela ne brillent pas par leur originalité), j'ai dû lire une dizaine d'albums dans ma vie et cela s'est toujours fait par dépit car il n'y avait rien d'autre à lire, ... Disons aussi que l’œuvre est très datée et n'a pas vraiment cherché à se renouveler, donc pour survivre à l'usure du temps ça n'est pas optimal. Bon, bah toutes les œuvres ne sont pas universelles ma bonne dame, que voulez-vous ?

25/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Légendaires - Parodia
Les Légendaires - Parodia

Les albums de cette série se veulent comme un bonus, une succession de blaguounettes de connivences avec les fans du monde des Légendaires. Bon, bah déjà premier problème : je ne suis pas fan de l'univers (même si j'ai relativement apprécié étant jeune), donc les blagues et clins d’œil visant spécifiquement les grand-e-s amateur-ice-s des personnages et des codes de la série me passent un peu au-dessus de la tête. En parlant de l'humour, il s'agit justement du deuxième problème : je le trouve trop gras, trop lourd, trop facile. Il se base énormément sur la référence, mais sur la référence d'à peu près tout et n'importe quoi (les super-héros, les princesses Disney, le Père Noël, les journaux télévisés, ...). Le problème que j'ai avec ces références, c'est que j'ai vraiment eu l'impression que pour plus de la moitié d'entre elles, le gag était juste la référence en elle-même. Pas une construction autour ou une parodie, non, juste l'évocation d'une chose connue. Bon, après, quand les gags référencent la série et ses personnages en elleux-même, je lui reconnais de chercher à créer un vrai humour de connivence avec les amateur-ice-s de l'univers, faisant venir de nombreux personnages, parodiant des scènes ou des moments précis-es et profitant des différents évènements ayant changé le statu quo du récit d'origine pour faire venir plusieurs versions des personnages. Bon, après, encore une fois, je ne suis pas fan, donc mon appréciation des ces références est tout de même limitée. Et puis, bon, les chutes qui sentent bon le freeze-frame de fin d'épisode d'une obscure sitcom des années 80 avec les rires enregistrés en fond, c'est pas vraiment mon style d'humour. Même pour le lectorat jeunesse que la série semble viser, je ne pense sincèrement pas que cet humour puisse faire rire. Peut-être que le but n'était vraiment que de faire des blaguounettes de connivences, sans grande prétentions humoristiques. Et il faut dire aussi que les dessins chibis avec expressions du visage exagérées ça marche assez rarement sur moi, et là j'ai vraiment vu ça comme un cache-misère pour le fond des gags assez pauvre. Vraiment, la bête noire de cette série humoristique, c'est que je ne l'ai tout simplement pas trouvée drôle. Pas un rire, pas même un sourire. Donc bon, je mets une deuxième étoile car je reconnais que je ne faisais pas partie du public ciblé et que ça se laisse relativement lire, mais voilà quoi. (Note réelle 1,5)

24/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Judo
Le Judo

J’ai eu l’occasion de trouver dans une boite à livre en allant faire quelques courses le tome 2 (« Panique au dojo »), et cet album va y retourner très vite. Je me suis quelque peu forcé à le finir, et ne l’ai fait que pour la plus ou moins bonne cause : enregistrer la série sur le site. Car je n’y ai pas trouvé mon compte. D’abord le dessin – au demeurant très lisible – n’est pas mon truc. Assez simpliste (peu ou pas de décors, expressions du visage réduites au minimum), avec une colorisation informatique sans nuance, c’est du passe-partout hélas répandu en supermarché (créneau semble-t-il visé par cette série, comme d’autres publiées chez Bamboo, l’autre étant les clubs de judo, dans lesquels on espère des acheteurs potentiels). Les gags d’une page généralement (plus rarement un simple dessin pleine page) ne sont pas assez percutants ou drôles à mon goût. Certains pourraient même être placés hors du cadre du judo. C’est de l’humour fainéant, un peu lourdingue, répétitif parfois (le gag du jeune qui pue des pieds ne mérite pas autant de redites !). Un ou deux sourires n'ont pas suffi à me faire apprécier cette lecture. Je n’en attendais pas grand-chose, donc ma déception est limitée. Mais il y a quand même bien mieux à lire ailleurs. Je ne chercherai en tout cas pas à voir si les autres albums sont de meilleure qualité. Note réelle 1,5/5.

24/02/2025 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
Couverture de la série Gone
Gone

De la SF, de l'action, une couverture énigmatique et prometteuse, mais malheureusement la lecture de cet album n'est pas convaincante. En effet il y a un peu trop de points négatifs. Une somme de petits détails qui, mis bout à bout, font qu'on s'ennuie un peu. D'abord les personnages masculins se ressemblent beaucoup trop. Cheveux en brosse, barbe noir, vêtements gris... clairement on aura toujours un doute sur qui est qui. Ca n'aide évidemment pas à la compréhension, et c'est d'autant plus dommage que ce sentiment est renforcé par une narration pas hyper fluide. Du coup l'intrigue n'est pas forcément claire et au bout d'un moment on se sait plus quel est le but de nos personnages au fond ce vaisseau. L'intrigue comporte trop de non dits, elle manque clairement d'éléments de contexte qui donnerait envie d'en savoir plus. Les péripéties sont dénuées de suspens, et dès qu'un aléa semble pointer le bout de son nez, il n'est pas ou peu développé. Et il ne relance pas l'intérêt de l'intrigue. On reste sur notre faim. Les personnages ne sont pas attachants, même la petite héroïne. On n'est pas inquiet pour eux, jamais. De toute façon on ne sait pas très bien ce qu'ils cherchent à faire. Du coup on lit tout ça sans la moindre passion.

24/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Love letter / Poppoya (Le Cheminot)
Love letter / Poppoya (Le Cheminot)

J’ai hésité à arrondir aux trois étoiles à l’arrache, mais cet album relativement épais ne m’a vraiment pas passionné. Le dessin de Nagayasu est ce que j’ai trouvé de plus réussi. Un trait fin, réaliste, et un rendu fluide et très agréable. En particulier il donne très bien à voir les matins neigeux dans la première histoire. Première histoire qui ne m’a pas intéressé. C’est long, très long, trop long ! Sur un vieux chef de gare qui refuse de prendre sa retraite, alors que sa ligne va fermer, et que les vieilles locomotives de sa jeunesse vont être mises au rebut. Il regrette d’avoir sacrifié sa vie et celles qu’il aimait (sa femme, et surtout sa fille) à son métier. Les quelques apparitions de jeunes filles plus ou moins rêvées sont noyées dans des dialogues ennuyeux sur le métier de cheminot, entre nostalgie et fierté. La seconde histoire est plus surprenante, et sans doute porteuse de davantage de potentiel. Mais, là aussi, j’ai trouvé que c’était un peu plombé par trop de bons sentiments. Et cela tombe comme un cheveu sur la soupe, prend trop à contre sens la personnalité de ce petit membre d’un réseau mafieux, qui s’éprend après la mort de celle-ci de la femme chinoise avec laquelle il avait fait un mariage blanc pour la faire entrer au Japon, pour être exploitée comme prostituée par son patron. Il ne l’a jamais vue, mais deux lettres héritées d’elle le transforment du tout au tout. Trop improbable et sirupeux à mon goût. Note réelle 2,5/5.

24/02/2025 (modifier)
Couverture de la série (Dé)rangée
(Dé)rangée

Je me retrouve dans la majorité des notes, car cette série ne m’a pas vraiment convaincu. Ni réellement intéressé d’ailleurs. Il faut dire que je ne suis a priori pas le cœur de cible. Du dessin en particulier (et de la colorisation informatique). Un dessin basique, certes lisible et dynamique, mais qui manque de détails, avec des expressions de visages trop simplifiées (parfois proche du manga – ce qui ne m’attire pas du tout). Les caractéristiques de ce dessin accentuent justement ce qui m’a rebuté. A savoir une histoire pas palpitante du tout. De la positive attitude qui enfonce des portes ouvertes. Et une lecture qui s’est avérée assez creuse. Seul avantage – de mon point de vue – c’est que ça se lit très vite malgré une pagination importante. Deux albums traversés sans enthousiasme, et une lecture que je vais-je pense vite oublier.

23/02/2025 (modifier)
Couverture de la série X-Men - X of swords
X-Men - X of swords

Assez lourd à digérer cette aventure mutante, vous l’aurez compris à ma note. J’aurais pu être plus coulant car le résultat est conforme à la franchise mais bien des aspects m’ont déplu et finalement le récit ne révolutionne pas l’univers. Univers que j’avais d’ailleurs lâché ces dernières années, j’étais à jour jusqu’à la mort de Wolverine et la défection de Cyclope. Bon on en est plus du tout là avec ce tome, le statu quo a bien sûr depuis évolué. Les mutants sont à nouveau tous unis et forment une nation sur Krakoa, cette dernière est gouvernée par un groupe de têtes pensantes composée de Magneto, Charles Xavier, Sinistre, Apocalypse … Autre élément important, les mutants ont mis au point une machine à ressusciter les leurs, du coup retour en fanfare de Logan, Jean Grey et certainement bien d’autres qui m’ont échappé. Voilà où l’on en est point de vue situation. Histoire de faire un peu frémir sur le devenir des personnages, le scénariste invente une nouvelle ombre au futur mutant. Cette fois il sera question d’univers miroir/parallèle qui souhaite envahir le notre, j’avoue être complètement largué sur la géographie de cet Outremonde et de ces cités/provinces, ce qu’il faut surtout retenir c’est que si un mutant y meure, la machine à résurrection ne marchera pas ; et que c’est a priori la terre d’origine d’Apocalypse. Voilà voilà. En personnes civilisés, la confrontation entre ces 2 mondes se déroulera sous la forme d’un tournoi, ainsi 10 champions de chaque bord devront s’affronter, le tout sous la supervision de Saturnyne (personnage tout puissant qui semble tirer les ficelles). L’histoire démarre donc de façon très linéaire : choix des combattants, au passage ces derniers devront trouver une épée légendaire avant de participer etc … toute cette partie reste encore plaisante (en gros le tome 1) puis arrive ce fameux tournoi et là tout part en vrille. Ça commence à être ridicule à suivre jusqu’au dénouement qui ne peut s’empêcher de faire dans la surenchère. C’est brouillon et trop de protagonistes interviennent. Une série portée sur l’action où l’on ne sait plus bien les motivations des personnages. Le dessin est très versatile en fonction des chapitres. Franchement je déconseille, hormis pour Apocalypse ça n’amène rien de novateur et on ne tremblera même pas pour nos héros.

23/02/2025 (modifier)