Même si les thèmes paraissent différents, j'ai de plus en plus l'impression de relire systématiquement la même chose à chaque nouvel album de Corbeyran. Il se donne un effet de style qui commence à m'insuporter, renforcé de plus par une multitude de notes de bas de pages expliquant des néologismes créés par l'auteur. Mais n'est pas Tolkien qui veut, on est plus ennuyé par cette dernière trouvaille qu'impressionné. Bref c'est pas mauvais mais c'est pesant: tout le déroulement est assez stéréotypé et seule la ville engloutie par les eaux, avec son côté apocalyptique mais vraiment pas original (A.I., Waterworld,...), m'a un peu intéressé.
Niveau dessin, c'est plutôt original quoique la mise en couleur ne soit pas à mon goût. J'ai l'impression que la palette chromatique du sieur Barbay était bloqué sur vert pisseux tirant sur le bleu vaseux. Je veux bien qu'il tente de poser une ambiance mais là ça prend moyen je trouve.
Au final je mets une note un peu dure alors que la lecture de cette BD ne m'a pas été insuportable, loin de là, parce que je suis un peu gagné par la lassitude et que je crois Corbeyran capable de faire bien mieux (il l'a prouvé par le passé). Mais peut-être la multiplication des projets nuit-elle à son inspiration.
Je n'ai pas été charmé par ce premier tome.
Tout d'abord les dessins ne me plaisent que moyennement même si les couleurs sont plutôt belles. L'héroïne se balade en string tout le long de la deuxième partie de l'album....Mouais ! J'ai du mal à y croire surtout au vu de l'époque mais ce n'est pas désagréable juste inapproprié et pas indispensable.
Gualdoni nous offre un scénario pas tip top, un début lent mais assez intéressant, une fin à la va-vite que l'on peut résumer en Akameshi est en string et elle combat le grand méchant pas beau !! Et une intrigue vraiment sans plus. Bref pas terrible !!!
Soleil levant va aller se recoucher avec ce tome même si le dessin convenait bien à cette collec...
Tome 2 : L'histoire est un peu plus intéressante et le dessin se révele au bout du compte assez sympa, quoique... Les couleurs sont elles toujours aussi belles ! Allez, je remonte à 2 :)
Cette bd sortie depuis quelques mois nous présente une vision différente de l'Amérique. Celle-ci est sans fioriture et très engagée.
Le scénario de Steve Darnall est développé d'une manière originale. L'histoire des Etats-unis est présentée sous un visage peu courant: le massacre des indiens, la guerre de sécession, les discours hypocrites de certains politiciens sans oublier la délinquance et la pauvreté qui sont, elles, toujours d'actualité. Tous ces différents thèmes ont comme fil conducteur une figure emblématique de ce pays tout puissant: Uncle Sam. Avec lui, on traverse les années sans transition et on découvre d'une manière un peu surréaliste tout le mal que l'espèce humaine peut engendrer au nom d'une idéologie ou d'un régime aux limites du totalitarisme.
Le récit est écrit avec clairvoyance et l'analyse que l'auteur nous propose de son pays est judicieuse. Ceci dit, j'ai trouvé la narration un peu fastidieuse. De plus, l'aspect surréaliste du récit m'a souvent déconcentrer.
Le dessin d'Alex Ross est superbe, comme d'habitude. Son graphisme hyper-réaliste est parfois d'une beauté insolente.
Je serais vraiment impressionné de le voir travailler en séance de dédicace.( En fait-il, seulement?!)
En conclusion, ce comics est un album intéressant mais que j'ai trouvé un peu lourd et indigeste!
Soyons clairs, des manwhas je vais pas en lire beaucoup s'ils sont de cette qualité là. Il faut dire que Tokebi a apparemment choisi des titres très "mainstream façon shonen" pour du manga, avec beaucoup de baston...
Alors bon, "Omega" ça commence très mal. C'est assez laid, le dessin donne l'impression d'avoir été fait hâtivement et ne bénéficie pas d'une bonne finition, c'est très moyen concernant les attitudes des personnages, très outrées, souvent mal représenté(e)s, et l'impression qu'on en retire donc, c'est que c'est un peu bâclé.
Au niveau de l'histoire, c'est a priori assez terrible(ment mauvais) : un exorciste massacre des gros monstres, un inspecteur de police croise son chemin, et ils massacrent d'autres gros monstres. Comme le dit à peu près un personnage à un moment : "pas le temps de discuter, on va se battre". Assez navrant, et si c'est du second degré, il n'a pas réussi à passer...
Par contre, ce début extrêmement laborieux suivi d'une histoire simplement très ennuyeuse se conclut sur la rencontre avec un fantôme "plus gros méchant que les précédents", et là, le fantôme tient un petit discours à l'exorciste, en lui renvoyant tout ce qu'il est (ou n'est pas ou plus, ou devrait être...) dans la gueule. Et je dois bien avouer que ce passage-là est extrêmement jouissif, parce qu'il remet en question le scénario même de ce premier tome et laisse éventuellement présager une suite intéressante. Comme en plus on n'a pas aimé le bouquin jusque-là, le fait que le monstre dise en somme à l'exorciste que c'est qu'un gros nul tout pourri suscite chez le lecteur une catharsis(*) salvatrice !
Et si on réfléchit un peu plus loin, on s'aperçoit que la conception sur laquelle repose ce manwha est celle des fantômes en Orient (ainsi que dans une certaine mesure en Occident), et ça c'est déjà plus intéressant...
Alors oui, ce truc est mauvais, sans aucun doute, et sa lecture est pénible. N'empêche, je regarderai quand même ce que vaut le tome 2, sans grand espoir, mais quand même... :)
(*) Catharsis : mot d'origine grecque («purification») désignant la fonction par laquelle un spectateur de théâtre, notamment d'une tragédie, se trouve «lavé» ou «purgé» de ses passions ou inclinations coupables au spectacle du destin des héros mis en scène. Par extension, on parle aussi de la fonction «cathartique» du théâtre en général.
Andréas est sans contestation aucune un des auteurs de bandes dessinées les plus originaux qu’il y ait. Que ce soit "Rork", Capricorne, Cromwell Stone ou le fabuleux Arq, tout sort de l’ordinaire. Cependant j’ai l’impression qu’Andréas, s’il aime à perdre le lecteur, en fait carrément trop ici : tout est à la limite de la compréhension et j’ai eu du mal à voir les liens entre les différents tomes de "Rork" : tout ne s’explique pas au dernier, loin de là ! J’ai terminé cette sérié absolument dubitatif, conscient d’avoir lu quelque chose d’incroyable, mais au regret de ne pas l’avoir apprécié à sa juste valeur.
Tout est vraiment trop alambiqué et hétérogène : "Rork" se ballade dans les mondes parallèles, croise la même tache noire que Spiderman :), cette entité extra-terrestre qui prend possession des esprits et des corps, fouille un cimetière de cathédrale et tombe sur une super source d’énergie, botte le cul au méchant s’opposant à Capricorne l’astrologue (qui a fait du bon boulot et aura droit à son spin off ), fouille un vaisseau vivant… Tout est sans dessus dessous, sans queue ni tête. Andréas sème bien des indices de ci de là mais à la différence d’Arq, il est impossible de leur trouver une réelle logique et de donner un sens à ces aventures.
Andréas use de plus d’un découpage très novateur, hyper risqué, et qui ne fonctionne pas toujours très bien : on ne sait pas toujours dans quel sens doit se faire la lecture, ce qui rajoute à la complexité de l’ensemble. Le dessin est spécial, pas désagréable, très précis et difficile d’accès (impression renforcée donc par la mise en page). Au final, je n’ai pas l’impression d’avoir été payé de mes efforts, d’avoir ressenti le plaisir auquel je m’attendais en attaquant cette ambitieuse série. Heureusement ma réaction fut bien différente en refermant le 7ème tome d’Arq.
Déception que cet album !
La couverture est certes très alléchante, l'album lui-même fait très envie du fait de sa très belle présentation, mais une fois ouvert...
Certes également, le dessin de David B. est superbe. Magnifique. Beau. Des monstres plein partout, inventifs, superbement réalisés. Le tout donne un ensemble cohérent au niveau graphique et vraiment très beau.
Maintenant, l'histoire est fortement basée (inspirée très librement) des contes et de la mythologie japonaise, et le lecteur n'a pas forcément toutes les connaissances pour apprécier les références. Et surtout, l'album est fait un peu à la façon d'un conte, sans personnages consistants, sans grande cohérence... Comme je le dis souvent, c'est un peu "aventure, pouf, il arrive des trucs". A noter, on retrouve des préoccupations classiques chez l'auteur, comme les ombres, le symbolisme marqué, les références aux ouvrages plus ou moins "occultes", etc.
Ces 130 pages -- même si l'histoire racontée reste courte -- sont donc très belles mais trop longues, car à mon avis un peu creuses. Eh oui. L'histoire ne m'a à aucun moment passioné... Par moment c'est même assez chiant...
Bref, un 2 à cause du dessin.
Devant l'insistance d'un pote, j'ai lu ces 3 albums (ok, j'ai un peu expédié le 3e, ça commençais à me saoûler sévère)
Commençons pas les qualités : Léontine est là, je l'aime beaucoup cette Léontine... L'humour est aussi au rendez vous, ça pas de doutes, et enfin, ya Léontine. C'est tout ? heu oui.
Sinon, des défauts, il y en a un peu plus (je vais faire vite) : l'humour tombe souvent à plat, l'intrigue générale est complètement sans intérêt, le dessin m'agace prodigieusement, et j'ai toujours eu du mal avec les scouts, même lorsqu'ils sont ridicules.
Alors franchement, Messieurs les auteurs, merci d'avoir pensé à Leontine.
Laborieux... j'ai dû m'y reprendre à moultes reprises pour finir cet album de 70 pages! En effet, on décroche facilement et il faut faire preuve d'une grande concentration et de beaucoup de volonté pour arriver au bout !
Cette adaptation d'une nouvelle de Pierre Bettencourt, qui raconte la quête tragique de deux rois pour conquérir le coeur d'une belle jeune roturière, part d'une idée originale qui aurait sans doute pu donner quelque chose de fameux. Mais voila, même si le trait particulier de Ségur est reconnaissable entre mille, je le trouve moins réussi que dans Légendes des Contrées Oubliées. Pourtant, sa palette de couleurs est assez impressionnante mais l'ambiance qui s'en dégage ne me convainc qu'a moitié. Ajoutez à cela un scénario assez décousu avec des dialogues poussifs et inintéressants qui contribuent à rendre cette bd hermétique, et vous obtenez cette bd d'un genre unique mais franchement dispensable à la lecture.
Plus encore que le dessin, il faudra vous habituer au scénario pour apprécier cette bd. Ce ne fut pas mon cas, dommage...
Bon, pas grand chose à dire sur cette énième série Dupuis des plus classiques (donc, encore une fois, plutôt pour les plus jeunes.)
Alors les dessins ne sont pas trop mal, l'ambiance est assez sympa et certains gags sont moins mauvais que d'autres. Mais dans l'ensemble, les chutes sont ratées et du coup, on ne rit pas une fois à la lecture de cette série qui est, à mon avis, l'une des moins réussies sur lesquelles on puisse tomber en feuilletant le journal Spirou.
Donc, rien d'original en vue, sympa mais vraiment sans plus...
Avis sur les deux premiers tomes :
J'ai acheté cette BD parce qu'on m'a dit que du bien...
Et bien non, j'aime pas du tout parce que
1) le graphisme est assez particulier : beaucoup de hachures, les visages se ressemblent trop... enfin bon, chacun ses goûts...
2) le scénario est, à mon avis, totalement irréaliste, c'est trop violent !
Beaucoup ont comparé cette série avec ceux de Sergio Léone en disant que c'est du même [genre], eh bien, désolé, je ne suis pas du tout d'accord !
L'univers de Sergio Léone est moins violent avec parfois des pointes de comique, rien de tout cela dans "Bouncer" !
Je pense que le "vrai" far-west ne correspond pas du tout avec l'univers décrit dans ces 2 albums, je refuse de croire que l'Amérique s'est construite avec cette violence gratuite (voire gore...).
Je suis tellement déçu que je veux revendre cette série, si vous voulez du vrai western, allez voir du côté de On a tué Wild Bill de Hermann, ça, c'est un chef d'oeuvre !!!
Note finale : 1/5
Avis sur le troisième tome :
J'ai fait l'effort de lire "La justice des serpents" parce qu'un ami qui possède cet album ne l'a prété.
Finalement, ce nouveau tome est meilleur que les 2 premiers. Le scénario est plus crédible et le dessin de Boucq m'apparait plus travaillé surtout sur les visages où on arrive à reconnaitre plus facilement les personnages.
Le scénario est toujours aussi violent, apparemment dans le monde de Jodorowsky, les femmes sont toutes des anciennes prostituées, la plupart des hommes des assasins... enfin... disons que les amerloques ont tous eu des arrières grands parents meurtriers... ça promet !... SIC !!
En conclusion, "La justice des serpents" est un bon tome mais la série est de tout de même réservée à ceux qui ne sont pas rebutés par la violence (gratuite ?) de l'univers des westerns de ces deux auteurs.
Note finale : 3/5
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Archipel
Même si les thèmes paraissent différents, j'ai de plus en plus l'impression de relire systématiquement la même chose à chaque nouvel album de Corbeyran. Il se donne un effet de style qui commence à m'insuporter, renforcé de plus par une multitude de notes de bas de pages expliquant des néologismes créés par l'auteur. Mais n'est pas Tolkien qui veut, on est plus ennuyé par cette dernière trouvaille qu'impressionné. Bref c'est pas mauvais mais c'est pesant: tout le déroulement est assez stéréotypé et seule la ville engloutie par les eaux, avec son côté apocalyptique mais vraiment pas original (A.I., Waterworld,...), m'a un peu intéressé. Niveau dessin, c'est plutôt original quoique la mise en couleur ne soit pas à mon goût. J'ai l'impression que la palette chromatique du sieur Barbay était bloqué sur vert pisseux tirant sur le bleu vaseux. Je veux bien qu'il tente de poser une ambiance mais là ça prend moyen je trouve. Au final je mets une note un peu dure alors que la lecture de cette BD ne m'a pas été insuportable, loin de là, parce que je suis un peu gagné par la lassitude et que je crois Corbeyran capable de faire bien mieux (il l'a prouvé par le passé). Mais peut-être la multiplication des projets nuit-elle à son inspiration.
Akameshi
Je n'ai pas été charmé par ce premier tome. Tout d'abord les dessins ne me plaisent que moyennement même si les couleurs sont plutôt belles. L'héroïne se balade en string tout le long de la deuxième partie de l'album....Mouais ! J'ai du mal à y croire surtout au vu de l'époque mais ce n'est pas désagréable juste inapproprié et pas indispensable. Gualdoni nous offre un scénario pas tip top, un début lent mais assez intéressant, une fin à la va-vite que l'on peut résumer en Akameshi est en string et elle combat le grand méchant pas beau !! Et une intrigue vraiment sans plus. Bref pas terrible !!! Soleil levant va aller se recoucher avec ce tome même si le dessin convenait bien à cette collec... Tome 2 : L'histoire est un peu plus intéressante et le dessin se révele au bout du compte assez sympa, quoique... Les couleurs sont elles toujours aussi belles ! Allez, je remonte à 2 :)
Uncle Sam
Cette bd sortie depuis quelques mois nous présente une vision différente de l'Amérique. Celle-ci est sans fioriture et très engagée. Le scénario de Steve Darnall est développé d'une manière originale. L'histoire des Etats-unis est présentée sous un visage peu courant: le massacre des indiens, la guerre de sécession, les discours hypocrites de certains politiciens sans oublier la délinquance et la pauvreté qui sont, elles, toujours d'actualité. Tous ces différents thèmes ont comme fil conducteur une figure emblématique de ce pays tout puissant: Uncle Sam. Avec lui, on traverse les années sans transition et on découvre d'une manière un peu surréaliste tout le mal que l'espèce humaine peut engendrer au nom d'une idéologie ou d'un régime aux limites du totalitarisme. Le récit est écrit avec clairvoyance et l'analyse que l'auteur nous propose de son pays est judicieuse. Ceci dit, j'ai trouvé la narration un peu fastidieuse. De plus, l'aspect surréaliste du récit m'a souvent déconcentrer. Le dessin d'Alex Ross est superbe, comme d'habitude. Son graphisme hyper-réaliste est parfois d'une beauté insolente. Je serais vraiment impressionné de le voir travailler en séance de dédicace.( En fait-il, seulement?!) En conclusion, ce comics est un album intéressant mais que j'ai trouvé un peu lourd et indigeste!
Omega
Soyons clairs, des manwhas je vais pas en lire beaucoup s'ils sont de cette qualité là. Il faut dire que Tokebi a apparemment choisi des titres très "mainstream façon shonen" pour du manga, avec beaucoup de baston... Alors bon, "Omega" ça commence très mal. C'est assez laid, le dessin donne l'impression d'avoir été fait hâtivement et ne bénéficie pas d'une bonne finition, c'est très moyen concernant les attitudes des personnages, très outrées, souvent mal représenté(e)s, et l'impression qu'on en retire donc, c'est que c'est un peu bâclé. Au niveau de l'histoire, c'est a priori assez terrible(ment mauvais) : un exorciste massacre des gros monstres, un inspecteur de police croise son chemin, et ils massacrent d'autres gros monstres. Comme le dit à peu près un personnage à un moment : "pas le temps de discuter, on va se battre". Assez navrant, et si c'est du second degré, il n'a pas réussi à passer... Par contre, ce début extrêmement laborieux suivi d'une histoire simplement très ennuyeuse se conclut sur la rencontre avec un fantôme "plus gros méchant que les précédents", et là, le fantôme tient un petit discours à l'exorciste, en lui renvoyant tout ce qu'il est (ou n'est pas ou plus, ou devrait être...) dans la gueule. Et je dois bien avouer que ce passage-là est extrêmement jouissif, parce qu'il remet en question le scénario même de ce premier tome et laisse éventuellement présager une suite intéressante. Comme en plus on n'a pas aimé le bouquin jusque-là, le fait que le monstre dise en somme à l'exorciste que c'est qu'un gros nul tout pourri suscite chez le lecteur une catharsis(*) salvatrice ! Et si on réfléchit un peu plus loin, on s'aperçoit que la conception sur laquelle repose ce manwha est celle des fantômes en Orient (ainsi que dans une certaine mesure en Occident), et ça c'est déjà plus intéressant... Alors oui, ce truc est mauvais, sans aucun doute, et sa lecture est pénible. N'empêche, je regarderai quand même ce que vaut le tome 2, sans grand espoir, mais quand même... :) (*) Catharsis : mot d'origine grecque («purification») désignant la fonction par laquelle un spectateur de théâtre, notamment d'une tragédie, se trouve «lavé» ou «purgé» de ses passions ou inclinations coupables au spectacle du destin des héros mis en scène. Par extension, on parle aussi de la fonction «cathartique» du théâtre en général.
Rork
Andréas est sans contestation aucune un des auteurs de bandes dessinées les plus originaux qu’il y ait. Que ce soit "Rork", Capricorne, Cromwell Stone ou le fabuleux Arq, tout sort de l’ordinaire. Cependant j’ai l’impression qu’Andréas, s’il aime à perdre le lecteur, en fait carrément trop ici : tout est à la limite de la compréhension et j’ai eu du mal à voir les liens entre les différents tomes de "Rork" : tout ne s’explique pas au dernier, loin de là ! J’ai terminé cette sérié absolument dubitatif, conscient d’avoir lu quelque chose d’incroyable, mais au regret de ne pas l’avoir apprécié à sa juste valeur. Tout est vraiment trop alambiqué et hétérogène : "Rork" se ballade dans les mondes parallèles, croise la même tache noire que Spiderman :), cette entité extra-terrestre qui prend possession des esprits et des corps, fouille un cimetière de cathédrale et tombe sur une super source d’énergie, botte le cul au méchant s’opposant à Capricorne l’astrologue (qui a fait du bon boulot et aura droit à son spin off ), fouille un vaisseau vivant… Tout est sans dessus dessous, sans queue ni tête. Andréas sème bien des indices de ci de là mais à la différence d’Arq, il est impossible de leur trouver une réelle logique et de donner un sens à ces aventures. Andréas use de plus d’un découpage très novateur, hyper risqué, et qui ne fonctionne pas toujours très bien : on ne sait pas toujours dans quel sens doit se faire la lecture, ce qui rajoute à la complexité de l’ensemble. Le dessin est spécial, pas désagréable, très précis et difficile d’accès (impression renforcée donc par la mise en page). Au final, je n’ai pas l’impression d’avoir été payé de mes efforts, d’avoir ressenti le plaisir auquel je m’attendais en attaquant cette ambitieuse série. Heureusement ma réaction fut bien différente en refermant le 7ème tome d’Arq.
Le Tengû Carré
Déception que cet album ! La couverture est certes très alléchante, l'album lui-même fait très envie du fait de sa très belle présentation, mais une fois ouvert... Certes également, le dessin de David B. est superbe. Magnifique. Beau. Des monstres plein partout, inventifs, superbement réalisés. Le tout donne un ensemble cohérent au niveau graphique et vraiment très beau. Maintenant, l'histoire est fortement basée (inspirée très librement) des contes et de la mythologie japonaise, et le lecteur n'a pas forcément toutes les connaissances pour apprécier les références. Et surtout, l'album est fait un peu à la façon d'un conte, sans personnages consistants, sans grande cohérence... Comme je le dis souvent, c'est un peu "aventure, pouf, il arrive des trucs". A noter, on retrouve des préoccupations classiques chez l'auteur, comme les ombres, le symbolisme marqué, les références aux ouvrages plus ou moins "occultes", etc. Ces 130 pages -- même si l'histoire racontée reste courte -- sont donc très belles mais trop longues, car à mon avis un peu creuses. Eh oui. L'histoire ne m'a à aucun moment passioné... Par moment c'est même assez chiant... Bref, un 2 à cause du dessin.
La Patrouille des Libellules
Devant l'insistance d'un pote, j'ai lu ces 3 albums (ok, j'ai un peu expédié le 3e, ça commençais à me saoûler sévère) Commençons pas les qualités : Léontine est là, je l'aime beaucoup cette Léontine... L'humour est aussi au rendez vous, ça pas de doutes, et enfin, ya Léontine. C'est tout ? heu oui. Sinon, des défauts, il y en a un peu plus (je vais faire vite) : l'humour tombe souvent à plat, l'intrigue générale est complètement sans intérêt, le dessin m'agace prodigieusement, et j'ai toujours eu du mal avec les scouts, même lorsqu'ils sont ridicules. Alors franchement, Messieurs les auteurs, merci d'avoir pensé à Leontine.
Le Roi des Méduses
Laborieux... j'ai dû m'y reprendre à moultes reprises pour finir cet album de 70 pages! En effet, on décroche facilement et il faut faire preuve d'une grande concentration et de beaucoup de volonté pour arriver au bout ! Cette adaptation d'une nouvelle de Pierre Bettencourt, qui raconte la quête tragique de deux rois pour conquérir le coeur d'une belle jeune roturière, part d'une idée originale qui aurait sans doute pu donner quelque chose de fameux. Mais voila, même si le trait particulier de Ségur est reconnaissable entre mille, je le trouve moins réussi que dans Légendes des Contrées Oubliées. Pourtant, sa palette de couleurs est assez impressionnante mais l'ambiance qui s'en dégage ne me convainc qu'a moitié. Ajoutez à cela un scénario assez décousu avec des dialogues poussifs et inintéressants qui contribuent à rendre cette bd hermétique, et vous obtenez cette bd d'un genre unique mais franchement dispensable à la lecture. Plus encore que le dessin, il faudra vous habituer au scénario pour apprécier cette bd. Ce ne fut pas mon cas, dommage...
Mélusine
Bon, pas grand chose à dire sur cette énième série Dupuis des plus classiques (donc, encore une fois, plutôt pour les plus jeunes.) Alors les dessins ne sont pas trop mal, l'ambiance est assez sympa et certains gags sont moins mauvais que d'autres. Mais dans l'ensemble, les chutes sont ratées et du coup, on ne rit pas une fois à la lecture de cette série qui est, à mon avis, l'une des moins réussies sur lesquelles on puisse tomber en feuilletant le journal Spirou. Donc, rien d'original en vue, sympa mais vraiment sans plus...
Bouncer
Avis sur les deux premiers tomes : J'ai acheté cette BD parce qu'on m'a dit que du bien... Et bien non, j'aime pas du tout parce que 1) le graphisme est assez particulier : beaucoup de hachures, les visages se ressemblent trop... enfin bon, chacun ses goûts... 2) le scénario est, à mon avis, totalement irréaliste, c'est trop violent ! Beaucoup ont comparé cette série avec ceux de Sergio Léone en disant que c'est du même [genre], eh bien, désolé, je ne suis pas du tout d'accord ! L'univers de Sergio Léone est moins violent avec parfois des pointes de comique, rien de tout cela dans "Bouncer" ! Je pense que le "vrai" far-west ne correspond pas du tout avec l'univers décrit dans ces 2 albums, je refuse de croire que l'Amérique s'est construite avec cette violence gratuite (voire gore...). Je suis tellement déçu que je veux revendre cette série, si vous voulez du vrai western, allez voir du côté de On a tué Wild Bill de Hermann, ça, c'est un chef d'oeuvre !!! Note finale : 1/5 Avis sur le troisième tome : J'ai fait l'effort de lire "La justice des serpents" parce qu'un ami qui possède cet album ne l'a prété. Finalement, ce nouveau tome est meilleur que les 2 premiers. Le scénario est plus crédible et le dessin de Boucq m'apparait plus travaillé surtout sur les visages où on arrive à reconnaitre plus facilement les personnages. Le scénario est toujours aussi violent, apparemment dans le monde de Jodorowsky, les femmes sont toutes des anciennes prostituées, la plupart des hommes des assasins... enfin... disons que les amerloques ont tous eu des arrières grands parents meurtriers... ça promet !... SIC !! En conclusion, "La justice des serpents" est un bon tome mais la série est de tout de même réservée à ceux qui ne sont pas rebutés par la violence (gratuite ?) de l'univers des westerns de ces deux auteurs. Note finale : 3/5