Ces deux tomes sont bien distincts : le premier, composé d'histoires courtes le plus souvent en une page, est bien sympathique, avec de bonnes idées, fait souvent sourire et mérite un petit 3 étoiles.
Le second en revanche, forme une seule histoire parsemée de gags divers mais qui fonctionnent assez mal. L'ensemble est relativement lourd et fait un peu artificiel, comme s'il s'agissait d'une histoire assemblée à partir de petits morceaux.
Le dessin est très minimaliste, ni plaisant ni désagréable. Le fait que la plupart des personnages soient nus surprend, peut gêner... En tout cas je vois pas trop ce que ça apporte... (malgré l'explication plutôt rigolote du tome 2)
Les gags sont souvent récurrents (multiplications en tous genres, marche sur l'eau, transformation de l'eau en vin, crucifixtion...), il faut donc apprécier l'humour de répétition (sinon passez votre chemin).
Voilà, bon, ça se lit mais c'est plutôt à réserver aux fans de Tronchet...
Le scénario c'est plus un gros délire qu'autre chose. Faut vraiment aimer, je suppose qu'il doit y avoir moyen de se plonger dans le récit. Mais moi en tout cas je n'y suis pas arrivé, peut-être parce que je suis totalement allergique aux couleurs. C'est froid, impersonnel. Le dessin ne me déplait pas, mais la colorisation prend le dessus et m'empêche définitivement de relire un de ces albums.
Mouais, je fus tres etonné à la lecture de "Rapaces", je m'attendais à un chef d'oeuvre du fantastique et je me retrouve confronté à une bd banale dont la seule veritable qualité me semble etre le (magnifique) dessin.
L'histoire est archi-éculée, la thématique du complot, du secret... mouais... avec des vampires ? ahh ça c'est original...
Bon ok le theme abordé est connu mais le scénario ?
Bah c'est de la baston qui fait pas dans le détail, alternée avec de < tousse > l'investigation. Baston-enquête-baston-enquête etc
L'enquête est même pas intéressante, les personages sont caricaturaux et peu crédibles (ahhh mon Dieu il existe des vampires, deux pages après ça n'étonne plus personne...)
Bref, je trouve pas ca terrible et j'ai du mal à comprendre l'engouement pour ces albums, surtout que Dufaux (j'ai du mal à y croire) nous a habitué à des scenarii beaucoup mieux ficelés...
J'ai largement preferé dans le genre "le Prince de la nuit" qui tentait de confronter le rationnel au surnaturel.
PS : je precise que j'ai abandonné au T,3 vu que même les fans sont deçus par le 4...
On m'avait offert les trois premiers tomes, étant du genre obstiné, j'ai acheté le dernier, et cela a confirmé mon sentiment.
La forme est impeccable, les dessins sont splendides, la plastique des personnages est parfaite et les couleurs admirablement choisies.
Mais le scénario est faible, c'est frustrant parce que de nombreuses pistes sont abordées mais pas assez exploitées, voire pas du tout.
Le dernier volume donne vraiment l'impression d'avoir été bâclé et que les auteurs avaient hâte d'en finir avec cette série, quitte à ce que ce soit bancal et mal ficelé.
C'est vraiment dommage, et ce n'est pas Rapaces qui va révolutionner le thème du vampire.
C'est vrai que c'est plutôt original, et les personnages semblent assez autentiques à l'idée caricaturale qu'on se fait des profs de lycée.
Maintenant, malheureusement, les textes ne sont pas fameux, les chutes non plus d'ailleurs. Les dessins ne sont pas trop mal, mais dans l'ensemble cette BD d'humour n'est ma foi pas une grande réussite du genre.
Donc, à lire au moins une fois, pour voir... mais sinon, à oublier vite fait.
Album très difficile à trouver, c'est le dessin à peine entr'aperçu et le prestigieux nom d'"Andréas" sur la couverture qui m'a donné envie de lire cet album (en plus du titre à la consonnance mythologique, tout de même).
Première petite déception, donc, en m'aprecevant qu'Andréas n'a fait "que" l'encrage, avec essentiellement son style de hachures si particulièrement reconnaissable. Le dessin en lui-même est en effet de Foerster, auteur que je connais à peine. Le mélange n'est pas forcément raté, mais en même temps n'est pas une totale réussite, d'autant plus que le dessin de Foerster a un style disons... particulier. Assez figé, parfois un peu maladroit, aussi.
Mais le principal défaut de cet album, celui qui fait qu'il est ennuyeux, lassant et finalement assez mauvais, c'est les dialogues, et principalement l'inadaptation de ceux-ci avec le mode de narration (i.e. la BD). En effet, ils sont lourds, parfois pompeux, souvent empruntés et caricaturaux, on a l'impression de lire un mauvais script ou presque un roman de gare. Le dessin ne leur apporte rien, au contraire, on sent bien qu'il y a un décalage, comme s'il ne s'agissait que d'illustrations.
Mais en plus l'histoire en elle-même est lassante et pas très bien développée. Les personnages sont caricaturaux (dans le mauvais sens du terme), absolument pas crédibles tant dans leur personnalité que dans leurs réactions.
Bref, un énorme ratage, malgré une idée suffisamment farfelue pour être intéressante.
Bon puisque personne ne se décide à le poster, je me dévoue. ;)
"Sing Yesterday For Me" est un manga qui traite des relations sentimentales entre un jeune homme (Uozumi) et deux jeunes femmes (Haru et sa copine de fac dont j'ai oublié le nom...), mais loin d'être un shôjo (manga destiné à un public de jeunes filles), il s'agit bien plutôt d'un seinen (manga destiné à un public de jeunes adultes).
Le traitement de l'histoire et de la psychologie des personnages est en effet un peu plus mature (que dans les shôjos), et cela se ressent en permanence à la lecture.
Le dessin est assez beau, mais d'une beauté qui ne plaira peut-être pas à tous. De même que l'histoire, il a un côté poétique, frais, et même nostalgique assez prononcé, c'est toute une ambiance qui s'en dégage.
Je n'ai pas été transcendé par cette lecture. Par moments je me suis même ennuyé. Et l'éternel triangle (carré, pentagone...) amoureux me gave au plus haut point. Mais ce manga comporte tout de même une fraîcheur remarquable qui fait que je lirai la suite avec intérêt.
Tome 2 lu, on revoit l'"enthousiasme" et la note à la baisse.
J'ai juste lu quelques épisodes au hasard dans de vieux Spirous, donc je ne sais pas ce que vaut l'album.
Les dessins sont assez quelconques, et l'histoire sans aucune prétention : les gentils découvrent du paysage, ils essayent d'échapper au passage à des méchants très méchants et très bêtes. La seule touche d'originalité réside dans le personnage de la sirène, mais bon, ça ne suffit pas à relever l'histoire.
Ceci dit, ce n’est pas trop mal, ça se lirait même bien si l'auteur n'essayait pas de faire dans le drôle tout le temps, avec un humour de situation auquel je n'accroche vraiment pas.
Y'a pas à dire : il carbure en ce moment Corbeyran !
Encore une nouvelle série : "Archipel" et qui dit nouvelle série dit aussi nouvelle tête dans la BD : Barbay. Si en ce moment le scénariste des Stryges a de l'inspiration, la qualité, elle, n'est pas toujours au rendez-vous. Je pourrai citer les soporifiques et banales "Weena" et "Asphodèle". "Archipel" a tout de même un avantage : le dessin qui est stylisé et intéressant, même s'il est vrai qu'il montre un manque de maturité.
Commençons par le moins bon : le scénario. On se retrouve avec l'archétype du personnage principal : beau, jeune etc. Celui-ci fait étrangement penser à Spirou avec sa petite bestiole. L'écureuil a été troqué pour un petit monstre et le tour est joué. Attention : les premières pages sont véritablement ennuyeuses à mourir. On a l'impression de lire une encyclopédie. Toutes les deux bulles on se retrouve avec une note pour avoir une explication de ce mot bizarre. Il y a plus de lecture en bas de la page que dans les bulles ! Personnellement c'est le genre de chose que je déteste, ça entrave la lecture. J'aime lire tout d'une traite, avoir l’œil qui glisse de case en case. La suite se révèle plus intéressante lorsqu'on se retrouve dans une ville déserte et que l'histoire à proprement parler commence.
On se rend alors compte que le fantôme de Jules Verne plane sur la série : un peuple marin, énigmatique, des scaphandres etc. Ce qui est surtout regrettable c'est que le personnage nous paraît distant, cela est peut-être dû au ton adopté par Corbeyran, on suit alors avec peu d'intérêt son aventure. J'ai l'impression qu'on est parti dans une histoire à rallonge : le héros cherche sa copine mais à chaque fois il y a surenchère des évènements. Faudra voir ce que ça donne dans le prochain tome, et il faut tout de même avouer que ce premier album est assez vide, il ne se passe pas grand chose. Tenir 46 pages avec une énigme aussi fine, ça tient du miracle !
Barbay a le mérite de s'illustrer et d'illustrer parfaitement cet "univers". Son style est intéressant car il sort de la norme. S'il n'est pas très précis et qu’il ne tient pas encore parfaitement en main les personnages, la couleur est parfaite. Dans les tons marins. Petite déception : la couverture qui est selon moi trop en retrait par rapport au contenu. Des tonalités que l'on a pas l'habitude de croiser à l'intérieur de l'album. Que cela soit dit entre nous, "Archipel" m'est un peu égal, mais Barbay est une agréable surprise...
Assez court, d'autant plus que les dialogues sont peu nombreux, cet album est très beau au niveau graphique. Les personnages n'ont malheureusement guère plus de consistance que le scénario : parachutés dans une (très) petite aventure, on ne découvre pas grand chose d'eux, et les côtés mystérieux du chamanisme et du vol d'ombres sont trop peu exploités. Le peuple tigre quant à lui... on se demande un peu ce qu'il apporte à l'histoire, à part un vague semblant de justification.
Bref, un album qui fait passer un court moment de distraction, mais qu'on oublie très vite, et qui n'apporte strictement rien sur aucun plan.
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Sacré Jésus !
Ces deux tomes sont bien distincts : le premier, composé d'histoires courtes le plus souvent en une page, est bien sympathique, avec de bonnes idées, fait souvent sourire et mérite un petit 3 étoiles. Le second en revanche, forme une seule histoire parsemée de gags divers mais qui fonctionnent assez mal. L'ensemble est relativement lourd et fait un peu artificiel, comme s'il s'agissait d'une histoire assemblée à partir de petits morceaux. Le dessin est très minimaliste, ni plaisant ni désagréable. Le fait que la plupart des personnages soient nus surprend, peut gêner... En tout cas je vois pas trop ce que ça apporte... (malgré l'explication plutôt rigolote du tome 2) Les gags sont souvent récurrents (multiplications en tous genres, marche sur l'eau, transformation de l'eau en vin, crucifixtion...), il faut donc apprécier l'humour de répétition (sinon passez votre chemin). Voilà, bon, ça se lit mais c'est plutôt à réserver aux fans de Tronchet...
Les Technopères
Le scénario c'est plus un gros délire qu'autre chose. Faut vraiment aimer, je suppose qu'il doit y avoir moyen de se plonger dans le récit. Mais moi en tout cas je n'y suis pas arrivé, peut-être parce que je suis totalement allergique aux couleurs. C'est froid, impersonnel. Le dessin ne me déplait pas, mais la colorisation prend le dessus et m'empêche définitivement de relire un de ces albums.
Rapaces
Mouais, je fus tres etonné à la lecture de "Rapaces", je m'attendais à un chef d'oeuvre du fantastique et je me retrouve confronté à une bd banale dont la seule veritable qualité me semble etre le (magnifique) dessin. L'histoire est archi-éculée, la thématique du complot, du secret... mouais... avec des vampires ? ahh ça c'est original... Bon ok le theme abordé est connu mais le scénario ? Bah c'est de la baston qui fait pas dans le détail, alternée avec de < tousse > l'investigation. Baston-enquête-baston-enquête etc L'enquête est même pas intéressante, les personages sont caricaturaux et peu crédibles (ahhh mon Dieu il existe des vampires, deux pages après ça n'étonne plus personne...) Bref, je trouve pas ca terrible et j'ai du mal à comprendre l'engouement pour ces albums, surtout que Dufaux (j'ai du mal à y croire) nous a habitué à des scenarii beaucoup mieux ficelés... J'ai largement preferé dans le genre "le Prince de la nuit" qui tentait de confronter le rationnel au surnaturel. PS : je precise que j'ai abandonné au T,3 vu que même les fans sont deçus par le 4...
Rapaces
On m'avait offert les trois premiers tomes, étant du genre obstiné, j'ai acheté le dernier, et cela a confirmé mon sentiment. La forme est impeccable, les dessins sont splendides, la plastique des personnages est parfaite et les couleurs admirablement choisies. Mais le scénario est faible, c'est frustrant parce que de nombreuses pistes sont abordées mais pas assez exploitées, voire pas du tout. Le dernier volume donne vraiment l'impression d'avoir été bâclé et que les auteurs avaient hâte d'en finir avec cette série, quitte à ce que ce soit bancal et mal ficelé. C'est vraiment dommage, et ce n'est pas Rapaces qui va révolutionner le thème du vampire.
Les Profs
C'est vrai que c'est plutôt original, et les personnages semblent assez autentiques à l'idée caricaturale qu'on se fait des profs de lycée. Maintenant, malheureusement, les textes ne sont pas fameux, les chutes non plus d'ailleurs. Les dessins ne sont pas trop mal, mais dans l'ensemble cette BD d'humour n'est ma foi pas une grande réussite du genre. Donc, à lire au moins une fois, pour voir... mais sinon, à oublier vite fait.
Styx
Album très difficile à trouver, c'est le dessin à peine entr'aperçu et le prestigieux nom d'"Andréas" sur la couverture qui m'a donné envie de lire cet album (en plus du titre à la consonnance mythologique, tout de même). Première petite déception, donc, en m'aprecevant qu'Andréas n'a fait "que" l'encrage, avec essentiellement son style de hachures si particulièrement reconnaissable. Le dessin en lui-même est en effet de Foerster, auteur que je connais à peine. Le mélange n'est pas forcément raté, mais en même temps n'est pas une totale réussite, d'autant plus que le dessin de Foerster a un style disons... particulier. Assez figé, parfois un peu maladroit, aussi. Mais le principal défaut de cet album, celui qui fait qu'il est ennuyeux, lassant et finalement assez mauvais, c'est les dialogues, et principalement l'inadaptation de ceux-ci avec le mode de narration (i.e. la BD). En effet, ils sont lourds, parfois pompeux, souvent empruntés et caricaturaux, on a l'impression de lire un mauvais script ou presque un roman de gare. Le dessin ne leur apporte rien, au contraire, on sent bien qu'il y a un décalage, comme s'il ne s'agissait que d'illustrations. Mais en plus l'histoire en elle-même est lassante et pas très bien développée. Les personnages sont caricaturaux (dans le mauvais sens du terme), absolument pas crédibles tant dans leur personnalité que dans leurs réactions. Bref, un énorme ratage, malgré une idée suffisamment farfelue pour être intéressante.
Sing "Yesterday" For Me
Bon puisque personne ne se décide à le poster, je me dévoue. ;) "Sing Yesterday For Me" est un manga qui traite des relations sentimentales entre un jeune homme (Uozumi) et deux jeunes femmes (Haru et sa copine de fac dont j'ai oublié le nom...), mais loin d'être un shôjo (manga destiné à un public de jeunes filles), il s'agit bien plutôt d'un seinen (manga destiné à un public de jeunes adultes). Le traitement de l'histoire et de la psychologie des personnages est en effet un peu plus mature (que dans les shôjos), et cela se ressent en permanence à la lecture. Le dessin est assez beau, mais d'une beauté qui ne plaira peut-être pas à tous. De même que l'histoire, il a un côté poétique, frais, et même nostalgique assez prononcé, c'est toute une ambiance qui s'en dégage. Je n'ai pas été transcendé par cette lecture. Par moments je me suis même ennuyé. Et l'éternel triangle (carré, pentagone...) amoureux me gave au plus haut point. Mais ce manga comporte tout de même une fraîcheur remarquable qui fait que je lirai la suite avec intérêt. Tome 2 lu, on revoit l'"enthousiasme" et la note à la baisse.
Tôoot et Puit
J'ai juste lu quelques épisodes au hasard dans de vieux Spirous, donc je ne sais pas ce que vaut l'album. Les dessins sont assez quelconques, et l'histoire sans aucune prétention : les gentils découvrent du paysage, ils essayent d'échapper au passage à des méchants très méchants et très bêtes. La seule touche d'originalité réside dans le personnage de la sirène, mais bon, ça ne suffit pas à relever l'histoire. Ceci dit, ce n’est pas trop mal, ça se lirait même bien si l'auteur n'essayait pas de faire dans le drôle tout le temps, avec un humour de situation auquel je n'accroche vraiment pas.
Archipel
Y'a pas à dire : il carbure en ce moment Corbeyran ! Encore une nouvelle série : "Archipel" et qui dit nouvelle série dit aussi nouvelle tête dans la BD : Barbay. Si en ce moment le scénariste des Stryges a de l'inspiration, la qualité, elle, n'est pas toujours au rendez-vous. Je pourrai citer les soporifiques et banales "Weena" et "Asphodèle". "Archipel" a tout de même un avantage : le dessin qui est stylisé et intéressant, même s'il est vrai qu'il montre un manque de maturité. Commençons par le moins bon : le scénario. On se retrouve avec l'archétype du personnage principal : beau, jeune etc. Celui-ci fait étrangement penser à Spirou avec sa petite bestiole. L'écureuil a été troqué pour un petit monstre et le tour est joué. Attention : les premières pages sont véritablement ennuyeuses à mourir. On a l'impression de lire une encyclopédie. Toutes les deux bulles on se retrouve avec une note pour avoir une explication de ce mot bizarre. Il y a plus de lecture en bas de la page que dans les bulles ! Personnellement c'est le genre de chose que je déteste, ça entrave la lecture. J'aime lire tout d'une traite, avoir l’œil qui glisse de case en case. La suite se révèle plus intéressante lorsqu'on se retrouve dans une ville déserte et que l'histoire à proprement parler commence. On se rend alors compte que le fantôme de Jules Verne plane sur la série : un peuple marin, énigmatique, des scaphandres etc. Ce qui est surtout regrettable c'est que le personnage nous paraît distant, cela est peut-être dû au ton adopté par Corbeyran, on suit alors avec peu d'intérêt son aventure. J'ai l'impression qu'on est parti dans une histoire à rallonge : le héros cherche sa copine mais à chaque fois il y a surenchère des évènements. Faudra voir ce que ça donne dans le prochain tome, et il faut tout de même avouer que ce premier album est assez vide, il ne se passe pas grand chose. Tenir 46 pages avec une énigme aussi fine, ça tient du miracle ! Barbay a le mérite de s'illustrer et d'illustrer parfaitement cet "univers". Son style est intéressant car il sort de la norme. S'il n'est pas très précis et qu’il ne tient pas encore parfaitement en main les personnages, la couleur est parfaite. Dans les tons marins. Petite déception : la couverture qui est selon moi trop en retrait par rapport au contenu. Des tonalités que l'on a pas l'habitude de croiser à l'intérieur de l'album. Que cela soit dit entre nous, "Archipel" m'est un peu égal, mais Barbay est une agréable surprise...
Les Larmes du Tigre
Assez court, d'autant plus que les dialogues sont peu nombreux, cet album est très beau au niveau graphique. Les personnages n'ont malheureusement guère plus de consistance que le scénario : parachutés dans une (très) petite aventure, on ne découvre pas grand chose d'eux, et les côtés mystérieux du chamanisme et du vol d'ombres sont trop peu exploités. Le peuple tigre quant à lui... on se demande un peu ce qu'il apporte à l'histoire, à part un vague semblant de justification. Bref, un album qui fait passer un court moment de distraction, mais qu'on oublie très vite, et qui n'apporte strictement rien sur aucun plan.