Mon avis rejoindra celui de JBT900 sur bien des points, même si je serai moins dur envers "Sels d'argent" qu'il ne l'a été (quel bourreau ce JBT. Quelle violence dans ses propos. Quel monstre. bouhhh ! :)).
Bon, c'est vrai que le principal défaut de ce livre, c'est qu'on suit le déroulement de l'histoire avec une passivité déconcertante.
C'est bien simple, on laisse le héros, photographe de son état, résoudre sa petite enquête sans rien comprendre jusqu'à ce qu'il nous annonce la conclusion de l'affaire. Ah bon.
Ben c'est bien dommage, tout ça, car cette BD, j'avais bien envie de l'aimer durant les premières pages. Certes, le dessin est sans réel atrait, un peu froid, mais l'ambiance était là, posée. Restait plus qu'à développer dans le bon sens... raté.
Alors, je suis déçu, oui, déçu. (faut pas trop que j'en rajoute quand même).
Présenté sous forme de strips en 2 x 3 petites cases sur chaque planche, ce récit se rapproche de la forme popularisée depuis quelques années par les auteurs des éditions indépendantes. Sur la majorité des cases, un petit texte sert d’orientation au ton que veut donner l’auteur ainsi qu’au message qu’il souhaite faire passer.
Kratochvil est un type qui s’est perdu sur un territoire étrange uniquement constitué d’arbres sans branche. Il était pourtant parti pour aller travailler à l’usine comme chaque jour et au lieu de cela il se retrouve là, sans vraiment savoir pourquoi ni comment. Du reste Mahler ne nous délivrera pas de véritables réponses à ces interrogations. Il se contente de nous narrer une étrange histoire avec quelques pistes pour nous laisser seuls maîtres de ce que l’on veut bien y trouver.
Le dessin est minimaliste à l’extrême, et ne se renouvelle quasiment jamais, laissant à des objets ou à des évènements climatiques le soin d’apporter un élément nouveau à chaque case, ou plutôt à chaque série de cases.
Quelques unes de ces mini-histoires à l’intérieur de l’histoire sont plutôt réussies mais dans l’ensemble, la lecture devient vite répétitive et passé la découverte de la situation et du ton, on retrouve un peu toujours la même chose.
Trondheim au scénario laisse à Le Gall le soin de mettre en image cette courte histoire qui transpire l’exercice de style cher au créateur de Lapinot. Le dessin est donc plus impersonnel que les autres productions de Trondheim nous ont habitué à lire. Il est toutefois clair, et très axé sur les visages des protagonistes puisque c’est justement une histoire de visages qui est à la base de cette petite BD.
Amusant au début, l’histoire devient hélas trop vite jouée d’avance et on devine très rapidement comment tout cela va finir. C’est un peu dommage pour une BD bâtie sur le mode de la nouvelle où justement la chute a une importance prépondérante (avis personnel bien sûr).
Les fans inconditionnels de Trondheim apprécieront certainement, pour ma part, je n’ai pas pris plus de plaisir que cela à lire cet album, et l’exercice de style qui est la raison de sa parution ne m’attire pas plus que ça.
J'aime bien Spirou sans être un super fan donc le marsupilami tout seul dans ses aventures, ça me plait un premier temps (je pense notamment au nid des Marsupilamis dans Spirou) et ça me gonfle vite à la longue. C'est un personnage d'accompagnement parfait mais il devient vite barbant en solo. Et pour être honnête, les scénarios qu'a coécrit Franquin sur les premiers albums sont parmis les moins réussis de son oeuvre. Bref lisez quelques tomes si ça vous branche (les 4 premiers sont effectivement les plus intéressants) mais n'attendez pas monts et merveilles de cette série, même s'il est indéniable qu'elle réveille en nous des souvenirs d'enfance.
Si ce n'est pas le premier scénario d'Arleston pour la bande dessinée, on n'en est pas loin. C'est loin d'être original et ça manque carrément de maîtrise dans les enchainements; les péripéties arrivent, toutes plus prévisibles les unes que les autres: je perds mon père, je suis fait prisonnier, la méchante m'aide, je m'évade, l'épée du pouvoir ne fontionne qu'avec moi. Malgré ça la lecture est agréable et c'est plutôt marrant de lire Arleston à ses débuts.
Le dessin de Miniac (qui fera par la suite des adaptations de romans d'Agatha Christie ainsi qu'Outsiders chez Glénat) est assez correct même s'il est loin d'être transcendant; il manque notamment de finesse et de détails; il va un peu trop à l'essentiel. A noter que la couverture a été réalisée par le grand Jean-Louis Mourier.
Au final, je ne sais absolument pas si je dois conseiller l'achat. Moi, je suis très content de l'avoir parce qu'il est plutôt difficile à trouver maintenant mais d'un strict point de vue intérêt, sa possession est plus que dispensable.
Il est vrai que cette BD fait bien évidemment partie des classiques à lire au moins une fois car il faut dire qu'elle reste une référence du genre.
Néanmoins, si l'idée de base ainsi que le dessin me plaisent assez (assez pour obtenir un petit 4/5), le texte ainsi que l'histoire d'amour qui se crée au fur et à mesure des pages ne me semblent pas du tout à la hauteur d'une BD dite "franchement bien".
D'accord, l'aspect pittoresque et romancé de l'oeuvre et assez agréable, d'ailleurs, si je n'avais vraiment pas aimé, je n'aurais sans doute pas lu les 2 tomes à la suite, mais au final, je reste sur ma faim.
Pour revenir sur le dessin, autant j'aime beaucoup les décors ainsi que les paysages proposés par Cosey, autant je trouve que les personnages ne sont pas franchement fabuleux. Les couleurs ne sont pas grandioses mais en revanche, j'apprécie énormément la mise en page.
Donc, BD sympa à lire une fois, mais de là à la relire encore et encore...
Je ne suis pas totalement convaincu.
Sans plus.
J'ai acheté le tome 1 après être follement tombé amoureux du dessin.
Je ne me permettrai pas de le comparer avec celui que l'on nous proposait dans le premier cycle, tout bonnement parce que je n'ai jamais ouvert l'un des tomes précédents. J'ai appris bien plus tard que "Mic Mac Adam" avait jadis été un personnage mythique de la BD.
Quoi qu'il en soit, je lis ce premier tome avec énormément de plaisir.
C'est beau, le scénario me plaît, les couleurs sont belles, ...
Bref, je referme l'album, très satisfait de mon achat. Je me retrouve bien évidemment dans un état de frustration terrible, tant le suspense est à son comble à la fin de ce premier volet.
Pas étonnant donc que dès sa sortie, je cours acheter le tome 2 des aventures du jeune Ecossais.
Et là, sacrilège! Je déteste.
C'est dommage, moi qui me réjouissais tant de retrouver cette ambiance de meurtre et de marais que j'avais tant appréciée dans le premier volume.
Quoi qu'il en soit, cette jolie histoire policière qui aurait pu se terminer sur une jolie fin tout ce qu'il y a de plus rationnelle se transforme en conte fantastique, plein de dieux et d'autres créatures magiques. Je n'ai rien contre la magie mais là, ça ne cadre visiblement pas du tout avec le début de cette si décevante histoire.
Dommage. Vraiment dommage.
Non, je n'ai pas été emballé par ce cahier bleu.
Je ne connais pas trop l'auteur, et je l'ai lue par hasard, une amie me l'ayant prêté.
Le dessin est beau mais froid (un défaut de plus en plus souvent présent chez les dessinateurs de bd) et je ne me suis pas attaché aux personnages.
La narration est originale, et l'histoire change un peu de celles qu'on classerait dans le même style...mais tout ceci n'a pas prise sur moi, dommage.
Bof, sans plus...c'est vraiment le mot.
J'ai découvert ce comics (mon tout premier!) car il a un lien avec l'univers manga (personnages) dont j'explore les moindres recoins.
Le style graphique est époustouflant, je pense qu'il n'y a rien à redire là-dessus : l'auteur mêle une 10aine de formes d'art graphique différentes, le tout à la perfection, c'est très agréable.
Mais c'est tout. Le scénario, qui semble être une vague bouillie mystico-philosophiquo-religieuse est vite lourd à suivre et les phrases interminables qui parcourent les pages dans tous les sens en dehors des bulles ne sont pas là pour arranger la lecture.
Et puis zut, dans n'importe quelle grande oeuvre, quel que soit son ton, on trouve toujours une petite note d'humour pour rafraichir le lecteur et lui donner le temps de souffler. Malheureusement, passez votre chemin cette fois-ci : la série se prend au sérieux et le scénario est trop lourd à avaler.
A voir pour la beauté de la chose, pas à acheter.
J'aime bien les bds se déroulant dans le milieu mafieux, mais ici, la sauce ne prend pas.
Le "packaging" est plutôt joli : dessin couleur ambiance générale sont très prometteurs, mais le gros problème de ce 1er tome est son manque de fond plus que flagrant.
J'ai un peu l'impression que les auteurs ont trop privilégié le coté déjanté, en pensant que ça cacherait les failles de leur histoire.
Ceci dit, ce n'est qu'un 1er tome, je lirai le 2ème pour voir.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Sels d'argent
Mon avis rejoindra celui de JBT900 sur bien des points, même si je serai moins dur envers "Sels d'argent" qu'il ne l'a été (quel bourreau ce JBT. Quelle violence dans ses propos. Quel monstre. bouhhh ! :)). Bon, c'est vrai que le principal défaut de ce livre, c'est qu'on suit le déroulement de l'histoire avec une passivité déconcertante. C'est bien simple, on laisse le héros, photographe de son état, résoudre sa petite enquête sans rien comprendre jusqu'à ce qu'il nous annonce la conclusion de l'affaire. Ah bon. Ben c'est bien dommage, tout ça, car cette BD, j'avais bien envie de l'aimer durant les premières pages. Certes, le dessin est sans réel atrait, un peu froid, mais l'ambiance était là, posée. Restait plus qu'à développer dans le bon sens... raté. Alors, je suis déçu, oui, déçu. (faut pas trop que j'en rajoute quand même).
Kratochvil
Présenté sous forme de strips en 2 x 3 petites cases sur chaque planche, ce récit se rapproche de la forme popularisée depuis quelques années par les auteurs des éditions indépendantes. Sur la majorité des cases, un petit texte sert d’orientation au ton que veut donner l’auteur ainsi qu’au message qu’il souhaite faire passer. Kratochvil est un type qui s’est perdu sur un territoire étrange uniquement constitué d’arbres sans branche. Il était pourtant parti pour aller travailler à l’usine comme chaque jour et au lieu de cela il se retrouve là, sans vraiment savoir pourquoi ni comment. Du reste Mahler ne nous délivrera pas de véritables réponses à ces interrogations. Il se contente de nous narrer une étrange histoire avec quelques pistes pour nous laisser seuls maîtres de ce que l’on veut bien y trouver. Le dessin est minimaliste à l’extrême, et ne se renouvelle quasiment jamais, laissant à des objets ou à des évènements climatiques le soin d’apporter un élément nouveau à chaque case, ou plutôt à chaque série de cases. Quelques unes de ces mini-histoires à l’intérieur de l’histoire sont plutôt réussies mais dans l’ensemble, la lecture devient vite répétitive et passé la découverte de la situation et du ton, on retrouve un peu toujours la même chose.
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Trondheim au scénario laisse à Le Gall le soin de mettre en image cette courte histoire qui transpire l’exercice de style cher au créateur de Lapinot. Le dessin est donc plus impersonnel que les autres productions de Trondheim nous ont habitué à lire. Il est toutefois clair, et très axé sur les visages des protagonistes puisque c’est justement une histoire de visages qui est à la base de cette petite BD. Amusant au début, l’histoire devient hélas trop vite jouée d’avance et on devine très rapidement comment tout cela va finir. C’est un peu dommage pour une BD bâtie sur le mode de la nouvelle où justement la chute a une importance prépondérante (avis personnel bien sûr). Les fans inconditionnels de Trondheim apprécieront certainement, pour ma part, je n’ai pas pris plus de plaisir que cela à lire cet album, et l’exercice de style qui est la raison de sa parution ne m’attire pas plus que ça.
Marsupilami
J'aime bien Spirou sans être un super fan donc le marsupilami tout seul dans ses aventures, ça me plait un premier temps (je pense notamment au nid des Marsupilamis dans Spirou) et ça me gonfle vite à la longue. C'est un personnage d'accompagnement parfait mais il devient vite barbant en solo. Et pour être honnête, les scénarios qu'a coécrit Franquin sur les premiers albums sont parmis les moins réussis de son oeuvre. Bref lisez quelques tomes si ça vous branche (les 4 premiers sont effectivement les plus intéressants) mais n'attendez pas monts et merveilles de cette série, même s'il est indéniable qu'elle réveille en nous des souvenirs d'enfance.
La Saga des fils de Thulé
Si ce n'est pas le premier scénario d'Arleston pour la bande dessinée, on n'en est pas loin. C'est loin d'être original et ça manque carrément de maîtrise dans les enchainements; les péripéties arrivent, toutes plus prévisibles les unes que les autres: je perds mon père, je suis fait prisonnier, la méchante m'aide, je m'évade, l'épée du pouvoir ne fontionne qu'avec moi. Malgré ça la lecture est agréable et c'est plutôt marrant de lire Arleston à ses débuts. Le dessin de Miniac (qui fera par la suite des adaptations de romans d'Agatha Christie ainsi qu'Outsiders chez Glénat) est assez correct même s'il est loin d'être transcendant; il manque notamment de finesse et de détails; il va un peu trop à l'essentiel. A noter que la couverture a été réalisée par le grand Jean-Louis Mourier. Au final, je ne sais absolument pas si je dois conseiller l'achat. Moi, je suis très content de l'avoir parce qu'il est plutôt difficile à trouver maintenant mais d'un strict point de vue intérêt, sa possession est plus que dispensable.
A la recherche de Peter Pan
Il est vrai que cette BD fait bien évidemment partie des classiques à lire au moins une fois car il faut dire qu'elle reste une référence du genre. Néanmoins, si l'idée de base ainsi que le dessin me plaisent assez (assez pour obtenir un petit 4/5), le texte ainsi que l'histoire d'amour qui se crée au fur et à mesure des pages ne me semblent pas du tout à la hauteur d'une BD dite "franchement bien". D'accord, l'aspect pittoresque et romancé de l'oeuvre et assez agréable, d'ailleurs, si je n'avais vraiment pas aimé, je n'aurais sans doute pas lu les 2 tomes à la suite, mais au final, je reste sur ma faim. Pour revenir sur le dessin, autant j'aime beaucoup les décors ainsi que les paysages proposés par Cosey, autant je trouve que les personnages ne sont pas franchement fabuleux. Les couleurs ne sont pas grandioses mais en revanche, j'apprécie énormément la mise en page. Donc, BD sympa à lire une fois, mais de là à la relire encore et encore... Je ne suis pas totalement convaincu. Sans plus.
Les Nouvelles Aventures de Mic Mac Adam
J'ai acheté le tome 1 après être follement tombé amoureux du dessin. Je ne me permettrai pas de le comparer avec celui que l'on nous proposait dans le premier cycle, tout bonnement parce que je n'ai jamais ouvert l'un des tomes précédents. J'ai appris bien plus tard que "Mic Mac Adam" avait jadis été un personnage mythique de la BD. Quoi qu'il en soit, je lis ce premier tome avec énormément de plaisir. C'est beau, le scénario me plaît, les couleurs sont belles, ... Bref, je referme l'album, très satisfait de mon achat. Je me retrouve bien évidemment dans un état de frustration terrible, tant le suspense est à son comble à la fin de ce premier volet. Pas étonnant donc que dès sa sortie, je cours acheter le tome 2 des aventures du jeune Ecossais. Et là, sacrilège! Je déteste. C'est dommage, moi qui me réjouissais tant de retrouver cette ambiance de meurtre et de marais que j'avais tant appréciée dans le premier volume. Quoi qu'il en soit, cette jolie histoire policière qui aurait pu se terminer sur une jolie fin tout ce qu'il y a de plus rationnelle se transforme en conte fantastique, plein de dieux et d'autres créatures magiques. Je n'ai rien contre la magie mais là, ça ne cadre visiblement pas du tout avec le début de cette si décevante histoire. Dommage. Vraiment dommage.
Le cahier bleu
Non, je n'ai pas été emballé par ce cahier bleu. Je ne connais pas trop l'auteur, et je l'ai lue par hasard, une amie me l'ayant prêté. Le dessin est beau mais froid (un défaut de plus en plus souvent présent chez les dessinateurs de bd) et je ne me suis pas attaché aux personnages. La narration est originale, et l'histoire change un peu de celles qu'on classerait dans le même style...mais tout ceci n'a pas prise sur moi, dommage.
Kabuki
Bof, sans plus...c'est vraiment le mot. J'ai découvert ce comics (mon tout premier!) car il a un lien avec l'univers manga (personnages) dont j'explore les moindres recoins. Le style graphique est époustouflant, je pense qu'il n'y a rien à redire là-dessus : l'auteur mêle une 10aine de formes d'art graphique différentes, le tout à la perfection, c'est très agréable. Mais c'est tout. Le scénario, qui semble être une vague bouillie mystico-philosophiquo-religieuse est vite lourd à suivre et les phrases interminables qui parcourent les pages dans tous les sens en dehors des bulles ne sont pas là pour arranger la lecture. Et puis zut, dans n'importe quelle grande oeuvre, quel que soit son ton, on trouve toujours une petite note d'humour pour rafraichir le lecteur et lui donner le temps de souffler. Malheureusement, passez votre chemin cette fois-ci : la série se prend au sérieux et le scénario est trop lourd à avaler. A voir pour la beauté de la chose, pas à acheter.
Slender Fungus
J'aime bien les bds se déroulant dans le milieu mafieux, mais ici, la sauce ne prend pas. Le "packaging" est plutôt joli : dessin couleur ambiance générale sont très prometteurs, mais le gros problème de ce 1er tome est son manque de fond plus que flagrant. J'ai un peu l'impression que les auteurs ont trop privilégié le coté déjanté, en pensant que ça cacherait les failles de leur histoire. Ceci dit, ce n'est qu'un 1er tome, je lirai le 2ème pour voir.