Sels d'argent

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Une BD forte et poétique qui touchera le lecteur.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Los Angeles Photographie

Un photographe de faits divers va redécouvrir son passé. Un passé qui n'était pas sans mensonges ! Los Angeles, 1956. Bob Keller, photographe de faits divers du " Los Angeles Herald ", est appelé pour couvrir une affaire banale. Apparemment rien de spécial. Cambriolage d'appartement avec homicide. Mais Bob a habitué son regard à saisir les détails à travers l'objectif. Et il se rend compte que la vérité est autre. Au terme d'une lente mise au point, il commencera un voyage à reculons au tréfonds de son âme à la redécouverte de mensonges et de secrets oubliés. Il s'agit là d'une œuvre majeure chez ce jeune auteur qui est aussi un des fondateurs de " Innoncent Victim ". On souhaite encore lire très vite une nouvelle œuvre de Petrucci qui, j'en suis certains, a encore envie de nous étonner.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2002
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Sels d'argent © Vertige Graphic 2002
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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03/03/2002 | Cedricval
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Cette histoire de souvenirs refoulés qui refont surface des années plus tard, par la force d’une image, ne m’a pas convaincue. Il y a trop d’ellipses dans la narration, trop de transitions brutales. De plus, le dessin (franchement pas ma tasse de thé) n’aide pas à la compréhension, dans la mesure où quasiment tous les personnages -que ce soit l’ouvrier assassiné, le photographe, son père, son oncle ou son voisin- ont la même tronche. Par ailleurs, l’éditeur prend bien soin de nous préciser que l’enquête criminelle est très secondaire, certes, mais la solution (c’est-à-dire le meurtrier, dont on devine la nature) nous est abruptement livrée, sans le moindre développement. Bref, une histoire bâclée, trop confuse et pas très bien dessinée, pour moi.

21/08/2007 (modifier)
Par Piehr
Note: 2/5

Mon avis rejoindra celui de JBT900 sur bien des points, même si je serai moins dur envers "Sels d'argent" qu'il ne l'a été (quel bourreau ce JBT. Quelle violence dans ses propos. Quel monstre. bouhhh ! :)). Bon, c'est vrai que le principal défaut de ce livre, c'est qu'on suit le déroulement de l'histoire avec une passivité déconcertante. C'est bien simple, on laisse le héros, photographe de son état, résoudre sa petite enquête sans rien comprendre jusqu'à ce qu'il nous annonce la conclusion de l'affaire. Ah bon. Ben c'est bien dommage, tout ça, car cette BD, j'avais bien envie de l'aimer durant les premières pages. Certes, le dessin est sans réel atrait, un peu froid, mais l'ambiance était là, posée. Restait plus qu'à développer dans le bon sens... raté. Alors, je suis déçu, oui, déçu. (faut pas trop que j'en rajoute quand même).

29/07/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 1/5

Inutile de chercher les mots : je suis passé complètement à côté de cette BD. Est-ce à cause du type de dessin qui ne m’émeut pas du tout, et qui au mieux me laisse froid ? Est-ce à cause de ces couleurs fadasses qui concourent au sentiment global de pauvreté que j’y ai trouvé ? Est-ce à cause de l’histoire à la base pas bête du tout mais traitée sur un ton qui n’a pas su me convenir ? Je l’ignore, certainement que c’est un peu à cause de tout cela que je n’ai pas aimé Sels d'argent. Pourtant il y a un travail indéniable apporté sur cet album, des idées et de l’envie, on le sent. Je n’ai pas su me laisser convaincre par le récit, et je n’ai pas su non plus laisser le personnage principal me toucher avec ses flash-backs en noir et blanc ni avec sa passion pour la photographie qui est au centre du scénario. Un scénario que j’ai trouvé poussif, mal construit, pour une lecture ennuyeuse qui n’a présenté à mes yeux que l’unique mérite de ne pas s’étirer en longueurs inutiles.

28/07/2003 (modifier)
Par Cedricval
Note: 4/5

Le lecteur n'est pas dupe, il comprendra immédiatement en pénétrant dans l'histoire que le meurtre de Anton Bauer n'est que l'élément déclencheur de l'analyse de Bob Keller. Lequel, en immortalisant à jamais le visage du défunt sur papier va retrouver avec douleurs un passé enfuit qui n'est pas sans mensonges. Le lecteur va alors suivre avec attention le déroulement de l'histoire jusqu'au moment où il se sentira en quête de lui-même. Il est à noter que cette aventure est touchante, de part certains côtés qui se révèlent être des fragments de réalités se mélangeant au graphisme frais, légèrement barbouillé et aux couleurs assombries. En effet Michele Petrucci a su donner à son dessin beaucoup de révélations retranscrivant la vie de notre photographe. Poésie moraliste ? Peut-être plus avec le scénario qui suit un schéma simple, l'auteur à construit son histoire avec énormément de subtilité. La narration nous permet d'en savoir chaque fois un peu plus. Le dialogue des personnages et d'une belle légèreté nous aidant de temps à autre à mieux comprendre le protagoniste.

03/03/2002 (modifier)