Il y a le dessin de Crisse, on aime ou on n'aime pas. Perso, je le trouve assez sympathique, même s'il est vrai qu'il y a très peu de variété dans les traits des personnages.
Et puis il y a l'histoire. Et là c'est franchement dommage qu'avec un tel support (la mythologie grecque, on peut difficilement trouver mieux en terme de background fantasy), il n'arrive pas à faire mieux que ça. Les principaux mythes sont balayés de façon approximative, les héros sont souvent caricaturaux et dénaturés, etc., etc.
Rien de bien intéressant donc...
Regardons le bon côté des choses : le dessin n'est pas mauvais. Bon, la narration n'est pas toujours évidente à suivre, mais de manière générale, il n'y a pas à se plaindre au niveau graphisme. Un dessin de style comics assez classique mais bon.
Alors par contre, niveau scénario, c'est... Ca se résume vite, on va dire.
"Predator débarque, ça va chier ! Batman, viens-là qu'on se fighte !"
Après une enquête sans suspense aucun, la chauve-souris découvre vite l'existence de l'extra-terrestre qui est venu pour se mesurer à lui, et puis ensuite hop, ça se bastonne pendant les 3/4 de la BD. Alors on retrouve toutes les armes de Predator contre tous les gadgets de Batman, et puis y a des "supers" retournements de situation qui font qu'au moment où on croyait le combat terminé, eh bien non, ça continue, et voilà voilà voilà... Et je vais pas vous dévoiler un grand mystère en vous disant que ça termine comme le film Predator 2.
Et voilà...
Ah, j'oubliais ! Pour égayer le tout, Predator apprend en regardant la télé quelques phrases en anglais pour les ressortir à Batman lors des combats. Alors ça va des insultes "fils de", "botter le cul" à d'autres trucs plus intellectuels du genre "il est bon ton pot-au-feu"... Bon... Ca déconcentre un peu quand on essaie de suivre l'action et qu'on doit lire les longues plages de textes de Predator qui monologue...
Bref, du mauvais scénario pour un dessin potable.
PS : il y a en préface de cet album un dessin de Batman par Mignola qui me fait dire que j'aimerais bien lire une BD de Batman dessiné en totalité par Mignola.
Les bons côtés de cette BD, ce sont le dessin qui est assez sympa et l'originalité de certaines parodies trash de héros connus. Par exemple, la version réaliste de Donald m'a assez plu au départ et...
Heu...
C'est quasiment tout.
Car pour le reste, je n'ai franchement pas trouvé ça drôle. Quelques déjà-vus dans ce style de parodie, un peu de trash gratuit, du sexe racoleur, et donc de manière générale un humour qui n'a pas marché pour moi. En gros, quelque chose qui se lit assez bien par épisodes dans l'Echo des Savanes, mais qui mis bout à bout dans un album montre rapidement les limites de son scénario.
Je l'avoue, j'ai lu quelques bouquins de Freud, et même j'ai aimé. A côté de l'élaboration (parfois très fumeuse, parfois carrément repiquée chez d'autres) d'une théorie, il y a le charme d'une écriture très austère et désuète, et le jeu de chercher à comprendre, en appliquant les idées de l'auteur à soi.
Idem pour quelques bouquins de psychologie, plus ou moins pointus, plus ou moins sérieux (en général plus que moins, quand même).
Donc voilà, les lectures un peu fumeuses, je n'y suis pas étranger, et même ça me plaît parfois.
Mais là, honnêtement, je ne vois pas. Soit il y a une signification cachée que m'est restée totalement invisible, soit ce livre est vide et dénué d'intérêt. Reste peut-être un ** certain ** intérêt graphique, mais pas pour moi, merci. Quand en plus le prix est de 20 euros, bon, eh, ça va bien, faudrait voir à pas trop pousser non plus, hein...
Je n'ai pas été emballée par cette histoire, pas vraiment intéressante pour un tiers. Mélanie et Romain qui s'aiment et qui ne s'aiment plus, bof. L'explication de l'auteur sur BDP est intéressante, mais là je juge la BD, et si elle doit expliquer en marge de l'album ce qu'elle voulait y faire passer, c'est que le résultat est raté. Enfin, c'est mon avis.
Côté dessins, bof aussi. Un trait grossier, ce n'est pas spécialement beau, pas franchement mauvais, puisque Melaka a, on le voit, une maîtrise de l'espace et des personnages.
Juste pas aimé.
La vache, ce vieux machin que je lisais dans Tintin ou Spirou, je sais plus... A ranger dans le carton "nostalgie", pour sûr !
Je ne me souviens pas de grand-chose, mais à l'époque je ne trouvais pas ça drôle, je crois que c'était trop subtil pour mes 10 ans. J'y re-jetterais bien un oeil, moi, un de ces 4...
Eh bien que d'éloges !!!
Autour de moi aussi tout le monde adore le Chninkel. Pourtant, je n'ai jamais réussi à trouver ça terrible :o/
Le scénario est pour moi du mysticisme de bas étage, une compilation de mythes plus ou moins anciens (entre autres bien évidemment le nouveau testament et "2001 l'odyssée de l'espace"), avec la partie "aventure" mais sans la partie "réflexion". A ce compte là je trouve la lecture de la Bible infiniment plus instructive et passionnante, et bien plus drôle aussi (si, si , je vous assure, le pentateuque est désopilant ^_^).
Là c'est du prémâché racoleur pour lecteur en mal de métaphysique. Bref j'aime pas :o/
Sinon, le dessin est sympa, Rosinski est un grand dessinateur quand il s'en donne la peine, même si les yeux et les pifs des chninkels sont un peu bizarres.
Bon, cela dit, on ne s'ennuie pas à la lecture...
Ben pour moi, cette série m'a fait la même impression que toutes celles scénarisées par Cauvin.
Passons sur le dessin qui est classique des BDs du journal Spirou et pas désagréable sans plus.
Côté scénario, ben, c'est original au début. Il y a bien quelques gags que je trouve sympas et qui m'ont fait franchement sourire (mais rire, j'en doute). Mais très vite, ça devient répétitif, banal, sans originalité. Bref, très vite la série devient bof car l'auteur cherche trop à exploiter son petit filon...
Je confirme donc d'EXJulien ci-dessous : moi qui ai lu plusieurs albums des Voraces, je peux bien dire que s'enfiler un album entier de ces gags, c'est vite lassant.
Bon, on le saura que je n'aime pas spécialement ce que fait Magnin... Au-delà du dessin qui paraît certes joli mais qui est quand même parfois maladroit et des couleurs qui sont certes très personnelles mais qui semblent être faites aux crayons de couleur et ne me plaisent pas plus que ça, c'est l'histoire qui est complètement... cucul. :8
Oui, franchement, je ne vois aucun intérêt à cette série. C'est censé être une charmante rêverie, une petite aventure gentille, je suppose, mais moi ça me tombe des mains tellement ça me paraît inintéressant. Le rythme est tout mou, on devrait être maintenu en haleine par les flash-backs et les scènes montrant les "comploteurs", mais non, ça reste une petite promenade dans un joli jardin. :(
J'hésite entre 1/5 et 2/5 pour noter cette série.
Car je n'aime vraiment pas l'underground, et là on est en plein dedans. Déjà, je n'aime pas le dessin. Mais ensuite le scénario est gore, trash et surtout anti-social. Un héros dont le but dans la vie est de trouver la plus grosse dose de dope, et le maximum de seringues pour se les planter aussi sec dans le corps, ou alors qui passe son temps à sauter une ratte... Bof... D'autant que la violence, ici représentée presque à la manière du Itchy & Scratchy show des Simpsons, c-a-d violence exagérée, facile et donc heureusement pas vraiment choquante, est vraiment gratuite et volontairement gore.
C'est de la BD volontairement choquante, dans le plus pur style underground des années 80, et moi je n'aime pas ça du tout.
Mais d'un autre côté, à la relecture de la série, j'ai réalisé que je n'avais pas, en cours de lecture, d'envie pressante de refermer les albums sur un mouvement de colère. Les histoires réussissent à se laisser lire, même si l'on s'en vient rapidement à détester le personnage principal.
En outre, certaines planches font preuve d'une certaine originalité, non seulement dans le scénario jusqu'au-boutiste mais aussi dans la narration. Je pense par exemple à une planche où, pour suivre la narration, il ne faut pas suivre l'ordre des cases mais plutôt les mouvements de Bloodi qui traverse les cases dans un ordre chaotique (dans l'histoire, il arpente dans tous les sens une rue pleine de monde à la recherche de sa dose de dope et la planche représente la rue toute entière).
Bref, tout n'est pas à jeter dans cette série, mais ce n'est pas pour autant que je vous la conseille.
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Atalante - La Légende
Il y a le dessin de Crisse, on aime ou on n'aime pas. Perso, je le trouve assez sympathique, même s'il est vrai qu'il y a très peu de variété dans les traits des personnages. Et puis il y a l'histoire. Et là c'est franchement dommage qu'avec un tel support (la mythologie grecque, on peut difficilement trouver mieux en terme de background fantasy), il n'arrive pas à faire mieux que ça. Les principaux mythes sont balayés de façon approximative, les héros sont souvent caricaturaux et dénaturés, etc., etc. Rien de bien intéressant donc...
Batman versus Predator
Regardons le bon côté des choses : le dessin n'est pas mauvais. Bon, la narration n'est pas toujours évidente à suivre, mais de manière générale, il n'y a pas à se plaindre au niveau graphisme. Un dessin de style comics assez classique mais bon. Alors par contre, niveau scénario, c'est... Ca se résume vite, on va dire. "Predator débarque, ça va chier ! Batman, viens-là qu'on se fighte !" Après une enquête sans suspense aucun, la chauve-souris découvre vite l'existence de l'extra-terrestre qui est venu pour se mesurer à lui, et puis ensuite hop, ça se bastonne pendant les 3/4 de la BD. Alors on retrouve toutes les armes de Predator contre tous les gadgets de Batman, et puis y a des "supers" retournements de situation qui font qu'au moment où on croyait le combat terminé, eh bien non, ça continue, et voilà voilà voilà... Et je vais pas vous dévoiler un grand mystère en vous disant que ça termine comme le film Predator 2. Et voilà... Ah, j'oubliais ! Pour égayer le tout, Predator apprend en regardant la télé quelques phrases en anglais pour les ressortir à Batman lors des combats. Alors ça va des insultes "fils de", "botter le cul" à d'autres trucs plus intellectuels du genre "il est bon ton pot-au-feu"... Bon... Ca déconcentre un peu quand on essaie de suivre l'action et qu'on doit lire les longues plages de textes de Predator qui monologue... Bref, du mauvais scénario pour un dessin potable. PS : il y a en préface de cet album un dessin de Batman par Mignola qui me fait dire que j'aimerais bien lire une BD de Batman dessiné en totalité par Mignola.
Putain de Télé
Les bons côtés de cette BD, ce sont le dessin qui est assez sympa et l'originalité de certaines parodies trash de héros connus. Par exemple, la version réaliste de Donald m'a assez plu au départ et... Heu... C'est quasiment tout. Car pour le reste, je n'ai franchement pas trouvé ça drôle. Quelques déjà-vus dans ce style de parodie, un peu de trash gratuit, du sexe racoleur, et donc de manière générale un humour qui n'a pas marché pour moi. En gros, quelque chose qui se lit assez bien par épisodes dans l'Echo des Savanes, mais qui mis bout à bout dans un album montre rapidement les limites de son scénario.
Sous les feuilles
Je l'avoue, j'ai lu quelques bouquins de Freud, et même j'ai aimé. A côté de l'élaboration (parfois très fumeuse, parfois carrément repiquée chez d'autres) d'une théorie, il y a le charme d'une écriture très austère et désuète, et le jeu de chercher à comprendre, en appliquant les idées de l'auteur à soi. Idem pour quelques bouquins de psychologie, plus ou moins pointus, plus ou moins sérieux (en général plus que moins, quand même). Donc voilà, les lectures un peu fumeuses, je n'y suis pas étranger, et même ça me plaît parfois. Mais là, honnêtement, je ne vois pas. Soit il y a une signification cachée que m'est restée totalement invisible, soit ce livre est vide et dénué d'intérêt. Reste peut-être un ** certain ** intérêt graphique, mais pas pour moi, merci. Quand en plus le prix est de 20 euros, bon, eh, ça va bien, faudrait voir à pas trop pousser non plus, hein...
Romain
Je n'ai pas été emballée par cette histoire, pas vraiment intéressante pour un tiers. Mélanie et Romain qui s'aiment et qui ne s'aiment plus, bof. L'explication de l'auteur sur BDP est intéressante, mais là je juge la BD, et si elle doit expliquer en marge de l'album ce qu'elle voulait y faire passer, c'est que le résultat est raté. Enfin, c'est mon avis. Côté dessins, bof aussi. Un trait grossier, ce n'est pas spécialement beau, pas franchement mauvais, puisque Melaka a, on le voit, une maîtrise de l'espace et des personnages. Juste pas aimé.
L'Homme aux Phylactères
La vache, ce vieux machin que je lisais dans Tintin ou Spirou, je sais plus... A ranger dans le carton "nostalgie", pour sûr ! Je ne me souviens pas de grand-chose, mais à l'époque je ne trouvais pas ça drôle, je crois que c'était trop subtil pour mes 10 ans. J'y re-jetterais bien un oeil, moi, un de ces 4...
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Eh bien que d'éloges !!! Autour de moi aussi tout le monde adore le Chninkel. Pourtant, je n'ai jamais réussi à trouver ça terrible :o/ Le scénario est pour moi du mysticisme de bas étage, une compilation de mythes plus ou moins anciens (entre autres bien évidemment le nouveau testament et "2001 l'odyssée de l'espace"), avec la partie "aventure" mais sans la partie "réflexion". A ce compte là je trouve la lecture de la Bible infiniment plus instructive et passionnante, et bien plus drôle aussi (si, si , je vous assure, le pentateuque est désopilant ^_^). Là c'est du prémâché racoleur pour lecteur en mal de métaphysique. Bref j'aime pas :o/ Sinon, le dessin est sympa, Rosinski est un grand dessinateur quand il s'en donne la peine, même si les yeux et les pifs des chninkels sont un peu bizarres. Bon, cela dit, on ne s'ennuie pas à la lecture...
Les voraces
Ben pour moi, cette série m'a fait la même impression que toutes celles scénarisées par Cauvin. Passons sur le dessin qui est classique des BDs du journal Spirou et pas désagréable sans plus. Côté scénario, ben, c'est original au début. Il y a bien quelques gags que je trouve sympas et qui m'ont fait franchement sourire (mais rire, j'en doute). Mais très vite, ça devient répétitif, banal, sans originalité. Bref, très vite la série devient bof car l'auteur cherche trop à exploiter son petit filon... Je confirme donc d'EXJulien ci-dessous : moi qui ai lu plusieurs albums des Voraces, je peux bien dire que s'enfiler un album entier de ces gags, c'est vite lassant.
L'héritage d'Emilie
Bon, on le saura que je n'aime pas spécialement ce que fait Magnin... Au-delà du dessin qui paraît certes joli mais qui est quand même parfois maladroit et des couleurs qui sont certes très personnelles mais qui semblent être faites aux crayons de couleur et ne me plaisent pas plus que ça, c'est l'histoire qui est complètement... cucul. :8 Oui, franchement, je ne vois aucun intérêt à cette série. C'est censé être une charmante rêverie, une petite aventure gentille, je suppose, mais moi ça me tombe des mains tellement ça me paraît inintéressant. Le rythme est tout mou, on devrait être maintenu en haleine par les flash-backs et les scènes montrant les "comploteurs", mais non, ça reste une petite promenade dans un joli jardin. :(
Bloodi
J'hésite entre 1/5 et 2/5 pour noter cette série. Car je n'aime vraiment pas l'underground, et là on est en plein dedans. Déjà, je n'aime pas le dessin. Mais ensuite le scénario est gore, trash et surtout anti-social. Un héros dont le but dans la vie est de trouver la plus grosse dose de dope, et le maximum de seringues pour se les planter aussi sec dans le corps, ou alors qui passe son temps à sauter une ratte... Bof... D'autant que la violence, ici représentée presque à la manière du Itchy & Scratchy show des Simpsons, c-a-d violence exagérée, facile et donc heureusement pas vraiment choquante, est vraiment gratuite et volontairement gore. C'est de la BD volontairement choquante, dans le plus pur style underground des années 80, et moi je n'aime pas ça du tout. Mais d'un autre côté, à la relecture de la série, j'ai réalisé que je n'avais pas, en cours de lecture, d'envie pressante de refermer les albums sur un mouvement de colère. Les histoires réussissent à se laisser lire, même si l'on s'en vient rapidement à détester le personnage principal. En outre, certaines planches font preuve d'une certaine originalité, non seulement dans le scénario jusqu'au-boutiste mais aussi dans la narration. Je pense par exemple à une planche où, pour suivre la narration, il ne faut pas suivre l'ordre des cases mais plutôt les mouvements de Bloodi qui traverse les cases dans un ordre chaotique (dans l'histoire, il arpente dans tous les sens une rue pleine de monde à la recherche de sa dose de dope et la planche représente la rue toute entière). Bref, tout n'est pas à jeter dans cette série, mais ce n'est pas pour autant que je vous la conseille.