Heureusement que le scénario a des passages corrects car il faut être de bonne composition pour accepter ce dessin minimaliste et amateur. J'ai du mal à croire que ce soit en vente !!
Pour rester poli, je ne parlerai pas plus de ce dessin hideux.
L'histoire est assez conventionnelle, les personnages principaux sont humains, leurs défauts donnent de la consistance au récit.
La lecture ne fut pas un calvaire, "Du sang sous le sapin" est un ovni dans le monde du 9ème art car on dirait qu'il a été produit par de très jeunes auteurs pré-pubères.
C'est lisible mais l'achat est à réserver aux BDphiles en quête d'originalité, ce qui est le cas ici pour la forme.
Premier tome de la "série" Le Casse, que je lis, "La Grande escroquerie" est à deux doigts de porter littéralement et à merveille son titre...
En effet, tout comme Ems, c'est déçu que je termine ma lecture. Un bel emballage mais au contenu qui n'est pas à la hauteur. Ou pour rester dans le sujet, ça fait un peu coco coupée à l'Ajax...
Tout d'abord l'histoire. Si tout est prometteur au début (la période Punk, le cadre de Londres des années 70', l'instant choisi pour l'action, les "malfrats mythiques" de l'époque) et qu'on s'attend à une cristallisation des plus détonantes, on reste sur sa faim...
La narration est un peu décousue et il faut parfois s'accrocher pour suivre les flashback des différents personnages. On rame sur la Tamise pour raccrocher au récit, et on arrive à la fin avec sans l'esbroufe escomptée. Au lieu de cela, on a le droit à une fin type complot politique qui explique certaines lourdeurs des dialogues concernant la chienlit rosbif de l'époque...
Le trait maladroit de Quet ne facilite pas les choses. J'ai parfois dû faire quelques allers-retours entre certaines cases pour identifier les personnages, histoire de voir si je ne me méprenais pas ! C'est lourd !
Du coup, "La Grande escroquerie" s'avère au final plutôt un casse manqué. Et je ne vous ferai pas le coup des briques...
Cette histoire m’a vite fait grimper aux rideaux, un pompage sans intérêt d’autres œuvres telles que Le Vent dans les Sables ou encore Alice au pays des merveilles, et c'est la ressemblance graphique d'un Plessix ou d'un Cagniat qui m'a intriguée, pensant avoir affaire à un résultat similaire, malheureusement non.
Cette bd prétend s’adresser à un large public avec ses 45 planches mais elle n’arrive finalement qu’à viser les plus jeunes, les adultes s’ennuieront, d’autant plus s’ils ont lu les œuvres précitées. Le scénario est enfantin et cucul, il n’y a vraiment aucune poésie et l’humour parfois présent n’est pas assez présent. Je me suis fortement ennuyée et je n’ai pas accroché aux aventures de ces deux gosses ni au monde des « zanimos » qu’ils découvrent ; à savoir qu’eux sont des « zumins » … ça donne une indication du niveau de langage.
De plus le titre qui s'écrit Petitmardi n'est franchement pas très clair vu que sur la couverture on lit plutôt Petit Mardi.
Le dessin est plutôt réussi, bien qu‘incomparable à celui de Plessix ou Cagniat, il reste cependant très agréable à regarder, de plus les personnages sont expressifs et les décors suffisamment fouillés.
L’auteur dédicace cette bd à Plessix, ça lui fera sûrement plaisir, mais si vous n’avez pas de marmots de moins de 12 ans sous la main cette lecture ne présente pas grand intérêt.
Le premier tome est encore pas mal mais, comme bien souvent dans ce genre de série, la qualité chute rapidement par la suite.
Les gags ne sont pas des plus originaux et leurs chutes tombent très souvent à plat. De plus, les mêmes thèmes sont souvent employés, ce qui rend la série très répétitive.
Le dessin, s’il est très dynamique et s’il s’inspire de Franquin, est souvent très confus, imprécis et surchargé. Par moments, le gaufrier se décompose en cinq bandes de cases, ce qui réduit la taille de ces cases à peau de chagrin et rend leur contenu proche de l’illisible.
Une déception, une de plus dans cet univers où, il faut bien l’avouer, la barre a été placée bien haut par quelques artistes de grand talent.
Tout d’abord, les personnages manquent cruellement de charisme. De plus, dans le premier cycle il n’est pas toujours évident de les distinguer les uns des autres. Ce problème est partiellement gommé dès le deuxième cycle hormis pour les personnages plus anciens qui, forcément, n’ont pas vu leur physionomie se modifier en cours de route.
Ensuite, le récit est par moment très confus. Dès le premier cycle, alors que deux navires sont en difficulté dans une tempête, il m’est difficile de savoir sur quel navire je me trouve. A d’autres moments, je ne sais s’il s’agit de flash-back ou non. Pas évident à suivre, pas agréable à lire, trop confus, parfois trop capillotracté, trop alambiqué, ces scénarios embrouillent plus par leurs lacunes que par l’originalité de leurs intrigues.
Reste le dessin, que j’aimais beaucoup au début. Malheureusement, la colorisation vive et le côté dessin d’animation finissent par me lasser. Ce trait est néanmoins lisible et précis mais trop propre sur lui pour vraiment me séduire.
Bon, ben ce n’est pas encore ce H.M.S. qui détrônera « L'Epervier » et « Black Crow » des premières places de mon cœur.
Rien d'intéressant dans ces albums. On suit sa petite vie plan-plan, ses petites névroses chiantes. Genre "on aménage donc on met des cartons vide dehors. Pendant la nuit les cartons deviennent humides dont on les met au soleil. Du coup, il y a pleins de petites bêtes qui squattent dessus, beurk", et c'est tout comme ça.
Pas de rire, pas de sourire, juste le sentiment que ça ne lui réussi pas de parler de lui même et que ça ne me donne pas envie de le rencontrer de peur de m'endormir en l'écoutant. Bref, il a réussi à faire plus chiant que son blog, bravo !
Moi qui avait été conquis par Benjamin en découvrant l'album Remember, j'avoue avoir été assez déçu par celui-ci.
On retrouve toujours l'excellence de son graphisme, mais là où les yeux sont à la fête, le cerveau en profite pour faire la sieste... Franchement, ces trois nouvelles ne cassent pas des briques au niveau du contenu. Je veux bien croire que l'auteur cible les ados, mais bon, faudrait voir à ne pas les prendre pour des crétins non plus. Surtout dans les deux premières histoires, on est quand même dans l'enchainement de clichés sur la guerre, la société pourrie, etc.
Oui, l'adolescence peut-être une période morose, mélancolique, où gronde une révolte à l'encontre de notre système, mais bon, Benjamin a maintenant passé la trentaine. Soit sa crise d'ado est tardive, ou alors il serait temps de passer à autre chose. Heureusement, la dernière nouvelle beaucoup plus surréaliste m'a déjà plus inspiré et permis de terminer sur une note plus positive sur cet auteur au dessin pourtant excellent.
Mais un joli dessin ne fait pas tout...
Régis Loisel est un petit débauché qui aime les femmes rondelettes et les jeux collectifs, comme chacun sait, plus on est de fous... plus on fout ? Moins c'est mou ?... si vous avez des suggestions de rimes...
Le seul et unique point fort de cette B.D. est son écriture qui est magnifique. Maintenant trouver excitant une femme qui lèche un arbre et qui s’empale sur une branche, c’est une question de goûts, n’est-ce pas ? Tout comme voir une femme enceinte jusqu’aux yeux se faire prendre par deux gondoliers (entre autre), ou encore un homme s’exciter devant des seins suintant de lait… bon, no comment.
Ce que j’ai trouvé vraiment excitant finalement, ce n’est pas vraiment le dessin ni les histoires en elles-mêmes qui ciblent un lectorat très particulier et qui pour ma part me rebutent, mais plutôt la narration de Rose Le Guirec, lorsqu’elle nous raconte ce que ressentent physiquement et mentalement les personnages, avec des mots crus mais jamais vulgaires. Dommage car le penchant de Loisel pour les femmes enceintes m'empêche franchement d'apprécier cette B.D.
Graphiquement Loisel peut mieux faire, même s’il y a quelques très belles planches, la plupart ne sont pas très réussies.
Mouais... vu les deux premiers avis enthousiastes, je m'attendais à mieux, je suis assez déçue.
Bon, déjà, au départ, je n'aime pas le dessin et pas trop les couleurs utilisées, mais je comptais sur le scénario pour me faire oublier tout ça et c'est un peu raté.
La seule chose que j'ai trouvée intéressante et originale c'est cette espèce de technique cinématographique de fondu enchaîné où l'on passe à la scène suivante mais on "entend" encore parler les personnages de la scène précédente. Malheureusement, la multiplication des protagonistes m'empêche un peu de m'attacher à eux, surtout qu'aucun n'est vraiment sympathique...
Paradoxalement, je me dis que le tome suivant a quand même des chances de relever le niveau en rassemblant ce qui semble assez éparpillé pour l'instant. Donc je l'emprunterai quand il sortira histoire de voir. Je viendrai mettre à jour mon avis à cette occasion !
A emprunter pour se faire une idée.
Pas grand chose à retenir. Surtout le début est déroutant en fait car c'est un drôle de montage et de mise en page et on ne comprend pas trop. Si l'ensemble avait été ainsi la lecture aurait été bien pénible. Mais dans la suite, on revient plus dans la forme d'une bande dessinée traditionnelle. L'histoire porte sur un meurtre, l'auteur du délit allant se planquer dans un refuge avec un ami. Cela se tient bien jusqu'à la conclusion. Graphiquement le style de Baudoin n'est pas à son meilleur niveau, il faut dire que cet album est assez ancien dans son répertoire.
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Du sang sous le sapin
Heureusement que le scénario a des passages corrects car il faut être de bonne composition pour accepter ce dessin minimaliste et amateur. J'ai du mal à croire que ce soit en vente !! Pour rester poli, je ne parlerai pas plus de ce dessin hideux. L'histoire est assez conventionnelle, les personnages principaux sont humains, leurs défauts donnent de la consistance au récit. La lecture ne fut pas un calvaire, "Du sang sous le sapin" est un ovni dans le monde du 9ème art car on dirait qu'il a été produit par de très jeunes auteurs pré-pubères. C'est lisible mais l'achat est à réserver aux BDphiles en quête d'originalité, ce qui est le cas ici pour la forme.
Le Casse - La Grande Escroquerie
Premier tome de la "série" Le Casse, que je lis, "La Grande escroquerie" est à deux doigts de porter littéralement et à merveille son titre... En effet, tout comme Ems, c'est déçu que je termine ma lecture. Un bel emballage mais au contenu qui n'est pas à la hauteur. Ou pour rester dans le sujet, ça fait un peu coco coupée à l'Ajax... Tout d'abord l'histoire. Si tout est prometteur au début (la période Punk, le cadre de Londres des années 70', l'instant choisi pour l'action, les "malfrats mythiques" de l'époque) et qu'on s'attend à une cristallisation des plus détonantes, on reste sur sa faim... La narration est un peu décousue et il faut parfois s'accrocher pour suivre les flashback des différents personnages. On rame sur la Tamise pour raccrocher au récit, et on arrive à la fin avec sans l'esbroufe escomptée. Au lieu de cela, on a le droit à une fin type complot politique qui explique certaines lourdeurs des dialogues concernant la chienlit rosbif de l'époque... Le trait maladroit de Quet ne facilite pas les choses. J'ai parfois dû faire quelques allers-retours entre certaines cases pour identifier les personnages, histoire de voir si je ne me méprenais pas ! C'est lourd ! Du coup, "La Grande escroquerie" s'avère au final plutôt un casse manqué. Et je ne vous ferai pas le coup des briques...
Petit Mardi et les Zumins
Cette histoire m’a vite fait grimper aux rideaux, un pompage sans intérêt d’autres œuvres telles que Le Vent dans les Sables ou encore Alice au pays des merveilles, et c'est la ressemblance graphique d'un Plessix ou d'un Cagniat qui m'a intriguée, pensant avoir affaire à un résultat similaire, malheureusement non. Cette bd prétend s’adresser à un large public avec ses 45 planches mais elle n’arrive finalement qu’à viser les plus jeunes, les adultes s’ennuieront, d’autant plus s’ils ont lu les œuvres précitées. Le scénario est enfantin et cucul, il n’y a vraiment aucune poésie et l’humour parfois présent n’est pas assez présent. Je me suis fortement ennuyée et je n’ai pas accroché aux aventures de ces deux gosses ni au monde des « zanimos » qu’ils découvrent ; à savoir qu’eux sont des « zumins » … ça donne une indication du niveau de langage. De plus le titre qui s'écrit Petitmardi n'est franchement pas très clair vu que sur la couverture on lit plutôt Petit Mardi. Le dessin est plutôt réussi, bien qu‘incomparable à celui de Plessix ou Cagniat, il reste cependant très agréable à regarder, de plus les personnages sont expressifs et les décors suffisamment fouillés. L’auteur dédicace cette bd à Plessix, ça lui fera sûrement plaisir, mais si vous n’avez pas de marmots de moins de 12 ans sous la main cette lecture ne présente pas grand intérêt.
Calagan
Le premier tome est encore pas mal mais, comme bien souvent dans ce genre de série, la qualité chute rapidement par la suite. Les gags ne sont pas des plus originaux et leurs chutes tombent très souvent à plat. De plus, les mêmes thèmes sont souvent employés, ce qui rend la série très répétitive. Le dessin, s’il est très dynamique et s’il s’inspire de Franquin, est souvent très confus, imprécis et surchargé. Par moments, le gaufrier se décompose en cinq bandes de cases, ce qui réduit la taille de ces cases à peau de chagrin et rend leur contenu proche de l’illisible.
H.M.S.
Une déception, une de plus dans cet univers où, il faut bien l’avouer, la barre a été placée bien haut par quelques artistes de grand talent. Tout d’abord, les personnages manquent cruellement de charisme. De plus, dans le premier cycle il n’est pas toujours évident de les distinguer les uns des autres. Ce problème est partiellement gommé dès le deuxième cycle hormis pour les personnages plus anciens qui, forcément, n’ont pas vu leur physionomie se modifier en cours de route. Ensuite, le récit est par moment très confus. Dès le premier cycle, alors que deux navires sont en difficulté dans une tempête, il m’est difficile de savoir sur quel navire je me trouve. A d’autres moments, je ne sais s’il s’agit de flash-back ou non. Pas évident à suivre, pas agréable à lire, trop confus, parfois trop capillotracté, trop alambiqué, ces scénarios embrouillent plus par leurs lacunes que par l’originalité de leurs intrigues. Reste le dessin, que j’aimais beaucoup au début. Malheureusement, la colorisation vive et le côté dessin d’animation finissent par me lasser. Ce trait est néanmoins lisible et précis mais trop propre sur lui pour vraiment me séduire. Bon, ben ce n’est pas encore ce H.M.S. qui détrônera « L'Epervier » et « Black Crow » des premières places de mon cœur.
Les Formidables Aventures sans Lapinot
Rien d'intéressant dans ces albums. On suit sa petite vie plan-plan, ses petites névroses chiantes. Genre "on aménage donc on met des cartons vide dehors. Pendant la nuit les cartons deviennent humides dont on les met au soleil. Du coup, il y a pleins de petites bêtes qui squattent dessus, beurk", et c'est tout comme ça. Pas de rire, pas de sourire, juste le sentiment que ça ne lui réussi pas de parler de lui même et que ça ne me donne pas envie de le rencontrer de peur de m'endormir en l'écoutant. Bref, il a réussi à faire plus chiant que son blog, bravo !
Savior
Moi qui avait été conquis par Benjamin en découvrant l'album Remember, j'avoue avoir été assez déçu par celui-ci. On retrouve toujours l'excellence de son graphisme, mais là où les yeux sont à la fête, le cerveau en profite pour faire la sieste... Franchement, ces trois nouvelles ne cassent pas des briques au niveau du contenu. Je veux bien croire que l'auteur cible les ados, mais bon, faudrait voir à ne pas les prendre pour des crétins non plus. Surtout dans les deux premières histoires, on est quand même dans l'enchainement de clichés sur la guerre, la société pourrie, etc. Oui, l'adolescence peut-être une période morose, mélancolique, où gronde une révolte à l'encontre de notre système, mais bon, Benjamin a maintenant passé la trentaine. Soit sa crise d'ado est tardive, ou alors il serait temps de passer à autre chose. Heureusement, la dernière nouvelle beaucoup plus surréaliste m'a déjà plus inspiré et permis de terminer sur une note plus positive sur cet auteur au dessin pourtant excellent. Mais un joli dessin ne fait pas tout...
Troubles fêtes
Régis Loisel est un petit débauché qui aime les femmes rondelettes et les jeux collectifs, comme chacun sait, plus on est de fous... plus on fout ? Moins c'est mou ?... si vous avez des suggestions de rimes... Le seul et unique point fort de cette B.D. est son écriture qui est magnifique. Maintenant trouver excitant une femme qui lèche un arbre et qui s’empale sur une branche, c’est une question de goûts, n’est-ce pas ? Tout comme voir une femme enceinte jusqu’aux yeux se faire prendre par deux gondoliers (entre autre), ou encore un homme s’exciter devant des seins suintant de lait… bon, no comment. Ce que j’ai trouvé vraiment excitant finalement, ce n’est pas vraiment le dessin ni les histoires en elles-mêmes qui ciblent un lectorat très particulier et qui pour ma part me rebutent, mais plutôt la narration de Rose Le Guirec, lorsqu’elle nous raconte ce que ressentent physiquement et mentalement les personnages, avec des mots crus mais jamais vulgaires. Dommage car le penchant de Loisel pour les femmes enceintes m'empêche franchement d'apprécier cette B.D. Graphiquement Loisel peut mieux faire, même s’il y a quelques très belles planches, la plupart ne sont pas très réussies.
We are the Night
Mouais... vu les deux premiers avis enthousiastes, je m'attendais à mieux, je suis assez déçue. Bon, déjà, au départ, je n'aime pas le dessin et pas trop les couleurs utilisées, mais je comptais sur le scénario pour me faire oublier tout ça et c'est un peu raté. La seule chose que j'ai trouvée intéressante et originale c'est cette espèce de technique cinématographique de fondu enchaîné où l'on passe à la scène suivante mais on "entend" encore parler les personnages de la scène précédente. Malheureusement, la multiplication des protagonistes m'empêche un peu de m'attacher à eux, surtout qu'aucun n'est vraiment sympathique... Paradoxalement, je me dis que le tome suivant a quand même des chances de relever le niveau en rassemblant ce qui semble assez éparpillé pour l'instant. Donc je l'emprunterai quand il sortira histoire de voir. Je viendrai mettre à jour mon avis à cette occasion ! A emprunter pour se faire une idée.
Un Rubis sur les lèvres
Pas grand chose à retenir. Surtout le début est déroutant en fait car c'est un drôle de montage et de mise en page et on ne comprend pas trop. Si l'ensemble avait été ainsi la lecture aurait été bien pénible. Mais dans la suite, on revient plus dans la forme d'une bande dessinée traditionnelle. L'histoire porte sur un meurtre, l'auteur du délit allant se planquer dans un refuge avec un ami. Cela se tient bien jusqu'à la conclusion. Graphiquement le style de Baudoin n'est pas à son meilleur niveau, il faut dire que cet album est assez ancien dans son répertoire. Pas mal mais pas primordial.