Les derniers avis (20198 avis)

Par jurin
Note: 2/5
Couverture de la série Old Skull
Old Skull

La couverture réussie est attirante, le dessin plaisant pour ce qui est du scénario je ne suis pas du tout convaincu. Un ensemble de petits récits qui finissent par fusionner. Mais voilà c’est plat, je dirais même plus: archi-plat. C’est parfois un peu déjanté mais sa manque de relief et finalement l’histoire commence... à la fin. Il ne faut pas se gratter l’occiput bien longtemps pour trouver ce genre d’histoire.

18/09/2010 (modifier)
Couverture de la série Jolies ténèbres
Jolies ténèbres

A l’époque où cet album est sorti, il a suscité de nombreuses critiques, qu’elles soient élogieuses ou pas. Je m’attendais donc à adorer ou à détester. Après ma lecture, ce n’est finalement ni l’un ni l’autre. D’une part, je n’ai pas bien compris ce qu’étaient sensées représenter toutes ces créatures sortant du cadavre de la petite fille. J’ai lu les interprétations données par les lecteurs, et aucune ne m’a réellement convaincue. D’autre part, on assiste à un enchaînement d’évènements sans queue ni tête, aucun fil conducteur ne paraît relier les différentes scènes. J’ai l’impression qu’il n’y a aucune histoire, à moins qu’une seconde lecture – peu probable en ce qui me concerne - permette de voir une certaine logique dans cette accumulation de scènes morbides, et nous donne également la clef pour savoir qui est cet homme qui vit dans la forêt. Parce que là, au niveau de compréhension auquel je suis arrivée, il n’y a aucun intérêt à l’histoire. Je n’ai pas réussi à rentrer dans l’album parce que je ne savais pas à quel degré prendre tout cela. Est-ce sensé être drôle ? L’apparence de certains personnages pourraient faire penser que oui, et parfois certaines situations sont complètement décalées, mais en fait non, on n’a pas du tout envie de rire. L’auteur voulait-il déranger le lecteur ? Il aurait alors peut-être fallu aller plus loin ; certes, la vue de certains détails m’a dérangée, mais ce n’est finalement pas l’impression principale que je garde de ma lecture. Voulait-il faire naître une émotion ? Bon ben là en ce qui me concerne c’est complètement raté… En fin de compte, j’ai refermé l’album en me disant « ah ? et alors ? », il a manqué une cohérence à l’ensemble et un petit quelque chose que je ne saurais définir pour que j’aime cette bande dessinée. Parce qu’au niveau graphique j’ai totalement adhéré, les couleurs sont très agréables, et le côté simpliste des dessins des petites créatures apporte un beau contraste avec les scènes réalistes, qui, elles, sont très réussies. Étant déçue par cette lecture malgré le graphisme qui m’a séduite, je n’en conseille évidemment pas l’achat, mais la lecture qui, il est vrai, ne laisse pas totalement indifférent.

17/09/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5
Couverture de la série Alcheringa
Alcheringa

Petite déception, cette BD est remplie d'imperfections. Le scénario joue la carte de la poésie mais oublie d'être explicite. Pourtant les sujets abordés sont sérieux et demandent un engagement. On comprend le contenu mais il n'a que peu de poids ou du moins bien moins qu'il ne devrait en avoir. Le dessin noir et blanc n'est pas exempt de défaut, les jeux de lumières sont raté, on a l'impression d'avoir des cases en contre jour où les surfaces visibles sont dans l'ombre et les fonds sont souvent vides. On pourrait résumer chaque case à une tâche noire centrale sur un fond blanc. Je caricature mais c'est mon ressenti... Avec 16 pages, cette BD ne peut pas permettre un développement des sujets. Je lui reproche le manque d'audace et de lisibilité. Quand l'espace d'expression est réduit il faut se démarquer, positivement si possible, ce qui n'est pas le cas ici. Cette première expérience est vraiment perfectible.

17/09/2010 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Léo Roa
Léo Roa

Après son excellente et dernière BD Moi, Dragon, voilà que je tombe sur cette série chez un copain. Alors, bien sûr on passe de la Fantasy à la SF, mais quand même ! Quelle différence ! Si Gimenez reste meilleur graphiquement qu'à la plume "Léo Roa" fait office de pâle oeuvre de jeunesse. Alors oui, c'est un peu marrant, sauf que ça tourne vite en rond cet humour "grand ado". Ou plutôt, c'est le décalage entre l'humour et le dessin réaliste de Gimenez qui cloche ; du coup on a du mal à se lâcher... Car non, il ne se prend pas au sérieux (j'espère pour lui !) avec cet antihéros par excellence, qui enchaîne pas mal de clichés comme une série de figures imposées en gymnastique. Et c'est ce jeu que j'ai trouvé intéressant. Surtout qu'on y trouve les prémices de pas mal de choses qu'il développera dans sa (magnifique) série La Caste des Méta-barons. Pour ce qui est du dessin, j'ai trouvé ça en dessous de ce que je connaissais de Gimenez. C'est un peu pale et les dessins ne sont pas aussi précis. Alors bon, ça tient plus du bon vieil épisode de série B télévisée, et on passe un moment assez divertissant à sa lecture, surtout que 2 tomes, c'est vite avalé !

17/09/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Ténèbres
Ténèbres

Pas fameux comme premier tome. Déjà que je ne suis pas fan des tomes qui ne servent que d'introduction à la série, mais là je trouve que ça va trop loin. Les 48 pages auraient très bien pu se résumer en une dizaine. Je suis donc très peu captivé pour le moment par cette histoire qui en plus accumule tous les clichés d'un genre qui ne m'intéresse pas beaucoup. Les personnages n'ont aucune personnalité et leur dialogues sont convenus. Le seul truc un peu intéressant, c'est le dessin que j'ai bien aimé. Je ne suis pas un grand fan de ce style, mais la mise en scène est dynamique et elle rend la lecture agréable. Dommage que ça ne soit pas le cas du scénario....

17/09/2010 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Nains !
Nains !

Le nain est bougon, hargneux, tenace, brutal et toujours de mauvais poil. Mieux vaut ne pas s’y frotter au risque d’attiser son ire. C’est sur cette base pour le moins caricaturale que reposent ces gags en une planche (pour la plupart) qui font, au mieux, sourire à défaut de faire rire. Seul le gag sur le match de rugby sort du lot, l’exception qui confirme la règle en quelque sorte . . . Vous connaissez Goblin's ? "Nains !", c’est à peu près la même chose mais en moins abouti, tant du point de vue graphique que narratif. On a droit à des running gags sur le nain qui ferraille avec le gobelin ou l’orque, le nain qui se fait bastonner par sa femme, le nain qui boit, le nain qui enfourche sa cochon-bécane pour une virée entre copains, le nain qui veut signer la paix avec les elfes (mais ça foire toujours comme "Gaston" avec les contrats pour Demesmaeker), le nain qui . . . Bref, Goblin's, c’est mieux, mangez-en (mais attention à l’indigestion).

17/09/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Moi, Napoléon... - L'Aventure égyptienne
Moi, Napoléon... - L'Aventure égyptienne

Tiens, encore une BD sur Napoléon... Ce coup-ci, originalité, l'album se concentre sur la période "égyptienne" du futur Empereur, de son arrivée au pied des pyramides à la fin de son règne, lorsqu'il dit au revoir à Vivant Denon. Vivant Denon, érudit, dessinateur, écrivain puis conservateur du Musée du Louvre, qui incarne à lui seul cette période napoléonienne. Pourquoi pas après tout. Sauf que le récit est tout sauf palpitant. On effleure seulement le sujet, la passion de Napoléon pour l'Orient, la personnalité de Vivant Denon, la campagne d'Egypte... Aucune allusion n'est faite à la Pierre de Rosette, pourtant découverte à cette occasion... C'est sûr, en 42 pages, pas facile de placer tout cela, mais c'est quand même décevant. Heureusement que le dessin de Thierry Gioux rattrape un peu cela. Il est alors à rapprocher de celui d'André Juillard dans Arno (forcément, les récits sont contemporains), et permet une lecture pas désagréable. Les amateurs d'Histoire passeront leur chemin, par contre.

17/09/2010 (modifier)
Couverture de la série Vacances fatales
Vacances fatales

Mwouais, bof … Les histoires ne sont pas des plus passionnantes et j’ai parfois trouvé les chutes mal amenées. Le côté ironique est bien présent mais je ne me suis jamais dit « Ah ouais, bien vu ! » Non, ça se laisse lire mais c’est finalement assez prévisible dès que l’on a compris le principe (en d’autres termes : après deux planches). Les deux dernières histoires sont plus longues et mieux élaborées. Elles n’en sont pas plus passionnantes. La dernière, plus particulièrement, se traine en longueur sans déclencher la moindre surprise dans mon chef. Le dessin de Giardino est vraiment agréable. Effectivement on sent un lien avec Manara ou avec Raives. Les femmes sont joliment croquées, les décors sont à la fois soignés et simples. Mention spéciale aux vêtements féminins. Là, on est clairement dans l’élégance italienne de la jet-set féminine des années 80. Avec le recul, c’est plutôt rigolo à regarder (mais bon, ma conception de la mode se résume à un jeans et à un sweat-shirt … et ça fait trente ans que ça dure, je n’ai donc peut-être pas à trop faire le malin). Un album que j’ai finalement plus lu pour le dessin que pour les intrigues ou l’ambiance. Or, à mes yeux, ces deux aspects sont essentiels lorsqu’il s’agit de récits policiers, d’où une cote sévère.

16/09/2010 (modifier)
Couverture de la série Twins
Twins

Le début de l’histoire est assez classique mais bien mené. On se croirait dans une enquête de « Caroline Baldwin », une sensation encore accentuée par le trait de Georges Van Linthout (j’y reviendrai). Le suspense est présent, la narration est fluide, l’histoire suit son petit bonhomme de chemin. On se retrouve cependant avec pas mal de pièces d’un puzzle encore fort peu déchiffrable. Le deuxième tome débute avec une surprise de dimension. J’ai été quelque peu désorienté, ayant peur de devoir tout reprendre depuis le début. Et puis, non, de nouvelles pièces du puzzle nous sont parcimonieusement offertes. Le tableau commence à s’éclairer … et le mystère continue de s’épaissir. C’est un peu le défaut de la série : chaque nouvel élément apporte son lot de mystère et, à la fin de ce deuxième tome, on se retrouve face à un fameux micmac. A se demander comment Yves Leclercq va bien pouvoir s’en sortir. Le troisième tome nous offre la solution. Une solution bancale à mon goût. Le scénario, trop riche, a du mal à conserver mon attention. Certains raccourcis sont empruntés, Leclercq fait usages de quelques ellipses malheureuses, et plusieurs questions restent sans réponse. L’ensemble est confus et l’absence d’un personnage réellement charismatique m’empêche de réellement accrocher à l’intrigue. Au niveau du dessin (je vous avais dit que j’y reviendrais !) Et bien, j’ai bien aimé ce style dépouillé assez proche d’un Taymans mais avec un encrage moins épais. C’est très lisible, précis, dynamique lorsqu’il le faut. Les décors sont correctement soignés, les visages sont expressifs. Vraiment, je n’ai rien à redire de ce côté … sinon qu’un noir et blanc plus sombre, plus typé polar aurait peut-être mieux convenu à un récit qui favorise les jeux d’ombres. Entre le pas mal (pour le début) et le bof (pour la fin). Malheureusement, c’est la dernière impression qui subsiste (mais une fois de plus, un beau travail de Georges Van Linthout au dessin).

16/09/2010 (modifier)
Couverture de la série Face cachée
Face cachée

Voici un étrange mélange de genres assez intéressant : mœurs nippones vues par l’occident + relation trouble au travail + structuration narrative franco belge + structuration graphique de type manga. Sacré mélange ! Le scénario nous raconte la vie d’un cadre Japonais : dévoué jour et nuit pour sa boite loin de sa famille, il a une relation avec une stagiaire. Entre relations de jalousies au bureau vis-à-vis du chef justifiées par le côté chouchou de notre héros et respect du saint travail, les poncifs habituels sur la vie professionnelle au Japon ne manquent pas. Il n’y a même que cela ! Le boss qui a un favori en qui il voit son successeur, lui-même pris entre deux vies féminines, refusant une partie du système normal professionnel nippon mais participant pour ne pas être banni du groupe. La femme qui cache aux autres la relation en pensant toujours à l’homme puisqu’elle n’est qu’une femme et donc a pour objectif de rendre heureux un homme… Bref tout cela m’insupporte au plus haut point. En ajoutant à cela une histoire qui n’avance pas en se contentant d’une narration stéréotypée du quotidien du cadre Nippon, et une impression que les personnages forment une galerie fantomatique de toutes ces ombres que forment la culture nippone telle qu’elle est perçue en Europe. Mais il y a le dessin. Et là force est de constater une maîtrise remarquable aussi bien dans le trait, que la courbe ou le grisé. Parfois d’une apparence proche d’un crayonné abouti, les planches n’en demeurent pas moins incroyablement parlantes et expressives. Si l’album évite la note minimale c’est bien pour ce graphisme qui transcende les langueurs et longueurs scénaristiques en moments de contemplation picturale. Au final bof, l’album graphique de qualité ne vient pas masquer une succession de concepts vus et revus déclinés de façon banale. Peut-être le tome 2 viendra-t-il mettre un peu de folie dans ce morne récit, mais c’est tout de même très mal parti

16/09/2010 (modifier)