Vacances fatales

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 10 avis)

Venise, le Maroc, les Alpes. Tant de lieux paisibles de villégiature. Seulement voilà, avec Giardino, les vacances tournent bien vite au cauchemar.


Auteurs italiens Casterman : Un monde Italie Les années (A SUIVRE)

N'allez jamais passer vos vacances sous la plume de Giardino. Tout y est séduisant ... trop séduisant. Que les jeunes femmes sont libres et jolies ! Que les plages privées à Capri ou aux Maldives sont ensoleillées ! Mais les délicats frissons de plaisir se transforment en frémissements mortels. Etrange catalogue où chaque destination de rêve devient le sujet d'une intrigue amoureuse machiavélique. Des récits où ce n'est pas d'ennui que l'on meurt.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1991
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Vacances fatales © Casterman 1991
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 10 avis)
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04/09/2002 | okilebo
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai lu ces histoires dans l'édition Casterman de 1991 de la collection Studio (A Suivre), car ces récits ont été d'abord publiés dans le magazine A Suivre de 1988 à 1991. Je ne me souviens pas d'en avoir lu à cette époque lorsque je lisais A Suivre, de façon irrégulière il faut bien le dire. Comme Voyages de rêve, je n'ai pas été conquis totalement par ces réctis courts de longueur inégale, ce sont des histoires à caractère policier qui évoluent de la même façon dans des contrées exotiques, des lieux de villégiature luxueux réservés à des gens aisés, et qui sont basées sur des chutes censées être surprenantes. En gros ce sont des vacances de rêve qui tournent au cauchemar ; est-ce la juste rançon des vacances de riches qui ne peuvent être que tragiques ? Je ne me risquerais pas dans ce genre d'assertion. Toujours est-il que la lecture n'en est pas foncièrement désagréable, mais pas plus que dans Voyages de rêve, cet album ne m'a pas passionné comme je l'aurais souhaité, je le regrette car j'aime bien les Bd de Giardino en règle générale. Son dessin est classique, lisible et fin, mettant en valeur les femmes comme souvent, accentuant une ambiance de sensualité, et pourtant je le trouve légèrement différent de ses autres bandes, moins léché, c'est peut-être une fausse impression... bref c'est pas la meilleure Bd de Giardino, mais ce n'est pas non plus la pire.

27/02/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

C’est un album relativement épais, qui regroupe 8 histoires plus ou moins longues. Les deux dernières occupent près de la moitié de l’album, et permettent d’ailleurs une intrigue davantage étoffée (même s’il y a quelques longueurs !). Le titre se justifie par le fait que Giardino situe toutes ces histoires dans des lieux de villégiature (safari au Kenya, Italie surtout, en particulier Venise). Et que ce sont des sortes de mini thriller, qui finissent mal pour certains protagonistes… La plupart de ces histoires se laissent lire agréablement – seule celle intitulée « Hors saison » m’a paru sans intérêt. Rien d’inoubliable ni de foncièrement original (on est là plus proche d’un honnête téléfilm que d’un film d’auteur), mais du travail bien fait, une lecture globalement divertissante (comme pourrait l’être un recueil de nouvelles de polars). On peut toutefois regretter que les personnages et les intrigues manquent souvent d’aspérités. Le dessin de Giardino est classique, léché et bon (ceci est valable pour les décors et les personnages). Il réussit en particulier très bien les personnages féminins (omniprésents). En effet, dans chaque histoire quasiment – qui se déroulent toutes dans les milieux plutôt huppés (on peut se gausser aujourd’hui du look de ces jet-setter des années 1980 !) – les femmes dégagent une sensualité, visiblement recherchée par l’auteur : objet de désir ou instrument d’un crime, elles sont souvent des « femmes fatales » pour revenir sur le titre de ce recueil. A emprunter à l’occasion.

04/07/2018 (modifier)
Par jul
Note: 2/5

Un vieil album de la collection à suivre, ces fameux albums souples regorgeant de bon nombre de grandes bds... ou pas. J'avais lu ça enfant. Cela faisait partie de la collection de la famille donc j'ai dû lire ça pas mal de fois, de manière frénétique comme la bonne cinquantaine de bds présentes à la maison. Cela m'a toujours laissé de marbre, peut-être un peu trop adulte et classique pour mon âge de l'époque. En dehors d'un certain climat érotique présent dans certaines histoires (qui interpellait tout de même ma libido naissante, d'ailleurs je me rappelle surtout de ça) et de certaines femmes très sexy (le trait de Giardino n'a rien à envier à Manara) ces petites histoires n'étaient pas renversantes. De petits thrillers conjugaux, vaguement érotiques (très porno-chics mais sans le porno). Un très beau dessin, des couleurs soignées mais bon ... Je ne pense pas que mon avis pourrait changer. C'est pas mal, très pro mais trop classique. Même avis sur Jonas Fink, une autre série de Giardino, qui pour le coup est trop " historique", trop "france 3" si vous voyez ce que je veux dire. Dans le genre étudiants à Prague une série comme le cycle des 2 horizons me convient mieux. Mais je m'égare. Donc ce genre de bd, ce n'est pas ma tasse de thé. Je préfère le fantastique, la s.f ou le drame plus noir mais je reconnais le talent de Giardino.

16/01/2014 (modifier)
Par Chéreau
Note: 3/5

Une demi-douzaine de nouvelles en BD par le grand dessinateur italien Giardino. L'Italie contemporaine est très fidèlement rendue par cet auteur au trait proche de la ligne claire mais extrêmement réaliste, qui rappelle Gibrat ou Servais. Sans être des bijous, ses courtes histoires sont bien troussées et lui permettent de camper en quelques pages des personnages solides et crédibles : le petit fonctionnaire maigrichon qui se retrouve emporté dans une histoire de rêve à laquelle il a du mal à croire, le barbu un peu enveloppé qui débarque soudain chez un ancien camarade d'école qui est son exact opposé : beau, audacieux, riche et dilettante... Les chutes vachardes évoquent parfois l'esprit d'un Roald Dahl. Un joli album distrayant pour les vacances. Même si celles des personnages finissent rarement bien. Un bravo particulier pour les couleurs, notamment pour la qualité des carnations !

29/12/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Mwouais, bof … Les histoires ne sont pas des plus passionnantes et j’ai parfois trouvé les chutes mal amenées. Le côté ironique est bien présent mais je ne me suis jamais dit « Ah ouais, bien vu ! » Non, ça se laisse lire mais c’est finalement assez prévisible dès que l’on a compris le principe (en d’autres termes : après deux planches). Les deux dernières histoires sont plus longues et mieux élaborées. Elles n’en sont pas plus passionnantes. La dernière, plus particulièrement, se traine en longueur sans déclencher la moindre surprise dans mon chef. Le dessin de Giardino est vraiment agréable. Effectivement on sent un lien avec Manara ou avec Raives. Les femmes sont joliment croquées, les décors sont à la fois soignés et simples. Mention spéciale aux vêtements féminins. Là, on est clairement dans l’élégance italienne de la jet-set féminine des années 80. Avec le recul, c’est plutôt rigolo à regarder (mais bon, ma conception de la mode se résume à un jeans et à un sweat-shirt … et ça fait trente ans que ça dure, je n’ai donc peut-être pas à trop faire le malin). Un album que j’ai finalement plus lu pour le dessin que pour les intrigues ou l’ambiance. Or, à mes yeux, ces deux aspects sont essentiels lorsqu’il s’agit de récits policiers, d’où une cote sévère.

16/09/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Après "vacances de rêves", voilà que j'aborde "vacances fatales" du même auteur. Je dois reconnaître que le dessin au trait fin et précis me plaît beaucoup. Les chaudes couleurs procurent une ambiance agréable. Cependant, ces histoires de petits meurtres dans les milieux feutrés ne m'ont absolument pas convaincu. Il manque beaucoup de dynamisme et d'inventivité. La brièveté des intrigues est rédhibitoire.

21/11/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Le point fort de cette BD est son dessin. Giardino y a un style qui me fait bigrement penser à celui de Manara : belles femmes, hommes plus réalistes. En réalité, Vacances fatales me fait penser graphiquement à un cocktail entre le style de Manara et celui de Warnauts/Raives (Lettres d'outremer) pour les décors exotiques et ensoleillés. Bref, ce sont de jolies planches, agréables à regarder comme à lire. Au niveau du scénario, par contre, je n'ai pas été tellement captivé par les premières histoires courtes : ambiance de vacances, héros bourgeois, adultères, complots sous le soleil. Peu de surprise dans ces intrigues assez convenues dans leur genre. Cependant, les dernières histoires de l'album, nettement plus longues et complexes, m'ont davantage intéressé et bénéficiaient enfin d'une intrigue dont je ne devinais pas la fin trop rapidement. Bref, une lecture pas désagréable doté d'un beau dessin mais pas quelque chose qui me marquera trop longtemps, je le crains.

25/01/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Je ne lis pas Giardino par ailleurs, mais je dois avouer qu'il dessine incroyablement bien la gent féminine, mais aussi les décors... Une gent féminine ici présentée comme une espèce sournoise, maline et matérialiste. Au travers de plusieurs récits courts, l'auteur a ciselé des intrigues complexes, mais hélas, parfois bien trop courtes... La plupart sont bien menées, mais d'autres -comme la dernière- nous laissent sur notre faim. C'est bien dommage, car la BD aurait eu un meilleur accueil.

10/10/2005 (modifier)
Par okilebo
Note: 2/5

Ce n'est pas la première fois que l'on remarque un quel point Giardino est inspiré par les femmes. Il faut dire qu' il les dessine foutrement bien, le bougre ! A travers des différents portraits, Vacances fatales nous fait découvrir quelques unes de ses créatures de rêves. Pour pimenter le tout, ces femmes sont toutes motivées par le meurtre et ont recours à des stratagèmes digne d'un bon épisode de Columbo. On aurait pu appeller cette bd " Drame à l'italienne " étant donné les origines latines de l'auteur. Ceci-dit , les différents sujets sont bien menés mais les scénarios sont parfois un peu trop lisses à mon goût. Sans oublier les personnages qui manquent cruellement de densité et de personnalité. Alors, disons que cette bd se laisse lire mais sans plus. A consommer uniquement si vous êtes fans de l'auteur .

04/09/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Le dessin, comme d'habitude, est magnifique, le trait de Giardino est d'un telle précision et d'une telle maîtrise... Mais ce n'est pas l'album de Giardino que je conseillerai : il est vrai que le principal défaut de ces petites histoires est d'être trop courtes. Si certaines sont réussies et bien menées, d'autres laissent plus perplexes. En résumé, un album que je suis content d'avoir dans ma bibliothèque, mais que je ne conseillerai pas si vous ne connaissez pas l'auteur italien, allez plutôt lire Max Friedman, Sam Pezzo ou alors Little Ego, si vous êtes amateur de jolie demoiselle...

04/09/2002 (modifier)