En 1991, quand le tome 1 est sorti , j'étais assez impatient de le lire. Malheureusement le scénario n'a pas été à la hauteur de mes espérances. L'histoire sonne faux, c'est ennuyeux et sans aucune densité. C'est dommage car tous les ingrédients pour créer une bonne série étaient réunis. C'est-à-dire un dessin classique mais beau et un grand monsieur au scénario (Greg).
Quel gâchis !!!
:( Pfffff. :(
Que dire ? Je n'ai même pas eu le courage de faire un résumé, j'en ai repris un d'une personne plus compétente (voir le lien dans l'onglet "Histoire).
J'ai été incapable de finir ce livre, même en me forçant, tellement il est insuportable d'inintérêt. Les histoires sont courtes et mal ficelées à un point tel qu'à côté de ça les autres séries auxquelles j'ai pu mettre 1/5 me paraissent bien... En général, l'histoire c'est un truc amené en une page, allez hop, on va à la chasse dans notre vaisseau, et boum une solution et un dénouement. Le tout mal lié, mal amené, mal présenté, pas développé. De plus les personnages sont creux et les dialogues nuls.
En plus de ça, on a droit à la poitrine de l'héroïne en gros plan, voire l'héroïne (presque) à poil, mais ces plans tombent comme un cheveu sur la soupe, on ne sait pas pourquoi, ils n'apportent rien... Si c'est pour se rincer l'oeil, il y a d'autres bouquins...
A part ça le dessin est pas mal, mais le PQ est moins cher. :(
Personnellement je n'ai que le tome 1 acheté pour 10 balles sur cdiscount il y a 3 mois. De toute façon je n'aurais jamais acheté la suite. C'est vrai que ce n'est pas très bon (pour pas dire pas bon du tout), aussi bien sur le plan des dessins que de l'histoire. De toute façon je n'ai jamais trop aimé l'univers Maigret, ceci explique peut-être cela.
Là, il ne faut pas se voiler la face. Cet album est mauvais.
Je ne lui trouve tout simplement aucune qualité.
Niveau dessin, c'est loin, très loin d'être mûr. Je me demande même comment on peut oser publier un truc comme ça. Il y a des centaines de petits gars meilleurs graphiquement qui restent dans leurs petit fanzines... C'est un peu écoeurant.
Et l'histoire, elle aussi, est loin d'être une perle. C'est d'un banal assez horrifiant.
Sincèrement, ce genre de BD, je suis vraiment capable d'en faire, aussi bien niveau dessin que scenario.
Bref, à eviter à tout prix.
J'ai lu un paquet de mauvais albums, mais celui-là est dans mon top ten des merdes.
Voilà bien le type de produit que je déteste, un truc dérivé, forcément mercantile et qui n'amène absolument rien. Franchement je ne vois aucune raison de lire cette adaptation, le dessin n'est pas particulièrement beau. La mise en page franchement quelconque.
Chaque roman a été condensé en 46 planches, ne recherchez donc pas la finesse des portraits psychologiques à la Simenon, c'est pas rentré dans les cases. Franchement autant regarder la série télé avec Bruno Cremer, pourtant assez moyenne, l'ambiance y est plus au rendez-vous.
Mais surtout je ne vois pas qui irait se payer un adaptation en bd de Simenon alors que le roman original est trouvable pour deux sous dans n'importe quelle bouquinerie.
Décue, décue, décue ...
Pourtant fan de ce genre d'humour c**, mais alors très c**, la j'ai carrément pas accroché ... Peut-être un sourire de temps en temps et encore ...
L'illustration est, pour moi, tout simplement nulle, pas belle. beurkkk !!
Dommage, le titre m'avait pourtant bien alleché et promettait ... mais bon ...
Quelle énorme déception ! J'avais bien rigolé avec "Les Aventures de Bouyoul en Technicolor", mais cette espèce de suite (où le méchant monstre vert est remplacé par un méchant monstre rouge) est vraiment laborieuse... J'ai pas souri une fois ! Laurent Crenn essaie vraisemblablement de marcher sur les traces de Larcenet avec ce côté "déconnons un peu avec la sous-culture", en remplissant ses pages de clins d'oeil à des séries télés ("X-Files", "South Park"), des films ("La Nuit des Morts-Vivants"), des BD (666) ou des jeux vidéos ("Resident Evil"), mais malheureusement pour lui (et pour nous, lecteurs), n'est pas Larcenet qui veut...
En plus... Alors que Bouyoul avait un côté "frais et spontané", là c'est plus "calibré et formaté"... Oserais-je dire "putassier" ou vais-je me faire incendier pour "irrespect d'un artiste" ? Le personnage du "monstre méchant et rigolo" est vendeur, mais le look de Bouyoul était un peu trop ringard et pas assez commercial ? Hop, on pond un nouveau monstre au design plus cool. La couverture de Bouyoul, avec sa verte prairie, ses p'tits zoiseaux pendus à l'arbre et ses p'tits nenfants était trop kitsch ? No problemo, on fait une couv' plus sobre, plus classe. Bouyoul, comme nom, ça fait débile ? Ben y a qu'à prendre un nom en anglais comme "Evil Devil", ce sera plus accrocheur. Le gore ça plaît bien, mais massacrer des enfants comme dans Bouyoul, ça va un peu trop loin, quand même ? Ok, on adoucit, les mômes mourront moins violemment, et à la place on massacrera des zombies. La rencontre Bouyoul/Barbapapa a bien plu à cette génération des 15-30 ans, ces "enfants de la télé" qui regardent avec nostalgie les redifs de "Capitaine Flam" ? Y a qu'à mettre encore plus de références à la télé dans "Evil Devil". Le nom sur la couverture, "L. Crenn", ne faisait pas assez "déjanté" (putain, ce que je peux détester ce mot à la con) par rapport au contenu de la BD ? Remplaçons-le par "Loran", c'est tellement plus cool, parce qu'il est comme ça Laurent, il écrit mal son propre nom passque c'est un grand enfant et pi passqu'il respecte rien "Loran", l'orthographe il s'en fout, c'est un cancre, un rebelle, un mec déjanté grave.
Bref, Bouyoul, oui, mais "Evil Devil", non.
Autant j'avais bien aimé "Fantagas" et "Le Canard qui aimait les poules", du même Carlos Nine, autant çui-là, pffft...
Les dessins en noir et blanc sont nettement moins réussis que quand il dessine en couleurs ; par moments, on dirait presque de simples brouillons.
C'est hyper court, ça se finit en 5 minutes ; vu que ça coûte quand même 9.15 euros, ça fait un peu cher.
Enfin, le discours qui se veut visiblement "politiquement engagé" est archi convenu. Encenser ce bouquin comme un brûlot qui dénonce, c'est placer bien bas la barre de la critique politique, si je puis me permettre.
Bref, j'ai pas aimé...
Ultima Parano est l'alliance de JB au scénario et de la paire Gess & Steph aux dessins, et je viens de l'apprendre aux couleurs : Pich (qui n'ai pas écrit sur la première page (?)).
Il faut avouer que le scénario est loin d'être simple : voir même trop compliqué, le lecteur est obligé de ses forcer, de faire un effort intellectuel pour comprendre l'histoire, alors que généralement le sens de l'histoire ect. sont l'une des choses les plus faciles à comprendre. Dans ce premier album on se balade d'univers en univers, le premier : le monde où Sari raconte l'histoire, le monde d'aujourd'hui dans la réalité; le seccond : dans la réalité mais dans le passé, lors de la crise de 49 à Amsterdam, raconté par Aminata; et le troisième univers est le monde viruel ( Ghosttown ) dans le passé raconté par la vieille Sari...POurquoi vous racontez tout cela ? et bien dans le but que vous vous en rendiez compte un petit peu... Le transfert d'univers en univers n'est pas facile à comprendre même si les dessinateurs changent de style...L'histoire est a creusé et je suis tout de même curieux de connaître la suite et savoir exactement ce qui s'est passé, comment c'en sont pris les Hackers pour détruire totalement cette ville virtuelle : Ghosttown !
Par contre les dessins sont des vrais merveilles, il n'y a rien à redire, et j'ai été très étonné par la prestation de Steph & Guess, surtout du côté des couleur, mais le problème est que ce n'est pas eux qui ont assuré la mise en couleur : dommage car je trouve que tout le mérite reviens à la colorisation à la peinture : donc bravo Pich ! Un cadrage parfait qui ne manque pas d'originalité, comme le scénario : mais aussi le problème est que des fois, il l'est trop ! Des planches époustouflantes détaillés, bizaroïdes, un délice ppur les yeux !
Ça bastonne, ça charcle, ça tue, ça éventre, ça décapite, ça éviscère, ça massacre, ça étripe... bref, une aventure un tantinet violente.
Nostalgiques de l'anime, passez votre chemin, le délire de l'adapation de l'excellent Philippe Ogouz (la voix de Patrick Duffy, le Bobby de Dallas) est totalement absent de la BD d'origine: pas de "Par le Hokuto à viande, je couperai vos gigots!!!" et autres calembours à deux balles improvisés devant le caractère totalement navrant du DA, mais plutôt du "Attaque secrète de la danse des 7 étoiles", déjà nettement plus prosaïque... pas de dialogues débiles genre "Pôpa, le monsieur, il m'a fait bô-booo la têteu, il est méchant, le monsieur! faut lui faire bobo!", mais plutôt "Je vais te découper en tranche, pauvre larve". Vous me direz que le niveau est sensiblement le même, ce qui n'est pas faux. Cependant, dans la manga, tout est à prendre au pied de la lettre, aucune place pour le second degré. :(
Les bourreaux, les victimes et Ken en Zorro... sauf que lui, c'est pas sur les fringues qu'il signe de son nom:
Tout est stéréotypé: les gros méchants, des balaises sanguinaires, organisés en bandes, en milices, voire en armées, un peu look destroy à la Mad Max, massacrent à longueur de temps, juste pour le fun, les pauvres civils, femmes, enfants et vieillards compris, qui ne demandent qu'un peu d'eau et de nourriture.
Le héros, Ken, se dresse alors en justicier et botte le cul de ces misérables (ou plutôt, leur fait exploser la tronche). C'est comme ça pendant toute la série. Là où Ken passe, les tyrans trépassent.
Mais attention, Ken n'est pas qu'un gros psychopathe adepte de l'autodéfense: s'il massacre les méchants, c'est pour protéger les plus faibles, au nom de l'amour de son prochain, car c'est un fait, le coeur de Ken déborde d'amour... et de tristesse: une vraie madeleine ce type! Et c'est pourquoi il est le plus costaud de tous, et accessoirement pourquoi il a toujours l'air constipé! :D
Question dessin, ben, ça s'améliore petit à petit on va dire... mais ça part pas de bien haut... ce sont essentiellement les très grosses erreurs de proportions qui s'estompent petit à petit, c'est moins statique, moins brouillon. Mais c'est jamais extraordinaire, et surtout, ça a pas mal vieilli. A noter que c'est édité par J'ai Lu, donc, attention aux taches d'encre!
Enfin...
Rien d'inoubliable donc... ça cause d'amour, de fraternité, de sacrifice, mais la forme me laisse plus que perplexe.
C'est pas nullissime, mais franchement, y a vraiment d'autres trucs à acheter!
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Colby
En 1991, quand le tome 1 est sorti , j'étais assez impatient de le lire. Malheureusement le scénario n'a pas été à la hauteur de mes espérances. L'histoire sonne faux, c'est ennuyeux et sans aucune densité. C'est dommage car tous les ingrédients pour créer une bonne série étaient réunis. C'est-à-dire un dessin classique mais beau et un grand monsieur au scénario (Greg). Quel gâchis !!!
Plastic Little
:( Pfffff. :( Que dire ? Je n'ai même pas eu le courage de faire un résumé, j'en ai repris un d'une personne plus compétente (voir le lien dans l'onglet "Histoire). J'ai été incapable de finir ce livre, même en me forçant, tellement il est insuportable d'inintérêt. Les histoires sont courtes et mal ficelées à un point tel qu'à côté de ça les autres séries auxquelles j'ai pu mettre 1/5 me paraissent bien... En général, l'histoire c'est un truc amené en une page, allez hop, on va à la chasse dans notre vaisseau, et boum une solution et un dénouement. Le tout mal lié, mal amené, mal présenté, pas développé. De plus les personnages sont creux et les dialogues nuls. En plus de ça, on a droit à la poitrine de l'héroïne en gros plan, voire l'héroïne (presque) à poil, mais ces plans tombent comme un cheveu sur la soupe, on ne sait pas pourquoi, ils n'apportent rien... Si c'est pour se rincer l'oeil, il y a d'autres bouquins... A part ça le dessin est pas mal, mais le PQ est moins cher. :(
Maigret
Personnellement je n'ai que le tome 1 acheté pour 10 balles sur cdiscount il y a 3 mois. De toute façon je n'aurais jamais acheté la suite. C'est vrai que ce n'est pas très bon (pour pas dire pas bon du tout), aussi bien sur le plan des dessins que de l'histoire. De toute façon je n'ai jamais trop aimé l'univers Maigret, ceci explique peut-être cela.
Le Continent Premier
Là, il ne faut pas se voiler la face. Cet album est mauvais. Je ne lui trouve tout simplement aucune qualité. Niveau dessin, c'est loin, très loin d'être mûr. Je me demande même comment on peut oser publier un truc comme ça. Il y a des centaines de petits gars meilleurs graphiquement qui restent dans leurs petit fanzines... C'est un peu écoeurant. Et l'histoire, elle aussi, est loin d'être une perle. C'est d'un banal assez horrifiant. Sincèrement, ce genre de BD, je suis vraiment capable d'en faire, aussi bien niveau dessin que scenario. Bref, à eviter à tout prix. J'ai lu un paquet de mauvais albums, mais celui-là est dans mon top ten des merdes.
Maigret
Voilà bien le type de produit que je déteste, un truc dérivé, forcément mercantile et qui n'amène absolument rien. Franchement je ne vois aucune raison de lire cette adaptation, le dessin n'est pas particulièrement beau. La mise en page franchement quelconque. Chaque roman a été condensé en 46 planches, ne recherchez donc pas la finesse des portraits psychologiques à la Simenon, c'est pas rentré dans les cases. Franchement autant regarder la série télé avec Bruno Cremer, pourtant assez moyenne, l'ambiance y est plus au rendez-vous. Mais surtout je ne vois pas qui irait se payer un adaptation en bd de Simenon alors que le roman original est trouvable pour deux sous dans n'importe quelle bouquinerie.
Patacrèpe et Couillalère
Décue, décue, décue ... Pourtant fan de ce genre d'humour c**, mais alors très c**, la j'ai carrément pas accroché ... Peut-être un sourire de temps en temps et encore ... L'illustration est, pour moi, tout simplement nulle, pas belle. beurkkk !! Dommage, le titre m'avait pourtant bien alleché et promettait ... mais bon ...
Evil Devil
Quelle énorme déception ! J'avais bien rigolé avec "Les Aventures de Bouyoul en Technicolor", mais cette espèce de suite (où le méchant monstre vert est remplacé par un méchant monstre rouge) est vraiment laborieuse... J'ai pas souri une fois ! Laurent Crenn essaie vraisemblablement de marcher sur les traces de Larcenet avec ce côté "déconnons un peu avec la sous-culture", en remplissant ses pages de clins d'oeil à des séries télés ("X-Files", "South Park"), des films ("La Nuit des Morts-Vivants"), des BD (666) ou des jeux vidéos ("Resident Evil"), mais malheureusement pour lui (et pour nous, lecteurs), n'est pas Larcenet qui veut... En plus... Alors que Bouyoul avait un côté "frais et spontané", là c'est plus "calibré et formaté"... Oserais-je dire "putassier" ou vais-je me faire incendier pour "irrespect d'un artiste" ? Le personnage du "monstre méchant et rigolo" est vendeur, mais le look de Bouyoul était un peu trop ringard et pas assez commercial ? Hop, on pond un nouveau monstre au design plus cool. La couverture de Bouyoul, avec sa verte prairie, ses p'tits zoiseaux pendus à l'arbre et ses p'tits nenfants était trop kitsch ? No problemo, on fait une couv' plus sobre, plus classe. Bouyoul, comme nom, ça fait débile ? Ben y a qu'à prendre un nom en anglais comme "Evil Devil", ce sera plus accrocheur. Le gore ça plaît bien, mais massacrer des enfants comme dans Bouyoul, ça va un peu trop loin, quand même ? Ok, on adoucit, les mômes mourront moins violemment, et à la place on massacrera des zombies. La rencontre Bouyoul/Barbapapa a bien plu à cette génération des 15-30 ans, ces "enfants de la télé" qui regardent avec nostalgie les redifs de "Capitaine Flam" ? Y a qu'à mettre encore plus de références à la télé dans "Evil Devil". Le nom sur la couverture, "L. Crenn", ne faisait pas assez "déjanté" (putain, ce que je peux détester ce mot à la con) par rapport au contenu de la BD ? Remplaçons-le par "Loran", c'est tellement plus cool, parce qu'il est comme ça Laurent, il écrit mal son propre nom passque c'est un grand enfant et pi passqu'il respecte rien "Loran", l'orthographe il s'en fout, c'est un cancre, un rebelle, un mec déjanté grave. Bref, Bouyoul, oui, mais "Evil Devil", non.
Oh merde, les lapins !
Autant j'avais bien aimé "Fantagas" et "Le Canard qui aimait les poules", du même Carlos Nine, autant çui-là, pffft... Les dessins en noir et blanc sont nettement moins réussis que quand il dessine en couleurs ; par moments, on dirait presque de simples brouillons. C'est hyper court, ça se finit en 5 minutes ; vu que ça coûte quand même 9.15 euros, ça fait un peu cher. Enfin, le discours qui se veut visiblement "politiquement engagé" est archi convenu. Encenser ce bouquin comme un brûlot qui dénonce, c'est placer bien bas la barre de la critique politique, si je puis me permettre. Bref, j'ai pas aimé...
Ultima Parano
Ultima Parano est l'alliance de JB au scénario et de la paire Gess & Steph aux dessins, et je viens de l'apprendre aux couleurs : Pich (qui n'ai pas écrit sur la première page (?)). Il faut avouer que le scénario est loin d'être simple : voir même trop compliqué, le lecteur est obligé de ses forcer, de faire un effort intellectuel pour comprendre l'histoire, alors que généralement le sens de l'histoire ect. sont l'une des choses les plus faciles à comprendre. Dans ce premier album on se balade d'univers en univers, le premier : le monde où Sari raconte l'histoire, le monde d'aujourd'hui dans la réalité; le seccond : dans la réalité mais dans le passé, lors de la crise de 49 à Amsterdam, raconté par Aminata; et le troisième univers est le monde viruel ( Ghosttown ) dans le passé raconté par la vieille Sari...POurquoi vous racontez tout cela ? et bien dans le but que vous vous en rendiez compte un petit peu... Le transfert d'univers en univers n'est pas facile à comprendre même si les dessinateurs changent de style...L'histoire est a creusé et je suis tout de même curieux de connaître la suite et savoir exactement ce qui s'est passé, comment c'en sont pris les Hackers pour détruire totalement cette ville virtuelle : Ghosttown ! Par contre les dessins sont des vrais merveilles, il n'y a rien à redire, et j'ai été très étonné par la prestation de Steph & Guess, surtout du côté des couleur, mais le problème est que ce n'est pas eux qui ont assuré la mise en couleur : dommage car je trouve que tout le mérite reviens à la colorisation à la peinture : donc bravo Pich ! Un cadrage parfait qui ne manque pas d'originalité, comme le scénario : mais aussi le problème est que des fois, il l'est trop ! Des planches époustouflantes détaillés, bizaroïdes, un délice ppur les yeux !
Hokuto no Ken - Fist of the North Star (Ken le survivant)
Ça bastonne, ça charcle, ça tue, ça éventre, ça décapite, ça éviscère, ça massacre, ça étripe... bref, une aventure un tantinet violente. Nostalgiques de l'anime, passez votre chemin, le délire de l'adapation de l'excellent Philippe Ogouz (la voix de Patrick Duffy, le Bobby de Dallas) est totalement absent de la BD d'origine: pas de "Par le Hokuto à viande, je couperai vos gigots!!!" et autres calembours à deux balles improvisés devant le caractère totalement navrant du DA, mais plutôt du "Attaque secrète de la danse des 7 étoiles", déjà nettement plus prosaïque... pas de dialogues débiles genre "Pôpa, le monsieur, il m'a fait bô-booo la têteu, il est méchant, le monsieur! faut lui faire bobo!", mais plutôt "Je vais te découper en tranche, pauvre larve". Vous me direz que le niveau est sensiblement le même, ce qui n'est pas faux. Cependant, dans la manga, tout est à prendre au pied de la lettre, aucune place pour le second degré. :( Les bourreaux, les victimes et Ken en Zorro... sauf que lui, c'est pas sur les fringues qu'il signe de son nom: Tout est stéréotypé: les gros méchants, des balaises sanguinaires, organisés en bandes, en milices, voire en armées, un peu look destroy à la Mad Max, massacrent à longueur de temps, juste pour le fun, les pauvres civils, femmes, enfants et vieillards compris, qui ne demandent qu'un peu d'eau et de nourriture. Le héros, Ken, se dresse alors en justicier et botte le cul de ces misérables (ou plutôt, leur fait exploser la tronche). C'est comme ça pendant toute la série. Là où Ken passe, les tyrans trépassent. Mais attention, Ken n'est pas qu'un gros psychopathe adepte de l'autodéfense: s'il massacre les méchants, c'est pour protéger les plus faibles, au nom de l'amour de son prochain, car c'est un fait, le coeur de Ken déborde d'amour... et de tristesse: une vraie madeleine ce type! Et c'est pourquoi il est le plus costaud de tous, et accessoirement pourquoi il a toujours l'air constipé! :D Question dessin, ben, ça s'améliore petit à petit on va dire... mais ça part pas de bien haut... ce sont essentiellement les très grosses erreurs de proportions qui s'estompent petit à petit, c'est moins statique, moins brouillon. Mais c'est jamais extraordinaire, et surtout, ça a pas mal vieilli. A noter que c'est édité par J'ai Lu, donc, attention aux taches d'encre! Enfin... Rien d'inoubliable donc... ça cause d'amour, de fraternité, de sacrifice, mais la forme me laisse plus que perplexe. C'est pas nullissime, mais franchement, y a vraiment d'autres trucs à acheter!