Les derniers avis (5091 avis)

Par Gaston
Note: 1/5
Couverture de la série Angel Dust
Angel Dust

Oh mon dieu ! Comment un truc pareil a-t-il pu être traduit alors qu'il existe des mangas bien mieux qui sont toujours inédits en français ? 'Angel Dust' s'est la caricature du manga féminin dans toute son horreur. Dès la première page, j'ai su que je n'allais pas du tout apprécier ce one-shot. L'album, n'a, environ, que 200 pages, mais on dirait qu'il y en a 500 tellement je me suis ennuyé. Les personnages ne sont pas du tout attachant, le dessin n'a aucune personnalité et on ne nous explique jamais vraiment se qu'il se passe. Il faut tout deviner ! Heureusement, c'est un peu facile à comprendre car l'histoire est très stéréotypée et donc sans grand intérêt. À fuir !

23/02/2010 (modifier)
Couverture de la série Kaarib
Kaarib

Calvo est à la BD ce que Lynch est au cinéma... Kaarib est la BD qui me frustre par excellence. Je croyais au départ lire une petite histoire distrayante de pirates pour adolescents au vu du graphisme et de la colorisation très vive. Mais que nenni !!! Le lecteur se trouve plongé dans une histoire abracadabrante où se mêlent colonisation anglaise, personnages surnaturels et mythologie sans que l'on n'y comprenne grand chose. Passé le 1er tome, j'ai laissé le bénéfice du doute en me disant que l'ensemble allait peut-être s'éclaircir dans le second tome. C'était mal juger Calvo qui nous perd encore un peu plus dans les tréfonds de son imagination... Ca part dans tous les sens à grands coups de cannibales à masque sans corps, de vague vivante et de pièces de 8... Le 3ème tome n'apporte pas grand chose en révélation et au final je me suis forcé à le lire pour rester sur ma faim. J'ai pourtant essayé en revenant de nombreuses fois en arrière pour voir si je passais à côté de certains éléments mais il ne me semble pas. Une BD pour les fans d'univers très personnels à la limite de l'absurdité. Moi je n'adhère pas. Scénario (Originalité, Histoire, personnages) : 1/10 Graphisme (Dessin, colorisation) : 5/10 Note globale : 6/20

22/02/2010 (modifier)
Par pol
Note: 1/5
Couverture de la série Pachyderme
Pachyderme

Waow... c'est quoi ce délire ? Ça a été écrit sous LSD non ? Alors là clairement ce genre d'histoire strange ce n'est pas pour moi. Je n'ai pas aimé et si je voulais être synthétique je dirais juste : c'est du grand n'importe quoi ce truc. On se demande tout le long où on est, visiblement dans un rêve. On passe du coq à l'âne, cette histoire n'a ni queue ni tête. Un bonhomme sort d'un tuyau pour chuchoter "une mission" à l'oreille de la dame. Dame qui passe d'un couloir de l'hôpital à une forêt psychédélique en traversant une tapisserie... Je crois qu'elle est en plein délire, quand elle voit des bébés croisés avec l'extra-terrestre de Roswell, c'est un petit vieux qui vient lui tenir la conversation. Quand on a vaguement l'impression de tenir des détails cohérents formant une histoire, avec en vague toile de fond une mission d'espionnage, finalement on est face à un détail anecdotique et on repart vite dans du grand n'importe quoi. Et ça dure comme ça 90 pages ! C'est un genre, pas le mien... j'ai l'impression qu'on se fout de moi.

21/02/2010 (modifier)
Par Sagera
Note: 1/5
Couverture de la série L'Ile des morts
L'Ile des morts

Houlà là, quel boxon ce scénar.... avec toute la meilleure bonne volonté du monde, faut pas pousser... Arrivé au deux tiers du premier tome de l'intégrale, me voila obligé de revenir en arrière pour bien m'assurer que mon cerveau n'était pas atteint de sénilité précoce, tant l'ensemble était confus ; personnages pas très identifiables aux motivations aussi obscures que le thème abordé, voilà à quoi j'étais confronté. Côté dessin, malgré de bonnes ambiances, le résultat n'était pas plus brillant (et là, je ne cherche pas à faire de jeux de mots en relation ou plutôt en opposition avec le côté glauque de l'histoire). Ce que je reproche en fait au graphisme, c'est son manque de clarté. La mise en scène est très, très mauvaise. On trouve des plans rapprochés, là où il aurait fallu exactement le contraire afin de bien situer le propos et de mettre l'accent sur la trame. On assiste à des coups d'esbroufe graphique qui au lieu de servir l'intrigue, la desservent complètement. Bref, cette série dont le thème promettait de belles choses, s'est lamentablement réduite à un catalogue d'images parfois très belles, mais sans âme. Un comble quand on aborde le thème de la mort et de ce qu'elle cache.

20/02/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Table rase
Table rase

Faut-il faire table rase du passé ? Certainement. Bon, c'est pratique quand on est amnésique. On va avoir droit à encore une de ces histoires à dormir debout avec en prime un traitement graphique qui laisse à désirer. :( Si vous aimez les lectures exaspérantes, celle-ci est faite pour vous. Je ne dis pas que j'aime la simplicité. Tout est dans la manière de présenter les évènements afin qu'ils forment un ensemble cohérent et peut-être logique. Est-ce trop demandé ? Sans doute. Moi, je passe mon chemin. Je mets une étoile pour l'encre et le papier (de toute façon, je n'ai pas le choix).

20/02/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Bouillon de néant
Bouillon de néant

Bouillon de néant est un magma difforme d'images sans queue ni tête. On ne sait pas où l'on va et rien n'a de sens. On pourra se glosser d'une idée originale d'une Italie bombardée par l'ONU. On se demande ce qu'a fait Berlusconi pour mériter cela. ;) C'est franchement d'un ridicule ou d'une méconnaissance totale de géo-politique. Je veux bien qu'on démontre une Italie rongée par ses démons mais bon, il ne faut quand même pas exagérer. Un récit âpre et visionnaire ? Non, plutôt une culture de bouillon face au néant ... en noir et blanc s'il vous plait !

20/02/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Mister O
Mister O

Je sais bien que l'auteur est un grand nom de la bande dessinée et qu'il a beaucoup apporté etc... Cela n'empêche que je n'ai pas trop apprécié ce Mister O. Il y a invariablement 60 hyper petites cases par planche sur 32 pages. Cela fait réellement mal à la tête d'autant que l'aventure consiste juste pour un petit bonhomme en O à sauter d'un bout à l'autre d'une falaise. Bien sûr, il y a de la créativité pour imaginer autant de situations à partir d'un constat unique. Cependant, pour moi, c'est répétitif à souhait et l'ennui nous guette très vite. Que dire du dessin hyper minimaliste ou encore de l'absence totale de dialogues ? Je crois que je n'ai plus rien à ajouter si ce n'est que je n'ai pas trouvé cela particulièrement passionnant.

19/02/2010 (modifier)
Par Alix
Note: 1/5
Couverture de la série The Filth
The Filth

Ouch ! La bataille contre les spermatozoïdes géants (page 136, soit un peu moins de la moitié de l’album) a finalement eu raison de mon entêtement à continuer une lecture qui ne m’apportait aucun plaisir. L’histoire est un grand n’importe quoi, un gros délire certes original, mais souvent très compliqué et difficile à suivre. L’ensemble est vulgaire et trash à souhait, et surtout je ne me suis jamais intéressé aux intrigues (idiotes) ou attaché aux personnages. Il y a certes quelques touches d’humour sarcastiques assez bien vues (dont notamment l’introduction du bouquin), mais c’est trop peu pour sauver cet album du naufrage… Quel ennui ! Dans le genre comics trash, préférez plutôt Transmetropolitan ou Wanted (Delcourt).

16/02/2010 (modifier)
Par pol
Note: 1/5
Couverture de la série Canoë Bay
Canoë Bay

Bon ben voilà j'ai trouvé cet album décevant à bien des points. Pas un instant, mais alors pas une seconde je n'ai retrouvé un semblant de ce que j'avais tant aimé tant L'auberge du Bout du Monde des mêmes auteurs.... et pourtant j'aime bien les histoires de pirates, sujet dont il est question ici. La faute à un récit pas passionnant pour un sou. Une galerie de personnages mêlant de méchants pirates à des enfants, cela aurait du permettre une histoire originale ou au minimum intéressante. Hélas non, les péripéties se suivent et se ressemblent... Notre fine équipe fuit les troupes anglaises à leur poursuite, qui les retrouvent 10 pages plus tard. On a donc droit à des scènes de batailles confuses avec pêle-mêle des français, des anglais, des indiens, des enfants. Puis re-fuite, puis re-rattrapage par les soldats, puis re-batailles confuses, puis re-fuite... Etc. On tourne en boucle, c'est totalement sans surprise. Il m'a fallu m'y reprendre à plusieurs fois pour venir au bout de l'album. La chasse au trésor en fil conducteur ne m'a pas branché non plus tellement j'ai eu du mal à y croire. J'ai espéré que l'histoire décolle, que la présence d'enfant apporte une touche originale. En vain.

16/02/2010 (modifier)
Couverture de la série L'Heure des Sorcières
L'Heure des Sorcières

Pas évident à lire, ce récit. D’une part, le dessin est par moment expérimental, et il m’est alors difficile, sinon impossible de le déchiffrer. Mais ces séquences sont rares et ce ne serait qu’un moindre mal si, d’autre part, la structure du récit n’était pas aussi inutilement alambiquée. Il m’aura en effet fallu franchir le deuxième tiers de l’album pour enfin délimiter chacune de ces multiples histoires. Et lorsqu’enfin je parviens à différencier ces récits, je me rends compte que la plupart d’entre eux n’étaient mystérieux que grâce à cette structure artificiellement complexe. Pour résumer : au début, je trouve le récit mystérieux mais incompréhensible. A la fin, je trouve le récit compréhensible mais banal. Du début à la fin, je ne suis donc pas convaincu. Autre motif de mon insatisfaction : une narration très présente et trop pesante. Je ne sais pas s’il s’agit d’un problème de traduction mais ce texte est, par moment, vraiment pénible à lire. La plume de Loeb est tout sauf légère. Quant au dessin, je vous en ai déjà touché un mot. Si, dans l’ensemble, le trait est agréable (sans être exceptionnel), Chris Bachalo s’essaie, à l’occasion, dans de l’expérimental mal maîtrisé, à la limite du lisible et inutilement laid. Enfin, et même si ce n’est qu’un détail, la vision américaine de la sorcière, avec un foulard tout droit sorti de l’apprenti-sorcier de Walt Disney, ne correspond pas vraiment à la mienne. Aussi, lorsque les auteurs essaient de créer des passerelles entre la tradition européenne et la vision américaine de la sorcellerie, et bien, je trouve qu’ils se plantent et tombent dans le stéréotype le plus bêtifiant. Décevant donc, très décevant. Sans avoir détesté, je peux toutefois déclarer que je n’ai pas aimé. A éviter.

16/02/2010 (modifier)