Prix de meilleur premier album à Angoulème 2003...
Une BD sans dialogue... Tout réside dans les expressions des personnages... "La guerre du feu" est indéniablement présente quand on lit cet album : la solitude, la survie, la découverte du feu et de la vie en communauté... et même l'amour... C'est très gentil... très très gentil...
Mais bon...
Elle mérite le coup d'oeil.
Les dessins, pas terribles à la base, sont encore enlaidis par des couleurs bien moches. Mais le pire, c'est surtout la quasi-absence de scénario... Juste une succession de petits épisodes dépourvus du moindre intérêt, à l'intrigue aussi primitive que le protagoniste ("personnage chercher bouffe", "personnage se battre", "perssonnage se sauver" et, plus élaboré, "personnage rencontrer femelle"... presque hitchkockien, celui-là...). Heureusement que ça se finit très vite. Ca s'oublie aussitôt après.
Quand on pense qu'on peut gagner un prix à Angoulême avec ça...
Enfin un truc bien !
les bd commerciales qui innondent les rayons des meilleures librairies devraient laisser de la place à ce genre d'oeuvre - car c'est une oeuvre - malheureusement trop rares, trop peu connues et mal vues - car trop atypiques - par certains.
Bon voilà ça c'était pour mon avis, mais c'est pas très objectif tout ça.
alors faut quand même dire quelque chose pour que ceux qui ne l'ont jamais lue sachent à quoi ils ont affaire.
alors, déjà... c'est une bd ...
ensuite c'est effectivement inclassable donc les mots nécessaires pour décrire cette bd me manquent et donc c'est tout ce que je peux en dire.
bonne lecture
Cela partait pourtant pas mal ... Mais le résultat est carrément décevant.
C'est plat, "cousu de fil blanc", lu et relu dans pas mal de bd, sans aucune originalité et dans le scénario et dans l'illustration.
Carrément pas mon genre de descendre une BD mais la, sincèrement, elle a rien pour être defendu ...
A lire en bibliothèque ...
Il y a des BD qui traversent les époques sans vraiment prendre de rides, et d'autres qui vieillissent un peu moins bien. Si l'on ne peut pas dire que les aventures de ces hippies bêtes et méchants ont dépassé la date limite de consommation, il faut quand même reconnaître que les Freak Brothers accusent un peu leurs 35 ans... Si leurs facéties étaient novatrices et osées à l'époque qui les a vus naître (les riantes années Nixon), aujourd'hui tout ça paraît presque "gentillet". Même si l'on a, comme au temps des Freak Brozeurz, une vieille droite dure et réac au pouvoir, aujourd'hui ridiculiser les flics et vanter les mérites festifs des substances illicites, même si ça fait encore grincer des dents quelques buveurs d'eau bénite, c'est devenu tendance, ça vend bien, ça n'effraie plus le bourgeois comme au temps des hippies (les hippies d'alors étant bien souvent devenus de bon bourgeois depuis). C'est même triste de penser que les Freak, des fous furieux contestataires, survivent jusqu'à aujourd'hui grâce à la mode, à la nostalgie autour des sixties et des seventies et au merchandising qu'elle génère. Pas aussi triste que de voir Che Guevara sur des affiches et t-shirts vendus chers à de braves fils-à-papa qui se la jouent rebelles, mais bon, quand même...
Mais il ne faut pas trop noircir le tableau quand même : dans l'ensemble, la BD elle-même est assez rigolote, ça a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux, et il y a encore quelques gags bien marrants, même si c'est répétitif (vu que tout tourne autour de la drogue).
Au final, c'est une BD plutôt sympa quand même, mais je pense qu'il suffit de lire quelques tomes seulement pour en faire le tour.
L’excelllente collection « Poisson-Pilote », créée à l’origine pour réunir des albums de Trondheim, Blain, David B. et des frères le Gall, comporte désormais ce nouvel album.
Graphiquement simple, épuré, limite dépouillé, le trait sait se faire caricatural, ou – tout en restant très iconique ! – réaliste. Le style m’a plutôt déplu au départ, mais on s’y fait très bien. :)
C’est du côté de l’histoire que le plus intéressant se trouve : car si l’on retrouve un jeune célibataire timide et déspéspéré en quête d’une copine, la bande de copains habituelle, un mode humoristique un peu classique dans ce genre de récit, on trouvera aussi beaucoup, beaucoup plus de sexe. Oserai-je le dire : à défaut d’être (bêtement) pudique, c’est très rafraîchissant, parfois même vraiment très drôle.
Deux petits défauts, peut-être : quelques éléments très caricaturaux (jeune des banlieues = « zyva », même si c’est fait volontairement, je trouve ça un peu lourd), et un scénario qui n’exploite pas toutes les pistes qu’il a mis en place. Reste à voir si cela est dû au fait qu’il s’agit du premier album de la série...
Dans l’ensemble, j’hésite entre un 3 et un 4. Disons que la faîcheur de l’ensemble et son originalité méritent bien une bonne note. :)
Summum de l’itération iconique, ce petit album est composé d’une seule et même image, répétée 168 fois. Les strips sont très inégaux, certains m’ont vraiment fait rire alors que d’autres m’ont laissés complètement indifférent… On retrouve bien sûr un humour et des thèmes chers à l’auteur.
L’album lui-même, s’il est tout petit, est de bonne qualité, joli et agréable au toucher, ce qui je pense justifie son prix (6,50 euros).
Par contre, je ne pense pas qu’il soit vraiment nécessaire de le lire, sauf peut-être pour les fans ultimes de Trondheim. Les strips sont dans l’ensemble assez moyens, et notre Lewis préféré a fait de biens meilleures choses depuis.
(N’empêche, les fans en question vont dévaliser les librairies, alors s’il vous intéresse…)
Que rajouter de plus que tout ce qui a déjà été dit... Ce que j'apprécie le plus dans Nausicaä c'est le caractère ambigu de l'héroïne. Enfin un scénario qui n'est pas complètement manichéen.
Les différentes histoires de cette drôle de BD sont de qualité variable ; certaines sont plutôt réussies mais d'autres un peu trop absconses (l'absence de paroles a ses qualités et ses défauts, quoi). Si je n'avais pas déjà employé ces formules des dizaines de fois dans mes avis, je vous dirais qu'il s'en dégage néanmoins "un charme étrange", en ajoutant qu'"à défaut d'être géniale et indispensable, c'est une curiosité à découvrir", qui ne manquera pas d'intéresser ceux qui aiment les BD un peu "décalées" (je déteste cette expression, mais bon, faut faire avec ce qu'on a, hein). Mais ce serait vraiment faire de l'autoparodie alors je m'abstiendrai de tout commentaire.
Parodie des BD d'action/aventure des années 30/40, de Tarzan à Superman en passant par Tintin, Supermurgeman paraît, de prime abord, assez réussi et marrants. Dessins et dialogues ("Prends ça, canaille !") sont tout à fait dans le style de ces BD à l'ancienne, gentiment surannées, de l'"âge d'or". Malheureusement, le soufflé retombe assez rapidement. En gros, au bout de vingt pages (sur cinquante-huit), on a l'impression d'avoir déjà à peu près fait le tour de tout ce que Supermurgeman avait à offrir : des gags répétitifs à base de vomi et de caca, le tout saupoudré de clins d'oeil pas vraiment hilarants à la "culture populaire" des 15/30 ans d'aujourd'hui ("South Park", "L'Agence tous risques", les mascottes des biscuits Pépito et Prince, les vannes sur Bernard Ménez et Jean Lefèbvre...). Ben oui parce que c'est bien joli de mettre Benny le Choco-BN dans une BD, mais se seule présence ne constitue pas un bon gag en soi...
À trop fortes doses, c'est assez lourd et gonflant ; les aventures de ce Tarzan alcoolo (au passage, l'idée de parodier Tarzan n'est pas nouvelle...) doivent se consommer à petites gorgées pour être jugées sympas et rigolotes. Tout l'album d'un coup, c'est beaucoup trop.
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L'Âge de raison
Prix de meilleur premier album à Angoulème 2003... Une BD sans dialogue... Tout réside dans les expressions des personnages... "La guerre du feu" est indéniablement présente quand on lit cet album : la solitude, la survie, la découverte du feu et de la vie en communauté... et même l'amour... C'est très gentil... très très gentil... Mais bon... Elle mérite le coup d'oeil.
L'Âge de raison
Les dessins, pas terribles à la base, sont encore enlaidis par des couleurs bien moches. Mais le pire, c'est surtout la quasi-absence de scénario... Juste une succession de petits épisodes dépourvus du moindre intérêt, à l'intrigue aussi primitive que le protagoniste ("personnage chercher bouffe", "personnage se battre", "perssonnage se sauver" et, plus élaboré, "personnage rencontrer femelle"... presque hitchkockien, celui-là...). Heureusement que ça se finit très vite. Ca s'oublie aussitôt après. Quand on pense qu'on peut gagner un prix à Angoulême avec ça...
La Nef des fous
Enfin un truc bien ! les bd commerciales qui innondent les rayons des meilleures librairies devraient laisser de la place à ce genre d'oeuvre - car c'est une oeuvre - malheureusement trop rares, trop peu connues et mal vues - car trop atypiques - par certains. Bon voilà ça c'était pour mon avis, mais c'est pas très objectif tout ça. alors faut quand même dire quelque chose pour que ceux qui ne l'ont jamais lue sachent à quoi ils ont affaire. alors, déjà... c'est une bd ... ensuite c'est effectivement inclassable donc les mots nécessaires pour décrire cette bd me manquent et donc c'est tout ce que je peux en dire. bonne lecture
Thomas ou le Retour du Tabou
Cela partait pourtant pas mal ... Mais le résultat est carrément décevant. C'est plat, "cousu de fil blanc", lu et relu dans pas mal de bd, sans aucune originalité et dans le scénario et dans l'illustration. Carrément pas mon genre de descendre une BD mais la, sincèrement, elle a rien pour être defendu ... A lire en bibliothèque ...
Les Fabuleux Freak Brothers
Il y a des BD qui traversent les époques sans vraiment prendre de rides, et d'autres qui vieillissent un peu moins bien. Si l'on ne peut pas dire que les aventures de ces hippies bêtes et méchants ont dépassé la date limite de consommation, il faut quand même reconnaître que les Freak Brothers accusent un peu leurs 35 ans... Si leurs facéties étaient novatrices et osées à l'époque qui les a vus naître (les riantes années Nixon), aujourd'hui tout ça paraît presque "gentillet". Même si l'on a, comme au temps des Freak Brozeurz, une vieille droite dure et réac au pouvoir, aujourd'hui ridiculiser les flics et vanter les mérites festifs des substances illicites, même si ça fait encore grincer des dents quelques buveurs d'eau bénite, c'est devenu tendance, ça vend bien, ça n'effraie plus le bourgeois comme au temps des hippies (les hippies d'alors étant bien souvent devenus de bon bourgeois depuis). C'est même triste de penser que les Freak, des fous furieux contestataires, survivent jusqu'à aujourd'hui grâce à la mode, à la nostalgie autour des sixties et des seventies et au merchandising qu'elle génère. Pas aussi triste que de voir Che Guevara sur des affiches et t-shirts vendus chers à de braves fils-à-papa qui se la jouent rebelles, mais bon, quand même... Mais il ne faut pas trop noircir le tableau quand même : dans l'ensemble, la BD elle-même est assez rigolote, ça a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux, et il y a encore quelques gags bien marrants, même si c'est répétitif (vu que tout tourne autour de la drogue). Au final, c'est une BD plutôt sympa quand même, mais je pense qu'il suffit de lire quelques tomes seulement pour en faire le tour.
Les pauvres aventures de Jérémie
L’excelllente collection « Poisson-Pilote », créée à l’origine pour réunir des albums de Trondheim, Blain, David B. et des frères le Gall, comporte désormais ce nouvel album. Graphiquement simple, épuré, limite dépouillé, le trait sait se faire caricatural, ou – tout en restant très iconique ! – réaliste. Le style m’a plutôt déplu au départ, mais on s’y fait très bien. :) C’est du côté de l’histoire que le plus intéressant se trouve : car si l’on retrouve un jeune célibataire timide et déspéspéré en quête d’une copine, la bande de copains habituelle, un mode humoristique un peu classique dans ce genre de récit, on trouvera aussi beaucoup, beaucoup plus de sexe. Oserai-je le dire : à défaut d’être (bêtement) pudique, c’est très rafraîchissant, parfois même vraiment très drôle. Deux petits défauts, peut-être : quelques éléments très caricaturaux (jeune des banlieues = « zyva », même si c’est fait volontairement, je trouve ça un peu lourd), et un scénario qui n’exploite pas toutes les pistes qu’il a mis en place. Reste à voir si cela est dû au fait qu’il s’agit du premier album de la série... Dans l’ensemble, j’hésite entre un 3 et un 4. Disons que la faîcheur de l’ensemble et son originalité méritent bien une bonne note. :)
Le Dormeur
Summum de l’itération iconique, ce petit album est composé d’une seule et même image, répétée 168 fois. Les strips sont très inégaux, certains m’ont vraiment fait rire alors que d’autres m’ont laissés complètement indifférent… On retrouve bien sûr un humour et des thèmes chers à l’auteur. L’album lui-même, s’il est tout petit, est de bonne qualité, joli et agréable au toucher, ce qui je pense justifie son prix (6,50 euros). Par contre, je ne pense pas qu’il soit vraiment nécessaire de le lire, sauf peut-être pour les fans ultimes de Trondheim. Les strips sont dans l’ensemble assez moyens, et notre Lewis préféré a fait de biens meilleures choses depuis. (N’empêche, les fans en question vont dévaliser les librairies, alors s’il vous intéresse…)
Nausicaä de la vallée du vent
Que rajouter de plus que tout ce qui a déjà été dit... Ce que j'apprécie le plus dans Nausicaä c'est le caractère ambigu de l'héroïne. Enfin un scénario qui n'est pas complètement manichéen.
Chhht !
Les différentes histoires de cette drôle de BD sont de qualité variable ; certaines sont plutôt réussies mais d'autres un peu trop absconses (l'absence de paroles a ses qualités et ses défauts, quoi). Si je n'avais pas déjà employé ces formules des dizaines de fois dans mes avis, je vous dirais qu'il s'en dégage néanmoins "un charme étrange", en ajoutant qu'"à défaut d'être géniale et indispensable, c'est une curiosité à découvrir", qui ne manquera pas d'intéresser ceux qui aiment les BD un peu "décalées" (je déteste cette expression, mais bon, faut faire avec ce qu'on a, hein). Mais ce serait vraiment faire de l'autoparodie alors je m'abstiendrai de tout commentaire.
Les Aventures incroyables de Supermurgeman
Parodie des BD d'action/aventure des années 30/40, de Tarzan à Superman en passant par Tintin, Supermurgeman paraît, de prime abord, assez réussi et marrants. Dessins et dialogues ("Prends ça, canaille !") sont tout à fait dans le style de ces BD à l'ancienne, gentiment surannées, de l'"âge d'or". Malheureusement, le soufflé retombe assez rapidement. En gros, au bout de vingt pages (sur cinquante-huit), on a l'impression d'avoir déjà à peu près fait le tour de tout ce que Supermurgeman avait à offrir : des gags répétitifs à base de vomi et de caca, le tout saupoudré de clins d'oeil pas vraiment hilarants à la "culture populaire" des 15/30 ans d'aujourd'hui ("South Park", "L'Agence tous risques", les mascottes des biscuits Pépito et Prince, les vannes sur Bernard Ménez et Jean Lefèbvre...). Ben oui parce que c'est bien joli de mettre Benny le Choco-BN dans une BD, mais se seule présence ne constitue pas un bon gag en soi... À trop fortes doses, c'est assez lourd et gonflant ; les aventures de ce Tarzan alcoolo (au passage, l'idée de parodier Tarzan n'est pas nouvelle...) doivent se consommer à petites gorgées pour être jugées sympas et rigolotes. Tout l'album d'un coup, c'est beaucoup trop.