Cette BD est une adaptation d’une nouvelle de Lovecraft, auteur connu pour ses récits fantastiques.
L’histoire se passe pendant la première guerre mondiale, un sous-marin allemand torpille un cargo. Le lendemain, un survivant de ce massacre est signalé sur le submersible et les hommes d’équipage le rejetteront en mer après que le second ait récupéré une étrange figurine dans une des poches de ce marin. Ensuite, des phénomènes surréalistes vont apparaître dans le sous-marin…
Ce qui frappe à la lecture de cette BD, c’est son traitement informatique d’une forte intensité qui pourra rebuter de nombreux lecteurs. L’encrage est très très fin et il est assez difficile de distinguer les contours des personnages qui sont noyés dans des couleurs froides aux dégradés très lisses. Et pourtant ! Ne vous laissez pas décourager par ce graphisme ! Cet album possède d’indéniables qualités.
Tout d’abord, la mise en scène est excellente, la narration est d’une fluidité exemplaire. Ensuite, malgré son imposant traitement informatique, le choix des couleurs desserte parfaitement l’ambiance inquiétante de ce récit fantastique.
Et enfin, il y a ce scénario qui accroche le lecteur, qui nous force à se poser des questions, qui nous captive. Il y a aussi ce détestable sous-marinier allemand, archétype de ce que le Reich voulait imposer comme « race supérieure ».
Au final, je suis ressorti dérangé de cette lecture et très agréablement surpris par ce scénario dont le traitement graphique me présageait le contraire. Agréablement surpris aussi par cette nouvelle de Lovecraft, un auteur que je viens de découvrir grâce à cette BD !
C'est pas mal ce premier tome, et surtout ça donne envie de lire la suite. Je pensais à un one shot et en fait il y aura une suite, qui en plus répondra à beaucoup de questions, d'où une petite frustration à la fin de la lecture.
Il faut bien reconnaître que rien n'est extraordinaire dans ce scénario : nouveaux arrivants un peu particuliers, discrets en tout cas, débarquent dans un petit village, et l'intégration ne se passe pas très bien comme on peut s'y attendre.
Des dessins vraiment très beaux, mieux que ce que j'ai pu voir dans d'autres bd de Servais. Très belles couleurs, et une histoire "humaniste" qui ne dénote pas dans cette collection Aire Libre.
Deux concepts très originaux ont été réunis dans cette bande dessinée.
*1er CONCEPT :
Comme toute bande dessinée : il y a des images, des bulles circulaires (comme dans toute BD), mais aussi :
-> des bulles carrées
-> des bulles reliés non pas à un personnage mais à un objet
-> ...
Ce système légèrement différent des codes habituels, permet aux entendants de VRAIMENT ressentir, comprendre, voir ce qu'AMBRE (héroïne principale - sourde) perçoit réellement!
* 2ème CONCEPT:
L'histoire est racontée en français, mais également en LSF.
Pourtant les images ne sont pas surchargées, l'action est bien rendue.
La maîtrise de ces deux concepts permet à cette BD :
-> d'être inoubliable
-> d'ouvrir les yeux aux entendants sur le monde de la surdité.
-> et de passer un très bon moment.
Pour ceux qui connaissent un peu la LSF, seront admiratifs devant cette manière de dessiner la LSF dans des images en seulement DEUX DIMENSIONS et NON-ANIMEES tout en restant clair et compréhensible.
Vous serez vite pris dans cet univers et oublierez vite la légère ressemblance entre Joël de Saint Val et Largo Winch. (sans vouloir polémiquer, Horizon Blanc est paru avant Largo Winch :-D )
* Tome 1 : "ABEL BAROSS"
L'intrigue commence sur les chapeaux de roue : assassinat dès la première page, attentat sur la seconde page, le ton est donné.
Malgré le côté héros : jeune, pleins aux as, homme d'action ... on ne tombe pas dans le cliché : filles faciles, beauté fatale, ...
On ne peut rester insensible aux gaffes maladroites du meilleur ami de Joël de Saint Val. Ce côté gaffeur ne l'empêche pas de nous surprendre par sa façon de se tirer de certaines situations.
Le personnage de la journaliste, est vraiment bien rendu. L'auteur et le dessinateur ont su mettre juste ce qu'il fallait pour la rendre crédible.
* Tome 2 : "BGC"
Tout comme dans le 1er tome, trois personnages principaux tiennent le devant de la scène (Joël - son amie d'enfance - une journaliste). Les méchants sortent de l'ombre. Le lecteur mesure l'ampleur du problème dans lequel Joël de Saint Val est entraîné, sans pour autant en mesurer toute la profondeur.
Mais grâce à son sang froid, sa perspicacité, son expérience dans les services secrets, ses anciens contacts, il garde le contrôle de la situation.
* Tome 3 : "OPERATION ATLAS"
Les deux amis des services spéciaux de Joël font leurs apparitions. Il y a un petit côté "Mission impossible".
Ces deux amis (Zara et Méga) sont très attachant par leurs personnalités, leurs qualités et leurs complémentarités.
Zara est mon préféré pour ses répliques remplis de philosophie et pourtant compréhensibles par le commun des mortels, Mega pour ses gadgets, et son talent en informatique.
Les dialogues de ses 2 amis sont très différents et pourtant ressemblant :-D
Le plus parlant est de lire la BD et de s'en faire sa propre opinion dans le contexte, mais je ne peux résister à vous donner un exemple :
- Zara conduit une voiture sur une voie unique qui se termine par un mur, il a le choix entre s'arrêter ou traverser le mur pour semer les poursuivants. Dialogue de Zara : "Nous sommes soudain confrontés à un cas d'interpénétration percutante et prochaine du sujet et de l'objet."
- Mega parle aux flics qu'ils viennent de semer. Dialogue de Mega : "Allez! Courez bande de ramollis ! Courez !... Mais faudrait quand même voir à passer au modèle de processeur supérieur si vous voulez nous rattraper."
* Commentaire général sur l'ensemble de la série :
Le style du dessin est assez simple (BD des années 90), mais l'action est très présente.
De nos jours, le dessin des BD est plus complexe, riche, coloré, classe, elle ne fait pas le poids devant des BD comme "Rapace" ou Le Scorpion, mais pour l'action, elle est beaucoup plus fournie.
En lisant cette série, à la fin de chaque tome, à aucun moment vous vous direz "Finalement, que s'est-il passé ? Rien ? C'est creux ? L'intrigue n'a pas avancé d'un pouce ? ...?
Bien au contraire !!!!
MAJ:
Je viens d'apprendre de source sûr (la maison d'édition), la série n'est plus suivi.
Les nouveaux passionnés de BD ne pourront malheureusement pas se faire leurs propre opinions. A moins de la trouver d'occasion.
Bonne lecture
Excellent !
Voilà la première chose à laquelle j'ai pensé à la fin de ma lecture de cette saga.
Un Peter Pan sombre, dur mais tellement bien mis en scène.
En plus, Loisel ne nous réexplique pas une ènième fois les aventures de Peter Pan que tout le monde connaît, non, il nous offre une prélogie ou il met tout en place pour arriver à l'histoire que l'on connaît.
Mais qui n'a rien à voir, je pense qu'il vaut mieux éviter de mettre les jeunes spectateurs du Peter Pan de Walt Disney devant la BD de Loisel ^^
Et cet étrange parallèle avec Jack l'éventreur... ça m'a beaucoup intrigué au point de relire toute la série pour pouvoir faire une meilleure comparaison.
Bon, Les femmes en blanc c'est sympa, mais de la à faire la série… Ce n'est pas indispensable. Comme beaucoup de séries d'histoires en une ou deux planches (parfois plus) ça devient vite répétitif. Et au bout d'un moment, on lit un tome on lit tous les autres.
Le dessin lui même n'est pas particulièrement fabuleux, c'est un style qu'il faut aimer.
Pour le reste, si vous lisez Spirou mag, c'est bien suffisant.
J'étais franchement réticent à cette BD, j'avais feuilleté le tome 1, le trait ne m'avait pas plu plus que ça. L'histoire me semblait trop romanesque pour moi et l'histoire pas très intéressante.
Mais voilà, le sort à voulu qu'on m'offre les 5 tomes de cette série il y a peu.
Alors je me suis dit, pourquoi pas. Maintenant que je l'ai, faisons l'effort de le lire.
Et la surprise, passé le premier tome qui est celui que j'aime le moins, on entre dans un univers passionnant. Je ne sais pas si c'est l'évolution du trait ou le scénario, mais je me suis surpris à apprécier le tome deux et j'ai adoré chaque tome de plus en plus. Pour en arriver logiquement à préférer parmi tous le tome 5, celui qui ouvre un nouveau cycle.
Je suis même impatient de découvrir la suite. C'est une vraie surprise vu que j'avais un a priori très négatif.
Tant mieux finalement ^^
Voilà une série scénarisée par Trondheim que j'ai lue sans déplaisir mais qui ne m'a pas vraiment captivé.
Le dessin est sympa, j'aime assez côté stylisé et clair qui colle bien avec le décor vénitien. J'aime bien, rien à redire, même si je ne suis pas complètement fan.
Quant au scénario, c'est pareil, il est assez sympa. Il part néanmoins sur une trame assez peu originale et se poursuit en suites de scénettes d'action ou de situations un peu rocambolesques presque à la manière d'un vaudeville français s'il ne s'agissait pas d'une histoire de "super-héros" et d'espionnage dans la magnificente Venise.
Etonnamment, je n'ai pas autant ri que sur d'autres BDs d'humour de Trondheim, et je le répète, l'intrigue ne m'a pas captivé : espionnage, jeune femme en péril ou action de cape et d'épée (de poignard rétractable faudrait-il dire), ça n'est pas exactement le type d'histoire qui m'inspire.
Pas mal et pas désagréable à lire.
Le combat ordinaire raconte les aléas de la vie de Marco, jeune photographe qui a "décroché". Cette série se veut le témoignage de notre société, une sorte de caricature brassant bon nombre de thèmes actuels : célibat, déboires sentimentaux, difficulté de la vie de couple, relations difficiles avec les parents et la famille, vie professionnelle en "stand by", tissu économique déplorable et milieu politique "je-m-enfoutiste". Ces thèmes, qui interpellent tout un chacun, procurent à la bd une touche de sincérité indéniable qui la rend intéressante à lire. Par contre, si la bd est plaisante au moment de sa lecture, j’en ai retenu peu de choses après l'avoir refermé, et c’est bien dommage . . . la faute sans doute à un fil conducteur trop délié.
Eh bien moi j'ai dû passer à côté de quelque chose (comment ça, "encore une fois" ?:)). Parce que la lecture de cet album m'a franchement été douloureuse. Non pas parce que j'ai vécu des choses semblables, pas parce que je dessine comme un cochon (quoique...), pas parce que je me prends pour un poète incompris. Non non. Parce que je n'ai pas du tout aimé, voilà. Et c'est du domaine du viscéral. Croyez-moi, quand un dessin me donne envie de vomir, c'est qu'il y a un truc qui ne va pas. Et puis, c'est quoi cette histoire qui ne ressemble à rien ? Visiblement le trip aux acides n'a pas été très bon pour les auteurs.
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Cette BD est une adaptation d’une nouvelle de Lovecraft, auteur connu pour ses récits fantastiques. L’histoire se passe pendant la première guerre mondiale, un sous-marin allemand torpille un cargo. Le lendemain, un survivant de ce massacre est signalé sur le submersible et les hommes d’équipage le rejetteront en mer après que le second ait récupéré une étrange figurine dans une des poches de ce marin. Ensuite, des phénomènes surréalistes vont apparaître dans le sous-marin… Ce qui frappe à la lecture de cette BD, c’est son traitement informatique d’une forte intensité qui pourra rebuter de nombreux lecteurs. L’encrage est très très fin et il est assez difficile de distinguer les contours des personnages qui sont noyés dans des couleurs froides aux dégradés très lisses. Et pourtant ! Ne vous laissez pas décourager par ce graphisme ! Cet album possède d’indéniables qualités. Tout d’abord, la mise en scène est excellente, la narration est d’une fluidité exemplaire. Ensuite, malgré son imposant traitement informatique, le choix des couleurs desserte parfaitement l’ambiance inquiétante de ce récit fantastique. Et enfin, il y a ce scénario qui accroche le lecteur, qui nous force à se poser des questions, qui nous captive. Il y a aussi ce détestable sous-marinier allemand, archétype de ce que le Reich voulait imposer comme « race supérieure ». Au final, je suis ressorti dérangé de cette lecture et très agréablement surpris par ce scénario dont le traitement graphique me présageait le contraire. Agréablement surpris aussi par cette nouvelle de Lovecraft, un auteur que je viens de découvrir grâce à cette BD !
L'Assassin qui parle aux oiseaux
C'est pas mal ce premier tome, et surtout ça donne envie de lire la suite. Je pensais à un one shot et en fait il y aura une suite, qui en plus répondra à beaucoup de questions, d'où une petite frustration à la fin de la lecture. Il faut bien reconnaître que rien n'est extraordinaire dans ce scénario : nouveaux arrivants un peu particuliers, discrets en tout cas, débarquent dans un petit village, et l'intégration ne se passe pas très bien comme on peut s'y attendre. Des dessins vraiment très beaux, mieux que ce que j'ai pu voir dans d'autres bd de Servais. Très belles couleurs, et une histoire "humaniste" qui ne dénote pas dans cette collection Aire Libre.
PI - Enquêtes au pays des Sourds (Ambre & Arno)
Deux concepts très originaux ont été réunis dans cette bande dessinée. *1er CONCEPT : Comme toute bande dessinée : il y a des images, des bulles circulaires (comme dans toute BD), mais aussi : -> des bulles carrées -> des bulles reliés non pas à un personnage mais à un objet -> ... Ce système légèrement différent des codes habituels, permet aux entendants de VRAIMENT ressentir, comprendre, voir ce qu'AMBRE (héroïne principale - sourde) perçoit réellement! * 2ème CONCEPT: L'histoire est racontée en français, mais également en LSF. Pourtant les images ne sont pas surchargées, l'action est bien rendue. La maîtrise de ces deux concepts permet à cette BD : -> d'être inoubliable -> d'ouvrir les yeux aux entendants sur le monde de la surdité. -> et de passer un très bon moment. Pour ceux qui connaissent un peu la LSF, seront admiratifs devant cette manière de dessiner la LSF dans des images en seulement DEUX DIMENSIONS et NON-ANIMEES tout en restant clair et compréhensible.
Horizon Blanc
Vous serez vite pris dans cet univers et oublierez vite la légère ressemblance entre Joël de Saint Val et Largo Winch. (sans vouloir polémiquer, Horizon Blanc est paru avant Largo Winch :-D ) * Tome 1 : "ABEL BAROSS" L'intrigue commence sur les chapeaux de roue : assassinat dès la première page, attentat sur la seconde page, le ton est donné. Malgré le côté héros : jeune, pleins aux as, homme d'action ... on ne tombe pas dans le cliché : filles faciles, beauté fatale, ... On ne peut rester insensible aux gaffes maladroites du meilleur ami de Joël de Saint Val. Ce côté gaffeur ne l'empêche pas de nous surprendre par sa façon de se tirer de certaines situations. Le personnage de la journaliste, est vraiment bien rendu. L'auteur et le dessinateur ont su mettre juste ce qu'il fallait pour la rendre crédible. * Tome 2 : "BGC" Tout comme dans le 1er tome, trois personnages principaux tiennent le devant de la scène (Joël - son amie d'enfance - une journaliste). Les méchants sortent de l'ombre. Le lecteur mesure l'ampleur du problème dans lequel Joël de Saint Val est entraîné, sans pour autant en mesurer toute la profondeur. Mais grâce à son sang froid, sa perspicacité, son expérience dans les services secrets, ses anciens contacts, il garde le contrôle de la situation. * Tome 3 : "OPERATION ATLAS" Les deux amis des services spéciaux de Joël font leurs apparitions. Il y a un petit côté "Mission impossible". Ces deux amis (Zara et Méga) sont très attachant par leurs personnalités, leurs qualités et leurs complémentarités. Zara est mon préféré pour ses répliques remplis de philosophie et pourtant compréhensibles par le commun des mortels, Mega pour ses gadgets, et son talent en informatique. Les dialogues de ses 2 amis sont très différents et pourtant ressemblant :-D Le plus parlant est de lire la BD et de s'en faire sa propre opinion dans le contexte, mais je ne peux résister à vous donner un exemple : - Zara conduit une voiture sur une voie unique qui se termine par un mur, il a le choix entre s'arrêter ou traverser le mur pour semer les poursuivants. Dialogue de Zara : "Nous sommes soudain confrontés à un cas d'interpénétration percutante et prochaine du sujet et de l'objet." - Mega parle aux flics qu'ils viennent de semer. Dialogue de Mega : "Allez! Courez bande de ramollis ! Courez !... Mais faudrait quand même voir à passer au modèle de processeur supérieur si vous voulez nous rattraper." * Commentaire général sur l'ensemble de la série : Le style du dessin est assez simple (BD des années 90), mais l'action est très présente. De nos jours, le dessin des BD est plus complexe, riche, coloré, classe, elle ne fait pas le poids devant des BD comme "Rapace" ou Le Scorpion, mais pour l'action, elle est beaucoup plus fournie. En lisant cette série, à la fin de chaque tome, à aucun moment vous vous direz "Finalement, que s'est-il passé ? Rien ? C'est creux ? L'intrigue n'a pas avancé d'un pouce ? ...? Bien au contraire !!!! MAJ: Je viens d'apprendre de source sûr (la maison d'édition), la série n'est plus suivi. Les nouveaux passionnés de BD ne pourront malheureusement pas se faire leurs propre opinions. A moins de la trouver d'occasion. Bonne lecture
Peter Pan
Excellent ! Voilà la première chose à laquelle j'ai pensé à la fin de ma lecture de cette saga. Un Peter Pan sombre, dur mais tellement bien mis en scène. En plus, Loisel ne nous réexplique pas une ènième fois les aventures de Peter Pan que tout le monde connaît, non, il nous offre une prélogie ou il met tout en place pour arriver à l'histoire que l'on connaît. Mais qui n'a rien à voir, je pense qu'il vaut mieux éviter de mettre les jeunes spectateurs du Peter Pan de Walt Disney devant la BD de Loisel ^^ Et cet étrange parallèle avec Jack l'éventreur... ça m'a beaucoup intrigué au point de relire toute la série pour pouvoir faire une meilleure comparaison.
Les Femmes en blanc
Bon, Les femmes en blanc c'est sympa, mais de la à faire la série… Ce n'est pas indispensable. Comme beaucoup de séries d'histoires en une ou deux planches (parfois plus) ça devient vite répétitif. Et au bout d'un moment, on lit un tome on lit tous les autres. Le dessin lui même n'est pas particulièrement fabuleux, c'est un style qu'il faut aimer. Pour le reste, si vous lisez Spirou mag, c'est bien suffisant.
Sambre
J'étais franchement réticent à cette BD, j'avais feuilleté le tome 1, le trait ne m'avait pas plu plus que ça. L'histoire me semblait trop romanesque pour moi et l'histoire pas très intéressante. Mais voilà, le sort à voulu qu'on m'offre les 5 tomes de cette série il y a peu. Alors je me suis dit, pourquoi pas. Maintenant que je l'ai, faisons l'effort de le lire. Et la surprise, passé le premier tome qui est celui que j'aime le moins, on entre dans un univers passionnant. Je ne sais pas si c'est l'évolution du trait ou le scénario, mais je me suis surpris à apprécier le tome deux et j'ai adoré chaque tome de plus en plus. Pour en arriver logiquement à préférer parmi tous le tome 5, celui qui ouvre un nouveau cycle. Je suis même impatient de découvrir la suite. C'est une vraie surprise vu que j'avais un a priori très négatif. Tant mieux finalement ^^
Venezia
Voilà une série scénarisée par Trondheim que j'ai lue sans déplaisir mais qui ne m'a pas vraiment captivé. Le dessin est sympa, j'aime assez côté stylisé et clair qui colle bien avec le décor vénitien. J'aime bien, rien à redire, même si je ne suis pas complètement fan. Quant au scénario, c'est pareil, il est assez sympa. Il part néanmoins sur une trame assez peu originale et se poursuit en suites de scénettes d'action ou de situations un peu rocambolesques presque à la manière d'un vaudeville français s'il ne s'agissait pas d'une histoire de "super-héros" et d'espionnage dans la magnificente Venise. Etonnamment, je n'ai pas autant ri que sur d'autres BDs d'humour de Trondheim, et je le répète, l'intrigue ne m'a pas captivé : espionnage, jeune femme en péril ou action de cape et d'épée (de poignard rétractable faudrait-il dire), ça n'est pas exactement le type d'histoire qui m'inspire. Pas mal et pas désagréable à lire.
Le combat ordinaire
Le combat ordinaire raconte les aléas de la vie de Marco, jeune photographe qui a "décroché". Cette série se veut le témoignage de notre société, une sorte de caricature brassant bon nombre de thèmes actuels : célibat, déboires sentimentaux, difficulté de la vie de couple, relations difficiles avec les parents et la famille, vie professionnelle en "stand by", tissu économique déplorable et milieu politique "je-m-enfoutiste". Ces thèmes, qui interpellent tout un chacun, procurent à la bd une touche de sincérité indéniable qui la rend intéressante à lire. Par contre, si la bd est plaisante au moment de sa lecture, j’en ai retenu peu de choses après l'avoir refermé, et c’est bien dommage . . . la faute sans doute à un fil conducteur trop délié.
Tell me, Dark
Eh bien moi j'ai dû passer à côté de quelque chose (comment ça, "encore une fois" ?:)). Parce que la lecture de cet album m'a franchement été douloureuse. Non pas parce que j'ai vécu des choses semblables, pas parce que je dessine comme un cochon (quoique...), pas parce que je me prends pour un poète incompris. Non non. Parce que je n'ai pas du tout aimé, voilà. Et c'est du domaine du viscéral. Croyez-moi, quand un dessin me donne envie de vomir, c'est qu'il y a un truc qui ne va pas. Et puis, c'est quoi cette histoire qui ne ressemble à rien ? Visiblement le trip aux acides n'a pas été très bon pour les auteurs.