Je dois dire que j’éprouve quelques difficultés à décrypter la ligne de conduite de la collection Expresso de chez Dupuis, tant cette dernière me semble "fourre tout". Pour preuve, on y trouve cet album de Clarke, plutôt destiné à être publié chez Fluide. Ces gags en une planche prennent le contre pieds de la joie d’être parent . . . à lire au 3e degré donc. Mais malheureusement, ça tombe presque toujours à plat et la gratuité des propos tout comme le mauvais goût me dérangent. Bref, je n’ai pas ri un seul instant, ni même esquissé le moindre sourire.
Côté dessin, Clarke s’est contenté du service minimum. Il ne force pas son talent, il le gâche ! Par simplicité, il affuble tous ses personnages d’une paire de lunette, gommant toute expression des visages (un comble dans des moments pareils, tels que la naissance d’un enfant). De même, la démarche des gens ressemble plus à celle d’un automate auquel on aurait fixé des pinces à vélo sur leurs pantalons.
Un gros flop . . .
Je partage assez bien l’avis de Ro : à la lecture de ces gags, on ne peut s’empêcher de penser à Kid Paddle et Calvin et Hobbes. Tom et Nina sont de vrai p’tits monstres, surtout la fillette, très perfide (à l’inverse de Kid Paddle, il est vrai). Depuis Boule et Bill, les bds humorsitiques mettant en scène des enfants ont bien évolué : fini l’enfant unique et sa bande de copains, place maintenant aux relations "frère et soeur". Et de fait, les gags changent eux aussi : de sympathiques, ils deviennent plus âpre. Avec cette série, rien de bien neuf et de bien original au niveau des gags. Quelque uns sont réussis mais ils restent trop inégaux dans l’ensemble. En outre, le dessin des personnages me fait penser à celui de "Bibul" mais en plus stylisé. Bref, le dessin ne me séduit pas plus que cela non plus . . . Cependant, il doit être efficace pour les jeunes, le public cible.
Comme mes petits camarades, je connaissais le conte de Prokofiev, essentiellement au travers de la musique. Mais je n'avais encore jamais lu d'adaptation intégrale. Du coup cet album a le mérite de placer des images sur les sons, à tout jamais peut-être. Le dessin de Prado est en effet très beau, à la limite du somptueux parfois, mais il est un peu gâché par une tonalité très sombre, qui rend parfois les dessins difficiles à interpréter...
Je suis de même avis que Yannick sur la bd, les graphismes sont un peu spéciaux, assez lugubres, mais bien faits à mon goût. Le scénario est très bien illustré, mais le jeu des acteurs l'est davantage.
Pour les amateurs de "Sanctuaire", vous y trouverez des similitudes (je préfère ce dernier ou l'ambiance du sous-marin est plus prédominante que dans U-29).
Bonne BD, ça fait plaisir.
Un jeune archéologue du 21e siècle se retrouve projeté dans la Rome antique. Ok, pourquoi pas... Là, il se retrouve en plein complot contre César. Ok, c’est un moment important de l’histoire de Rome. Résumé de la situation : les sénateurs ont peur de la montée en puissance de César. Ses ambitions impérialistes affichées leur font peur, il est un danger pour la république. Ce en quoi, ils n’ont pas tout à fait tort...
Mais là où je ne suis nullement les auteurs, c’est que leur héros, surgit du présent, placé au milieu du complot contre César va tout faire pour sauver le dictateur. Prenant des gros risques. On peut être contre le principe même de l’assassinat politique, c’est sûr, mais de là à imaginer que Monsieur tout le monde surgit du 21e siècle soit prêt à risquer sa vie pour sauver un despote mort il y a deux milles ans... Ca me parait très peu crédible... Perso, j’aurais même plutôt pris le parti des sénateurs... J’ai lu cette bd en ayant envie de dire au héros : « Mais qu’est-ce que tu fous, pauvre con... laisse-le le crever, non seulement, c’est déjà écrit, mais le monde se porte peut-être mieux sans lui... ». Les auteurs, eux, présentent ça comme tout naturel... Comme si c’était un leitmotiv du même ordre que « sauver le président des USA » que les américains nous resservent souvent...
La question est là : est-ce que « moralement » il faut sauver César parce que c’est César et que c’est une grande figure de l’histoire? Ce qui m’énerve parfois avec le recul historique, c’est qu’on présente souvent des grandes figures historiques sous un jour favorable alors que ce sont de vrais meurtriers de masse... pour moi, César ou Napoléon, ne sont pas très éloigné d’Hitler ou Staline... Perso, je connais rien de pire que ce téléfilm sur Napoléon avec Christian Clavier en vedette... On vous présente Napoléon de manière aimable, comme un héros... Moi, je dis halte là! Ce gars a mis l’Europe a feu et à sang pour des ambitions toutes personnelles! Qu’est-ce que vous diriez si les allemands nous faisaient un film idolâtrant Hitler et la grandeur perdue de l’Allemagne nazie...
Ce qui fait qu’on pardonne plus facilement les crimes de César ou Napoléon, c’est qu’on a plus à côté de nous les proches leurs victimes... Mais ne nous leurrons pas, un despote est un despote... y’en a pas de meilleurs que d’autres... Donc, je trouve clairement que cette bd a un fond douteux... Il y a un a priori des auteurs que je trouve franchement déplaisant...
Voilà la véritable raison de mes deux étoiles. Je précise que le dessin, très classique, est très beau, très soigné. Que ça se laisse lire, mais y’a rien de transcendant...
La Rome présentée fait un peu carton-pâte, on n'a pas tellement l’impression de se trouver dans une des plus grandes cités du monde antique... Ca manque de décor et de pittoresque... Des romains on ne voit que les sénateurs, de Rome on ne voit que quelques propriétés luxueuses ou des bouts du forum... pas une seule vue sur une rue populaire ou un truc du genre... Ca manque...
Eh bien moi j'ai bien aimé cette histoire. C'est vrai que le scénariste a mêlé espionnage et mysticisme de façon un peu artificielle, mais pour ne pas gonfler le lecteur, il y a rajouté une bonne pincée d'humour bon enfant, sans prétention. Du coup, ça se lit plutôt pas mal, sans heurts. Le dessin de Béhé est pas mal maîtrisé, assez proche finalement de ce que fait Francq pour Largo Winch, ce qui le rend assez accessible. On passe un bon moment, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre.
Certes, l'aspect faussement SF colle cruellement à l'actualité des 20 dernières années, mais comme cela a déjà été signalé, cele a été fait, et mieux, dans d'autres séries. Le dessin de Béhé n'est pas exceptionnel, mais cela se lit sans déplaisir... A noter que le tome 1 se suffit à lui-même, et peut se lire indépendamment du reste.
Sans conteste, ce pavé de 600 pages est une réussite. Primé (avec raison) à Angoulème, ce comics nous conte l'histoire de vie de différents jeunes adultes à New York. La vie n'est pas simple bien entendu pour des jeunes sortant à peine de leur étude et devant faire leur trou dans un monde professionnel de plus en plus dur. Non la vie n'est pas rose dans ce récit. Elle se veut réaliste. De ce fait, on vit à plusieurs dans un appart avec tous les problèmes liés à la cohabitation. Il y l'amour bien entendu. Sujet tellement central dans la vie de tout individu. Qui dit amour dit moments de bonheur, de remise en question et de déceptions. A cela vous ajoutez un peu d'alcool, quelques petites fêtes accompagnées de dérapages inhérents à ce genre de chose, une société peu scrupuleuse qui exploite ses travailleurs et vous obtenez une image critique et réussie de notre société occidentale. Bref, vous l'aurez compris, le réalisme est au cœur de cette Bande dessinée. Toutefois le sujet est traité avec légèreté, humour et sensibilité. On rit, on est ému mais à aucun moment le poids du livre n'affecte la lecture. En somme, un très agréable moment de lecture.
Visiblement, Chantal Montellier a voulu réagir au film mettant en scène Isabelle Adjani et Depardieu, pour rétablir une certaine vérité, ou du moins sa version des faits concernant Camille Claudel. Elle utilise pour cela Julie Bristol, héroïne récurrente d'une partie de son oeuvre, et la confronte à la vision que l'on a aujourd'hui de la vie de la célèbre sculptrice. Son récit est entrecoupé de scènes de vie de cette dernière, à l'époque où elle travaillait/couchait avec Rodin, mais aussi à la fin de sa vie, ces 30 années qu'elle passera dans un hôpital psychiatrique. Tout cela pour avoir montré une trop forte propension à l'érotisme et au macabre dans ses oeuvres. On n'apprend pas grand-chose, au final, dans cet album, mais la passion -palpable- qu'éprouve Montellier pour cette pionnière est quand même louable.
Sur le plan graphique, Même si Montellier a parfois un peu de mal avec l'anatomie, son dessin est loin d'être désagréable. Mais il est carrément gâché par des couleurs très "années 80", faites de pastels en aplats, de pâleurs assez repoussantes (et malvenues).
Dommage, car cet album méritait mieux.
???
Difficile, très difficile de rester accroché à cette... histoire. L'intrigue est vraiment compliquée à suivre, on se perd très vite en essayant de s'accrocher à "Zorro", ce personnage plutôt pathétique en fait. Quant aux autres... On ne comprend pas vraiment leur rôle. Je me suis vraiment accroché, car le dessin d'Altan me semble particulièrement laid. Vraiment, j'ai du mal avec ces nez-trompettes, ces regards toujours divergents, cet air complètement débile de TOUS les personnages...
A oublier illico.
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Le Miracle de la Vie
Je dois dire que j’éprouve quelques difficultés à décrypter la ligne de conduite de la collection Expresso de chez Dupuis, tant cette dernière me semble "fourre tout". Pour preuve, on y trouve cet album de Clarke, plutôt destiné à être publié chez Fluide. Ces gags en une planche prennent le contre pieds de la joie d’être parent . . . à lire au 3e degré donc. Mais malheureusement, ça tombe presque toujours à plat et la gratuité des propos tout comme le mauvais goût me dérangent. Bref, je n’ai pas ri un seul instant, ni même esquissé le moindre sourire. Côté dessin, Clarke s’est contenté du service minimum. Il ne force pas son talent, il le gâche ! Par simplicité, il affuble tous ses personnages d’une paire de lunette, gommant toute expression des visages (un comble dans des moments pareils, tels que la naissance d’un enfant). De même, la démarche des gens ressemble plus à celle d’un automate auquel on aurait fixé des pinces à vélo sur leurs pantalons. Un gros flop . . .
Les P'tits diables (Tom et Nina)
Je partage assez bien l’avis de Ro : à la lecture de ces gags, on ne peut s’empêcher de penser à Kid Paddle et Calvin et Hobbes. Tom et Nina sont de vrai p’tits monstres, surtout la fillette, très perfide (à l’inverse de Kid Paddle, il est vrai). Depuis Boule et Bill, les bds humorsitiques mettant en scène des enfants ont bien évolué : fini l’enfant unique et sa bande de copains, place maintenant aux relations "frère et soeur". Et de fait, les gags changent eux aussi : de sympathiques, ils deviennent plus âpre. Avec cette série, rien de bien neuf et de bien original au niveau des gags. Quelque uns sont réussis mais ils restent trop inégaux dans l’ensemble. En outre, le dessin des personnages me fait penser à celui de "Bibul" mais en plus stylisé. Bref, le dessin ne me séduit pas plus que cela non plus . . . Cependant, il doit être efficace pour les jeunes, le public cible.
Pierre et le Loup
Comme mes petits camarades, je connaissais le conte de Prokofiev, essentiellement au travers de la musique. Mais je n'avais encore jamais lu d'adaptation intégrale. Du coup cet album a le mérite de placer des images sur les sons, à tout jamais peut-être. Le dessin de Prado est en effet très beau, à la limite du somptueux parfois, mais il est un peu gâché par une tonalité très sombre, qui rend parfois les dessins difficiles à interpréter...
U-29
Je suis de même avis que Yannick sur la bd, les graphismes sont un peu spéciaux, assez lugubres, mais bien faits à mon goût. Le scénario est très bien illustré, mais le jeu des acteurs l'est davantage. Pour les amateurs de "Sanctuaire", vous y trouverez des similitudes (je préfère ce dernier ou l'ambiance du sous-marin est plus prédominante que dans U-29). Bonne BD, ça fait plaisir.
Les Fils de la Louve
Un jeune archéologue du 21e siècle se retrouve projeté dans la Rome antique. Ok, pourquoi pas... Là, il se retrouve en plein complot contre César. Ok, c’est un moment important de l’histoire de Rome. Résumé de la situation : les sénateurs ont peur de la montée en puissance de César. Ses ambitions impérialistes affichées leur font peur, il est un danger pour la république. Ce en quoi, ils n’ont pas tout à fait tort... Mais là où je ne suis nullement les auteurs, c’est que leur héros, surgit du présent, placé au milieu du complot contre César va tout faire pour sauver le dictateur. Prenant des gros risques. On peut être contre le principe même de l’assassinat politique, c’est sûr, mais de là à imaginer que Monsieur tout le monde surgit du 21e siècle soit prêt à risquer sa vie pour sauver un despote mort il y a deux milles ans... Ca me parait très peu crédible... Perso, j’aurais même plutôt pris le parti des sénateurs... J’ai lu cette bd en ayant envie de dire au héros : « Mais qu’est-ce que tu fous, pauvre con... laisse-le le crever, non seulement, c’est déjà écrit, mais le monde se porte peut-être mieux sans lui... ». Les auteurs, eux, présentent ça comme tout naturel... Comme si c’était un leitmotiv du même ordre que « sauver le président des USA » que les américains nous resservent souvent... La question est là : est-ce que « moralement » il faut sauver César parce que c’est César et que c’est une grande figure de l’histoire? Ce qui m’énerve parfois avec le recul historique, c’est qu’on présente souvent des grandes figures historiques sous un jour favorable alors que ce sont de vrais meurtriers de masse... pour moi, César ou Napoléon, ne sont pas très éloigné d’Hitler ou Staline... Perso, je connais rien de pire que ce téléfilm sur Napoléon avec Christian Clavier en vedette... On vous présente Napoléon de manière aimable, comme un héros... Moi, je dis halte là! Ce gars a mis l’Europe a feu et à sang pour des ambitions toutes personnelles! Qu’est-ce que vous diriez si les allemands nous faisaient un film idolâtrant Hitler et la grandeur perdue de l’Allemagne nazie... Ce qui fait qu’on pardonne plus facilement les crimes de César ou Napoléon, c’est qu’on a plus à côté de nous les proches leurs victimes... Mais ne nous leurrons pas, un despote est un despote... y’en a pas de meilleurs que d’autres... Donc, je trouve clairement que cette bd a un fond douteux... Il y a un a priori des auteurs que je trouve franchement déplaisant... Voilà la véritable raison de mes deux étoiles. Je précise que le dessin, très classique, est très beau, très soigné. Que ça se laisse lire, mais y’a rien de transcendant... La Rome présentée fait un peu carton-pâte, on n'a pas tellement l’impression de se trouver dans une des plus grandes cités du monde antique... Ca manque de décor et de pittoresque... Des romains on ne voit que les sénateurs, de Rome on ne voit que quelques propriétés luxueuses ou des bouts du forum... pas une seule vue sur une rue populaire ou un truc du genre... Ca manque...
Minuit à Rhodes
Eh bien moi j'ai bien aimé cette histoire. C'est vrai que le scénariste a mêlé espionnage et mysticisme de façon un peu artificielle, mais pour ne pas gonfler le lecteur, il y a rajouté une bonne pincée d'humour bon enfant, sans prétention. Du coup, ça se lit plutôt pas mal, sans heurts. Le dessin de Béhé est pas mal maîtrisé, assez proche finalement de ce que fait Francq pour Largo Winch, ce qui le rend assez accessible. On passe un bon moment, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre.
Péché mortel
Certes, l'aspect faussement SF colle cruellement à l'actualité des 20 dernières années, mais comme cela a déjà été signalé, cele a été fait, et mieux, dans d'autres séries. Le dessin de Béhé n'est pas exceptionnel, mais cela se lit sans déplaisir... A noter que le tome 1 se suffit à lui-même, et peut se lire indépendamment du reste.
De mal en pis
Sans conteste, ce pavé de 600 pages est une réussite. Primé (avec raison) à Angoulème, ce comics nous conte l'histoire de vie de différents jeunes adultes à New York. La vie n'est pas simple bien entendu pour des jeunes sortant à peine de leur étude et devant faire leur trou dans un monde professionnel de plus en plus dur. Non la vie n'est pas rose dans ce récit. Elle se veut réaliste. De ce fait, on vit à plusieurs dans un appart avec tous les problèmes liés à la cohabitation. Il y l'amour bien entendu. Sujet tellement central dans la vie de tout individu. Qui dit amour dit moments de bonheur, de remise en question et de déceptions. A cela vous ajoutez un peu d'alcool, quelques petites fêtes accompagnées de dérapages inhérents à ce genre de chose, une société peu scrupuleuse qui exploite ses travailleurs et vous obtenez une image critique et réussie de notre société occidentale. Bref, vous l'aurez compris, le réalisme est au cœur de cette Bande dessinée. Toutefois le sujet est traité avec légèreté, humour et sensibilité. On rit, on est ému mais à aucun moment le poids du livre n'affecte la lecture. En somme, un très agréable moment de lecture.
Une aventure de Julie Bristol
Visiblement, Chantal Montellier a voulu réagir au film mettant en scène Isabelle Adjani et Depardieu, pour rétablir une certaine vérité, ou du moins sa version des faits concernant Camille Claudel. Elle utilise pour cela Julie Bristol, héroïne récurrente d'une partie de son oeuvre, et la confronte à la vision que l'on a aujourd'hui de la vie de la célèbre sculptrice. Son récit est entrecoupé de scènes de vie de cette dernière, à l'époque où elle travaillait/couchait avec Rodin, mais aussi à la fin de sa vie, ces 30 années qu'elle passera dans un hôpital psychiatrique. Tout cela pour avoir montré une trop forte propension à l'érotisme et au macabre dans ses oeuvres. On n'apprend pas grand-chose, au final, dans cet album, mais la passion -palpable- qu'éprouve Montellier pour cette pionnière est quand même louable. Sur le plan graphique, Même si Montellier a parfois un peu de mal avec l'anatomie, son dessin est loin d'être désagréable. Mais il est carrément gâché par des couleurs très "années 80", faites de pastels en aplats, de pâleurs assez repoussantes (et malvenues). Dommage, car cet album méritait mieux.
Zorro Bolero
??? Difficile, très difficile de rester accroché à cette... histoire. L'intrigue est vraiment compliquée à suivre, on se perd très vite en essayant de s'accrocher à "Zorro", ce personnage plutôt pathétique en fait. Quant aux autres... On ne comprend pas vraiment leur rôle. Je me suis vraiment accroché, car le dessin d'Altan me semble particulièrement laid. Vraiment, j'ai du mal avec ces nez-trompettes, ces regards toujours divergents, cet air complètement débile de TOUS les personnages... A oublier illico.