En ce qui me concerne, j'ai été véritablement scotché par cette BD.
Dorison est vraiment un maître du scénario d'horreur à grand spectacle, et le plaisir que j'avais éprouvé en lisant Sanctuaire, je l'ai éprouvé à maintes reprises en lisant Prophet.
La première moitié du premier tome ne m'a pourtant pas trop plu. Les personnages sont tous très stéréotypés et l'intrigue est un peu brouillonne.
*** SPOILER***
En revanche, à partir de l'instant où Stanton 'bascule' dans le futur/autre réalité, l'histoire prend son essor. Les paysages du NY ravagé par l'armaggeddon sont à la fois splendides et effrayants, les créatures qui ont ravagé notre monde sont écrasantes de démesure et d'horreur et j'ai vraiment eu l'impression de plonger dans un monde de cauchemar à la Lovecraft, du style 'Les Grands Anciens sont revenus sur Terre'. C'est clairement la plus belle et plus efficace représentation de l'apocalypse qui m'ait été donné de voir en BD (surtout en comparaison à des grosses bouses comme 666).
Le deuxième tome, qui nous en apprend beaucoup plus sur ce qui s'est passé et apporte son lot de révélations, poursuit dans le même esprit et m'a clairement laissé en manque quant à la suite. Stanton, parviendra-t-il ou non à sauver l'Humanité? Argl, quel suspense!
*** FIN DU SPOILER***
Les dessins sont parfois un peu maladroits mais quel talent dans la mise en scène des grands paysages!
J'ai vraiment été impressionné par cette BD et j'en demande encore.
La force de cette BD tient bien sûr dans son scénario, tournant autour des visions mortifères du soldat Lawry, engagé dans la guerre du Viet Nam.
Des prémices prometteurs posés dans le premier tome jusqu'à la conclusion habilement menée dans le second, l'histoire est solide et accrocheuse, même si elle n'évite pas un grand nombre de clichés (principalement dans la présentation du conflit, je cite en vrac: l'amourette avec l'infirmière, l'officier sadique, le mec qui se fait larguer par sa copine, etc..) dignes des grands classiques américains sur le sujet.
Le dessin est plus décevant. Il est très correct d'un point de vue technique mais je le trouve un peu trop propre, un peu trop lisse pour rendre la réalité du Viet Nam et traduire le climat angoissant que les visions de Sam seraient censées provoquer. Je l'aurais préféré plus sombre et plus 'poisseux'.
Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est indéniablement une bonne BD et qui fait passer un bon moment, sur un double thème (visions prophétiques et guerre) peu traité.
"Lorette et Harpye", les sorcières de L'Epée de Cristal ont maintenant leur BD.
Sur les dessins, rien à redire, c’est du Crisse et moi, j’aime beaucoup.
Les couleurs de Anyk sont très bien.
En revanche, côté scénar (Goupil), c’est rigolo mais le problème, c’est que c’est 60 fois le même gag. Je sais bien que c’est le pêché mignon de tous les albums de gags, mais là, c’est très largement plus répétitif que la moyenne du genre (et pourtant, généralement je suis bon client des BDs à sketches).
Donc à acheter seulement pour les belles illustrations et pour compléter sa collec de L'Epée de Cristal.
Très difficile de noter une oeuvre pareille. Je mets "pas mal" parce que sa lecture ne m'a pas laissé indifférent. Je me suis senti... interloqué.
En effet ma vie de garçon ressemble à une semi-psychanalyse. Car Fabio Viscogliosi raconte grosso modo ce qu'était son caractère lorsqu'il était petit. Si toutefois il s'agit bien de lui. A nous, lecteurs, d'en tirer des conclusions sur son passé, sa vie, son entourage, ses lectures... Pas facile, parce que le portrait tracé est complexe, nous montrant un garçon fragile, anxieux, ambivalent. Et Viscogliosi, loin de nous faciliter la tâche, illustre ses confidences par des illustrations souvent métaphoriques, obligeant le lecteur à un effort d'analyse pour en saisir le sens.
Ces dessins, là encore, sont très particuliers, réalisés dans un style que je qualifierais de proche des gravures satyriques du 19ème siècle. Comme je l'ai dit, ce sont souvent des figures métaphoriques, des objets caractérisés essentiellement par leur forme (sphérique, nébuleuse, parallélépipède...), des objets du quotidien qui revêtent une dimension fantastique ou onirique inédite. Au milieu de tout ça se balade un petit garçon au crâne surdimensionné (à cause de toutes les questions qu'il se pose ?), au museau de rongeur, le tout en trichromie (noir, rose, blanc).
Une chose est sûre, Viscogliosi est torturé, et possède un certain talent pour évoquer ses angoisses, celle d'un homme qui s'est posé probablement tôt beaucoup de questions sur sa place dans le monde.
Bon, si on laissait de côté cinq minutes l'œuvre majeure de Zep ("majeure" dans le sens où c'est celle qui l'a fait connaître), pour s'intéresser à ce qu'il fait (ou a fait) d'autre ?
Dans cet album, il prouve qu'il sait appliquer son humour grinçant à des chroniques (même si le terme est galvaudé pour des gags en une ou deux planches) adolescentes sans tabou, carrément hilarantes dans la plupart des cas. Ses personnages sont très proches de ce que l'on peut vivre dans la réalité (moi, je sais ce que j'ai vécu, mais je ne sais pas ce que toi, camarade qui me liras, ce que tu as vécu, donc je ne dirai pas que c'est du vécu pour tout le monde). Bref, je m'étale, mais j'ai vraiment passé un très bon moment en lisant ces gags.
Graphiquement ça me plait, l'histoire est peut-être un peu chiante par moment. Certains tomes paraissent longuets, mais il y a vraiment de nombreux passages extra.
Pour ma part j'adore la seconde partie du manga quand Ken retrouve ses origines. Mais honnêtement mon tome préféré est sûrement le premier avec le passage de "face de craie" et du petit vieux. Je terminerai par la beauté de Toki lorsqu'il est avec les deux gardes... tout simplement renversant.
En conclusion ce manga est tout simplement unique, même si je le trouve un peu long, et pourtant quand je regarde il y a deux parties assez distinctes qui explique cela...
Tiens, pas mal cette BD. J'en avais vaguement entendu parler comme d'un petit bijou, et l'occasion s'étant présentée pour le lire, j'en profite...
J'ai été assez charmé par l'ambiance assez prenante de village, les rapports -parfois- bon enfant entre les administrés, le maire, le curé... Ca renvoie à des classiques de la littérature très connus. Ca ne mange pas de pain, ça casse pas trois pattes à une fourmi, comme diraient certains, mais on passe carrément un très agréable moment. On peut être un peu déçu par le trait de Rabaté, mais c'est normal, cette BD est déjà un peu ancienne.
Honnêtement ce manga est vraiment très réussi, je vais m'efforcer d'être court car je ne pourrais entrer en détail vu que ça fait un petit moment que je ne l'ai pas lu (je me suis arrêté au Tome 16).
Psychometer Eiji, c'est le genre de manga a évolué à son rythme, au bout de 16 tomes je trouve l'histoire toujours aussi attrayante.
L'histoire ? Eiji un lycéen voyou qui étale n'importe qui en moins de 2, qui a des amis et une vie tout à fait normale mis à part le fait qu'il a un pouvoir... à partir d'un objet il peut visualiser les pensées des personnes qui l'ont touché. Et ce don il le met au profit de la police en assistant une inspectrice chargée d'enquêtes criminelles.
Les tomes se suivent donc avec des affaires allant de viols à meurtres, avec la principale spécificité que les meurtriers sont des personnes vraiment atteintes du cerveau, enfin c'est l'impression que cela me fait, disons que c'est à lire pour comprendre l'ambiance un peu paranoïaque de ce manga.
Rajoutons à cela les petites bastons de voyou et un perso secondaire qui se travesti et qui est à l'origine de bons fous rires lors de la lecture de ce manga...
Conclusion : un bon scénar, une bonne intrigue, un trame réussie : que demande le peuple ?
Ouhlà, grosse surprise : c'est du Soleil... et c'est bien !
D'abord, c'est beau. La couverture m'a tapée dans l'oeil et à l'intérieur ça se confirme : le dessin et les couleurs sont beaux, fins, maîtrisés, mignons, bref, un régal.
L'histoire est sympa, rigolote, bien menée. Bon, j'avoue que j'ai tiqué dans la 2e partie, je n'ai pas aimé la tournure que prend l'album, ceci dit il ne faut pas bouder son plaisir, c'est une belle réussite.
De sympathiques enquêtes dans le genre réaliste, avec un flic attachant comme héros. L'histoire souffre parfois des longueurs dues notamment à la voix off. Les scénarios sont toujours bien ficelés et la galerie de personnages est vraiment bien trouvée (sacré Alaska). je m'interroge sur le besoin d'appeler le leader du TNT Bruno Tegrem mais à part ces petits trucs ça passe. Surtout on sombre rarement dans la dénonciation à deux balles comme dans d'autres séries.
Niveau dessin je n'accroche pas trop, surtout les couleurs. On ne reconnaît pas bien les différents personnages et cela nuit un peu à la lecture.
Une série honnête qui me fait penser aux séries policières françaises que la télé diffuse (le bon côté de ces séries).
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Prophet
En ce qui me concerne, j'ai été véritablement scotché par cette BD. Dorison est vraiment un maître du scénario d'horreur à grand spectacle, et le plaisir que j'avais éprouvé en lisant Sanctuaire, je l'ai éprouvé à maintes reprises en lisant Prophet. La première moitié du premier tome ne m'a pourtant pas trop plu. Les personnages sont tous très stéréotypés et l'intrigue est un peu brouillonne. *** SPOILER*** En revanche, à partir de l'instant où Stanton 'bascule' dans le futur/autre réalité, l'histoire prend son essor. Les paysages du NY ravagé par l'armaggeddon sont à la fois splendides et effrayants, les créatures qui ont ravagé notre monde sont écrasantes de démesure et d'horreur et j'ai vraiment eu l'impression de plonger dans un monde de cauchemar à la Lovecraft, du style 'Les Grands Anciens sont revenus sur Terre'. C'est clairement la plus belle et plus efficace représentation de l'apocalypse qui m'ait été donné de voir en BD (surtout en comparaison à des grosses bouses comme 666). Le deuxième tome, qui nous en apprend beaucoup plus sur ce qui s'est passé et apporte son lot de révélations, poursuit dans le même esprit et m'a clairement laissé en manque quant à la suite. Stanton, parviendra-t-il ou non à sauver l'Humanité? Argl, quel suspense! *** FIN DU SPOILER*** Les dessins sont parfois un peu maladroits mais quel talent dans la mise en scène des grands paysages! J'ai vraiment été impressionné par cette BD et j'en demande encore.
Sam Lawry
La force de cette BD tient bien sûr dans son scénario, tournant autour des visions mortifères du soldat Lawry, engagé dans la guerre du Viet Nam. Des prémices prometteurs posés dans le premier tome jusqu'à la conclusion habilement menée dans le second, l'histoire est solide et accrocheuse, même si elle n'évite pas un grand nombre de clichés (principalement dans la présentation du conflit, je cite en vrac: l'amourette avec l'infirmière, l'officier sadique, le mec qui se fait larguer par sa copine, etc..) dignes des grands classiques américains sur le sujet. Le dessin est plus décevant. Il est très correct d'un point de vue technique mais je le trouve un peu trop propre, un peu trop lisse pour rendre la réalité du Viet Nam et traduire le climat angoissant que les visions de Sam seraient censées provoquer. Je l'aurais préféré plus sombre et plus 'poisseux'. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est indéniablement une bonne BD et qui fait passer un bon moment, sur un double thème (visions prophétiques et guerre) peu traité.
Lorette et Harpye
"Lorette et Harpye", les sorcières de L'Epée de Cristal ont maintenant leur BD. Sur les dessins, rien à redire, c’est du Crisse et moi, j’aime beaucoup. Les couleurs de Anyk sont très bien. En revanche, côté scénar (Goupil), c’est rigolo mais le problème, c’est que c’est 60 fois le même gag. Je sais bien que c’est le pêché mignon de tous les albums de gags, mais là, c’est très largement plus répétitif que la moyenne du genre (et pourtant, généralement je suis bon client des BDs à sketches). Donc à acheter seulement pour les belles illustrations et pour compléter sa collec de L'Epée de Cristal.
Ma Vie de garçon
Très difficile de noter une oeuvre pareille. Je mets "pas mal" parce que sa lecture ne m'a pas laissé indifférent. Je me suis senti... interloqué. En effet ma vie de garçon ressemble à une semi-psychanalyse. Car Fabio Viscogliosi raconte grosso modo ce qu'était son caractère lorsqu'il était petit. Si toutefois il s'agit bien de lui. A nous, lecteurs, d'en tirer des conclusions sur son passé, sa vie, son entourage, ses lectures... Pas facile, parce que le portrait tracé est complexe, nous montrant un garçon fragile, anxieux, ambivalent. Et Viscogliosi, loin de nous faciliter la tâche, illustre ses confidences par des illustrations souvent métaphoriques, obligeant le lecteur à un effort d'analyse pour en saisir le sens. Ces dessins, là encore, sont très particuliers, réalisés dans un style que je qualifierais de proche des gravures satyriques du 19ème siècle. Comme je l'ai dit, ce sont souvent des figures métaphoriques, des objets caractérisés essentiellement par leur forme (sphérique, nébuleuse, parallélépipède...), des objets du quotidien qui revêtent une dimension fantastique ou onirique inédite. Au milieu de tout ça se balade un petit garçon au crâne surdimensionné (à cause de toutes les questions qu'il se pose ?), au museau de rongeur, le tout en trichromie (noir, rose, blanc). Une chose est sûre, Viscogliosi est torturé, et possède un certain talent pour évoquer ses angoisses, celle d'un homme qui s'est posé probablement tôt beaucoup de questions sur sa place dans le monde.
Happy Girls (Les Filles Electriques)
Bon, si on laissait de côté cinq minutes l'œuvre majeure de Zep ("majeure" dans le sens où c'est celle qui l'a fait connaître), pour s'intéresser à ce qu'il fait (ou a fait) d'autre ? Dans cet album, il prouve qu'il sait appliquer son humour grinçant à des chroniques (même si le terme est galvaudé pour des gags en une ou deux planches) adolescentes sans tabou, carrément hilarantes dans la plupart des cas. Ses personnages sont très proches de ce que l'on peut vivre dans la réalité (moi, je sais ce que j'ai vécu, mais je ne sais pas ce que toi, camarade qui me liras, ce que tu as vécu, donc je ne dirai pas que c'est du vécu pour tout le monde). Bref, je m'étale, mais j'ai vraiment passé un très bon moment en lisant ces gags.
Hokuto no Ken - Fist of the North Star (Ken le survivant)
Graphiquement ça me plait, l'histoire est peut-être un peu chiante par moment. Certains tomes paraissent longuets, mais il y a vraiment de nombreux passages extra. Pour ma part j'adore la seconde partie du manga quand Ken retrouve ses origines. Mais honnêtement mon tome préféré est sûrement le premier avec le passage de "face de craie" et du petit vieux. Je terminerai par la beauté de Toki lorsqu'il est avec les deux gardes... tout simplement renversant. En conclusion ce manga est tout simplement unique, même si je le trouve un peu long, et pourtant quand je regarde il y a deux parties assez distinctes qui explique cela...
Un Ver dans le Fruit
Tiens, pas mal cette BD. J'en avais vaguement entendu parler comme d'un petit bijou, et l'occasion s'étant présentée pour le lire, j'en profite... J'ai été assez charmé par l'ambiance assez prenante de village, les rapports -parfois- bon enfant entre les administrés, le maire, le curé... Ca renvoie à des classiques de la littérature très connus. Ca ne mange pas de pain, ça casse pas trois pattes à une fourmi, comme diraient certains, mais on passe carrément un très agréable moment. On peut être un peu déçu par le trait de Rabaté, mais c'est normal, cette BD est déjà un peu ancienne.
Psychometrer Eiji
Honnêtement ce manga est vraiment très réussi, je vais m'efforcer d'être court car je ne pourrais entrer en détail vu que ça fait un petit moment que je ne l'ai pas lu (je me suis arrêté au Tome 16). Psychometer Eiji, c'est le genre de manga a évolué à son rythme, au bout de 16 tomes je trouve l'histoire toujours aussi attrayante. L'histoire ? Eiji un lycéen voyou qui étale n'importe qui en moins de 2, qui a des amis et une vie tout à fait normale mis à part le fait qu'il a un pouvoir... à partir d'un objet il peut visualiser les pensées des personnes qui l'ont touché. Et ce don il le met au profit de la police en assistant une inspectrice chargée d'enquêtes criminelles. Les tomes se suivent donc avec des affaires allant de viols à meurtres, avec la principale spécificité que les meurtriers sont des personnes vraiment atteintes du cerveau, enfin c'est l'impression que cela me fait, disons que c'est à lire pour comprendre l'ambiance un peu paranoïaque de ce manga. Rajoutons à cela les petites bastons de voyou et un perso secondaire qui se travesti et qui est à l'origine de bons fous rires lors de la lecture de ce manga... Conclusion : un bon scénar, une bonne intrigue, un trame réussie : que demande le peuple ?
Trum
Ouhlà, grosse surprise : c'est du Soleil... et c'est bien ! D'abord, c'est beau. La couverture m'a tapée dans l'oeil et à l'intérieur ça se confirme : le dessin et les couleurs sont beaux, fins, maîtrisés, mignons, bref, un régal. L'histoire est sympa, rigolote, bien menée. Bon, j'avoue que j'ai tiqué dans la 2e partie, je n'ai pas aimé la tournure que prend l'album, ceci dit il ne faut pas bouder son plaisir, c'est une belle réussite.
A.D Grand-Rivière
De sympathiques enquêtes dans le genre réaliste, avec un flic attachant comme héros. L'histoire souffre parfois des longueurs dues notamment à la voix off. Les scénarios sont toujours bien ficelés et la galerie de personnages est vraiment bien trouvée (sacré Alaska). je m'interroge sur le besoin d'appeler le leader du TNT Bruno Tegrem mais à part ces petits trucs ça passe. Surtout on sombre rarement dans la dénonciation à deux balles comme dans d'autres séries. Niveau dessin je n'accroche pas trop, surtout les couleurs. On ne reconnaît pas bien les différents personnages et cela nuit un peu à la lecture. Une série honnête qui me fait penser aux séries policières françaises que la télé diffuse (le bon côté de ces séries).