Franchement, vu le peu d'amour que je porte aux autres mangas du studio Clamp, je m'attendais à détester cette série qu'on me disait être la plus typée dans ce style très spécial que nous offre Clamp en matière d'histoires et de dessins. Mais finalement, je pense que ça aurait pu être pire.
Déjà côté dessin, on retrouve bien sûr le dessin Clamp avec ses personnages androgynes et ses décors grandiloquents. Il n'est pas encore aussi maîtrisé que dans les oeuvres plus récentes et certaines armures par exemples sont assez ridicules. Mais comme l'histoire se pose comme une légende mythologique avec des dieux antiques et des décors grandioses, ça passe assez bien pour une fois. Et puis, pour une fois, il n'y a pas trop de plumes ou de fleurs qui virevoltent dans le décor.
Quant à l'histoire, comme elle se pose comme une représentation d'une légende indienne et mythologique, je trouve son côté grandiloquent acceptable, de même que les nombreuses naïvetés, facilités scénaristiques et autres "personnages beaux, mystérieux, très puissants mais tellement cools". En outre, malgré quelques passages à la narration et la mise en page très confuses dans les premiers tomes (notamment certains débuts de chapitres où les ellipses et les coupures dans la mise en page sont telles que je mets bien 5-6 pages à comprendre ce qu'il se passe et qui sont ces gens que les héros ont rencontrés), l'histoire se lit assez bien.
Le problème, c'est que c'est d'un ennui... L'intrigue est totalement cliché : une prophétie, des gentils héros mais un peu mystérieux, un méchant tyran et ses sbires, un enfant élu, etc... Les personnages ne sont pas attachants car ils sont sans aucune personnalité. Et l'intrigue, compte-tenu de la prophétie initiale qui raconte en gros comment tout va se passer, n'est absolument pas captivante. J'ai eu un mal fou à me forcer à trouver l'envie de lire les chapitres les uns après les autres. Ca m'a franchement gonflé, en fait...
Alors bon, c'est une série plus potable que je le craignais, mais franchement, elle est très très moyenne.
Un humour sur la réalité du monde avec des yeux d'enfants. Dans la lignée des peanuts, il y a Mafalda. L’un du nord de l'équateur, l'autre du sud.
En 3 ou 4 cases elle nous fait sourire. Beaucoup de naïveté, mais une naïveté parfois déconcertante. La vie dans le monde de Mafalda évolue, au cours des tomes, elle se fait de nouveau amis, elle passe en classe supérieure.
Un humour relatif à la situation de l'époque en argentine et dans le monde.
Pour ceux qui aiment les langues latines, prenez les bds en version originale, parce qu’en français, il y a quelques jeux de mots difficiles à comprendre, parce que propre au langage de la miss.
Album surprenant car on n’y comprends pas grand-chose sur les 2/3 de l’album, tout comme Nicolas, le protagoniste principal. Mais tout s’éclaircit dans le dernier tiers avec un final aussi inattendu que réussi. Bref, voici une belle petite leçon sur la nature humaine aux accents de fable contemporaine. Le trait de Bast, tout en ligne claire, est délicieusement rétro . . . j’aime beaucoup ! Bref, voici un album qui a bien sa place dans la très diversifiée collection Comix des éditions du Cycliste ! :)
J’apprécie pourtant beaucoup le dessin de Duffour qui a un style bien à lui mais j’ai l’impression que la "Sipirale infernale", qui m’avait déjà fort déçu, ne fait que continuer avec "Gare centrale" . . . En gros, cet album raconte une journée d’un gars commun (comme vous et moi) se trouvant dans un lieu commun (une gare) où il fait des rencontres anodines en cherchant vainement un train. Le récit de Trondheim, bien que kafkaïen, ne m’a pas touché . . . c’est long, poussif et ennuyeux. Bref, complètement inintéressant et pas passionnant pour un sou !
Voici le deuxième album de Jousselin que je lis.
Comme le souligne ThePatrick, cet album est composé de deux récits centrés sur l’imaginaire. La première histoire, où le rêve se mélange intimement à une part d’aliénation, m’a beaucoup plue. Quand à la deuxième, elle est trop convenue que pour me toucher vraiment. L’ensemble reste toutefois fort agréable pour celui que l’onirisme n’indiffère pas !
A découvrir, effectivement . . . :)
Mouiche, j’ai pas vraiment accroché à cet humour débile et un peu gore. Voir une petite fille se faire exploser sur la barre d’une balançoire, ça ne me fait pas rire . . . Le dessin est quant à lui correct mais les couleurs sont trop vives (ça flash trop). Bref, rien de bien transcendant.
A refermer vite fait et à oublier.
Récemment, il n’y a pas très longtemps, il m’a été donné l’occasion de lire cet album. Le dessin de Bast, rudimentaire (voire simplissime), n’a l’air de rien comme ça mais est très efficace. Les planches sont assez dépouillées, montrant presque continuellement la même scène du petit gardien vissé dans sa tour.
Matyo use de running gags sans donner l’impression de lassitude (un peu comme avec Kid Paddle), même si force est de reconnaître que le meilleur côtoie le moins bon. J’ai particulièrement apprécié les répliques de la petite souris qui tient compagnie au gardien de la tour. A lire ! ;)
Voici une petite bd à laquelle il est difficile de rester indifférent. En effet, le thème abordé, traité très sobrement, ne pouvait que m’interpeller. De plus, il se dégage de cet album beaucoup d’émotion. Toutefois, si j’ai été sensible au sujet traité ainsi qu’à la narration (alternant les flash backs), le passé de la fille m’a moins intéressé. Enfin, j'ai trouvé le final presque aussi fort que "la vie comme elle vient" de Trondheim.
Histoire particulière en effet que celle de ce Patte de Mouche qui est purement descriptive et où il se passe peu de choses. Le dessin renforce cette impression avec des personnages figés dans les décors. Mais la fin cynique est plutôt inattendue . . . à essayer !
Petite bd muette se penchant sur le destin d’un homme venant de se faire larguer par sa compagne, "Fiesta!" se lit non sans intérêt. Les enchaînements sont fluides pour aboutir à une image allégorique et antinomique sur l’amour perdu. De plus, le trait de Jousselin me plaît beaucoup. Petit bémol, cette bd est vite lue, petit format et pages peu nombreuses obligent.
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Rg Veda
Franchement, vu le peu d'amour que je porte aux autres mangas du studio Clamp, je m'attendais à détester cette série qu'on me disait être la plus typée dans ce style très spécial que nous offre Clamp en matière d'histoires et de dessins. Mais finalement, je pense que ça aurait pu être pire. Déjà côté dessin, on retrouve bien sûr le dessin Clamp avec ses personnages androgynes et ses décors grandiloquents. Il n'est pas encore aussi maîtrisé que dans les oeuvres plus récentes et certaines armures par exemples sont assez ridicules. Mais comme l'histoire se pose comme une légende mythologique avec des dieux antiques et des décors grandioses, ça passe assez bien pour une fois. Et puis, pour une fois, il n'y a pas trop de plumes ou de fleurs qui virevoltent dans le décor. Quant à l'histoire, comme elle se pose comme une représentation d'une légende indienne et mythologique, je trouve son côté grandiloquent acceptable, de même que les nombreuses naïvetés, facilités scénaristiques et autres "personnages beaux, mystérieux, très puissants mais tellement cools". En outre, malgré quelques passages à la narration et la mise en page très confuses dans les premiers tomes (notamment certains débuts de chapitres où les ellipses et les coupures dans la mise en page sont telles que je mets bien 5-6 pages à comprendre ce qu'il se passe et qui sont ces gens que les héros ont rencontrés), l'histoire se lit assez bien. Le problème, c'est que c'est d'un ennui... L'intrigue est totalement cliché : une prophétie, des gentils héros mais un peu mystérieux, un méchant tyran et ses sbires, un enfant élu, etc... Les personnages ne sont pas attachants car ils sont sans aucune personnalité. Et l'intrigue, compte-tenu de la prophétie initiale qui raconte en gros comment tout va se passer, n'est absolument pas captivante. J'ai eu un mal fou à me forcer à trouver l'envie de lire les chapitres les uns après les autres. Ca m'a franchement gonflé, en fait... Alors bon, c'est une série plus potable que je le craignais, mais franchement, elle est très très moyenne.
Mafalda
Un humour sur la réalité du monde avec des yeux d'enfants. Dans la lignée des peanuts, il y a Mafalda. L’un du nord de l'équateur, l'autre du sud. En 3 ou 4 cases elle nous fait sourire. Beaucoup de naïveté, mais une naïveté parfois déconcertante. La vie dans le monde de Mafalda évolue, au cours des tomes, elle se fait de nouveau amis, elle passe en classe supérieure. Un humour relatif à la situation de l'époque en argentine et dans le monde. Pour ceux qui aiment les langues latines, prenez les bds en version originale, parce qu’en français, il y a quelques jeux de mots difficiles à comprendre, parce que propre au langage de la miss.
Entrave
Album surprenant car on n’y comprends pas grand-chose sur les 2/3 de l’album, tout comme Nicolas, le protagoniste principal. Mais tout s’éclaircit dans le dernier tiers avec un final aussi inattendu que réussi. Bref, voici une belle petite leçon sur la nature humaine aux accents de fable contemporaine. Le trait de Bast, tout en ligne claire, est délicieusement rétro . . . j’aime beaucoup ! Bref, voici un album qui a bien sa place dans la très diversifiée collection Comix des éditions du Cycliste ! :)
Gare centrale
J’apprécie pourtant beaucoup le dessin de Duffour qui a un style bien à lui mais j’ai l’impression que la "Sipirale infernale", qui m’avait déjà fort déçu, ne fait que continuer avec "Gare centrale" . . . En gros, cet album raconte une journée d’un gars commun (comme vous et moi) se trouvant dans un lieu commun (une gare) où il fait des rencontres anodines en cherchant vainement un train. Le récit de Trondheim, bien que kafkaïen, ne m’a pas touché . . . c’est long, poussif et ennuyeux. Bref, complètement inintéressant et pas passionnant pour un sou !
Insomnies
Voici le deuxième album de Jousselin que je lis. Comme le souligne ThePatrick, cet album est composé de deux récits centrés sur l’imaginaire. La première histoire, où le rêve se mélange intimement à une part d’aliénation, m’a beaucoup plue. Quand à la deuxième, elle est trop convenue que pour me toucher vraiment. L’ensemble reste toutefois fort agréable pour celui que l’onirisme n’indiffère pas ! A découvrir, effectivement . . . :)
Bouyoul
Mouiche, j’ai pas vraiment accroché à cet humour débile et un peu gore. Voir une petite fille se faire exploser sur la barre d’une balançoire, ça ne me fait pas rire . . . Le dessin est quant à lui correct mais les couleurs sont trop vives (ça flash trop). Bref, rien de bien transcendant. A refermer vite fait et à oublier.
Le Gardien de la tour
Récemment, il n’y a pas très longtemps, il m’a été donné l’occasion de lire cet album. Le dessin de Bast, rudimentaire (voire simplissime), n’a l’air de rien comme ça mais est très efficace. Les planches sont assez dépouillées, montrant presque continuellement la même scène du petit gardien vissé dans sa tour. Matyo use de running gags sans donner l’impression de lassitude (un peu comme avec Kid Paddle), même si force est de reconnaître que le meilleur côtoie le moins bon. J’ai particulièrement apprécié les répliques de la petite souris qui tient compagnie au gardien de la tour. A lire ! ;)
K une jolie comète
Voici une petite bd à laquelle il est difficile de rester indifférent. En effet, le thème abordé, traité très sobrement, ne pouvait que m’interpeller. De plus, il se dégage de cet album beaucoup d’émotion. Toutefois, si j’ai été sensible au sujet traité ainsi qu’à la narration (alternant les flash backs), le passé de la fille m’a moins intéressé. Enfin, j'ai trouvé le final presque aussi fort que "la vie comme elle vient" de Trondheim.
Crevaison
Histoire particulière en effet que celle de ce Patte de Mouche qui est purement descriptive et où il se passe peu de choses. Le dessin renforce cette impression avec des personnages figés dans les décors. Mais la fin cynique est plutôt inattendue . . . à essayer !
Fiesta
Petite bd muette se penchant sur le destin d’un homme venant de se faire larguer par sa compagne, "Fiesta!" se lit non sans intérêt. Les enchaînements sont fluides pour aboutir à une image allégorique et antinomique sur l’amour perdu. De plus, le trait de Jousselin me plaît beaucoup. Petit bémol, cette bd est vite lue, petit format et pages peu nombreuses obligent.