Les derniers avis (113288 avis)

Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Tatanka
Tatanka

J'apprécie généralement le savoir-faire scénaristique de Joël Callède. Il sait manier dans un même tome toute une galerie de personnages sans pour autant les perdre de vue et il sait donner à chacun une personnalité propre. A ce titre, la réussite des deux tomes des Enchaînés est éclatante. Ici, on retrouve la même patte, on passe d'un perso à l'autre avec aisance, on n'a pas le temps de souffler, les évènements s'enchaînent bien… Mais le fond de l'intrigue est moins fort, plus banal que dans les Enchaînés… Cette histoire de contamination n'est pas extrêmement originale… Mais bon, comme je le dis plus haut, quand le savoir-faire est là, ça se laisse lire sans problème. Côté dessin, je ne suis pas fan ni détracteur … C'est appréciable mais plutôt standard au vu de la production actuelle, le dessinateur sert bien l'histoire, sans plus...

14/06/2005 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série Sophia
Sophia

AAAAAh Sophia !!! Quelle femme ! J'avoue avoir eu du mal à trouver l'intérêt de cette BD, mis à part son indéniable esthétisme. En effet sur 56 pages, on peut admirer cette Largo Winch au féminin, déambuler nue voire très peu vêtue sur plus du tiers de l'album. Loin des préoccupations matérielles (Madame est riche, Madame se rend à Venise comme on va à Montreuil, Madame possède un hors-bord, Madame a son majordome), Sophia promène son secret et sa beauté au bout du monde... Mention spéciale à Adriano de Vicentiis qui dessine admirablement les courbes avantageuses de son héroïne. Une petite critique pour le scénariste, Massimo Visavi, qui fait débuter la véritable histoire 2 pages avant la fin ; une bonne dizaine de pages étant, à mon avis parfaitement inutiles au déroulement de l'histoire (notamment les doubles pages 12 et 13). Vivement la suite quand même !

14/06/2005 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série A l'ombre de la croix
A l'ombre de la croix

J'avais trouvé la lecture du premier volume assez fastidieuse : un scénario confus (mêlant histoires familiales et quête d’un mystérieux « noir »), des personnages difficilement reconnaissables d'une case à l'autre. Mais ce second opus est beaucoup mieux maîtrisé que le précédent, comme si en "éliminant" des personnages secondaires inutiles (Isabelle, Nicolas, véritable arlésienne de cette aventure, et d'autres encore...) l'intérêt de l'histoire rebondissait. Sur fond de prise de Saint Jean d'Acre pendant les croisades, Ilaria Trondoli développe une chasse au Trésor menée par un mystérieux Luc de Ridefort, ancien templier. Le principal atout de cette bd est sans nul doute le magnifique dessin, en couleurs directes. En outre, ce second volume bénéficie de plus de lumière que le tome précédent. Le moins bon réside sans doute dans le scénario qui nous fait penser au "Troisième Testament". La dessinatrice, étrangement, transforme physiquement son héros (Luc de Ridefort) dans ce volume, ce qui le rapproche de Conrad de Marbourg. Une bonne histoire en deux volumes, à acheter si vous n'êtes pas encore rassasié de Templiers -, qui surfe sur la vague de l'héroïc-catholique. Auteur à suivre de près !!

14/06/2005 (modifier)
Par herve
Note: 2/5
Couverture de la série London
London

Très littéraire ce premier opus. On passe du célèbre comte Dracula aux évocations du Docteur Jekill et de Mister Hyde pour arriver à Jack the Ripper, à jamais immortalisé par Alan Moore. Contrairement à la critique précédente, je trouve les dessins assez réussis, et Wens recrée avec justesse les décors de la perfide Albion Victorienne. Bref, une atmosphère particulière se dégage de cette BD. Ce qui m'inquiète plutôt, c'est que Wens n'a signé que des premiers opus de séries (voir la page de garde) ; et le dernier scénario de Rodolphe (Mister George) est retombé à plat au second volume. Objectivement, cet opus possède des qualités indéniables au niveau du scénario ( on revisite les mythes de Jack l'éventreur et de Dracula) mais j'ai des doutes quant à l'aboutissement de cette histoire. Avis très mitigé.

14/06/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Piraterie
Piraterie

Mouiche, bof . . . Cette petite bd (quasi) muette bénéficie d’un dessin sympa et d’une mise en couleur attrayante. Pour le reste, c’est du déjà vu et revu. Les séquences s’enchaînent sans grande originalité à la vitesse "vv prime". A noter un petit best off à la fin du livre (très convenu lui aussi et pas franchement marrant). Enfin, le prix dissuade à en faire l’acquisition. On paie le prix fort pour une bd de quelques pages en petit format. J’aurais mis 3 ou 4 € mais pas plus et le fait que l’album soit relié, cartonné et mis en couleur ne suffit pas à faire passer la pilule!

14/06/2005 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Les mesures du temps
Les mesures du temps

Voilà là une formidable BD, une merveille de précision et d'horlogerie (normal pour une histoire tournant autour d'une montre me direz-vous) qui m'a totalement séduit. Gabella réussit dans les grandes largeurs là où une série comme Phenomenum échoue à mon sens. La comparaison n'est pas innocente, le canevas de départ est en effet assez similaire : notre héros entre en possession d'une montre gousset qui lui permet d'arrêter le temps à sa guise, de créer une stase dans laquelle il se déplace librement, le monde s'arrêtant autour de lui. Une première différence vient du fait que d'autres personnes, qui ne sont pas en possession de la montre, ont également le pouvoir de se déplacer et, naturellement, ils sont loin de faire tous un usage de bon aloi de cette stase, leur but ultime étant de s'emparer du précieux objet. Autre différence, on est ici face à un one-shot se déroulant au XIXème siècle: le décalage entre ce siècle déjà bien lointain et cette technologie si improbable est des plus réussis. Enfin, le dessin d'Audibert est bien loin de celui très anguleux et peu séduisant de Phenomenum: virevoltant, léger et très poétique, il épouse à merveille cette histoire dont la poésie est justement un segment très important (lisez-le, vous comprendrez tout). Au final, non content de conclure en 62 pages, les auteurs nous proposent une fin extrêmement réussie qui m'a fait refermer l'album avec un immense sentiment de satisfaction : quel bonheur de voir un scénariste proposant une aussi bonne histoire parfaitement exécuter la culbute finale ! Un des meilleurs albums que j'ai lus cette année, sans aucun doute.

14/06/2005 (modifier)
Par Picado
Note: 1/5
Couverture de la série Lone Wolf & Cub
Lone Wolf & Cub

Une BD arrêtée en cours de lecture, ce qui ne lui permet donc pas d'échapper au 1/5. Je comprends effectivement que le fait de traiter du féodalisme japonais, de façon documentée, soit intéressante. Mais je trouve que le dessin, qui comme le note Spooky, ne permet pas de distinguer tous les personnages, ce qui est grandement gênant. De plus le féodalisme japonais n'est quand même pas (pour ce que j'en ai lu) si bien présenté que ça et ce ne sont pas les quelques notes qui permettront de donner du poids à cette présentation, qui reste tout de même une bonne illustration. Enfin l'histoire est vraiment ennuyante à mourir : c'est une succession de répétitions de combats, desquels le héros ne résiste que par une étrange synergie avec son gamin... C'est répétitif et peu convaincant à mon sens.

14/06/2005 (modifier)
Par Picado
Note: 4/5
Couverture de la série L'Immeuble d'en face
L'Immeuble d'en face

Ce tome m'a été offert et j'ai eu du mal à l'apprécier, car je le trouvais extrêmement plat, malgré quelques saynètes qui m'ont bien fait marrer. Après plusieurs lectures je dois reconnaître que je suis conquis. Pourquoi ce revirement ??? Je trouve qu'effectivement (l'avis de Cassidy le montre) certains auteurs surfent sur une vague "vie quotidienne" qui se résume par "je n'ai rien à raconter". Je n'ai rien contre les gens qui rompent avec Lanfeust, au contraire, mais c'est vrai que l'on a parfois des platitudes assez déconcertantes. Au départ je classais Immeuble d'en face dans cette catégorie... En plus le dessin est, il faut bien le reconnaître, vraiment pas top, avec peu de personnalité. Et pourtant je n'arrivais pas à remiser ce tome dans les lointains fonds de ma bibliothèque avec les BD que je n'ouvrent jamais. Un "je ne sais quoi" m'empêchait de le faire. Ce "je ne sais quoi" est l'extrême délicatesse qu'utilise Vanyda pour faire les transitions entre les saynètes, la poésie qu'elle met en œuvre pour conclure les tranches de vie et pour illustrer les relations entre les personnages. Je trouve qu'elle s'en tire extrêmement bien pour au final ne pas tomber dans la "chiantitude extrême" et pour rester dans le juste et le poétique... Une espèce de sublimation du quotidien, qui m'a demandé plusieurs lectures et des comparaisons avec d'autres BD pour pouvoir le sentir et trouver cette Bd vraiment appréciable. C'est ainsi que je trouve que la lecture de ce manga demande du temps, de la lenteur afin d'apprécier la valeur des cases, du découpage et généralement des dernières cases qui mettent généralement en valeur toute la tranche de vie illustrée précédemment. Je trouve ainsi que sans ces dernières cases, effectivement cette histoire serait vraiment ennuyeuse... Mais essayez de passer outre et de savourer la construction de ce manga qui finalement pèche majoritairement par ces dessins.

14/06/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Sucette !
Sucette !

Un dessin à la façon de BDs pour enfants ou de certaines BDs undergrounds américaines : les personnages y sont plutôt moches et les sexes turgescents et simplifiés ne sont pas là pour exciter la vision du lecteur. C'est un dessin qui insiste plus sur l'humour que sur le charme. Quant au scénario, c'est assez délirant dans le sens "tout est permis". L'héroïne, collégienne, passe son temps à exhiber ses parties intimes, à caresser ses amies et à se faire caresser, à participer à toute sorte de parties de sexe en groupe, etc... Et il en est de même de tous les autres personnages qui ne pensent qu'au sexe comme si c'était le seul amusement imaginable. "Ce n'est pas saaaale... alors profitons-en à fond avec tout le monde et à chaque instant !!!" Les scènes de sexe sont le plus souvent des scènes de lesbiennes, mais rien de bien émoustillant vue la façon dont l'histoire est racontée sur un ton guilleret ou grand-guignolesque, et vus les dessins "comics". Il y a également quelques scènes assez mauvaises, souvent avec des chiens d'ailleurs ou alors avec un peu de SM balancé là comme un cheveu sur une soupe déjà bien grasse. Il n'y a pas vraiment de scénario, juste une suite de prétextes à rencontres avec de nouveaux partenaires ou à quelque nouvelle scène de sexe multiple. En cela, malgré un certain humour dans le décalage entre dialogues façon discussion banale et scènes de cul à tout va, il est assez difficile de lire l'histoire sans très vite lâcher l'affaire et partir sur un simple feuilletage des pages suivantes histoire de voir si ça reste dans le même registre. Une drôle de curiosité mais très très dispensable.

14/06/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Jane des Dragons
Jane des Dragons

Album sympathique que voici ! Le récit, rythmé, bénéficie d’un cadrage dynamique. La narration est prenante et ne laisse que peu de répit au lecteur tout comme à Jane, une fillette survoltée (et survitaminée). La rencontre de Jane avec un ermite (qui tient plus du sorcier africain) est propice à des joutes verbales sur un ton humoristique. En outre, j’apprécie le style graphique de Guilloteau (un brin anguleux mais très expressif). Quant aux couleurs de Delph, elles sont bien à propos. Bref, nous avons un bel album "jeunesse" qui pêche sans doute par une trame de l’histoire plutôt convenue.

14/06/2005 (modifier)