"Les conquérants de Troy" retracent l’histoire du monde Troy quatre milles ans avant celle de Lanfeust De Troy.
Le scénario d’Arleston, est rondement mené. L’histoire est simple mais efficace : Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés de leur planète natale pour peuplé Troy, sont à la recherche de leurs parents qui eux aussi ont été enlevés. Durant cette quête, on apprend le pourquoi du comment de la colonisation, de la magie… et pleins d’autres détails qui enrichissent notre connaissance du monde de Troy. Ceux qui avaient été déçus par l’humour bien lourd de Lanfeust Des Etoiles peuvent ce rassurer, ici, il est pour ainsi dire inexistant.
Les dessins de Tota sont très jolis même si je trouve les visages un peu trop rectilignes. Page Blanche n’a pas de courbes aussi avantageuses que Cixi, mais ça change un peu et ça crédibilise son côté très athlétique.
Les couleurs de Lamirand rien à redire sinon qu’elles collent très bien au monde Troy.
En tout cas ce premier tome est une excellente entrée en matière qui selon moi, mérite un 4/5, en espérant que la suite sera du même cru.
Attention, il est très difficile de trouver une unité dans ces courts récits.
C'est plus une sorte de recueil des oeuvres de Menu dans différentes revues. On peut -à la rigueur- y voir un panorama de l'artiste dans sa création, y voir une certaine évolution (régression dans certains cas) dans son travail. La palette est très large, de l'imitation pure et simple de passages "classiques" (de Tintin, par exemple), à l'expérimentation typiquement oubapienne (comme cette double page remplie de cases que l'on peut lire aussi bien verticalement qu'horizontalement -voire en diagonale-), en passant par des courts récits avec des héros parfois récurrents sans véritable but ni fin.
Bref, c'est un peu bordélique, et on a parfois du mal à suivre.
Etant fan des vieux jeux d'aventure sur PC (une dizaine d'année mais toute va si vite ma p'tite dame...), quelle fut ma joie de voir qu'une BD ressemblait à The Day of the Tentacle.
Les 2 avis précédents étant bons, j'ai décidé de me procurer l'objet en question.
Aucun regret.
Le scénario est sympathique, les dessins sont bons et le Lieutenant Lasabbia est comment dirai-je... un pourri, un vrai pourri.
C'est tellement bon de suivre cette vermine qu'il en est même regrettable que ce soit juste un one-shot. J'aurais aimé en lire plus.
Snif snif
euh pardon SCRICH SCROCHT... (vous comprendrez en le lisant.)
Bon c'est pas trop mal, mais franchement y a des trucs qui me plaise moyennement comme les interruptions dans le scénar où un des protagoniste parle directement au lecteur je trouve ça bizarre.
Sinon c'est du polar avec un zest de surnaturel, le tout dans une ambiance sud américaine entre dictature et rébellion
Dessin en noir et blanc agréable sans plus.
Par contre le second tome qui parle de l'iguane m'a beaucoup moins intéressé car c'est glauque et trop noir pour moi et puis la nymphomane qui aime avoir peur pour trouver son plaisir....bof bof bof
Comme pour Rose, Big Johnson Bone est, à mon avis réservé aux fans de Bone avant tout. Le contexte m'a moins attiré que Rose, car cet album est moins lié à la série mère, mais là où c'est bien c'est que c'est Jeff Smith qui s'occupe des dessins et ça c'est plutôt agréable.
Que dire sinon? L'histoire se laisse suivre, c'est pas palpitant, moins réaliste que Bone, c'est peut-être ce qui m'a géné, mais ce second degré est voulu, après tout c'est l'histoire de Big Johnson Bone, et les histoires d'explorateurs sont toujours trafiquées.:)
Ya quelques moments assez comiques dans ce one shot, et le dessin de Smith est toujours d'une aussi grande franchise, vraiment je vois pas d'autres mots, ça parait simpliste mais ça ne l'est pas vraiment, et puis le noir et blanc c'est la grande classe quand même.
Si vous aussi vous déprimez parce que Bone c'est terminé, lisez au moins ça, ça vous remontera le moral.:)
Difficile de ne pas penser à Largo Winch en lisant cette série.
On y retrouve le cocktail business-thriller-jolies nanas qui l'ont rendu célèbre.
Si le postulat de départ est original - vous en connaissez beaucoup des BD qui ont pour héros un agent du fisc ?, sa mise en scénario n'évite pas de nombreux poncifs, à commencer par le héros, beau comme un dieu, qui tient plus de Malko Linge que du Trésor Public.
Les histoires sont d'une qualité assez diverse et j'ai vraiment du mal à m'attacher/m'intéresser à la vie de ce Larry B. Max qui manque un peu d'épaisseur (l'intrigue secondaire tournant autour de la télé-call girl ne suffit pas vraiment à y remédier).
Le dessin est (trop) propre et me paraît parfois un peu sans âme.
Ca reste une bonne BD bien efficace mais si le genre vous plaît, les aventures du petit père Winch devraient vous satisfaire d'avantage.
Sous une couverture "anodine", voire presque trop "dépouillée", se cache un excellent thriller signé par Callede (qui n’est pas à son premier coup d’essai dans le domaine) et Gihef (qui m’est inconnu). Le scénario, bien rythmé, est fort prenant et bénéficie d’un bon découpage. Callede a eu l’intelligence de centrer son récit en développant la psychologie des personnages (dont tout un chacun pourrait s’y reconnaître) sans pour autant tomber dans le cliché . . . Tout au long de la lecture, on ne peut s’empêcher de se demander comment on réagirait à la place de Henry, Rachel, Moses ou Tobey... Le dessin, quant à lui, est formaté et sans réelle personnalité. Toutefois, ce n’est pas si mal dans l’ensemble malgré quelques petites imperfections (notamment au niveau des visages).
Bref, inutile de préciser que j’attends la suite avec impatience . . . :)
Je suis toujours partagé en ce qui concerne Sfar.
Ce mec a un talent scénaristique extraordinaire, capable de nous entraîner sur des terrains aussi variés que la philosophie, l'aventure, l'horreur, l'histoire ou encore l'amour, à chaque fois avec brio.
Mais je suis un peu réfractaire à son style de dessin qui est vraiment très particulier.
En l'occurrence, dans Professeur Bell, ces deux composantes se marient à merveille et produisent un résultat agréable et passionnant.
Je regrette cependant que l'intrigue soit découpée en courtes histoires d'un tome et non pas portée sur plusieurs tomes, comme une grande aventure pleine de rebondissements.
J'aime bien l'espionnage en BD à deux conditions :
1. que l'oeuvre soit solidement documentée (que cela fasse vrai)
2. qu'elle reste en même temps dynamique et rythmée.
Les BD d'espionnage favorisent souvent l'un de ces deux pôles, généralement au détriment de l'autre (je pense notamment à Alpha, ultra solide et sérieux mais un peu statique et lourd).
Black Op réussit à mon sens un brillant numéro d'équilibre entre ces extrêmes. Le background se tient bien et inspire confiance sans nuire à la fluidité et à l'intensité dramatique.
Le procédé classique qui consiste à mêler flash backs et intrigue actuelle fonctionne ici parfaitement, et permet de poser des fondations intéressantes pour les prochains tomes, tout en nous plongeant déjà au coeur de l'action.
Le graphisme est original et m'a bien plu (je trouve des fois que les têtes des personnages sont franchement disproportionnées par rapport au reste de leur anatomie), c'est un autre point fort.
Je suivrai cette série avec attention.
Des fois, je me dis que je dois être un peu maso.
Surtout quand je referme une BD comme celle-ci.
Bon, ben c'est du Arleston, hein?
En gros c'est de l'aventure HF à grand spectacle, comme d'hab' sans grande finesse ni originalité. Alors forcément, on retrouve en vrac le grand méchant vraiment très, très méchant, le héros (en l'occuRrence héroïne) vraiment très, très fort, son faire valoir et acolyte vraiment très, très grotesque et, en prime, une petite bête mignonne vraiment très, très adorable (on se croirait chez Disney).
Vous me direz, il manque une composante traditionnelle de la BD arlestonienne: le personnage gros bourrin censément hilarant (au hasard, un troll).
Je vous répondrai que 1. ce dragon peut grandir 2. nous n'en sommes qu'au premier tome, alors rien n'est perdu.
J'ai également été surpris par le fait que pour une fois, Arleston n'a pas plagié un best seller de HF pour construire son scénar'. Soit il a fini sa bibliothèque, soit il a une crise de conscience, on va voir ce que cela va donner..
Le dessin est pas terrible, terrible. Moins bon que dans Lanfeust à mon goût, mais ça reste du solide, alors je ne me plains pas.
En bref, j'aurais bien aimé mettre 1,5 mais c'est pas possible. Alors comme il fait beau et que je suis de bonne humeur, je mets deux étoiles plutôt qu'une.
Je sais, tout cela est un peu acide mais je suis parfaitement confiant pour Soleil, il y aura toujours tout un tas de gens pour aimer ce genre de produit bien marketé (car ce n'est que cela).
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Les Conquérants de Troy
"Les conquérants de Troy" retracent l’histoire du monde Troy quatre milles ans avant celle de Lanfeust De Troy. Le scénario d’Arleston, est rondement mené. L’histoire est simple mais efficace : Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés de leur planète natale pour peuplé Troy, sont à la recherche de leurs parents qui eux aussi ont été enlevés. Durant cette quête, on apprend le pourquoi du comment de la colonisation, de la magie… et pleins d’autres détails qui enrichissent notre connaissance du monde de Troy. Ceux qui avaient été déçus par l’humour bien lourd de Lanfeust Des Etoiles peuvent ce rassurer, ici, il est pour ainsi dire inexistant. Les dessins de Tota sont très jolis même si je trouve les visages un peu trop rectilignes. Page Blanche n’a pas de courbes aussi avantageuses que Cixi, mais ça change un peu et ça crédibilise son côté très athlétique. Les couleurs de Lamirand rien à redire sinon qu’elles collent très bien au monde Troy. En tout cas ce premier tome est une excellente entrée en matière qui selon moi, mérite un 4/5, en espérant que la suite sera du même cru.
Gnognottes
Attention, il est très difficile de trouver une unité dans ces courts récits. C'est plus une sorte de recueil des oeuvres de Menu dans différentes revues. On peut -à la rigueur- y voir un panorama de l'artiste dans sa création, y voir une certaine évolution (régression dans certains cas) dans son travail. La palette est très large, de l'imitation pure et simple de passages "classiques" (de Tintin, par exemple), à l'expérimentation typiquement oubapienne (comme cette double page remplie de cases que l'on peut lire aussi bien verticalement qu'horizontalement -voire en diagonale-), en passant par des courts récits avec des héros parfois récurrents sans véritable but ni fin. Bref, c'est un peu bordélique, et on a parfois du mal à suivre.
Mémoires d'une vermine
Etant fan des vieux jeux d'aventure sur PC (une dizaine d'année mais toute va si vite ma p'tite dame...), quelle fut ma joie de voir qu'une BD ressemblait à The Day of the Tentacle. Les 2 avis précédents étant bons, j'ai décidé de me procurer l'objet en question. Aucun regret. Le scénario est sympathique, les dessins sont bons et le Lieutenant Lasabbia est comment dirai-je... un pourri, un vrai pourri. C'est tellement bon de suivre cette vermine qu'il en est même regrettable que ce soit juste un one-shot. J'aurais aimé en lire plus. Snif snif euh pardon SCRICH SCROCHT... (vous comprendrez en le lisant.)
La Grande Arnaque
Bon c'est pas trop mal, mais franchement y a des trucs qui me plaise moyennement comme les interruptions dans le scénar où un des protagoniste parle directement au lecteur je trouve ça bizarre. Sinon c'est du polar avec un zest de surnaturel, le tout dans une ambiance sud américaine entre dictature et rébellion Dessin en noir et blanc agréable sans plus. Par contre le second tome qui parle de l'iguane m'a beaucoup moins intéressé car c'est glauque et trop noir pour moi et puis la nymphomane qui aime avoir peur pour trouver son plaisir....bof bof bof
Bone - Big Johnson Bone
Comme pour Rose, Big Johnson Bone est, à mon avis réservé aux fans de Bone avant tout. Le contexte m'a moins attiré que Rose, car cet album est moins lié à la série mère, mais là où c'est bien c'est que c'est Jeff Smith qui s'occupe des dessins et ça c'est plutôt agréable. Que dire sinon? L'histoire se laisse suivre, c'est pas palpitant, moins réaliste que Bone, c'est peut-être ce qui m'a géné, mais ce second degré est voulu, après tout c'est l'histoire de Big Johnson Bone, et les histoires d'explorateurs sont toujours trafiquées.:) Ya quelques moments assez comiques dans ce one shot, et le dessin de Smith est toujours d'une aussi grande franchise, vraiment je vois pas d'autres mots, ça parait simpliste mais ça ne l'est pas vraiment, et puis le noir et blanc c'est la grande classe quand même. Si vous aussi vous déprimez parce que Bone c'est terminé, lisez au moins ça, ça vous remontera le moral.:)
I.R.$.
Difficile de ne pas penser à Largo Winch en lisant cette série. On y retrouve le cocktail business-thriller-jolies nanas qui l'ont rendu célèbre. Si le postulat de départ est original - vous en connaissez beaucoup des BD qui ont pour héros un agent du fisc ?, sa mise en scénario n'évite pas de nombreux poncifs, à commencer par le héros, beau comme un dieu, qui tient plus de Malko Linge que du Trésor Public. Les histoires sont d'une qualité assez diverse et j'ai vraiment du mal à m'attacher/m'intéresser à la vie de ce Larry B. Max qui manque un peu d'épaisseur (l'intrigue secondaire tournant autour de la télé-call girl ne suffit pas vraiment à y remédier). Le dessin est (trop) propre et me paraît parfois un peu sans âme. Ca reste une bonne BD bien efficace mais si le genre vous plaît, les aventures du petit père Winch devraient vous satisfaire d'avantage.
Enchaînés
Sous une couverture "anodine", voire presque trop "dépouillée", se cache un excellent thriller signé par Callede (qui n’est pas à son premier coup d’essai dans le domaine) et Gihef (qui m’est inconnu). Le scénario, bien rythmé, est fort prenant et bénéficie d’un bon découpage. Callede a eu l’intelligence de centrer son récit en développant la psychologie des personnages (dont tout un chacun pourrait s’y reconnaître) sans pour autant tomber dans le cliché . . . Tout au long de la lecture, on ne peut s’empêcher de se demander comment on réagirait à la place de Henry, Rachel, Moses ou Tobey... Le dessin, quant à lui, est formaté et sans réelle personnalité. Toutefois, ce n’est pas si mal dans l’ensemble malgré quelques petites imperfections (notamment au niveau des visages). Bref, inutile de préciser que j’attends la suite avec impatience . . . :)
Professeur Bell
Je suis toujours partagé en ce qui concerne Sfar. Ce mec a un talent scénaristique extraordinaire, capable de nous entraîner sur des terrains aussi variés que la philosophie, l'aventure, l'horreur, l'histoire ou encore l'amour, à chaque fois avec brio. Mais je suis un peu réfractaire à son style de dessin qui est vraiment très particulier. En l'occurrence, dans Professeur Bell, ces deux composantes se marient à merveille et produisent un résultat agréable et passionnant. Je regrette cependant que l'intrigue soit découpée en courtes histoires d'un tome et non pas portée sur plusieurs tomes, comme une grande aventure pleine de rebondissements.
Black Op
J'aime bien l'espionnage en BD à deux conditions : 1. que l'oeuvre soit solidement documentée (que cela fasse vrai) 2. qu'elle reste en même temps dynamique et rythmée. Les BD d'espionnage favorisent souvent l'un de ces deux pôles, généralement au détriment de l'autre (je pense notamment à Alpha, ultra solide et sérieux mais un peu statique et lourd). Black Op réussit à mon sens un brillant numéro d'équilibre entre ces extrêmes. Le background se tient bien et inspire confiance sans nuire à la fluidité et à l'intensité dramatique. Le procédé classique qui consiste à mêler flash backs et intrigue actuelle fonctionne ici parfaitement, et permet de poser des fondations intéressantes pour les prochains tomes, tout en nous plongeant déjà au coeur de l'action. Le graphisme est original et m'a bien plu (je trouve des fois que les têtes des personnages sont franchement disproportionnées par rapport au reste de leur anatomie), c'est un autre point fort. Je suivrai cette série avec attention.
Les Conquérants de Troy
Des fois, je me dis que je dois être un peu maso. Surtout quand je referme une BD comme celle-ci. Bon, ben c'est du Arleston, hein? En gros c'est de l'aventure HF à grand spectacle, comme d'hab' sans grande finesse ni originalité. Alors forcément, on retrouve en vrac le grand méchant vraiment très, très méchant, le héros (en l'occuRrence héroïne) vraiment très, très fort, son faire valoir et acolyte vraiment très, très grotesque et, en prime, une petite bête mignonne vraiment très, très adorable (on se croirait chez Disney). Vous me direz, il manque une composante traditionnelle de la BD arlestonienne: le personnage gros bourrin censément hilarant (au hasard, un troll). Je vous répondrai que 1. ce dragon peut grandir 2. nous n'en sommes qu'au premier tome, alors rien n'est perdu. J'ai également été surpris par le fait que pour une fois, Arleston n'a pas plagié un best seller de HF pour construire son scénar'. Soit il a fini sa bibliothèque, soit il a une crise de conscience, on va voir ce que cela va donner.. Le dessin est pas terrible, terrible. Moins bon que dans Lanfeust à mon goût, mais ça reste du solide, alors je ne me plains pas. En bref, j'aurais bien aimé mettre 1,5 mais c'est pas possible. Alors comme il fait beau et que je suis de bonne humeur, je mets deux étoiles plutôt qu'une. Je sais, tout cela est un peu acide mais je suis parfaitement confiant pour Soleil, il y aura toujours tout un tas de gens pour aimer ce genre de produit bien marketé (car ce n'est que cela).