Les derniers avis (113069 avis)

Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Le livre
Le livre

Une lecture chaotique en ce qui me concerne. Le dessin de Muñoz n'est vraiment pas mon truc ; oscillant souvent entre le quasi-abstrait et le Tex Avery, on a du mal à vraiment l'apprécier, surtout dans certaines cases où il faut faire un effort pour comprendre ce qui est dessiné. C'est vrai que c'est un style unique. Côté scénario, c'est une plongée dans l'Argentine post-deuxième guerre mondiale, où les anciens Nazis se réfugiaient et s'enrichissaient. L'histoire aurait pu être très intéressante avec plus de linéarité. Là, c'est un peu confus, et on lâche assez vite.

15/05/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Les Passe-Murailles
Les Passe-Murailles

Dans la lignée du classique de Marcel Aymé, le Passe-Murailles, voici son rejeton au sein du 9ème art. Jean-Luc Cornette, qui a fait ses armes de scénariste chez Dupuis, nous propose une série de nouvelles illustrées qui montrent diverses situations où le « talent » particulier de ces passe-murailles s’expriment. Que ce soit pour échapper à des voleurs de rue, se soustraire à un dragueur entreprenant ou observer en cachette une jeune femme –comme le suggère la couverture-, les possibilités sont légion. Cornette nous en propose quatre, mises en images par Stéphane Oiry, un nouveau venu dont le graphisme rappelle un peu celui de Dupuy-Berbérian, mais aussi celui de Riad Sattouf. Mais si l’entreprise semble sympathique, quoiqu’un peu éculée, il faut avouer que les histoires manquent singulièrement de piquant, malgré quelques inspirations salvatrices (le papier-toilette coincé dans la porte, quelques dialogues savoureux ça et là…). De plus, le dessin de Stéphane Oiry manque encore de maturité, de précision. Son style semi-réaliste convient bien à ce genre d’histoires, gentiment fantastiques et politiquement correctes, mais il doit "muscler" son trait ». On le voit, le thème du passe-murailles n'est pas neuf, et ce n'est pas avec cette BD qu'il va trouver son public.

14/05/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Le Vieux Ferrand
Le Vieux Ferrand

Pas mal cette petite série de chez Delcourt. Il s'agit d'un thriller un peu tortueux, assez surprenant, qui nous montre comment une famille peut être brisée à cause de la folie d'une ou deux personnes et d'un espionnage industriel un peu "poussé". Le dessin d'Aris est plutôt bon, surprenant même par moments, et le dénouement est assez surprenant.

14/05/2005 (modifier)
Par deajazz
Note: 4/5
Couverture de la série L'Autre Laideur l'Autre Folie
L'Autre Laideur l'Autre Folie

Une bande dessinée tout en finesse. Elle a comme intrigue principale les faiblesses des deux "héros". Il fallait oser. Je pense que j'ai particulièrement bien apprécié la philosophie du scénario à savoir l’importance du regard de l’autre et de cette idée de faire de ses faiblesses sa force. Bref un scénario psychologique original, sans faux accord et mené de main de maître. A cela s’ajoute une dynamique toute particulière grâce aux sauts dans le temps et à certaine prise de vue. Au niveau du dessin, je dirais que c’est parfois inégal. Certaines planches sont splendides par la simplicité du trait alors que d’autres sont moins convaincantes...Toutefois, dans la même collection, je dois avouer avoir été davantage touché par Vagues à l'âme. Bref, une bd à découvrir de même qu'une collection Tohu Bohu qui recèle, semble-t-il, de véritables petites pépites.

14/05/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Louis Ferdinand Quincampoix (Une aventure de)
Louis Ferdinand Quincampoix (Une aventure de)

Louis Ferdinand Quincampoix, ce nom me disait quelque chose, mais à la lecture de cette BD, jamais je n'aurais pu deviner que son scénariste était le même que la Grippe Coloniale. Le dessin, déjà, n'a rien à voir. Mad avait un style spécial car bien inégal. D'un côté, ses décors sont bien sympas mais contrastent un peu avec ses personnages dessinés légèrement dans le style "gros nez". D'un autre côté, il utilise la couleur directe et ça donne quelques jolies planches même si l'harmonie des couleurs n'y est pas toujours. En outre, il y a un petit quelque chose d'"amateur" dans ce dessin et ces couleurs, amateurisme qui se reflète également dans le lettrage dont la taille varie d'une case à l'autre. Ca ne fait pas très professionnel, quoi, même si l'ensemble n'est visuellement pas mauvais. Quant au scénario, hormis le fait qu'on retrouve comme dans la Grippe Coloniale des personnages et décors assez originaux (Bayous de Louisiane, cimetières Parisiens et Grand Nord Canadien), il n'a vraiment rien à voir avec le style désormais assez sérieux d'Appollo. Louis Ferdinand Quincampoix vit en effet des aventures plutôt déjantées, où le vaudou "pour de rire" et les goules "pas vraiment effrayantes" se mêlent à des courses-poursuites et cavalcades à la façon d'anciennes BD Jeunesse. Dans cette optique, il n'est pas rare de sourire ou de rire sur certaines planches. Mais l'ennui, c'est qu'à côté de ça, l'intrigue des histoires parait vraiment bateau et très peu captivante. C'est de l'aventure un peu bêta, sans suspens ni réelle originalité dans ses scènes d'action. Passée la surprise initiale du dessin, des personnages et décors, je me suis légèrement ennuyé à la lecture de ces histoires. Sympa quoique légèrement amateur, mais sans plus. PS : Détail troublant, l'un des co-locataires Chinois de LFQ dans le tome 2 se nomme "Huo Chao Si", comme le dessinateur de la Grippe Coloniale. Est-ce que par hasard les autres colocataires sont aussi des collègues d'Appollo et Mad ?

14/05/2005 (modifier)
Par Monu
Note: 2/5
Couverture de la série De Profundis
De Profundis

Déjà l'idée de départ ne m'intéressait pas vraiment, l'enquête d'une jeune fille sur la mort de son père, c'est pas très original et vu comment s'est tourné... Le dessin n’est pas mauvais, plutôt classique, on peut dire qu'il manque singulièrement de nouveau. Les visages par contre je les trouve assez moches, j'ai parfois eu l'impression que les personnages avaient des têtes de marionnettes, tout figé, sans expressions. C'est dommage parce que la mise en couleur, de l'aquarelle je pense, est jolie (c'est ce qui doit en grande partie la deuxième étoile). Mais alors l'histoire... déjà c'est chiant, il faut le dire, ça va à 2 à l'heure, mais surtout il n'y aucune logique. Genre la fille qui voit 4 ou 5 morts dus à son enquête, et qui apprend que sa meilleure amie s'est fait tuer à sa place, ne réagit pas; elle continue à faire son semblant d'enquête tranquillement. Ya pas que ça bien sûr, la police qui n'est jamais présente malgré les meurtres, 2 tueurs clairement identifiés dés le début qui ne sont jamais arrêtés, des crapauds qui mangent un homme????? Et puis même, les réactions des personnages, leurs attitudes, rien ne colle. Deux étoiles c'est pas cher payé pour une série comme ça.

14/05/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série LA 22 millième dimension
LA 22 millième dimension

"La 22 millième dimension" est la première bd de Varanda. A ce titre, il est intéressant de se pencher sur l’origine de ce projet, assez inhabituelle il est vrai. Il a en effet été initié par des habitants d’un quartier défavorisé de St-Quentin, la ville d’Alberto. Selon les dires mêmes de l’auteur (sur le site de Soleil), c’est cette bd qui a donné naissance au projet Bloodline. Ce one shot, à tirage confidentiel, était destiné à être diffusé uniquement dans la ville précitée. Je me demande encore comment une dizaine d’exemplaires se sont retrouvés dans une bouquinerie bruxelloise . . . enfin, je n’ai pas longtemps hésité à le prendre au vu du prix de vente dérisoire (1 euro). Et bien m’en a pris car si l’histoire en elle-même ne déchaîne pas les passions, le dessin de Varanda est à couper le souffle (surtout en N&B comme c’est le cas ici !). Attention, ce n’est pas mauvais comme récit, ça se laisse lire d’ailleurs très bien mais il accumule quelques poncifs du genre (honnête mais peu original donc). J’imagine que l’intérêt de cet album pour les habitants de St-Quentin doit être tout autre. Voici donc un one shot qui, pour un lecteur autre que celui du Vermandois, vaut surtout le détour pour découvrir la toute première oeuvre de cet auteur talentueux qu'est Alberto Varanda. Et pour 1 euro, c’est clair que je ne regrette pas mon achat !

14/05/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les P'tits diables (Tom et Nina)
Les P'tits diables (Tom et Nina)

En lisant cette série, ce sont beaucoup d'autres séries qu'on a l'impression de retrouver : un peu de Kid Paddle, un peu du début des Cosmonautes du Futur, un peu de Calvin et Hobbes, etc... Bref, un concentré de séries déjà vues mais marrantes. Alors qu'est-ce que ça donne ? Ca donne une impression de cliché au départ, mais finalement ça se laisse bien lire et assez rapidement on rigole même avec joie. Le dessin n'est pas mauvais, l'humour assez cinglant. Bon, il faut avouer que ce sont souvent des gags légèrement déjà-vus, voire répétitifs et sans grande surprise, mais malgré cela j'ai rigolé assez souvent au long des 2 tomes que j'ai lus. C'est marrant, pas prise de tête, suffisamment bien raconté pour être plaisant tout au long d'un album sans lasser trop vite. En résumé, ce ne sont pas des personnages ni des gags vraiment originaux, mais c'est marrant.

14/05/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Wolverine - La Mort aux trousses
Wolverine - La Mort aux trousses

Un peu comme dut, j'ai été déçu de ne pas voir dans ce "premier" recueil des aventures de Wolverine un récit sur ses origines. Cependant, et parce que c'est l'un des héros les plus charismatiques du Marvel Universe, je me suis plongé dans la lecture avec plaisir. On retrouve le héros malgré lui, obligé de subir ses accès de fureur et torturé par sa conviction. Le scénario n'offre pas beaucoup de surprises, même s'il est relativement plaisant, servi par un graphisme nerveux, bien qu'un peu inégal. Cela reste toutefois assez distrayant, sans casser des briques.

14/05/2005 (modifier)
Par Nijal
Note: 4/5
Couverture de la série Lune de guerre
Lune de guerre

Superbe! Voilà le qualificatif qui convient à ce "one-shot" (oh mais que je n'aime pas ce terme !). Tout d'abord, le sujet. L'idée de fond, est je trouve, assez originale pour permettre une lecture assez captivante. Surtout quand on nous dit que les 5 premières pages sont inspirées de faits réels ! Quelque chose que j'apprécie beaucoup : la présentation des personnages au début, un par un. Cela nous met tout de suite dans l'ambiance, et donne un côté rétrospectif et pose les bases du récit. Car il faut bien savoir que cette histoire est avant tout basée sur les personnages, les hommes et les femmes qui la composent. Tout n'est en effet que rapports de force, luttes, oppositions, incompréhensions, mais aussi rapprochements et même amour... Bref, ce qui constitue l'essence de l'âme humaine. Les personnalités des protagonistes de cet opéra macabre et dérisoire (expression qui, je pense, s'applique parfaitement à cette BD) sont marquées et c'est tant mieux : les confrontations n'en sont que plus profondes et aiguës. Les hommes ne sont ni tout à fait bons ni tout à fait méchants (sauf peut-être Roger qui symbolise la partie la plus noire de l'humanité). Le récit est très bien mené, j'ai été captivé jusqu'au dénouement final que je trouve, malgré certaines critiques, très bien réalisé. C'est là que l'on prend pleinement conscience de l'absurdité du motif du conflit. Quand on y pense, les occasions de l'éviter ont été nombreuses, mais à chaque fois la fierté, l'honneur, la peur de perdre la face l'ont emporté, des choses que chacun de nous peut éprouver; on se dit : "Aurais-je réagi de la même façon?" C'est ce qui fait la grande force du début de l'histoire. Après, cet aspect-là devient moins évident mais on se laisse prendre par la tension. Le dessin, comme à l'habitude chez Hermann, est somptueux : il maîtrise avec une mæstria sans égale actuellement la technique de la couleur directe, et vraiment je ne peux me lasser de son style de dessin –je conseille d'ailleurs de lire ses autres one-shots, quand bien même ils n'ont pas scénarisés par Van Hamme qui, de temps à autre, nous sort de bien jolies perles. Une grande critique cependant pour "Lune de guerre" : il n'est pas assez long ! En effet, un récit plus long aurait suffi pour augmenter la tension jusqu'à l'affrontement final, la tension aurait pu atteindre un paroxysme qu'elle n'a pas atteint, et c'est bien dommage. D'autre part, et surtout, il aurait fallu approfondir les relations entre les personnages, aspect vraiment le plus intéressant : c'est une sorte de mini-étude sociologique à peine effleurée sur les rapports humains dans la crise que nous livre Van Hamme, et cela aurait été vraiment bien si ça avait été approfondi. Dix à vingt pages en plus auraient suffi. Quoi qu'il en soit, "Lune de guerre" demeure une excellente BD, distrayante et de surcroît très intéressante de par son aspect psychologique, et je conseille très vivement de la lire, et doublement pour ceux qui ne connaissent pas le style si particulier de Hermann !

13/05/2005 (modifier)