Voilà effectivement une petite série très peu connue.
C'est relativement dommage car le premier tome est une vraie réussite. Il nous fait découvrir avec humour mais sans trahison la mythologie scandinave, ses protagonistes principaux et une partie de leurs motivations.
Le dessin, très original, n'est pas désagréable et le tout se lit avec plaisir et sans effort. Juste un bémol sur le premier tome : la trame de l'histoire qui part un peu dans tous les sens, se scindant parfois en de petites historiettes intéressantes mais à la limite de la disgression.
Le tome 2 que j'ai lu récemment, plusieurs années après le 1, a été une franche déception. Le dessin m'a paru bâclé et la colorisation franchement pourrie. L'histoire est franchement ennuyeuse et ne bénéficie plus de l'attrait de la découverte. Pour être clair, j'ai sauté plusieurs pages avant d'abandonner définitivement la lecture.
Si vous trouvez le premier tome, lisez le et restez en là.
J'ai découvert Donjon Zenith lors d'un de mes anniversaires. Quelques jours plus tard j'allais déjà acheter le deuxième ! Un véritable chef d'œuvre de Sfar et Trondheim ! Ayant eu vite la série complète (parue) j'ai acheté d'autres Donjons pour combler mon manque de Zénith. J'ai presque autant accroché mais pour moi les Zenith restent les meilleurs ! Un pur moment de bonheur à chaque page et éclats de rire garantis !
Pffff... Je n'aime rien dans cette BD. J'ai failli mettre 2/5 parce que j'ai réussi à la lire jusqu'à la fin sans la refermer d'un coup sec, mais franchement non, c'est vraiment une Bd que je trouve nulle en tout point.
A commencer par le dessin : c'est du 100% informatique, images digitalisées, visages copiés/collés, décors 3D. La Bd est sortie en 2002 mais je crois que déjà à cette époque j'aurais trouvé ça moche. Quant à le lire maintenant, ça fait vraiment dépassé au niveau technique. Et de toutes façons, c'est tout simplement moche à mes yeux.
Quant au scénario, il est indigent. Ca commence comme des dizaines de séries télé américaines ou comme autant de films d'action. Ca accumule facilités scénaristiques et tentatives de masquer les raccourcis et incohérences du scénario. Une fille "jolie et cool qui se la joue rebelle de la vie" reçoit un jour un mail supra-important qui ne lui était pas du tout destinée. Comme par hasard, elle fréquente une bande de super-hackers qui vont pirater le réseau de la puissante et méchante Corporation qui a envoyé ce mail. Dans la même seconde, la méchante Corporation les fait exterminer par une équipe du SWAT. Alors la jolie fille saute par la fenêtre, tombe dans la poubelle placée en dessous et s'enfuie par les égouts. Maintenant, elle veut se venger ! Alors elle va rencontrer un caïd de la pègre Russe à Gibraltar qui va aussitôt lui raconter toute sa vie et lui offrir de devenir sa meilleure amie et associée puisqu'après tout il n'y a qu'elle qui peut aller en Russie délivrer des otages. Elle y va, les otages se révèlent être des hackers formidables et surtout très obéissants. Elle décide de les embaucher (avec quel argent, elle n'a que dalle en principe ?), elle les amène aux USA, monte une affaire pleine de gros sous, apprend que la méchante Corporation a une affaire en Ecosse, va en Ecosse, se transforme en super James Bond Girl, investit une base des méchants, vole un saumon mutant, fait s'écrouler l'affaire des méchants, et pour finir elle survit à une bombe placée à 1 mètre d'elle au 20e étage d'un immeuble en s'en sortant avec une jambe un peu cassée.
L'action pour l'action, le big business facile, le hacking "pour les nuls mais ça marche à donf" (j'ai adoré l'explication du hack d'un site de paiement en ligne "en modifiant les fichiers Cgi-Bin du site afin de détourner les clients vers un site Ssl à soi sur lequel on aura mis ton Rib"), franchement... je trouve ça pitoyable.
Et le pire, c'est que cet album coûte super cher !!!
La série ne compte qu'un tome à ce jour, je ne sais pas s'il y en aura un second mais je comprendrais que ce ne soit pas le cas.
Voilà j’aimerais donner mon avis sur Lanfeust des étoiles car il y a peu de temps que j’ai découvert cette BD et je pense qu’elle mérite d’être lue. Je trouve que le scénario est plutôt original même si dans le premier tome ont peut s’embrouiller en entendant parler de prince marchant pour la première fois. Par ailleurs les auteurs ont su bien doser l’humour et les combats pur qui pourraient être lassants au bout d’un moment.
Sinon je trouve que les dessins sont de très bonne qualité, ils sont soignés dans les moindres détails parfois même jusqu'à la trace de rouille sur un vaisseau et sont donc agréables à regarder. Je recommande cette BD à tous les amateurs de science fiction et fantastique.
Je viens de lire les 10 volumes de cette série que l'on m'avait prêtés.
Et j'avoue que mes sentiments sont très mitigés.
La lecture des premiers tomes m'avait fait l'effet d'une très grosse claque dans la gueule: un style graphique un peu brouillon et plein d'originalité, un univers cauchemardesque aux dimensions écrasantes, des créatures inquiétantes, mélanges de machinerie et de biologie et une action ultra-violente et spectaculaire.
Ce coktail explosif a marché à fond pendant, disons, les quatre premiers volumes. Mais après, on commence sérieusement à se lasser d'une action somme toute très répétitive (un gros monstre arrive, Killy sort son flingue magique, fait exploser le gros monstre et dix buildings de cinquante kilomètres de haut, et un autre gros monstre arrive, et Killy sort son flingue, etc...) alors que dans le même temps, l'auteur ne donne que très peu d'éclaircissements sur le background (après 10 tomes, je n'ai toujours rien compris, désolé).
En fait, si cette BD avait été moins délayée et avec plus de clarté pour le lecteur, la force de son graphisme et la noirceur de son univers auraient suffit à en faire un petit bijou.
Mais là, c'est trop long, répétitif à outrance et complètement abscons. Dommage.
Pas une mauvaise idée cette collection double-expresso. Le principe : des one-shots bien épais, des histoires servies en une seule fois, et non en deux albums comme aurait pu le faire l’éditeur. Et tout cela pour un prix raisonnable.
Tout comme Comix Remix (premier titre de la collection), ce "Prestige de l’uniforme" me plait, mais je n’arrive néanmoins pas à le considérer comme un album de première importance. J’aime bien voir des auteurs européens s’emparer des thématiques du comics mainstream : les super-héros, la transformation corporelle...Ca peut donner lieu à des choses intéressantes ou décalées. Mais l’ennui c’est que les américains, de leur côté, n’ont pas attendu les européens pour décliner ses personnages de manière plus profonde et plus psychologique... Bendis et Alan Moore sont passés par là, il y a belle lurette déjà…Du coup, le caractère sociologique et introspectif de cet album tombe un peu à plat. De plus, la transformation du héros fait irrémédiablement penser à Swamp thing...
A part ça, c’est un album parfaitement recommandable, le dessin, un peu brut façon « barre à mine », est efficace et la narration très bien foutue. C’est sur le fond que cet album fait un peu pétard mouillé.
Bengal a fait des progrès depuis le premier tome de Meka. Son trait est ici plus lisse et le découpage plus précis. Il reste juste quelques (tout) problèmes de lisibilité qui oblige parfois à relire une même planche deux fois. Mais on ne peut être qu’admiratif devant le dynamisme de sa mise en scène et le design général des décors et des personnages.
Côté scénario, il est encore bien trop tôt pour juger. On a pas droit ici à la même consistance narrative que dans le premier tome de Trois... et l'ange (autre série de Morvan commencée il y a peu chez Dargaud). Sans doute parce qu’on a rien sans rien et que le dessin de Bengal prend de la place. Je vous rassure, c’est quand même plus étoffé que le trop court premier tome de Méka. Mais il faudra néanmoins attendre la suite, tout ce qu’on peut dire c’est que l’intrigue est prometteuse et le futur décrit très crédible.
Mention spéciale pour le dessin, donc...
Quel temps j'ai pu mettre avant de me lancer dans cette série. J'ai bien dû commencer le premier album plusieurs fois, mais j'ai fini par y arriver. Et une fois les deux premiers tomes lus, j'ai éprouvé de plus en plus de plaisir à lire ces histoires. C'est certes un peu répétitif, et le dessin toujours un peu particulier (je ne le trouve pas sensasionnel, mais il fait bien son effet). Mais on finit vraiment par s'attacher à ce Casanova dont on montre des facettes diverses et parfois amusantes.
Bon ce n'est pas non plus du chef d'oeuvre car les histoires restent très attendues, mais le plaisir de lire reste toujours présent et c'est bien le principal.
Bon, c'est assez difficile à décrire. Je ne sais pas trop quoi penser.
Le texte de cette BD est certes très travaillé, on y retrouve un semblant de poésie, des phrases complexes, mais n'étant pas moi même très littéraire, c'est le moins qu'on puisse dire, j'avoue que cela me laisse plutôt froid. J'attendais au moins un semblant d'émotion ressortir, mais même la haine qui se dégage des textes (à moins qu'il y ait un second degré) ne ressort pas vraiment. En plus je n'aime vraiment pas les dessins et chose plus ennuyeuse, je trouve qu'ils ne vont pas avec le récit.
Bon, il y surement des trucs intéressant dedans, mais je n'ai pas du bien viser.
Aaaah ! Enfin la suite tant attendue !
Enfin la suite, non... plutôt l'histoire parallèle, car beaucoup de choses changent par rapport à City Hunter. Hideyuki n'est pas mort de la même manière, Miki n'est plus là, etc...
Le dessin de l'auteur a beaucoup évolué entre les 2 séries. Les personnages ont des traits beaucoup plus asiatiques et des visages plus expressifs.
Il est vrai que les 4 premiers tomes sont assez complexes avec toutes ces histoires qui se passent à Taïwan, mais à partir de la fin du tome 4, on revient au style City Hunter, avec des affaires à résoudre. Mais cette fois c'est Shan In qui prend le relais.
Vivement la suite.
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Valhalla
Voilà effectivement une petite série très peu connue. C'est relativement dommage car le premier tome est une vraie réussite. Il nous fait découvrir avec humour mais sans trahison la mythologie scandinave, ses protagonistes principaux et une partie de leurs motivations. Le dessin, très original, n'est pas désagréable et le tout se lit avec plaisir et sans effort. Juste un bémol sur le premier tome : la trame de l'histoire qui part un peu dans tous les sens, se scindant parfois en de petites historiettes intéressantes mais à la limite de la disgression. Le tome 2 que j'ai lu récemment, plusieurs années après le 1, a été une franche déception. Le dessin m'a paru bâclé et la colorisation franchement pourrie. L'histoire est franchement ennuyeuse et ne bénéficie plus de l'attrait de la découverte. Pour être clair, j'ai sauté plusieurs pages avant d'abandonner définitivement la lecture. Si vous trouvez le premier tome, lisez le et restez en là.
Donjon Zenith
J'ai découvert Donjon Zenith lors d'un de mes anniversaires. Quelques jours plus tard j'allais déjà acheter le deuxième ! Un véritable chef d'œuvre de Sfar et Trondheim ! Ayant eu vite la série complète (parue) j'ai acheté d'autres Donjons pour combler mon manque de Zénith. J'ai presque autant accroché mais pour moi les Zenith restent les meilleurs ! Un pur moment de bonheur à chaque page et éclats de rire garantis !
Hack and Cash
Pffff... Je n'aime rien dans cette BD. J'ai failli mettre 2/5 parce que j'ai réussi à la lire jusqu'à la fin sans la refermer d'un coup sec, mais franchement non, c'est vraiment une Bd que je trouve nulle en tout point. A commencer par le dessin : c'est du 100% informatique, images digitalisées, visages copiés/collés, décors 3D. La Bd est sortie en 2002 mais je crois que déjà à cette époque j'aurais trouvé ça moche. Quant à le lire maintenant, ça fait vraiment dépassé au niveau technique. Et de toutes façons, c'est tout simplement moche à mes yeux. Quant au scénario, il est indigent. Ca commence comme des dizaines de séries télé américaines ou comme autant de films d'action. Ca accumule facilités scénaristiques et tentatives de masquer les raccourcis et incohérences du scénario. Une fille "jolie et cool qui se la joue rebelle de la vie" reçoit un jour un mail supra-important qui ne lui était pas du tout destinée. Comme par hasard, elle fréquente une bande de super-hackers qui vont pirater le réseau de la puissante et méchante Corporation qui a envoyé ce mail. Dans la même seconde, la méchante Corporation les fait exterminer par une équipe du SWAT. Alors la jolie fille saute par la fenêtre, tombe dans la poubelle placée en dessous et s'enfuie par les égouts. Maintenant, elle veut se venger ! Alors elle va rencontrer un caïd de la pègre Russe à Gibraltar qui va aussitôt lui raconter toute sa vie et lui offrir de devenir sa meilleure amie et associée puisqu'après tout il n'y a qu'elle qui peut aller en Russie délivrer des otages. Elle y va, les otages se révèlent être des hackers formidables et surtout très obéissants. Elle décide de les embaucher (avec quel argent, elle n'a que dalle en principe ?), elle les amène aux USA, monte une affaire pleine de gros sous, apprend que la méchante Corporation a une affaire en Ecosse, va en Ecosse, se transforme en super James Bond Girl, investit une base des méchants, vole un saumon mutant, fait s'écrouler l'affaire des méchants, et pour finir elle survit à une bombe placée à 1 mètre d'elle au 20e étage d'un immeuble en s'en sortant avec une jambe un peu cassée. L'action pour l'action, le big business facile, le hacking "pour les nuls mais ça marche à donf" (j'ai adoré l'explication du hack d'un site de paiement en ligne "en modifiant les fichiers Cgi-Bin du site afin de détourner les clients vers un site Ssl à soi sur lequel on aura mis ton Rib"), franchement... je trouve ça pitoyable. Et le pire, c'est que cet album coûte super cher !!! La série ne compte qu'un tome à ce jour, je ne sais pas s'il y en aura un second mais je comprendrais que ce ne soit pas le cas.
Lanfeust des Etoiles
Voilà j’aimerais donner mon avis sur Lanfeust des étoiles car il y a peu de temps que j’ai découvert cette BD et je pense qu’elle mérite d’être lue. Je trouve que le scénario est plutôt original même si dans le premier tome ont peut s’embrouiller en entendant parler de prince marchant pour la première fois. Par ailleurs les auteurs ont su bien doser l’humour et les combats pur qui pourraient être lassants au bout d’un moment. Sinon je trouve que les dessins sont de très bonne qualité, ils sont soignés dans les moindres détails parfois même jusqu'à la trace de rouille sur un vaisseau et sont donc agréables à regarder. Je recommande cette BD à tous les amateurs de science fiction et fantastique.
Blame !
Je viens de lire les 10 volumes de cette série que l'on m'avait prêtés. Et j'avoue que mes sentiments sont très mitigés. La lecture des premiers tomes m'avait fait l'effet d'une très grosse claque dans la gueule: un style graphique un peu brouillon et plein d'originalité, un univers cauchemardesque aux dimensions écrasantes, des créatures inquiétantes, mélanges de machinerie et de biologie et une action ultra-violente et spectaculaire. Ce coktail explosif a marché à fond pendant, disons, les quatre premiers volumes. Mais après, on commence sérieusement à se lasser d'une action somme toute très répétitive (un gros monstre arrive, Killy sort son flingue magique, fait exploser le gros monstre et dix buildings de cinquante kilomètres de haut, et un autre gros monstre arrive, et Killy sort son flingue, etc...) alors que dans le même temps, l'auteur ne donne que très peu d'éclaircissements sur le background (après 10 tomes, je n'ai toujours rien compris, désolé). En fait, si cette BD avait été moins délayée et avec plus de clarté pour le lecteur, la force de son graphisme et la noirceur de son univers auraient suffit à en faire un petit bijou. Mais là, c'est trop long, répétitif à outrance et complètement abscons. Dommage.
Prestige de l'uniforme
Pas une mauvaise idée cette collection double-expresso. Le principe : des one-shots bien épais, des histoires servies en une seule fois, et non en deux albums comme aurait pu le faire l’éditeur. Et tout cela pour un prix raisonnable. Tout comme Comix Remix (premier titre de la collection), ce "Prestige de l’uniforme" me plait, mais je n’arrive néanmoins pas à le considérer comme un album de première importance. J’aime bien voir des auteurs européens s’emparer des thématiques du comics mainstream : les super-héros, la transformation corporelle...Ca peut donner lieu à des choses intéressantes ou décalées. Mais l’ennui c’est que les américains, de leur côté, n’ont pas attendu les européens pour décliner ses personnages de manière plus profonde et plus psychologique... Bendis et Alan Moore sont passés par là, il y a belle lurette déjà…Du coup, le caractère sociologique et introspectif de cet album tombe un peu à plat. De plus, la transformation du héros fait irrémédiablement penser à Swamp thing... A part ça, c’est un album parfaitement recommandable, le dessin, un peu brut façon « barre à mine », est efficace et la narration très bien foutue. C’est sur le fond que cet album fait un peu pétard mouillé.
T.O.O. (The Only One)
Bengal a fait des progrès depuis le premier tome de Meka. Son trait est ici plus lisse et le découpage plus précis. Il reste juste quelques (tout) problèmes de lisibilité qui oblige parfois à relire une même planche deux fois. Mais on ne peut être qu’admiratif devant le dynamisme de sa mise en scène et le design général des décors et des personnages. Côté scénario, il est encore bien trop tôt pour juger. On a pas droit ici à la même consistance narrative que dans le premier tome de Trois... et l'ange (autre série de Morvan commencée il y a peu chez Dargaud). Sans doute parce qu’on a rien sans rien et que le dessin de Bengal prend de la place. Je vous rassure, c’est quand même plus étoffé que le trop court premier tome de Méka. Mais il faudra néanmoins attendre la suite, tout ce qu’on peut dire c’est que l’intrigue est prometteuse et le futur décrit très crédible. Mention spéciale pour le dessin, donc...
Giacomo C.
Quel temps j'ai pu mettre avant de me lancer dans cette série. J'ai bien dû commencer le premier album plusieurs fois, mais j'ai fini par y arriver. Et une fois les deux premiers tomes lus, j'ai éprouvé de plus en plus de plaisir à lire ces histoires. C'est certes un peu répétitif, et le dessin toujours un peu particulier (je ne le trouve pas sensasionnel, mais il fait bien son effet). Mais on finit vraiment par s'attacher à ce Casanova dont on montre des facettes diverses et parfois amusantes. Bon ce n'est pas non plus du chef d'oeuvre car les histoires restent très attendues, mais le plaisir de lire reste toujours présent et c'est bien le principal.
Le Psychopompe
Bon, c'est assez difficile à décrire. Je ne sais pas trop quoi penser. Le texte de cette BD est certes très travaillé, on y retrouve un semblant de poésie, des phrases complexes, mais n'étant pas moi même très littéraire, c'est le moins qu'on puisse dire, j'avoue que cela me laisse plutôt froid. J'attendais au moins un semblant d'émotion ressortir, mais même la haine qui se dégage des textes (à moins qu'il y ait un second degré) ne ressort pas vraiment. En plus je n'aime vraiment pas les dessins et chose plus ennuyeuse, je trouve qu'ils ne vont pas avec le récit. Bon, il y surement des trucs intéressant dedans, mais je n'ai pas du bien viser.
Angel Heart
Aaaah ! Enfin la suite tant attendue ! Enfin la suite, non... plutôt l'histoire parallèle, car beaucoup de choses changent par rapport à City Hunter. Hideyuki n'est pas mort de la même manière, Miki n'est plus là, etc... Le dessin de l'auteur a beaucoup évolué entre les 2 séries. Les personnages ont des traits beaucoup plus asiatiques et des visages plus expressifs. Il est vrai que les 4 premiers tomes sont assez complexes avec toutes ces histoires qui se passent à Taïwan, mais à partir de la fin du tome 4, on revient au style City Hunter, avec des affaires à résoudre. Mais cette fois c'est Shan In qui prend le relais. Vivement la suite.