Maus est culte et c'est plus qu'une BD, en cela qu'on attend souvent de ce médium qu'il ne soit que divertissement !
Donc oui Maus peut surprendre par sa longueur, sa tristesse tellement preignante (NDW : poignante ?) qu'elle peut décourager certains. Oui le graphisme peut paraître simpliste.
Mais Maus c'est aussi et surtout le mélange bienvenu de la grande histoire et de l'histoire individuelle, d'un survivant qui témoigne.
Mais c'est aussi un témoignage de la difficulté de compréhension entre les générations et donc ici entre un père et son fils: bref sous une forme assez inattendu un message d'amour familial.
Pour le graphisme j'avoue que l'auteur est aux antipodes de mes goûts personnels : mais aurais-je pu soutenir la lecture de cette œuvre avec un graphisme plus réaliste...
Que dire de plus ? Maus fait partie des oeuvres à avoir pour les passionnés de Bd, d'histoire, elle fait partie des bds qui en transcendent les barrières du médium, arrivent à intéresser à la bd de nouveaux publics.
Culte donc, car au delà du témoignage d'une partie de notre histoire, cette bd marque je pense une étape de maturité dans l'histoire de la bande dessinée.
Premier cycle (tomes 1 à 3) :
Deuxième cycle (tomes 4 à 6) :
Pas facile pour moi de noter cette série car j'en ai un sentiment vraiment mitigé mais globalement tiré vers le bas.
Les bons points de la série à mes yeux sont son dessin et sa lisibilité. Jean-Yves Mitton a un style de dessin qui fait un tout petit peu vieillot et pas très original, mais il est efficace et souvent assez joli. Et à la clarté de son dessin s'ajoute une narration et une mise en page qui permet de lire la série avec facilité et assez de plaisir.
Le scénario ensuite m'a relativement plu sur les deux premiers tomes. Le côté "barbare" est frappant au départ et on peut facilement être choqué par la violence, la crudité et la bestialité des vikings mais aussi des autres personnages et de l'histoire. C'en est presque trop par moment : les femmes se font soit violer soit trancher la tête, les hommes se font soit sodomiser soit massacrer, les vikings puent, rotent, chient, gerbent, massacrent, gueulent, boivent, massacrent, et gueulent encore. Mais les "Francs" ne sont pas mieux de leur côté. De voir tous ces personnages et situations dégoûtantes, violentes et bestialement terre à terre, ça a de quoi faire se sentir mal à l'aise ou être dégoûté. Mais d'un autre côté, cela accentue le côté réaliste et fidèle à l'histoire des Chrétiens et Vikings tels qu'ils l'étaient vraiment à l'époque, sans les fards et l'hypocrisie de la vision Hollywoodienne du genre. L'ennui, c'est que j'ai quand même l'impression que l'auteur en fait trop : trop de violence, trop de cul, trop de soumission, aucun sentiment franc, que de la bestialité ; ça lasse vite ! De même, la vision des femmes (dominatrices perfides ou salopes soumises) est assez agaçante.
Quant à l'aspect historique, l'auteur a également pris quelques libertés notamment concernant la signature du traité de Saint-Clair sur Epte : par pur hasard, j'étais au Havre le lendemain de ma lecture de cette série et je m'y suis renseigné sur l'invasion Viking de l'époque ; les Francs y étaient nettement moins couards et couillons que la façon dont ils sont représentés dans la BD.
Néanmoins, ce premier cycle, malgré sa violence écoeurante, m'a intéressé et son dessin ajouté à la facilité avec laquelle ça se lit m'a fait passer une lecture pas désagréable.
Maintenant, je trouve que le second cycle était tout à fait dispensable. Ca sent la reprise purement artificielle d'une série qui aurait pu s'arrêter là : on récupère le prince Leif Eriksonn, on lui crée une histoire qui semble une nouvelle version de celle de Bartholomé dans le premier cycle. S'ajoutent à cela quelques invraisemblances, des facilités scénaristiques et une histoire qui ne tient pas vraiment la route, et surtout un final assez mauvais où se mêle un peu de mysticisme : bref, j'ai trouvé ces 3 derniers tomes plus mauvais qu'autre chose.
Je partage l'avis de Ro mais je ne suis pas d'accord avec lui et sa vision de la fin de la série. Le côté dramatique de la scène donne une dimension de fait divers à l'action qui a voulu être évité par les jeunes au début sauf qu'à la fin ils en deviennent le sujet.
Et contrairement à Kael, j'aime bien le style un peu ancien du dessin et je trouve qu'il rajoute une dimension à la naïveté des 2 tourtereaux qui ne découvrent pas la vie comme ils l'auraient souhaité.
Cette série peut être à lire mais pas à acheter.
Tout a été dit :)
Le scénario tient la route et l'histoire est assez déjantée malgré le relent de déjà vu (les méchants orchestrent le mal, possèdent un remède mais veulent se faire du pognon avant de le distribuer). On retrouve un style proche de la nef et un monde où moderne et vieux kitch se retrouvent.
Le dessin est très soigné et ne manque pas de détails, notamment sur les vues d'extérieur de la ville ou des rues. Les lieux et personnages ont tous leur style et sont suffisamment singuliers pour que l'univers de la BD soit reconnaissable au milieu de toutes les autres.
Cet album a une vraie personnalité qu'il serait dommage de ne pas connaître.
Une belle histoire, mêlant destinées personnelles et histoire de l’après seconde guerre mondiale en Allemagne. Les dessins sont vraiment magnifiques et maîtrisés.
Mais plusieurs détails agaçants m’ont empêché de pleinement apprécier ce one-shot. Déjà, la narration est un peu maladroite et saccadée. Elle est sans arrêt interrompue par une « voix off » décrivant le contexte historique. C’est rempli de dates et de noms, et à la fin je ne les lisais même plus.
Ensuite par moment j’avais vraiment l’impression de lire du Léo, Bételgeuse entre autres. Je trouve que le côté historique n’est qu’une toile de fond, et le plus gros du scénario parle de relations amoureuses, mais de façon un peu « cucul ». De même toutes les excuses sont bonnes pour montrer les nanas à poil. L’héroïne rencontre une vieille amie à elle ? « Tiens justement j’allais aux bains turcs, viens avec moi on discutera un peu ». S’ensuivent 3 pages de femmes dénudées, derrières arrondis et autres nichons… un peu gros quand même. (La mise en scène, pas les PAF ! Pardon je m’égare)
Bon j’ai quand même passé un bon moment, mais il ne me reste pas grand chose après lecture. Une bonne BD, qui aborde une période intéressante de la seconde guerre mondiale (l’après guerre et la reconstruction plutôt que la guerre elle-même), mais qui aurait gagné à se concentrer un peu plus sur ce côté historique, et moins sur les ébats amoureux des personnages… mais ceci n’est bien sûr qu’un avis personnel.
J'ai beaucoup entendu parler de F'murrr. Je n'ai pas encore lu Le Génie des Alpages, mais j'ai commencé par cet album, qui m'a intrigué. Mais c'est vraiment de la curiosité, parce que si j'avais su de quoi il retournait...
En bref, c'est un album qui m'a rapidement ennuyé. Les pointes d'humour sont certes nombreuses, mais je n'ai pas vraiment accroché. Mis à part quelques sourires par-ce par-là, ce n'est pas trop mon truc. Quant au dessin... Ni bon, ni mauvais, disons que c'est un dessin de caricaturiste semi-réaliste.
Bref, ce n'était pas un grand moment de lecture...
Une série à mettre au superlatif : magnifiques dessins, scénario envolé, histoire captivante, personnages charismatiques.
Une référence, sans aucun doute.
Ma seule réserve serait vers les couvertures peu heureuses. Mais vous en conviendrez, c'est un détail dans cette avalanche de qualités.
Heureuse découverte que cette BD, merci BDThèque :)
J'aime beaucoup le style de la BD ainsi que sa mise en page. Cette dernière sert habilement et efficacement le scénario dont le rythme nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
C'est l'une des rares BDs qui laissent songeur face à l'interprétation à donner aux propos de Lola, délire ou réalité ? Cette double interprétation est la marque sacrée du fantastique et fait de Lola une pièce majeure du genre.
Je ne pense pas que la profession de prostituée de Lola est une excuse pour faire du cul sur de la SF (cf avis d'Alix :)), les scènes sont fréquentes mais à peine visibles, l'auteur n'a consacré que quelques cases pour ce propos et n'en a pas fait le sujet principal de son scénario. Et puis cette activité n'est ni sage ni pudique ;) surtout sous l'effet de drogues.
Le scénario quant à lui se situe entre Terminator, Bad Taste et Flesh Gordon, sa trame n'est peut être pas la plus originale mais sa mise en oeuvre arrive à nous surprendre :). Je ne suis pas arrivé à refermer l'album sans avoir lu la fin et ceci est le signe d'une belle réussite.
Lola Cordova est à découvrir par tout le monde du moment que ce tout le monde est âgé de 18 ans ou plus.
Scénario original, les personnages en ont gros sur la patate et ils le montrent. Beaucoup d'armes, de corps déchiquetés (trop sans doute), mais du coup on s'interroge sur notre propre mode de vie.
Un peu pessimiste à mon goût, mais ça marche.
Les couleurs sont belles, contrastées et sombres comme il convient pour l'histoire. Les dessins manquent sans doute un peu de précision.
C'est carrément atypique comme histoire. Comme précisé dans la préface, ça ne se termine pas du tout comme on s'y attend dans un comic de super-héros, et la poésie y est plus présente que les vannes pourries. Du coup, et malgré une narration un peu confuse au début, on se laisse prendre dans cet univers multi-référentiel, magnifiquement illustré par Dave Mc Kean. Ca m'a même donné envie de lire les autres oeuvres de Gaiman. :)
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Maus
Maus est culte et c'est plus qu'une BD, en cela qu'on attend souvent de ce médium qu'il ne soit que divertissement ! Donc oui Maus peut surprendre par sa longueur, sa tristesse tellement preignante (NDW : poignante ?) qu'elle peut décourager certains. Oui le graphisme peut paraître simpliste. Mais Maus c'est aussi et surtout le mélange bienvenu de la grande histoire et de l'histoire individuelle, d'un survivant qui témoigne. Mais c'est aussi un témoignage de la difficulté de compréhension entre les générations et donc ici entre un père et son fils: bref sous une forme assez inattendu un message d'amour familial. Pour le graphisme j'avoue que l'auteur est aux antipodes de mes goûts personnels : mais aurais-je pu soutenir la lecture de cette œuvre avec un graphisme plus réaliste... Que dire de plus ? Maus fait partie des oeuvres à avoir pour les passionnés de Bd, d'histoire, elle fait partie des bds qui en transcendent les barrières du médium, arrivent à intéresser à la bd de nouveaux publics. Culte donc, car au delà du témoignage d'une partie de notre histoire, cette bd marque je pense une étape de maturité dans l'histoire de la bande dessinée.
Chroniques Barbares
Premier cycle (tomes 1 à 3) :
Deuxième cycle (tomes 4 à 6) :
Pas facile pour moi de noter cette série car j'en ai un sentiment vraiment mitigé mais globalement tiré vers le bas.
Les bons points de la série à mes yeux sont son dessin et sa lisibilité. Jean-Yves Mitton a un style de dessin qui fait un tout petit peu vieillot et pas très original, mais il est efficace et souvent assez joli. Et à la clarté de son dessin s'ajoute une narration et une mise en page qui permet de lire la série avec facilité et assez de plaisir.
Le scénario ensuite m'a relativement plu sur les deux premiers tomes. Le côté "barbare" est frappant au départ et on peut facilement être choqué par la violence, la crudité et la bestialité des vikings mais aussi des autres personnages et de l'histoire. C'en est presque trop par moment : les femmes se font soit violer soit trancher la tête, les hommes se font soit sodomiser soit massacrer, les vikings puent, rotent, chient, gerbent, massacrent, gueulent, boivent, massacrent, et gueulent encore. Mais les "Francs" ne sont pas mieux de leur côté. De voir tous ces personnages et situations dégoûtantes, violentes et bestialement terre à terre, ça a de quoi faire se sentir mal à l'aise ou être dégoûté. Mais d'un autre côté, cela accentue le côté réaliste et fidèle à l'histoire des Chrétiens et Vikings tels qu'ils l'étaient vraiment à l'époque, sans les fards et l'hypocrisie de la vision Hollywoodienne du genre. L'ennui, c'est que j'ai quand même l'impression que l'auteur en fait trop : trop de violence, trop de cul, trop de soumission, aucun sentiment franc, que de la bestialité ; ça lasse vite ! De même, la vision des femmes (dominatrices perfides ou salopes soumises) est assez agaçante.
Quant à l'aspect historique, l'auteur a également pris quelques libertés notamment concernant la signature du traité de Saint-Clair sur Epte : par pur hasard, j'étais au Havre le lendemain de ma lecture de cette série et je m'y suis renseigné sur l'invasion Viking de l'époque ; les Francs y étaient nettement moins couards et couillons que la façon dont ils sont représentés dans la BD.
Néanmoins, ce premier cycle, malgré sa violence écoeurante, m'a intéressé et son dessin ajouté à la facilité avec laquelle ça se lit m'a fait passer une lecture pas désagréable.
Maintenant, je trouve que le second cycle était tout à fait dispensable. Ca sent la reprise purement artificielle d'une série qui aurait pu s'arrêter là : on récupère le prince Leif Eriksonn, on lui crée une histoire qui semble une nouvelle version de celle de Bartholomé dans le premier cycle. S'ajoutent à cela quelques invraisemblances, des facilités scénaristiques et une histoire qui ne tient pas vraiment la route, et surtout un final assez mauvais où se mêle un peu de mysticisme : bref, j'ai trouvé ces 3 derniers tomes plus mauvais qu'autre chose.
Viol d'un couple
Je partage l'avis de Ro mais je ne suis pas d'accord avec lui et sa vision de la fin de la série. Le côté dramatique de la scène donne une dimension de fait divers à l'action qui a voulu être évité par les jeunes au début sauf qu'à la fin ils en deviennent le sujet. Et contrairement à Kael, j'aime bien le style un peu ancien du dessin et je trouve qu'il rajoute une dimension à la naïveté des 2 tourtereaux qui ne découvrent pas la vie comme ils l'auraient souhaité. Cette série peut être à lire mais pas à acheter.
Pest
Tout a été dit :) Le scénario tient la route et l'histoire est assez déjantée malgré le relent de déjà vu (les méchants orchestrent le mal, possèdent un remède mais veulent se faire du pognon avant de le distribuer). On retrouve un style proche de la nef et un monde où moderne et vieux kitch se retrouvent. Le dessin est très soigné et ne manque pas de détails, notamment sur les vues d'extérieur de la ville ou des rues. Les lieux et personnages ont tous leur style et sont suffisamment singuliers pour que l'univers de la BD soit reconnaissable au milieu de toutes les autres. Cet album a une vraie personnalité qu'il serait dommage de ne pas connaître.
L'Innocente
Une belle histoire, mêlant destinées personnelles et histoire de l’après seconde guerre mondiale en Allemagne. Les dessins sont vraiment magnifiques et maîtrisés. Mais plusieurs détails agaçants m’ont empêché de pleinement apprécier ce one-shot. Déjà, la narration est un peu maladroite et saccadée. Elle est sans arrêt interrompue par une « voix off » décrivant le contexte historique. C’est rempli de dates et de noms, et à la fin je ne les lisais même plus. Ensuite par moment j’avais vraiment l’impression de lire du Léo, Bételgeuse entre autres. Je trouve que le côté historique n’est qu’une toile de fond, et le plus gros du scénario parle de relations amoureuses, mais de façon un peu « cucul ». De même toutes les excuses sont bonnes pour montrer les nanas à poil. L’héroïne rencontre une vieille amie à elle ? « Tiens justement j’allais aux bains turcs, viens avec moi on discutera un peu ». S’ensuivent 3 pages de femmes dénudées, derrières arrondis et autres nichons… un peu gros quand même. (La mise en scène, pas les PAF ! Pardon je m’égare) Bon j’ai quand même passé un bon moment, mais il ne me reste pas grand chose après lecture. Une bonne BD, qui aborde une période intéressante de la seconde guerre mondiale (l’après guerre et la reconstruction plutôt que la guerre elle-même), mais qui aurait gagné à se concentrer un peu plus sur ce côté historique, et moins sur les ébats amoureux des personnages… mais ceci n’est bien sûr qu’un avis personnel.
Jehanne au pied du mur
J'ai beaucoup entendu parler de F'murrr. Je n'ai pas encore lu Le Génie des Alpages, mais j'ai commencé par cet album, qui m'a intrigué. Mais c'est vraiment de la curiosité, parce que si j'avais su de quoi il retournait... En bref, c'est un album qui m'a rapidement ennuyé. Les pointes d'humour sont certes nombreuses, mais je n'ai pas vraiment accroché. Mis à part quelques sourires par-ce par-là, ce n'est pas trop mon truc. Quant au dessin... Ni bon, ni mauvais, disons que c'est un dessin de caricaturiste semi-réaliste. Bref, ce n'était pas un grand moment de lecture...
De Cape et de Crocs
Une série à mettre au superlatif : magnifiques dessins, scénario envolé, histoire captivante, personnages charismatiques. Une référence, sans aucun doute. Ma seule réserve serait vers les couvertures peu heureuses. Mais vous en conviendrez, c'est un détail dans cette avalanche de qualités.
Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)
Heureuse découverte que cette BD, merci BDThèque :) J'aime beaucoup le style de la BD ainsi que sa mise en page. Cette dernière sert habilement et efficacement le scénario dont le rythme nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. C'est l'une des rares BDs qui laissent songeur face à l'interprétation à donner aux propos de Lola, délire ou réalité ? Cette double interprétation est la marque sacrée du fantastique et fait de Lola une pièce majeure du genre. Je ne pense pas que la profession de prostituée de Lola est une excuse pour faire du cul sur de la SF (cf avis d'Alix :)), les scènes sont fréquentes mais à peine visibles, l'auteur n'a consacré que quelques cases pour ce propos et n'en a pas fait le sujet principal de son scénario. Et puis cette activité n'est ni sage ni pudique ;) surtout sous l'effet de drogues. Le scénario quant à lui se situe entre Terminator, Bad Taste et Flesh Gordon, sa trame n'est peut être pas la plus originale mais sa mise en oeuvre arrive à nous surprendre :). Je ne suis pas arrivé à refermer l'album sans avoir lu la fin et ceci est le signe d'une belle réussite. Lola Cordova est à découvrir par tout le monde du moment que ce tout le monde est âgé de 18 ans ou plus.
Idoles
Scénario original, les personnages en ont gros sur la patate et ils le montrent. Beaucoup d'armes, de corps déchiquetés (trop sans doute), mais du coup on s'interroge sur notre propre mode de vie. Un peu pessimiste à mon goût, mais ça marche. Les couleurs sont belles, contrastées et sombres comme il convient pour l'histoire. Les dessins manquent sans doute un peu de précision.
L'Orchidée Noire (Black Orchid)
C'est carrément atypique comme histoire. Comme précisé dans la préface, ça ne se termine pas du tout comme on s'y attend dans un comic de super-héros, et la poésie y est plus présente que les vannes pourries. Du coup, et malgré une narration un peu confuse au début, on se laisse prendre dans cet univers multi-référentiel, magnifiquement illustré par Dave Mc Kean. Ca m'a même donné envie de lire les autres oeuvres de Gaiman. :)