Moi, quoi qu'en dise Kael, j'ai trouvé cette BD agréable à lire.
Bien sûr, ce n'est pas la BD de l'année, mais elle en surpasse beaucoup. En plus, le scénario est cohérent, amusant et surtout, il n'y a pas de scène manquante (lorsque l'on tourne une page, on n'a pas l'impression d'avoir manquer une case ou deux, tout s'enchaîne logiquement). Un point positif pour les petites touches d'humour (jeu de mot, nom/tête de certains persos...).
Juste une petite critique : les dessins auraient pu être meilleurs (mais je suis certain qu'ils vont s'améliorer).
Cet album est important parce qu'il s'agit de la première collaboration entre Bilal et Christin. Mais entre nous, on est bien loin de la qualité de leurs oeuvres communes suivantes (Partie de Chasse, La ville qui n'existait pas...). Le dessin de Bilal n'est pas encore au top, encore trop brouillon à mon goût. C'est une satire plaisante (dans ses idées) mais un peu grossière. Un peu plus de subtilité aurait été de mise. Mais le message passe, et c'est le principal. Autre atout non négligeable : l’humour est au rendez-vous, ce qui est loin d'être le cas dans leurs autres oeuvres. A lire mais je ne vous en conseille l’achat que si vous êtes un gros fan des auteurs, si vous n'en êtes pas, cet album est franchement dispensable.
Giovanna Casotto n’utilise pas encore de touches de couleur comme dans ses œuvres les plus récentes (In bed with Sonia X, Pornostars) mais son noir et blanc est d’une maîtrise rare et d’une beauté indéniable. Casotto améliore de plus un peu les scénarios de ses histoires courtes qui titillent l’imaginaire par leur douce perversité.
Voici un album que je pensais avisé depuis longtemps. En effet "la croisière des oubliés" est un des tout premiers Bilal que j'ai lu. On y trouve un mélange de fantastique et de critique sociale, une solidarité face à l'état.
Mais enfin c'est loin d'être indispensable à moins de vouloir la totale de Bilal dans sa bdthèque.
Giovanna Casotto passe une étape pour sa troisième BD ; les aplats noirs épais, surlignés, deviennent plus fréquents et donnent presque du relief à ses planches. A contrario, elle utilise également des touches de gris très légères qui marquent à peine le papier. Une recherche graphique pas encore totalement aboutie mais qui laisse présager de la suite. Malheureusement des scénarios vraiment faibles gâchent un peu le plaisir.
Giovanna Casotto fait preuve d'un style de plus en plus affirmé qui résulte dans l’adjonction de couleur lors de la première histoire, de façons assez particulière puisque tout n’est pas colorisé. L’effet est très réussie et devient totalement maîtrisée lors des œuvres suivantes de Casotto. Niveau scénario, c’est un peu mieux que d’habitude et l’auteur ajoute une touche d’humour (histoires 2, 4 et 6) à des trames très coquines.
Giovanna Casotto poursuit ses expérimentations et toutes ses histoire mêlent maintenant noir et blanc et touches de couleurs à la manière de Copolla dans "Rumble Fish" (les poissons exotiques) ou de Spielberg dans "The Schindler’s List" (la robe rouge de la petite fille) – oui, je sais la comparaison est un peu grandiloquente, c’est juste pour l’exemple .:)
Le résultat est somptueux et les histoires plus évoluées et moins bateaux que proposent Casotto depuis ce recueil en font à mon sens l’égal d’un Manara. Pas étonnant que Vent d’Ouest ait décidé il y a quelques années de centrer la collection Selen autour de Luca Tarlazzi et Giovanna Casotto, cet album est l’un des plus réussis de cette collection.
Mazotti n’est pas Tarlazzi ni Casotto et cela se sent un peu. Il ne démérite pas pour autant, même si son utilisation de la couleur n’est pas exempte de tous reproches : ça a tendance à baver un brin. Ceci dit le dessin reste très agréable. Par contre la multiplication des histoires (9 !) nuit clairement à la cohérence de cette BD et gâche un peu le plaisir. Au final un 3 assez généreux parce que j'ai lu de bien plus grosses daubes en BD érotique.
Moins d’histoires que dans "Chairs petits secrets", mais également moins d’intérêt (enfin intérêt, c’est un bien grand mot). On vogue à travers les siècles sans aucun lien et les différentes histoires ne volent vraiment pas bien haut. Le dessin est correct sans plus. Assez décevant.
Le personnage de Nuage Blanc est apparu pour la première fois dans le magazine Selen, d'abord dessiné par Natali, puis par Pacciani. Cela a été repris par la suite par Tarlazzi qui nous propose ici de superbes dessins tout en mêlant, comme dans Etreintes barbares, érotisme et aventure historique. Le canevas de départ est super bateau mais l’ensemble est plutôt bien structuré et plutôt réaliste.
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Moi, quoi qu'en dise Kael, j'ai trouvé cette BD agréable à lire. Bien sûr, ce n'est pas la BD de l'année, mais elle en surpasse beaucoup. En plus, le scénario est cohérent, amusant et surtout, il n'y a pas de scène manquante (lorsque l'on tourne une page, on n'a pas l'impression d'avoir manquer une case ou deux, tout s'enchaîne logiquement). Un point positif pour les petites touches d'humour (jeu de mot, nom/tête de certains persos...). Juste une petite critique : les dessins auraient pu être meilleurs (mais je suis certain qu'ils vont s'améliorer).
La Croisière des Oubliés
Cet album est important parce qu'il s'agit de la première collaboration entre Bilal et Christin. Mais entre nous, on est bien loin de la qualité de leurs oeuvres communes suivantes (Partie de Chasse, La ville qui n'existait pas...). Le dessin de Bilal n'est pas encore au top, encore trop brouillon à mon goût. C'est une satire plaisante (dans ses idées) mais un peu grossière. Un peu plus de subtilité aurait été de mise. Mais le message passe, et c'est le principal. Autre atout non négligeable : l’humour est au rendez-vous, ce qui est loin d'être le cas dans leurs autres oeuvres. A lire mais je ne vous en conseille l’achat que si vous êtes un gros fan des auteurs, si vous n'en êtes pas, cet album est franchement dispensable.
Expériences intimes
Giovanna Casotto n’utilise pas encore de touches de couleur comme dans ses œuvres les plus récentes (In bed with Sonia X, Pornostars) mais son noir et blanc est d’une maîtrise rare et d’une beauté indéniable. Casotto améliore de plus un peu les scénarios de ses histoires courtes qui titillent l’imaginaire par leur douce perversité.
La Croisière des Oubliés
Voici un album que je pensais avisé depuis longtemps. En effet "la croisière des oubliés" est un des tout premiers Bilal que j'ai lu. On y trouve un mélange de fantastique et de critique sociale, une solidarité face à l'état. Mais enfin c'est loin d'être indispensable à moins de vouloir la totale de Bilal dans sa bdthèque.
Les Désirs de Vénus
Giovanna Casotto passe une étape pour sa troisième BD ; les aplats noirs épais, surlignés, deviennent plus fréquents et donnent presque du relief à ses planches. A contrario, elle utilise également des touches de gris très légères qui marquent à peine le papier. Une recherche graphique pas encore totalement aboutie mais qui laisse présager de la suite. Malheureusement des scénarios vraiment faibles gâchent un peu le plaisir.
Pin up libertines
Giovanna Casotto fait preuve d'un style de plus en plus affirmé qui résulte dans l’adjonction de couleur lors de la première histoire, de façons assez particulière puisque tout n’est pas colorisé. L’effet est très réussie et devient totalement maîtrisée lors des œuvres suivantes de Casotto. Niveau scénario, c’est un peu mieux que d’habitude et l’auteur ajoute une touche d’humour (histoires 2, 4 et 6) à des trames très coquines.
In bed with Sonia X
Giovanna Casotto poursuit ses expérimentations et toutes ses histoire mêlent maintenant noir et blanc et touches de couleurs à la manière de Copolla dans "Rumble Fish" (les poissons exotiques) ou de Spielberg dans "The Schindler’s List" (la robe rouge de la petite fille) – oui, je sais la comparaison est un peu grandiloquente, c’est juste pour l’exemple .:) Le résultat est somptueux et les histoires plus évoluées et moins bateaux que proposent Casotto depuis ce recueil en font à mon sens l’égal d’un Manara. Pas étonnant que Vent d’Ouest ait décidé il y a quelques années de centrer la collection Selen autour de Luca Tarlazzi et Giovanna Casotto, cet album est l’un des plus réussis de cette collection.
Chairs petits secrets
Mazotti n’est pas Tarlazzi ni Casotto et cela se sent un peu. Il ne démérite pas pour autant, même si son utilisation de la couleur n’est pas exempte de tous reproches : ça a tendance à baver un brin. Ceci dit le dessin reste très agréable. Par contre la multiplication des histoires (9 !) nuit clairement à la cohérence de cette BD et gâche un peu le plaisir. Au final un 3 assez généreux parce que j'ai lu de bien plus grosses daubes en BD érotique.
Soumission impossible
Moins d’histoires que dans "Chairs petits secrets", mais également moins d’intérêt (enfin intérêt, c’est un bien grand mot). On vogue à travers les siècles sans aucun lien et les différentes histoires ne volent vraiment pas bien haut. Le dessin est correct sans plus. Assez décevant.
Nuage Blanc
Le personnage de Nuage Blanc est apparu pour la première fois dans le magazine Selen, d'abord dessiné par Natali, puis par Pacciani. Cela a été repris par la suite par Tarlazzi qui nous propose ici de superbes dessins tout en mêlant, comme dans Etreintes barbares, érotisme et aventure historique. Le canevas de départ est super bateau mais l’ensemble est plutôt bien structuré et plutôt réaliste.