Sous ses abords de conte de fée, cette bd aborde des thèmes peu réjouissant c'est dire l'exclusion sociale et l'enfance malheureuse.
Le décor est planté: la neige, une petite ville de province, trois jours avant Noël. Pourtant, en se plongeant dans la lecture de cet album on comprend vite qu'ici les contes de Dickens ne sont pas le thème principal. Non, le sujet abordé est beaucopup plus terre à terre et surtout plus réaliste.
Le scénariste Jérôme Félix nous fait partager le parcours d'une petite fille dont la maman est alcoolique et qui est par la force des choses un peu livrée à elle-même. La réussite du scénario se situe dans le fait que l'auteur a éviter les clichés larmoyants. Il nous offre un récit où magouilles politiques et fait-divers se cotoient. Evidement, la petite Manon a des rêves qu'elle aime confier ses proches. Pourra-elle un jour les concrétiser ? C'est un peu la question que l'on se pose tout au long de notre lecture.
J'aime beaucoup le dessin de Joël Parnotte("Les Aquanautes"). Celui-ci est très chaud et très agréable à regarder. Parfois, je me dis que son style collerait très bien au style des éditions Dupuis, je pense en particulier à Dodier (" Jérôme K Jérome Bloche").
Les visages sont très expressifs et en particulier celui de la petite fille. Il est évident que cela la rend encore plus attachante.
Les couleurs de Delphine Rieu sont très réussites . Les nuances orangées sont superbes et se marie très bien avec le dessin.
Le seul reproche que je pourrais faire à cette bd c'est le prix ( 20 € ). Surtout qu'un format plus petit n'aurait pas gaché la qualité du récit.
Enfin bref, Un Pas vers les étoiles est un album très convaincant et qui mérite toute votre attention.
Et bien je dois avouer que personnellement j'ai bien aimé cette bd. Bon c'est vrai que je l'ai lu en période de Noël, cela peut aider mais les faits sont là, j'en garde un bon souvenir.
Cosey nous raconte une histoire émouvante qui nous conduit dans les magnifiques paysages enneigés du Colorado. Le scénario n'est peut-être pas original mais j'ai trouvé les personnages attachants. De ce fait, c'est avec joie qui j'ai "participé" à leurs petits soucis familliaux. L'auteur nous relate la rencontre d'une serveuse et d'une écrivain. Ces deux filles tout à fait opposées vont devenir amies et vont découvrir qu'elles sont liées par le passé.
Ici, tout n'est que douceur, pudeur et belles images.
En parlant d'images, il faut avouer que le dessin de Cosey est très réussi. Certaines planches sont vraiment très belles. Je pense en particulier aux paysages (planches 5 & 49 ). En ce qui concerne la physionomie des personnages, c'est vrai qu'elle est souvent similaire mais je ne trouve pas cela dérangeant.
En résumé, Joyeux Noël, May est une jolie histoire comme Cosey aime les raconter et qui sent bon les fêtes !
Ce premier album est plein de promesses. Il plante un décor que l'on connait bien (celui de golden city), et définit une trame d'histoire qui risque d'être pas mal mouvementée. Dans le cadre de ce premier album, c'est vrai que c'est un peu frustrant, parce que finalement, mis à part introduire tous ces éléments, il ne se passe pas vraiment grand chose. Mais je crois qu'une fois véritablement lancée, cette série va être trés plaisante.
En tous les cas, j'ai hâte d'en savoir plus. D'autant plus que le graphisme tout aussi aéré et précis que celui de golden city, se laisse facilement appréhender.
De la bonne bd d'aventures en perspective, pour ado et grands enfants.... comme moi !
Humour noir et aventures un peu n'importe nawak comme on peut s'y attendre dans une adaptation BD du JdR INS/MV. Mais, malgré l'esprit un peu débile et grosse grosse déconne, ça prend pas trop. On rigole mais à part ça, c'est bien vide. Et c'est de l'humour lourd, très lourd. Le sujet des anges/démons trash est sympa mais, forcément, il impose des limites scénaristiques. La fin est tellement bâclée que c'en est une honte. D'ailleurs tout est mal structuré, on a vraiment l'impression que tout est inventé au fur et à mesure de la sortie des albums.
Le dessin est inégal et souvent vite fait (selon l'album ou pire la planche, Carmody est soit bâti comme Schwarzy soit avec un bel embonpoint etc). Le trait est assez gras et ça reste très ado dans le style. Au moins le public est ciblé et après les avoir attirés avec toutes ces bonnasses le lecteur peut découvrir l'univers de 666 qui satisfera les fans de punkrocket autre satanistes destroy.
Donc c'est trash, du bon gros humour mais ça relaxe un peu. Faut pas trop en demander non plus !!
On le lit et quand c'est fini bah voilà c'est fini, pas grave !! Le scénario est moyen, le dessin est très moyen et le lecteur fatigué y trouvera un peu d'action pour se bouger les fesses. Rien de bien extraordinaire mais ça permet de passer le temps.
Pour l'instant je n'ai lu que le tome 1 de cette bd (qui m'a été offerte à Noël :) ) et je l'ai trouvé assez bon, notamment au niveau de l'histoire, originale et plutôt déjantée. :)
Merlin qui se réveille 5 siècles après Arthur et qui se rend compte qu'il n'a plus de pouvoirs (mais toujours son gros pif d'alcoolique :D )...
Bref c'est assez marrant et ça se prend moins au sérieux qu'un Lanfeust ou Les forêts d'opale...
J'ajouterais qu'il faudrait arrêter un peu de comparer toutes les bd qui sortent à lanfeust...C'est loin d'être la meilleure bd du genre lanfeust de troy, et les personnages sont ce qu'ils sont point barre.
Après edition: Je n'ai lu que les 2 premiers tomes, mon avis reste le même, même si j'ai d'autres priorité niveau bd actuellement :)
Premier contact avec une œuvre de Dumontheuil, 'La femme Floue' m’a agréablement surpris !
Le coup de patte de l’auteur est assez indéfinissable, tout comme son récit : l’univers irréel ainsi créé permet à Dumontheuil toutes les excentricités possibles et imaginables (et Dieu sait comme il a l’imagination fertile !). Une fois rentré dans l’histoire, il suffit de se laisser guider par le fameux voyageur et on se surprend de constater que plus rien n’est impossible.
Dépaysement garanti mais attendons de voir comment cela se termine dans le deuxième tome . . .
26/10/2004
Je viens de lire le deuxième tome après une relecture du premier.
Après la découverte de quelques autres ouvrages de cet auteur, on peut observer un changement de style : pas de couleurs directes mais un dessin plus épuré, tout aussi réussi. Cela montre le talent complet de cet auteur qui a su exploiter une thématique particulière (l’absurde) en ne se limitant pas dans un carcan graphique déterminé.
J’accroche complètement à la vision de l’absurde selon Dumontheuil. D’ailleurs, le jeu des masques est une ingénieuse trouvaille que je trouve bien exploitée. Toutefois, tout comme Kael (avis ci-dessus), la présence de certaines longueurs m’empêchent d’apprécier davantage ce diptyque qui aurait pu tenir en un one shot de 70 pages. La fin n’est pas vraiment celle qu’on attend. L’amitié du héron et son parcours m’ont touché, un peu à l’image de Betty Blues . . .
Un avis mitigé...Le dessin, certes original, est très déroutant. Les couleurs et jeux de lumière sont réussis (merci à l'informatique...), en revanche, les personnages et les scènes de mouvement le sont nettement moins. Mettons ça sur le compte des débuts d'un jeune dessinateur...
Le thème choisi (thriller satanique) est intéressant, mais les personnages peu crédibles. La suite va-t-elle se montrer à la hauteur? J'ai quelques doutes...
J'ai acheté cet album il y a quelques jours, je crois que je vais malheureusement le rendre...
Ce qu'il y a de bizarre avec "Gunnm", c'est que quand j'ai ouvert le bouquin pour la première fois (il y a déjà facilement 8 ans), je n'y ai vu que de la violence, des gros monstres baveux, des cerveaux à l'air et une espèce de furie passant son temps à taper sur plus gros qu'elle. Après avoir vaguement feuilleté le bouquin, mon opinion était faite : "Gunnm", c'est pas pour moi!
Autant dire que je m'étais lamentablement planté.... J'ai grandi, j'ai lu "Gunnm", et j'ai découvert une des oeuvres les plus belle qu'il m'ait été donnée de lire !
Le scénario, les dessins, la mise en scène, les personnages... tout est d'une justesse, d'une sensibilité, d'une philosophie rare... Les scènes de combats sont des vraies tueries (dans tout les sens du termre) : j'ai rarement vu autant de dynamisme dans des cases... "Gunnm", c'est le parfait mélange d'une violence crue et d'une poésie pure (comme ça c'est super pompeux... mais c'est pas exagéré...). En plus, c'est de la très bonne SF, ce qui ne gâche rien !
Définitivement, il faut lire "Gunnm", personne n'en sortira indifférent.
C'est avec certitude que j'affirme que Jiro Tanighushi est un grand auteur de manga. Toutes ces oeuvres sont teintées d'émotions et de pudeur. Chacun de ces albums est une vraie leçon d'humanité. Pour "Le journal de mon père", l'auteur s'est inspiré de son passé. A l'arrivée, il nous offre un récit réaliste et surtout très émouvant.
En résumé, lors du décès de son père, un fils revient dans sa ville natale pour les obsèques. A travers des souvenirs agréables ou douloureux, c'est l'occasion pour lui et sa famille de se replonger dans le passé.
Présentée en triptyque, cette histoire est très touchante. Derrière chaque page se cache toute la sensibilité de l'auteur.
Les flash-backs sont assez nombreux mais ceux-ci sont amenés avec subtilité. De ce fait, les transitions entre le passé et le présent ne sont pas du tout choquantes.
Qui était mon père, cet homme taciturne mais toujours présent ? C'est un peu la question qui est posée tout au long du récit. Les réponses sont données au fur à mesure et ainsi nous découvrons le vrai visage du coiffeur de Tottori.
Le dessin de Tanighushi a quelques chose d'apaisant. Son univers graphique est très sein, et on s'y sent bien.
"Le Journal de mon Père" est une série intime et personnelle. j'ai envie de vous dire de lire cette bd avec discrétion et respect. Une chose est sûre, c'est très beau.
Enfin bref, à conseiller !
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Un Pas vers les Etoiles
Sous ses abords de conte de fée, cette bd aborde des thèmes peu réjouissant c'est dire l'exclusion sociale et l'enfance malheureuse. Le décor est planté: la neige, une petite ville de province, trois jours avant Noël. Pourtant, en se plongeant dans la lecture de cet album on comprend vite qu'ici les contes de Dickens ne sont pas le thème principal. Non, le sujet abordé est beaucopup plus terre à terre et surtout plus réaliste. Le scénariste Jérôme Félix nous fait partager le parcours d'une petite fille dont la maman est alcoolique et qui est par la force des choses un peu livrée à elle-même. La réussite du scénario se situe dans le fait que l'auteur a éviter les clichés larmoyants. Il nous offre un récit où magouilles politiques et fait-divers se cotoient. Evidement, la petite Manon a des rêves qu'elle aime confier ses proches. Pourra-elle un jour les concrétiser ? C'est un peu la question que l'on se pose tout au long de notre lecture. J'aime beaucoup le dessin de Joël Parnotte("Les Aquanautes"). Celui-ci est très chaud et très agréable à regarder. Parfois, je me dis que son style collerait très bien au style des éditions Dupuis, je pense en particulier à Dodier (" Jérôme K Jérome Bloche"). Les visages sont très expressifs et en particulier celui de la petite fille. Il est évident que cela la rend encore plus attachante. Les couleurs de Delphine Rieu sont très réussites . Les nuances orangées sont superbes et se marie très bien avec le dessin. Le seul reproche que je pourrais faire à cette bd c'est le prix ( 20 € ). Surtout qu'un format plus petit n'aurait pas gaché la qualité du récit. Enfin bref, Un Pas vers les étoiles est un album très convaincant et qui mérite toute votre attention.
Joyeux Noël, May !
Et bien je dois avouer que personnellement j'ai bien aimé cette bd. Bon c'est vrai que je l'ai lu en période de Noël, cela peut aider mais les faits sont là, j'en garde un bon souvenir. Cosey nous raconte une histoire émouvante qui nous conduit dans les magnifiques paysages enneigés du Colorado. Le scénario n'est peut-être pas original mais j'ai trouvé les personnages attachants. De ce fait, c'est avec joie qui j'ai "participé" à leurs petits soucis familliaux. L'auteur nous relate la rencontre d'une serveuse et d'une écrivain. Ces deux filles tout à fait opposées vont devenir amies et vont découvrir qu'elles sont liées par le passé. Ici, tout n'est que douceur, pudeur et belles images. En parlant d'images, il faut avouer que le dessin de Cosey est très réussi. Certaines planches sont vraiment très belles. Je pense en particulier aux paysages (planches 5 & 49 ). En ce qui concerne la physionomie des personnages, c'est vrai qu'elle est souvent similaire mais je ne trouve pas cela dérangeant. En résumé, Joyeux Noël, May est une jolie histoire comme Cosey aime les raconter et qui sent bon les fêtes !
Golden Cup
Ce premier album est plein de promesses. Il plante un décor que l'on connait bien (celui de golden city), et définit une trame d'histoire qui risque d'être pas mal mouvementée. Dans le cadre de ce premier album, c'est vrai que c'est un peu frustrant, parce que finalement, mis à part introduire tous ces éléments, il ne se passe pas vraiment grand chose. Mais je crois qu'une fois véritablement lancée, cette série va être trés plaisante. En tous les cas, j'ai hâte d'en savoir plus. D'autant plus que le graphisme tout aussi aéré et précis que celui de golden city, se laisse facilement appréhender. De la bonne bd d'aventures en perspective, pour ado et grands enfants.... comme moi !
666
Humour noir et aventures un peu n'importe nawak comme on peut s'y attendre dans une adaptation BD du JdR INS/MV. Mais, malgré l'esprit un peu débile et grosse grosse déconne, ça prend pas trop. On rigole mais à part ça, c'est bien vide. Et c'est de l'humour lourd, très lourd. Le sujet des anges/démons trash est sympa mais, forcément, il impose des limites scénaristiques. La fin est tellement bâclée que c'en est une honte. D'ailleurs tout est mal structuré, on a vraiment l'impression que tout est inventé au fur et à mesure de la sortie des albums. Le dessin est inégal et souvent vite fait (selon l'album ou pire la planche, Carmody est soit bâti comme Schwarzy soit avec un bel embonpoint etc). Le trait est assez gras et ça reste très ado dans le style. Au moins le public est ciblé et après les avoir attirés avec toutes ces bonnasses le lecteur peut découvrir l'univers de 666 qui satisfera les fans de punkrocket autre satanistes destroy. Donc c'est trash, du bon gros humour mais ça relaxe un peu. Faut pas trop en demander non plus !!
Mort Linden
On le lit et quand c'est fini bah voilà c'est fini, pas grave !! Le scénario est moyen, le dessin est très moyen et le lecteur fatigué y trouvera un peu d'action pour se bouger les fesses. Rien de bien extraordinaire mais ça permet de passer le temps.
Le Chant d'Excalibur
Pour l'instant je n'ai lu que le tome 1 de cette bd (qui m'a été offerte à Noël :) ) et je l'ai trouvé assez bon, notamment au niveau de l'histoire, originale et plutôt déjantée. :) Merlin qui se réveille 5 siècles après Arthur et qui se rend compte qu'il n'a plus de pouvoirs (mais toujours son gros pif d'alcoolique :D )... Bref c'est assez marrant et ça se prend moins au sérieux qu'un Lanfeust ou Les forêts d'opale... J'ajouterais qu'il faudrait arrêter un peu de comparer toutes les bd qui sortent à lanfeust...C'est loin d'être la meilleure bd du genre lanfeust de troy, et les personnages sont ce qu'ils sont point barre. Après edition: Je n'ai lu que les 2 premiers tomes, mon avis reste le même, même si j'ai d'autres priorité niveau bd actuellement :)
La femme floue
Premier contact avec une œuvre de Dumontheuil, 'La femme Floue' m’a agréablement surpris ! Le coup de patte de l’auteur est assez indéfinissable, tout comme son récit : l’univers irréel ainsi créé permet à Dumontheuil toutes les excentricités possibles et imaginables (et Dieu sait comme il a l’imagination fertile !). Une fois rentré dans l’histoire, il suffit de se laisser guider par le fameux voyageur et on se surprend de constater que plus rien n’est impossible. Dépaysement garanti mais attendons de voir comment cela se termine dans le deuxième tome . . . 26/10/2004 Je viens de lire le deuxième tome après une relecture du premier. Après la découverte de quelques autres ouvrages de cet auteur, on peut observer un changement de style : pas de couleurs directes mais un dessin plus épuré, tout aussi réussi. Cela montre le talent complet de cet auteur qui a su exploiter une thématique particulière (l’absurde) en ne se limitant pas dans un carcan graphique déterminé. J’accroche complètement à la vision de l’absurde selon Dumontheuil. D’ailleurs, le jeu des masques est une ingénieuse trouvaille que je trouve bien exploitée. Toutefois, tout comme Kael (avis ci-dessus), la présence de certaines longueurs m’empêchent d’apprécier davantage ce diptyque qui aurait pu tenir en un one shot de 70 pages. La fin n’est pas vraiment celle qu’on attend. L’amitié du héron et son parcours m’ont touché, un peu à l’image de Betty Blues . . .
L'Empreinte de Satan
Un avis mitigé...Le dessin, certes original, est très déroutant. Les couleurs et jeux de lumière sont réussis (merci à l'informatique...), en revanche, les personnages et les scènes de mouvement le sont nettement moins. Mettons ça sur le compte des débuts d'un jeune dessinateur... Le thème choisi (thriller satanique) est intéressant, mais les personnages peu crédibles. La suite va-t-elle se montrer à la hauteur? J'ai quelques doutes... J'ai acheté cet album il y a quelques jours, je crois que je vais malheureusement le rendre...
Gunnm
Ce qu'il y a de bizarre avec "Gunnm", c'est que quand j'ai ouvert le bouquin pour la première fois (il y a déjà facilement 8 ans), je n'y ai vu que de la violence, des gros monstres baveux, des cerveaux à l'air et une espèce de furie passant son temps à taper sur plus gros qu'elle. Après avoir vaguement feuilleté le bouquin, mon opinion était faite : "Gunnm", c'est pas pour moi! Autant dire que je m'étais lamentablement planté.... J'ai grandi, j'ai lu "Gunnm", et j'ai découvert une des oeuvres les plus belle qu'il m'ait été donnée de lire ! Le scénario, les dessins, la mise en scène, les personnages... tout est d'une justesse, d'une sensibilité, d'une philosophie rare... Les scènes de combats sont des vraies tueries (dans tout les sens du termre) : j'ai rarement vu autant de dynamisme dans des cases... "Gunnm", c'est le parfait mélange d'une violence crue et d'une poésie pure (comme ça c'est super pompeux... mais c'est pas exagéré...). En plus, c'est de la très bonne SF, ce qui ne gâche rien ! Définitivement, il faut lire "Gunnm", personne n'en sortira indifférent.
Le Journal de mon père
C'est avec certitude que j'affirme que Jiro Tanighushi est un grand auteur de manga. Toutes ces oeuvres sont teintées d'émotions et de pudeur. Chacun de ces albums est une vraie leçon d'humanité. Pour "Le journal de mon père", l'auteur s'est inspiré de son passé. A l'arrivée, il nous offre un récit réaliste et surtout très émouvant. En résumé, lors du décès de son père, un fils revient dans sa ville natale pour les obsèques. A travers des souvenirs agréables ou douloureux, c'est l'occasion pour lui et sa famille de se replonger dans le passé. Présentée en triptyque, cette histoire est très touchante. Derrière chaque page se cache toute la sensibilité de l'auteur. Les flash-backs sont assez nombreux mais ceux-ci sont amenés avec subtilité. De ce fait, les transitions entre le passé et le présent ne sont pas du tout choquantes. Qui était mon père, cet homme taciturne mais toujours présent ? C'est un peu la question qui est posée tout au long du récit. Les réponses sont données au fur à mesure et ainsi nous découvrons le vrai visage du coiffeur de Tottori. Le dessin de Tanighushi a quelques chose d'apaisant. Son univers graphique est très sein, et on s'y sent bien. "Le Journal de mon Père" est une série intime et personnelle. j'ai envie de vous dire de lire cette bd avec discrétion et respect. Une chose est sûre, c'est très beau. Enfin bref, à conseiller !